Coeurs unis en Jésus et Marie
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MessageSujet: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptySam 27 Jan 2007, 20:56

Rappel du premier message :

SI beaucoup ont entendu parler de Sr Faustine et du chapelet de la Miséricorde ,qui aujourd'hui connaît le nom de Sr Marie-Marhe Chambon,morte en odeur de sainteté à la Visitation de Chambéry à qui Jésus enseigna le chapelet des Saintes Plaies de NSJC ?(nihil obstat)
Qui ,encore, s'intéresse à la dévotion au Père Eternel transmise par Mère Eugénia Ravasio(authentifiée) ?
Qui connaît le dévotion au Chef Sacré de NSJC, propagée par Thérésa Higginson?
Et enfin,mais je suis sûre que cette liste est loin d'être finie,qui s'intéresse à la Plaie de l'Epaule de NSJC;là je ne me rappelle plus qui l'a propagée.
Certaines de ces dévotions sont relativement récentes et ,à l'évidence ,voulues par Dieu.
Comment se fait-il qu'elles soient ignorées ou tombées en désuétude,ceci surtout pour la dévotion aux Saintes Plaies ?
presque toutes d'ailleurs sont"le remède à ces temps d'iniquité"
Qu'en pensez-vous?

Amicalement
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sunny
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Telenn
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyLun 08 Déc 2008, 18:23

Autre soource :
Le Chanoine Geiger, Manuel de spiritualité.
Chapitre XXI
L’humilité, fille de la justice et de la tempérance



Nature de l’humilité




115. " Toute la vie du Christ est pour nous un enseignement, nous dit saint Augustin, mais c’est surtout son humilité qu’Il offre à notre imitation " (De ver. relig.) C’est Lui qui a révélé au monde cette grande vertu, non pas qu’il n’y eût avant Lui des actes d’humilité, mais ils étaient rares, peu appréciés des hommes, et généralement peu profonds et bien éloignés de cette perfection dont Jésus nous a donné l'exemple, et qui est devenue si fréquente depuis l'Incarnation. Les philosophes païens blâment l’orgueil lorsqu’il est trop choquant, ils enseignent à modérer le faste, à éviter l’ostentation, mais aucun n’a recommandé l’humilité telle que le christianisme l’a entendue et pratiquée.
116. L’humilité chrétienne est une vertu par laquelle l’homme connaissant Dieu et sa propre personne se méprise soi-même, accepte sans s’irriter et même est heureux que les autres le connaissent et le méprisent.
Il y a donc deux éléments dans l’humilité : connaissance de son abjection et acceptation amoureuse de cette abjection. Connaître ses défauts et concevoir du mépris de se voir imparfait, c’est faire acte d’orgueil et non d’humilité ; la vertu d’humilité est, en effet, comme toutes les autres vertus, une disposition juste et droite de la volonté. Mais si la connaissance de ses propres misères n’est pas à proprement parler l’humilité, elle en est le principe et la condition indispensable ; elle en est aussi la conséquence. " Celui qui s’imagine être quelque chose, alors qu’il n’est rien, se séduit lui-même " (Gal., vi, 3) ; se connaissant mal, sa volonté repoussera avec horreur toute humiliation ; mais d’autre part celui qui a l’amour de sa propre excellence ne veut pas avouer sa misère, il cherche à s’élever à ses propres yeux, et il parvient à s’aveugler. Au contraire, celui qui comprend bien le néant de la créature et la laideur de ses défauts, est porté à s’humilier ; d’un autre côté celui qui accepte amoureusement d’être digne de mépris, celui-là découvre beaucoup mieux, à la lumière de la grâce, les raisons qu’il a de se mépriser.
La connaissance de Dieu est nécessaire aussi à l’humilité. Quand on a de Dieu une juste idée, quand on comprend sa grandeur, ses droits, la puissance et l’universalité de son action, qui s’étend à tout, on comprend aussi que la créature, qui sans Lui ne peut subsister, ne peut même agir ni avoir une seule bonne pensée, ne mérite qu’oubli et dédain. Aussi saint Augustin adressait-il à Dieu cette prière : Noverim te, noverim me : " faites que je vous connaisse et que je me connaisse " : que je vous connaisse pour vous admirer et pour vous aimer, et que je me connaisse pour me mépriser. " Qu’as-tu que tu n’aies reçu, dit saint Paul, et si tu as tout reçu, pourquoi t’en glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu ? " (I Cor., iv, 7) Même les bonnes œuvres que nous faisons sont le fruit de la grâce : le beau mérite qu’a le jeune enfant d’avoir fait une belle page d’écriture, quand son mmaître lui a guidé la main ! Il n’a pas résisté, c’est vrai, il s’est prêté à l’action du maître, mais c’est le maître qui a été habile et non pas l’enfant. Ainsi en est-il de toutes les œuvres que l’on attribue au talent, au génie, à la vertu, à l’héroïsme ; elles sont de Dieu beaucoup plus que de l’homme.
Et lui, l’homme qu’a-t-il donc qui lui soit propre ? " Qu’êtes-vous ? dit saint Bernard. Un sac d’immondices. Que deviendrez-vous ? La pâture des vers. " " Les arbres et les plantes, dit le pape Innocent, produisent des fleurs et des fruits, tandis que le corps humain est un cloaque d’ordures et de puanteur. " (Lib. 8 de cont. mundi) Et les défauts spirituels sont plus répugnants encore et plus odieux que les vilenies corporelles, et ils nous sont, en partie du moins, imputables, les péchés que nous commettons sont volontaires et ils sont plus fétides que tout ce qui sort de notre corps : " Toutes vos justices, dit Isaïe, sont devenues comme un vêtement souillé. " (lxiv, 6)

Avantages de l’humilité




117. L’humilité c’est la vérité a dit sainte Thérèse. (6e Dem., ch. 10) Parce qu’elle est vraie, juste et sainte, l’humilité plaît éminemment au Seigneur : " Je porterai mes regards, dit le Seigneur, sur celui qui est humble et qui a le cœur brisé. " (Is., lxvi, 2) " Quiconque s’élève sera abaissé, a déclaré le Sauveur, et quiconque s’abaisse sera élevé ". Oui, les humbles ont toujours été les préférés de Dieu ; l’humilité sincère et profonde a toujours attiré ses grâces. Au contraire, le plus souvent ce qui fait que les âmes bonnes et vertueuses restent stationnaires, ou même en avançant quelque peu ne parviennent cependant pas au degré d’amour que Dieu leur réservait, c’est qu’elles ne pratiquent pas, comme elles le devraient, cette grande vertu.
Les autres vertus grandissent quand grandit l’humilité
; elles sont arrêtées dans leur essor, Quand l’humilité cesse de progresser. La foi devient plus simple, plus vive et plus ferme dans l’âme humble, qui écoute mieux la parole du Seigneur et accepte amoureusement toutes ses leçons, même celles qui la brisent ou qui la rabaissent. L’humilité rend l’espérance plus ardente, car délivrant l’âme des convictions de l’amour-propre, la détachant de l’estime des hommes, des honneurs, elle la fait aspirer plus ardemment aux biens surnaturels ; plus défiante d’elle-même, l’âme humble devient plus confiante en Dieu. L’humilité rend l’amour de Dieu beaucoup plus pur et aussi plus intense, car plus on s’oublie et on fait bon marché avec soi-même, plus le cœur se porte vers Dieu. La charité fraternelle s’exerce avec plus de dévouement, plus de délicatesse, quand l’amour de soi n’y met pas obstacle. Grâce à l’humilité la patience ne se dément pas, la douceur devient plus égale, la pureté plus circonspecte, la force ne s’appuyant que sur Dieu, est magnanime et indomptable, la mortification enfin, étant pratiquée avec des intentions très pures, est admirablement efficace et conduit au parfait renoncement et au parfait amour.

Exercice de l’humilité

118. Pour acquérir cette vertu si importante, il faut, comme pour toute autre vertu, recourir aux deux grands moyens, qui, lorsqu’ils sont joints ensemble, sont irrésistibles : prières instantes, efforts généreux et persévérants. Trop de personnes pieuses, tout en estimant beaucoup l’humilité, ne font pas de progrès dans cette vertu, parce qu'elles ne la demandent pas avec ardeur et constance, et parce qu’elles ne s'appliquent pas avec assez de courage à la pratiquer. " L’humiliation est le chemin qui conduit à l’humilité, dit saint Bernard, comme la patience à la paix, comme l’étude à la science. Si vous voulez devenir humbles ne fuyez pas l’humiliation. " (Epist., 87)
Voici les pratiques d’humilité qu’un chrétien pieux doit observer :
S’appliquer à s’estimer à sa juste valeur et accepter son abjection : donc penser souvent à son néant, à ses défauts, à ses fautes, et se plaire à se faire tout petit devant Dieu, dont on admire en même temps les grandeurs et l’amour.
Quand on voit le prochain tomber en quelque faute, faire un retour sur sa propre misère et se rappeler ce que dit saint Augustin : " Notre frère ne fait aucun péché que nous ne ferions nous-mêmes, si la miséricorde de Dieu ne nous tenait constamment par la main. " (Solil. c.17)
S’humilier aussi quand on reçoit quelque éloge : " Il est aisé, dit saint Augustin à l’évêque Aurélien, d’accepter de ne pas être loué, mais il est difficile d’être insensible aux louanges que l’on reçoit. "
Chasser de son esprit toute pensée et de son cœur tout sentiment de complaisance, de vaine gloire ou d’ambition, coupant court à tout désir d’estime ou de louange, à toute amertume produite par les paroles ou les procédés blessants du prochain, chassant toute rêverie, tout calcul où l’amour-propre aurait sa part.
Eviter toute parole qui tende à se faire valoir, à faire remarquer ses mérites ; dire plutôt ce qui humilie. S’humilier surtout près de son confesseur et directeur. Mais les paroles d’humilité doivent être sincères ; il en est qui disent du mal d’eux-mêmes pour en faire dire du bien, c’est ce qu’on a appelé l’humilité à crochet, parce que, comme on se sert d’un crochet pour attirer à soi les objets éloignés, ainsi on se sert de cette fausse humilité pour attirer sur soi des louanges. (Rodriguez, De l’humilité, ch. xiii)
Faire des actes d’humilité, comme porter des habits grossiers, choisir les occupations les moins honorables, bénir le Seigneur quand on subit quelque rebut, raillerie ou affront, prendre pour soi ce qu’il y a de moindre, baiser la terre en faisant un acte de contrition. Saint Augustin commentant l’acte du Sauveur qui lava les pieds de ses apôtres, fait cette juste remarque : " Quand vous faites un acte extérieur d’humilité, comme de vous prosterner aux pieds de votre frère, vous faites naître dans votre cœur un sentiment d’humilité, et si ce sentiment y était déjà, il se développe et se confirme. "
Enfin et surtout contempler les abaissements et les opprobres du Verbe incarné depuis la crèche jusqu’au Calvaire et à l’Eucharistie, et aimer ce Dieu si humilié. C’est cet amour de Jésus, qui, mieux que toute autre industrie, nous fera aimer et nous apprendra à pratiquer parfaitement cette grande vertu.

Litanies de l’humilité




Seigneur ayez pitié de moi ;
Jésus, doux et humble de cœur, écoutez-moi ;
Jésus, doux et humble de cœur, exaucez-moi ;
Du désir d’être estimé Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être aimé Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être recherché Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être loué Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être honoré Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être consulté Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être approuvé Délivrez-moi, Jésus ;
Du désir d’être ménagé Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être humilié Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être méprisé Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être rebuté Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être calomnié Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être oublié Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être raillé Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être ridiculisé Délivrez-moi, Jésus ;
De la crainte d’être injurié Délivrez-moi, Jésus ;
O Marie, mère des humbles Priez pour moi ;
S. Joseph, protecteur des humbles Priez pour moi ;
Saint Michel, qui le premier avez terrassé l’orgueil Priez pour moi ;
Tous les saints, vous qui avez été sanctifiés surtout par l’esprit d’humilité Priez pour moi ;
O Jésus apprenez-moi à devenir comme vous doux et humble de cœur. Ainsi soit-il !
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Telenn
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyLun 08 Déc 2008, 18:35

Lire ici Dom Monléon, encore un auteur spirituel traitant de la vraie humilité, où on a un esprit humilié et un coeur contrit.

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=220828

L’humilité.
Non esse superbum.

Depuis le 22e instrument des bonnes œuvres : « Ne point satisfaire sa colère », saint Benoît a énoncé une série de préceptes qui ont pour but de régler nos rapports avec le prochain. Il va maintenant en formuler d’autres, qui concerneront plus spécialement la conduite personnelle de son disciple. L’objectif de ces injonctions, cependant, est toujours le même : il s’agit d’établir l’âme dans cette bienheureuse paix qui domine toute la spiritualité bénédictine. Or le grand ennemi de la paix, – on l’a vu longuement dans les chapitres précédents, – c’est la colère.

Mais la colère elle-même a sa source dans l’orgueil. Elle naît toujours, selon saint Thomas, du sentiment d’avoir été méprisé, c’est-à-dire de l’amour-propre froissé.

Tous les troubles, toutes les tristesses et tous les chagrins que nous avons, écrit le P. de Saint-Jure, si nous voulons monter jusqu’à leur source, nous verrons qu’ils sont causés de quelque vent qui est renfermé dans notre tête, d’une estime de nous-mêmes, d’un dessein ambitieux de paraître, d’un désir d’emporter le dessus, de crainte d’être méprisés, et de choses semblables. Ôtez les vents, vous empêcherez les tempêtes de la mer ; retranchez l’orgueil, et vous affranchirez des orages le cœur humain.

On ne saurait donc détruire la colère, faire régner la paix en soi et autour de soi, sans entreprendre contre l’orgueil une lutte serrée.

« Comme on ne peut tuer une bête farouche sans armes, dit saint Jean Climaque, ainsi on ne peut vaincre la colère sans l’humilité… Cette vertu est la mère de la souveraine paix de l’âme… Celui qui s’unit avec elle, par le lien d’un mariage tout spirituel et tout divin, est doux et paisible. Il a le cœur contrit et humilié. Il est tendre et porté sur toutes choses à la miséricorde et à la compassion. Il est tranquille, obéissant, gai, plein de ferveur. »

L’orgueil est l’adversaire par excellence de la perfection, il est le « premier des péchés et le principe de tous les autres », car il a effet direct de nous détourner de Dieu, tandis que les autres nous en séparent seulement par voie de conséquence. Il nous fait mépriser la loi divine, écarte par là l’obstacle qui nous arrête sur le chemin du péché, et ouvre ainsi la voie à tous les dérèglements. À ce titre, il est appelé par le Docteur Angélique « péché général », et tout l’effort du combat spirituel doit en définitive se porter contre lui. Saint Benoît a compris admirablement cette vérité : c’est pourquoi il a fait de l’humilité le fondement de sa Règle. De même que la Cité sainte, la Jérusalem céleste, dont le nom veut dire Vision de paix, apparut à saint Jean munie de douze portes [Apoc. XXI, 12], de même la cité bâtie par Notre Bienheureux Père, pour servir de refuge ici-bas aux hommes qui cherchent la paix, présente à ceux qui veulent pénétrer dans son enceinte, comme douze portes, les douze degrés d’humilité énoncés au chapitre VIIe de la Règle.

Que cherchons-nous, nous qui avons fui le monde ? Nous cherchons Dieu, c’est là l’essence de notre vocation. Or l’orgueil sépare de Dieu : Voici que je viens à toi, orgueilleux, dit le Seigneur le Dieu des armées car ton jour est arrivé, le temps où je te visiterai. Et l’orgueilleux tombera, et il s’effondrera, et il n’y aura personne pour le relever [Jer. I, 31, 32].

Nous cherchons la lumière : et il porte avec lui une telle puissance d’aveuglement qu’il a fait du premier des Séraphins le prince des ténèbres ; nous cherchons la vie, et il conduit à la mort : car, bien plus que les deux concupiscences avec lesquelles il se partage l’empire du monde [I Jo. II, 16], il est le grand pourvoyeur de l’Enfer. C’est pourquoi l’Église veut que l’on dise au Confiteor : mea culpa, pour les péchés qu’engendre la concupiscence des yeux ; mea culpa encore,pour ceux de la chair ; mais mea maxima culpa, pour les péchés de superbe. Et Notre-Seigneur donnait à entendre la même vérité quand il disait aux Pharisiens : En vérité, je vous le dis : les publicains et les courtisanes entreront avant vous dans le royaume de Dieu [saint Matth. XXI, 31]. Les publicains représentent, dans ce passage, les hommes qui sont entraînés au mal par l’avarice ou la concupiscence des yeux ; les courtisanes, ceux qui sont esclaves des passions de la chair. Les uns et les autres auront moins de peine à faire leur salut que ceux qui sont la proie de l’orgueil, symbolisés par les Pharisiens.

Nous cherchons la perfection : or, non seulement l’orgueil est le commencement de tout péché [Eccli. X, 15], mais encore il corrompt les vertus qu’il rencontre dans l’âme : il détruit le mérite du bien accompli, et fait perdre tout le bénéfice de ses prières, de ses pénitences, de ses aumônes à celui que ces œuvres remplissent intérieurement d’une secrète vanité.

Voilà pour l’orgueil en tant que « péché général ». Mais ce vice est en même temps un « péché spécial », et c’est à ce titre qu’il occupe la place à laquelle on le rencontre, dans la série des « instruments ». On le définit alors : recherche désordonnée de sa propre excellence.

Sans doute, il est louable de chercher sa propre excellence, c’est-à-dire l’épanouissement des dons que Dieu a mis en soi : à la condition cependant de rester dans l’ordre, dans le plan de la volonté divine. Or l’orgueilleux tend sans cesse à sortir de sa sphère et, par là, à troubler cette « tranquillité de l’ordre », qui est, au dire de saint Augustin, le caractère essentiel de la paix.

« Dans les assemblées, écrit saint Bernard, il prend la première place, Il répond le premier dans les conseils ; il vient sans qu’on l’appelle et s’ingère dans les affaires dont on ne l’a pas chargé. Il change ce qui était réglé et refait ce qui était fait. Tout ce qu’il n’a pas lui-même disposé et réglé, à son avis, n’est pas bien. Il juge les juges, et devance leurs décisions. Si, le temps venu, il n’est pas élu prieur, il dit que son Abbé est jaloux ou a été trompé. À la moindre obéissance exigée de lui, il se laisse aller à l’indignation et au dédain ; il estime qu’on ne devrait pas mettre à des emplois si humbles un sujet capable, comme lui, de fonctions plus élevées. »

Pour lutter contre un défaut si redoutable, il convient que chacun s’exerce à considérer souvent, d’une part, la misère humaine en général et, d’autre part, la sienne en particulier. Qu’est-ce que l’homme, en effet ? Une créature, c’est-à-dire un être essentiellement dépendant, qui retomberait sans cesse dans le non-être, si Dieu à tout moment ne le soutenait. Il ne possède qu’une ombre de vie, une apparence d’être, et c’est en toute vérité que sainte Catherine de Sienne pouvait répéter à son Seigneur : « Vous êtes Celui qui est, je suis celle qui n’est pas. »

S’il n’a point l’être, comment prétendrait-il avoir autre chose ? Qu’avez-vous donc que vous n’ayez reçu, dit l’Apôtre, et si vous l’avez reçu, pourquoi vous glorifier comme si vous ne l’aviez point reçu ? [I Cor. IV, 7] L’intelligence de l’homme, son industrie, ses aptitudes, ses qualités, tout cela est une parure qui lui est prêtée pour jouer son rôle sur la scène du monde. Mais quand sonnera l’heure dernière, quand « la comédie sera finie », il découvrira soudain son néant et son indigence devant Dieu. Alors, comme Cendrillon sur le coup de minuit, il verra disparaître d’un seul coup toute cette splendeur éphémère, tous ces riches vêtements dont il croyait son âme parée, et il percevra, avec une intensité que nul esprit humain ne peut concevoir ici-bas, l’immense misère qui reste la part de l’homme lorsque Dieu a retiré de lui ses dons.

À cette première considération, il faut joindre le souvenir de ses fautes personnelles et le sentiment de sa propre fragilité. En s’examinant soi-même, chacun n’a point de peine à trouver mille raisons de s’humilier et de se juger inférieur aux autres. Que l’on se souvienne des erreurs de son jugement, des défaillances multiples de sa volonté devant les moindres efforts ; du peu de résistance que l’on sait opposer aux tentations, de la peine que l’on éprouve à se détacher de certaines créatures, et l’on perdra peu à peu cette haute opinion que l’on a de soi, ainsi que le désir de gouverner toutes choses selon ses propres lumières. Bien plutôt, on sentira la nécessité d’employer les remèdes préconisés par les maîtres de la vie spirituelle, pour se délivrer d’un vice aussi dangereux :

« Le premier de ces remèdes, selon saint Bonaventure, c’est d’embrasser l’obéissance en toute simplicité de cœur.
« Le second, c’est de se montrer humble envers ses frères, dans toute la sincérité de son âme, s’efforçant de ne les blesser en rien, par un parfait acquiescement à leurs vues.
« Le troisième, c’est de s’exercer en tout temps, le plus qu’on le peut, aux œuvres d’humilité, aux charges les plus viles et les plus dédaignées, comme de servir à la cuisine, laver la vaisselle, balayer la maison, etc.
« Le quatrième, c’est de fuir les honneurs, préférer de beaucoup en tout temps servir les autres que d’en être servi, retrancher de son langage toute parole prétentieuse.
« Enfin en dernier lieu, il faut éviter toute singularité et tout acte qui respirerait tant soit peu la vanité ou la présomption.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyLun 08 Déc 2008, 18:40

Conclusion : l'humiliation mène à l'humilité selon les auteurs spirituels.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyLun 08 Déc 2008, 22:31

C'est vrai, Telenn, saint Bernard était quelqu'un de bien, mais cela ne vous trouble-t-il pas qu'un homme aussi marial que lui (un des grands saints les plus mariaux de l'histoire) ait pu ne pas croire (et affirmer cette non-croyance avec véhémence, comme contre les chanoines de Lyon) à l'Immaculée Conception ?
Saint Thomas d'Aquin non plus, d'ailleurs ; c'est pourtant une sacrée pointure !
En revanche, quand Luther écrit : "Il faut examiner avec un profond recueillement ce que veut dire être la mère de Dieu. [Marie] l'attribue spontanément à la grâce de Dieu et non à son mérite, car, bien qu'elle ait été préservée du péché, cette grâce est pourtant si suréminente qu'elle n'en a nullement été digne" on peut se demander ce qu'il a voulu dire...
On ne peut vraiment se fier à personne !
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 00:04

flower

"Que rien ne te trouble
Que rien ne t'effraie
Tout passe
Dieu ne change pas
La patience permet tout
Qui en Dieu a foi
Ne manquera de rien
Seul Dieu suffit"


Ste Thérèse d'Avila
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 09:19

C'est très vrai, Annonciade : qui a Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit ne manque de rien.
DIEU SEUL SUFFIT.
Merci de l'avoir rappelé ; là est le cœur de ma foi.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 11:45

Si, Jonas, on peut se fier à l'Ecriture et à son interprétation par l'Eglise, car elle a la Parole de la Vie éternelle.

On se fie à ses Dogmes, à ses Docteurs qu'elle a nommé, aux Saints qu'elle a canonisé, à ses Papes, à ses Conciles, à sa censure qui censure même les saints, empêche l'erreur de se propager et de détruire la Foi (et qui n'a pas censuré saint Bernard, Père Fondateur, sur la notion de l'humilité et l'humiliation en approuvant la Règle qu'il donna à ses moines).

"Dieu ne change pas" et la Vérité non plus.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 13:12

Quelques autres citations sur l'humilité :

Saint Pierre d'Alcantara, Confesseur, un des conseillers de sainte Thérèse d'Avila qui l'avait en grande considération :

"Désirons d'être méprisés aux yeux du monde, et de ne jamais faire notre propre volonté. Mettons tous nos désirs devant Dieu, demandons-lui l'accomplissement de sa volonté, afin qu'il puisse règner seul en nous. Quiconque nous tire de l'humilité, quelque spécieux prétexte qu'il apporte, est un faux prophète et un loup ravissant qui se couvre de la peau d'une brebis pour dévorer ce que nous avons amassé avec beaucoup de temps et de peines."


Ce Saint, issu d'une famille illustre, fut un prodige d'austérités. Entré dans l'Ordre de Saint-François, après de brillantes études où avait éclaté surtout son amour pour les Livres Saints, il montra, pendant son noviciat, une modestie surprenante; il ne connaissait ses frères qu'à la voix, il ne savait point la forme de la voûte de l'église; il passa quatre ans au couvent sans apercevoir un arbre qui étendait ses branches et donnait son ombre près de la porte d'entrée. Sa vertu extraordinaire l'éleva aux charges de l'Ordre dès ses premières années de vie religieuse; mais l'humble supérieur se faisait, à toute occasion, le serviteur de ses frères et le dernier de tous.

Dans un pays de montagnes, couvert de neige, en plein hiver, il avait trouvé un singulier secret contre le froid: il ôtait son manteau, ouvrait la porte et la fenêtre de sa cellule; puis, après un certain temps, reprenait son manteau et refermait porte et fenêtre. Sa prédication produisit les plus merveilleux effets; sa vue seule faisait couler les larmes et convertissait les pécheurs: c'était, selon la parole de sainte Thérèse, la mortification personnifiée qui prêchait par sa bouche.

Dieu lui inspira de travailler à la réforme de son Ordre, et il y établit une branche nouvelle qui se fit remarquer par sa ferveur. Dans ses voyages, Pierre ne marchait que pieds nus et la tête découverte: la tête découverte, pour vénérer la présence de Dieu; pieds nus, afin de ne jamais manquer l'occasion de se mortifier. S'il lui arrivait de se blesser un pied, il ne prenait qu'une sandale, ne voulant pas qu'un pied fût à son aise quand l'autre était incommodé.


Pierre d'Alcantara fut un des conseillers de sainte Thérèse d'Avila, qui l'avait en grande considération. Sa mortification s'accroissait chaque jour au point qu'il ne se servait plus de ses sens et de ses facultés que pour se faire souffrir; il ne mangeait qu'une fois tous les trois jours, se contentant de mauvais pain et d'eau; parfois il demeurait huit jours sans manger. Il passa quarante ans sans donner au sommeil chaque nuit plus d'une heure et demie, encore prenait-il ce sommeil assis dans une position incommode; il avoua que cette mortification avait été plus terrible pour lui que les cilices de métal, les disciplines et les chaînes de fer.



La seule pensée du Saint-Sacrement et des mystères d'amour du Sauveur le faisait entrer en extase. Saint Pierre d'Alcantara fit de nombreux miracles. Apparaissant à sainte Thérèse après sa mort, il lui dit: "O bienheureuse pénitence, qui m'a valu tant de gloire!"
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 13:20

Telenn, dans l'évangile de Matthieu, Pierre dit à Jésus : "tu as les paroles de la vie éternelle", et pas l'inverse !
Tout à fait d'accord pour dire qu'on peut se fier à l'Ecriture !
Mais l'interprétation de l'Ecriture par l'Église a varié au cours des siècles et les Docteurs de l'Eglise se sont contredits entre eux (cf. la question de l'Immaculée Conception).
Et la censure de l'Eglise n'a pas, en leur temps, contredit saint Bernard et saint Thomas d'Aquin et les autres à propos de leur refus de l'Immaculée Conception.
Et Jésus n'a jamais fait la moindre allusion au péché originel (apparu avec Paul de Tarse puis Augustin d'Hippone), à la virginité de Marie à sa naissance (inconnue de Marc, de Jean et de Paul), à sa virginité perpétuelle (au contraire tous les textes du N.T. parlent des frères et sœurs de Jésus, qui en aucun cas ne peuvent être ses cousins et cousines) et à la conception de sa mère (inconnue de tous les textes du Nouveau Testament).
Dans un certain nombe de cas, l'Eglise n'a pas interprété les textes (on ne trouve aucune trace d'une justification textuelle de l'Immaculée Conception et, évidemment, de l'Assomption) ou leur a fait dire le contraire de ce qu'ils disent (les "cousins" et "cousines") pour justifier la virginité perpétuelle.
Il est important de noter que toutes ces approximations ne concernent que Marie. Comme disait un dominicain l'autre soir sur KTO, il fallait au catholicisme quelqu'un de plus facile à prier que Jésus, que beaucoup ressentent comme trop lointain ; Marie était idéale pour cela.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 13:37

Que dit le Catéchisme de l'Eglise Catholique au sujet des Dogmes ?


Les dogmes de la foi

88 Le Magistère de l’Église engage pleinement l’autorité reçue du Christ quand il définit des dogmes, c’est-à-dire quand il propose, sous une forme obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi, des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien quand il propose de manière définitive des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire.

89 Il existe un lien organique entre notre vie spirituelle et les dogmes. Les dogmes sont des lumières sur le chemin de notre foi, ils l’éclairent et le rendent sûr. Inversement, si notre vie est droite, notre intelligence et notre cœur seront ouverts pour accueillir la lumière des dogmes de la foi (cf. Jn 8, 31-32).

90 Les liens mutuels et la cohérence des dogmes peuvent être trouvés dans l’ensemble de la Révélation du mystère du Christ (cf. Cc. Vatican I : DS 3016 : " nexus mysteriorum " ; LG 25). Il faut, en effet, se rappeler que " la diversité de leurs rapports avec les fondements de la foi chrétienne marque un ordre ou une ‘hiérarchie’ des vérités de la doctrine catholique ".
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 14:02

Blanche,
Avec cette notion de "hiérarchie" je comprends pourquoi mon curé m'a dit un jour que les deux derniers dogmes promulgués étaient des dogmes "secondaires" ! Malheureusement secondaire ne semble pas vouloir dire facultatif.
Et je vous avoue que ces deux dogmes mariaux n'éclairent pas le chemin de ma foi et ne le rendent pas sûr ; au contraire.
Marie était une créature, comme le dit Vatican II dans Lumen Gentium.
Et j'attends toujours d'être convaincu qu'une conception immaculée d'une créature ne lui enlève en aucune manière son libre arbitre et sa liberté de dire non. Mais je crains de ne jamais l'être quand je lis la suite : "quand le magistère de l'Église PROPOSE, sous une forme OBLIGEANT le peuple chrétien à une ADHÉSION IRRÉVOCABLE de foi, des VÉRITÉS !"
Je crois qu'il n'est pas utile d'insister plus lourdement ; il n'y a qu'à lire pour voir combien le style pontifical est clair et limpide. De qui se moque-t-on ?
Comme saint Bernard et saint Thomas d'Aquin, je ne crois pas à l'Immaculée Conception car je ne crois pas à cette "Vérité" qui fait de Marie une fausse créature.
Et j'aimerais qu'on m'explique ce qu'est le "lien nécessaire" entre les vérités de ceci et les vérités de cela.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 14:52

Jonas, tout ce que vous dites sur les Ecritures est effrayant. Vous ne tenez compte en aucun cas de ce que l'Eglise a toujours dit jusque il y a un siècle où des novateurs hérétiques ont eu l'horrible idée de changer le sens des Ecritures. Quand je lis ces nouveautés au sujet du Magnificat, Yahvé, les frères et soeurs de Jésus, la négation de la virginité de Marie, dont elle s'est plainte à Fatima, etc...

je pense d'après vos paroles que vous n'êtes pas catholique mais protestant, car c'est le propre des protestants de juger par eux-mêmes le sens des Ecritures.

Vous ne vous êtes pas renseigné sur les documents pontificaux promulguant le dogme de l'Immaculée Conception, sinon vous connaîtriez que c'est sur les Saintes Ecritures qu'il a été promulgué, sur le "Je vous salue, pleine de grâces". Vous ne vous renseignez pas auprès des Papes, et des Docteurs de l'Eglise de ce qu'il faut penser de la Sainte Vierge, car si on suit Vatican II, il faut le suivre "à la lumière de la tradition", et si la Sainte Vierge "n'est qu'une créature", c'est aussi notre Mère à tous, d'où le fait que dans saint Luc, on parle non pas du Fils unique mais du Fils premier-né. Car Marie a enfanté le Chef du Corps Mystique en chair, et enfanté mystiquement le reste du Corps Mystique.

Si vous voulez comprendre les Ecritures, lisez d'abord les Pères de l'Eglise, et non un de ces docteurs nouveaux théologiens qui détruit le sens des Paroles Divines par souci de syncrétisme religieux avec les protestants. Le vrai oecuménisme doit s'entendre non pas en délaissant nos dogmes, ce qui est délaisser la Foi, mais, grâce aux points communs, tenter de trouver une ouverture dans le coeur de ces malheureux pour leur faire retrouver la vraie Foi, puisque hors de l'Eglise, point de salut.Si vous voulez omprendre les Ecritures, ne lisez pas n'importe quelle Bible, comme saint Jérôme le dit bien. (c'est lui, l'auteur de la Vulgate).
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 15:12

le lien :

http://www.la-croix.com/documents/doc.jsp?docId=2311513&rubId=786

nous donne un historique des 4 dogmes de la Sainte Vierge deja proclamés :

Quatre dogmes à propos de Marie

Au fil des siècles, l'approfondissement de la foi de l'Église a conduit à définir quatre vérités de foi concernant Marie. Toutes sont d'abord liées à son rapport au Christ


La maternité divine (431)

Le premier dogme énoncé à propos de Marie n’a pas d’abord la mère de Jésus pour objet. Au concile d’Éphèse (431), c’est d’abord du Christ qu’il est question. « Je ne saurais dire qu’un enfant de deux ou trois ans soit Dieu, ni me résoudre à adorer un enfant nourri de lait », affirmait alors Nestorius, évêque de Constantinople, conduisant le concile à proclamer l’indissolubilité des deux natures, humaine et divine, du Christ. Par conséquent, Marie se retrouve être tout autant mère de l’homme Jésus que «mère de Dieu» (theotokos).


La virginité perpétuelle (649)

L’Église a très tôt reconnu la virginité de Marie. Dès le début du IIe siècle, saint Ignace d’Antioche insiste sur la foi en Jésus «véritablement né d’une vierge», point sur lequel Hippolyte de Rome insiste à son tour dans sa Tradition apostolique (vers 215), un des plus anciens credos : « Crois-tu au Christ Jésus, le Fils de Dieu, qui est né par le Saint-Esprit de Marie, la Vierge ? » Il faudra attendre le concile de Latran (649) pour qu’il soit énoncé de façon dogmatique que « Jésus a été conçu de l’Esprit Saint sans semence ».

À la suite de la prophétie d’Isaïe (en sa version grecque : « Voici que la Vierge enfantera et concevra un fils »), il s’agissait pour les Pères de l’Église de souligner que la naissance de Jésus est un signe de Dieu. La virginité de Marie souligne l’initiative absolue de Dieu dans l’Incarnation : Jésus, Nouvel Adam et création nouvelle, n’a que Dieu pour Père.

L’approfondissement de la foi en la maternité virginale de Marie a conduit l’Église à professer sa virginité perpétuelle : la naissance de Jésus « n’a pas lésé sa virginité, mais l’a consacrée », affirme Vatican II. Marie est ainsi aeiparthenos, « toujours vierge ».
L’Immaculée Conception (1854)

S’ils ne reconnaissent pas la définition dogmatique de l’Immaculée Conception, les chrétiens orientaux ont très tôt appelé Marie « la Toute Sainte » (panhagia) et l’ont célébrée comme « indemne de toute trace de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature ». Très vite, l’Église a eu la certitude que Marie « comblée de grâces », selon les paroles de l’ange pour l’Annonciation, a été rachetée du péché originel dès le jour de sa conception.

Cette vision a été combattue au Moyen Âge par des théologiens aussi prestigieux que saint Bernard, saint Thomas d’Aquin ou saint Bonaventure. Aux XVe et XVIe siècles, des conciles vont toutefois reconnaître une fête de l’Immaculée Conception, sans pour autant en faire un dogme de foi.

Il faut attendre Pie IX qui, en 1854, proclamera comme vérité de foi que « la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel ».
L’Assomption (1950)

Dans la logique de l’Immaculée Conception, Marie, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu ensuite la corruption de la mort. Cette certitude est née en Orient, où la fête de la Dormition (15 août) s’impose dès le Ve siècle. Elle se diffuse peu à peu en Occident, recevant le nom d’Assomption. L’Église ne ressent toutefois pas le besoin d’ériger alors cette croyance en dogme.

C’est dans le grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, et après la proclamation de l’Immaculée Conception, que des pétitions affluent à Rome – huit millions de lettres ! – pour une définition dogmatique. En 1946, Pie XII demande l’avis des évêques du monde entier : 90 % des évêques y sont favorables, les autres s’interrogeant seulement sur l’opportunité d’une telle déclaration.

En 1950, Pie XII proclame alors comme un dogme que « la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ».

Bonne lecture study
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 16:26

Telenn, Blanche,
Je n'ai jamais contesté la virginité de Marie ; mais je conteste avec vigueur sa virginité perpétuelle.
Le fait que Luc parle de fils premier-né et non pas unique (comme vous le précisez vous-même pour argumenter contre mes dires) ne vous pose aucune question sur la virginité perpétuelle de Marie ? Il est pourtant clair.
D'ailleurs le dogme de la virginité perpétuelle de Marie, comme le précise le texte de La Croix, s'intéresse seulement au fameux débat sur le devenir de l'hymen de Marie à la naissance de Jésus. Le dogme dit que cet hymen n'a pas été lésé mais "consacré", mais rien sur la suite.
L'Ecriture si, car il faut vouloir s'accrocher désespérément à ce que dit le dogme en question (et encore pas vraiment) pour dire que premier-né ne veut pas dire premier-né (!) et que les frères et sœurs de Jésus dont parlent les évangiles, les Actes, et un certain nombre d'épitres sont à tous les coups des cousins et cousines de Jésus ou des disciples. Le nombre d'exemples est innombrable (!) et il y a un nombre suffisant de livres qui traitent de ce sujet pour que vous puissiez vous faire une vraie opinion.
Et je suis SCANDALISE quand on estime qu'une femme mariée ayant des relations sexuelles avec son mari est souillée. Il y a sur cette Terre des vierges bien plus impures que beaucoup de "vraies" femmes.
La sacralisation de la virginité me fait hurler (cf. Genèse 1,28 ; les PREMIERS MOTS que Dieu dit aux êtres humains sont : Croissez et multipliez-vous... Vous connaissez beaucoup de façons d'obéir à ce premier ordre donné aux hommes par Dieu ?)
Et Fatima n'est pas un élément de la foi catholique.

A propos de Yahvé, je n'ai fait que transmettre un texte du Vatican qui interdit d'utiliser le nom Yahvé dans nos églises. C'est tout ; si vous contestez vous n'êtes pas catholique romaine !

Sur le Magnificat, il doit y a beaucoup de protestants qui s'ignorent, car bien des exégètes ont abordé le sujet. Regardez bien comment le texte est introduit et conclu, puis lisez-le en regard du cantique d'Anne en 1Samuel 2,1-10 et vous verrez qu'il est le cantique d'une femme stérile et non pas vierge (ne pas oublié que celui d'Anne a été écrit plusieurs siècles avant le Magnificat). Mais je ne conteste pas que dans les textes que nous lisons aujourd'hui il apparaît clairement comme étant prononcé par Marie.

Je n'ai jamais lu dans les Écritures qu'il n'y a point de salut hors de l'Église...

Quant à l'Assomption, elle est , comme dit La Croix, dans la logique de l'Immaculée Conception. Comme disait le dominicain sur KTO : il fallait faire le travail jusqu'au bout !

La Vulgate de Saint Jérôme, que je fréquente assidument (vous aussi semble-t-il !) a été supplantée par la Neo-Vulgate, promulguée par Jean-Paul II, et c'est une bonne chose. Jérôme prenait des libertés immenses avec le texte, pour le mettre à sa sauce.
Un exemple, que j'ai donné sur un autre fil : en 1Corinthiens 15,5 Paul raconte que Jésus est ressuscité puis est apparu à Cephas, puis aux DOUZE. Jérôme a trouvé qu'il y avait comme un bug, parce que Judas ne pouvait pas être avec eux ! Il a donc froidement modifié (je ne dis pas corrigé) le texte de Paul et a écrit : undecim c'est-à-dire onze !!! La Neo-Vulgate a restitué duodecim, douze. Reste à savoir pourquoi Paul, qui a dû se relire avant d'envoyer sa lettre chez les grecs, a écrit Douze. Les circonstances de la mort de Judas ne sont pas encore élucidées !
Des comme ça j'en ai des tonnes. Et quand vous me dites que Jérôme dit de ne pas lire n'importe quelle bible, je rigole !
Un conseil : ne lisez pas la Traduction liturgique française de la Bible. Je bondis d'horreur tous les dimanches à la messe... Je leur ai d'ailleurs écrit un certain nombre de fois.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 17:28

Un catholique est tenu de respecter et accepter les dogmes de l'Eglise catholique. La Sainte Vierge est éternellement sainte et vierge, « toujours vierge ».

D'autre part, au sens physique, la virginité d'une minorité de personnes n'empêche pas l'humanité de croître dans son ensemble.

Enfin si : " il n'y a pas de salut en dehors de l'Eglise ", il faut considérer le sens véritable de cette affirmation, car il y a beaucoup d'âmes qui y sont sans le savoir et qui seront sauvées (l'Eglise elle-même le dit) ...

En cas de bonds réguliers d'horreur sur un banc d'Eglise, prière de prévoir suffisamment de place ...lol!

Bonne soirée !
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 17:32

Citation :
Comme saint Bernard et saint Thomas d'Aquin, je ne crois pas à l'Immaculée Conception car je ne crois pas à cette "Vérité" qui fait de Marie une fausse créature.

C'est contre le dogme, et donc contre l'Eglise. "Le Magistère de l’Église engage pleinement l’autorité reçue du Christ quand il définit des dogmes, c’est-à-dire quand il propose, sous une forme obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi, des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien quand il propose de manière définitive des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire."


Citation :
Quant à l'Assomption, elle est , comme dit La Croix, dans la logique de l'Immaculée Conception. Comme disait le dominicain sur KTO : il fallait faire le travail jusqu'au bout !

C'est contre le dogme, et donc contre l'Eglise. On sait au moins que la Croix et KTO ne sont pas catholiques.

Citation :
Je n'ai jamais lu dans les Écritures qu'il n'y a point de salut hors de l'Église...

"Qui croira sera sauvé, qui ne croira pas sera condamné." Et la Foi ne se trouve qu'au sein de l'Eglise.

Citation :
Le fait que Luc parle de fils premier-né et non pas unique

C'est bien parce que Marie n'a eu que son Fils unique charnellement, et qu'elle continue mystiquement à engendrer chaque homme à la vie éternelle, comme plus explicité dans saint Paul avec le Corps Mystique, etc... C'est bien cela que je vois.

Citation :
les frères et sœurs de Jésus dont parlent les évangiles, les Actes, et un certain nombre d'épitres sont à tous les coups des cousins et cousines de Jésus ou des disciples.

L'Eglise a toujours dit qu'elle a été Vierge perpétuellement jusqu'au siècle dernier où on a soudain "découvert" qu'il fallait changer la Bible de fond en comble. Reine des Vierges, priez pour nous. (Litanies avec approbation de l'Eglise)

Citation :
Et je suis SCANDALISE quand on estime qu'une femme mariée est souillée.

La virginité est d'une plus grande dignité que le mariage, comme le disent les Docteurs et Saints, puisqu'elle réserve celui qui l'embrasse à Dieu alors que le mariage réserve la femme à son mari et le mari à sa femme, mais le mariage n'est absolument pas une souillure. confer épîtres saint Paul

Citation :
A propos de Yahvé, je n'ai fait que transmettre un texte du Vatican qui interdit d'utiliser le nom Yahvé dans nos églises.

Ce ne sera pas la première fois qu'on fera dire à un pape n'importe quoi. Le Vatican est rempli de franc-maçons et autre novateurs qui veulent changer la Foi. Avec Zénith, on se retrouve avec des articles tronquant délibérément les textes de Vatican II pour les faire aller avec leurs idées.

Citation :
Sur le Magnificat, il doit y a beaucoup de protestants qui s'ignorent, car bien des exégètes ont abordé le sujet. Regardez bien comment le texte est introduit et conclu, puis lisez-le en regard du cantique d'Anne en 1Samuel 2,1-10 et vous verrez qu'il est le cantique d'une femme stérile et non pas vierge (ne pas oublié que celui d'Anne a été écrit plusieurs siècles avant le Magnificat). Mais je ne conteste pas que dans les textes que nous lisons aujourd'hui il apparaît clairement comme étant prononcé par Marie.

Marie est la Reine des Vierges comme étant la première à avoir compris la grandeur de la virginité. C'est elle qui a dit : "Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ?" (et qu'elle n'avait pas l'intention d'en connaître dans le futur, puisque elle met le verbe "faire" au futur).

Citation :
La Vulgate de Saint Jérôme, que je fréquente assidument (vous aussi semble-t-il !) a été supplantée par la Neo-Vulgate, promulguée par Jean-Paul II,[et c'est une bonne chose. Jérôme prenait des libertés immenses avec le texte, pour le mettre à sa sauce.

Jean-Paul II a été mal conseillé, car la Vulgate est réputée infaillible quant à la Foi et aux moeurs. En plus, soupçonner un saint !? Vous ne trouvez pas étrange que d'un seul coup on en change, alors que personne ne trouvait rien à dire depuis des siècles ? Quand aux textes utilisés par la Néo-Vulgate : étaient-ils vraiment ceux d'origine ou des copies ? Vous savez, les contrefaçons existent.

Citation :
Les circonstances de la mort de Judas ne sont pas encore élucidées !

Dans l'Evangile, ailleurs, Judas s'est pendu.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 17:39

Citation :


C'est contre le dogme, et donc contre l'Eglise. "Le Magistère de l’Église engage pleinement l’autorité reçue du Christ quand il définit des dogmes, c’est-à-dire quand il propose, sous une forme obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi, des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien quand il propose de manière définitive des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire."


Citation:
Quant à l'Assomption, elle est , comme dit La Croix, dans la logique de l'Immaculée Conception. Comme disait le dominicain sur KTO : il fallait faire le travail jusqu'au bout !

C'est contre le dogme, et donc contre l'Eglise. On sait au moins que la Croix et KTO ne sont pas catholiques.

Je dirais même que c'est contre le dogme de l'infaillibilité papale, puisque c'est le Pape Pie IX et le Pape Pie XII qui les a promulgué.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMar 09 Déc 2008, 20:54

Toujours revenir au texte:
Voilà ce que dit exactement Saint Thomas d'Aquin sur la Très Sainte Vierge Marie, on est étonné d'après ces paroles que parmi les thomistes il se soit trouvé des adversaires si prononcé de la croyance à l'immaculé conception de la Sainte Vierge.

ARTICLE
5: Si la femme avait péché, mais non pas l'homme, y aurait-il transmission du péché originel?


Objections:
1. Selon toute apparence,oui. Car nous recevons de nos parents le péché originel dans la mesure où nous avons existé en eux, selon le mot de l'Apôtre (Rm 5, 12 Vg): "Celui en qui tous ont péché." Mais l'homme ne préexiste pas moins dans sa mère que dans son père. Il contracterait donc le péché originel à partir du péché de sa mère,comme il le contracte à partir du péché de son père.
2. Si Ève avait péché mais non pas Adam, les enfants naîtraient cependant passibles et mortels, puisque "dans la génération c'est la mère qui donne la matière", dit le Philosophe; la mort, comme toute passibilité, provient de l'exigence de la matière. Mais la passibilité et la nécessité de mourir sont la peine du péché originel. Donc si Ève avait péché et non pas Adam, les enfants contracteraient le péché originel.
3. Le Damascène dit que "l'Esprit Saint a prévenu cette faute chez la Vierge" et l'en a purifiée, afin que le Christ pût naître de Marie sans la souillure originelle.
Mais une telle purification n'aurait pas été nécessaire si la souillure ne
venait pas aussi de la mère. Donc l'infection du péché originel se communique par la mère. Ainsi le péché d’Ève eût fait dériver sur ses enfants la faute originelle, même si Adam n'avait pas péché.

Cependant:
d'après l'Apôtre (Rm 5, 12):
"Par un seul homme le péché est entré dans le monde." Si la femme avait transmis à sa descendance le péché originel, il aurait mieux valu dire "par deux", puisque tous deux ont péché; ou plutôt "par la femme", puisqu'elle a péché la première. Donc les enfants ne reçoivent pas le péché originel de la mère mais du père.

Conclusion:

La solution de ce problème ressort de ce qui précède. Nous avons dit en effet n que le péché originel est transmis par le premier père dans la mesure où c'est vraiment lui qui contribue à la génération de ses descendants. Voilà pourquoi, avons-nous dit, si quelqu'un n'était fils d'Adam que matériellement et par la chair, il ne contracterait pas le péché originel. Or il est évident, d'après ce que disent les philosophes que dans la génération le principe actif vient du père et que la mère fournit la matière. C'est pourquoi le péché originel ne vient pas de la mère mais du père; de sorte que si Ève avait péché et non pas Adam, les enfants ne contracteraient pas le péché originel, tandis que ce serait le contraire si Adam avait péché et
non pas Ève.

Solutions:
1. Le fils préexiste en son père comme dans un principe actif, en sa mère comme dans un principe matériel et passif. Aussi la comparaison ne vaut pas.
2. Certains pensent que si Ève avait péché et non Adam, les enfants auraient été exempts de la faute, mais auraient eu à endurer la nécessité de mourir et les autres possibilités de souffrir qui proviennent des exigences de la matière, puisque c'est la mère qui fournit la matière, non à titre de peine mais avec les limites qui lui viennent de la nature. - Mais cela ne parait pas cohérent. L'immortalité et l'impassibilité de l'état primitif ne dépendaient pas des conditions de la matière, comme nous l'avons dit dans la première Partie mais bien de la justice originelle, par laquelle le corps était soumis à l'âme aussi longtemps que l'âme serait soumise à Dieu. Or, l'absence de cette justice originelle, c'est le péché originel. Donc si, Adam ne péchant pas, le péché d'Ève n'eût pas suffi à transmettre le péché originel à ses enfants, il est évident qu'il n'y aurait pas eu chez ceux-ci absence de justice originelle ni, par suite, passibilité d'aucune sorte ou nécessité de mourir.

3. Cette purification prévenante en faveur de la Bienheureuse Vierge n'était pas requise pour empêcher la transmission du péché originel, mais parce qu'il fallait que la Mère de Dieu brillât d'une pureté extrême. Car rien n'est digne d'être la demeure de Dieu, sans la pureté, selon le Psaume (93, 5): "La sainteté convient à ta maison, Seigneur."
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 17:34

Merci, jr, de défendre la Très Sainte Mère de Dieu et sa Pureté.

Et je crois également que deux saints Bernards ont été mélangés sur Wikipédia. Sans compter qu'il est vraiment étrange que saint Bonaventure aie été contre l'Immaculée Conception, alors que nombreux étaient les franciscains à faire voeu de défendre l'Immaculée Conception.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 18:01

Chère Telenn,
Vous écrivez : "dans l'évangile, ailleurs, Judas s'est pendu". Exact ! C'est Matthieu 26,5 qui le dit.
Mais ouvrez votre bible, si vous en avez une, et lisez Actes des Apôtres 1,15-19.
Vous y verrez que Pierre (qui n'est pas n'importe qui) raconte que Judas a acheté un terrain avec le prix de sonforfait et qu'il est tombé la tête la première et éclaté par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues.
Il ajoute que "la chose fut si connue dans tout Jérusalem que ce domaine fut appelé le Domaine du sang".
Tellement connue que Matthieu raconte que ce sont les grands-prêtres qui ont acheté un champ et que Judas s'est pendu.
Mais je suppose que ou Pierre ou Matthieu a voulu contrer l'autre ; l'un des deux doit être franc-maçon !!!
Quand à Paul, il raconte que juste après sa résurrection Jésus est "apparu à Céphas, puis aux Douze"... Qui est le 12e ? Judas ? ou Paul s'est-il trompé ? C'est ce que pensait Jérôme, qui a corrigé Douze en Onze en écrivant la Vulgate. Encore un franc-maçon, qui tripatouille les textes pour perdre les pauvres âmes...
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 20:45

Et maintenant après Saint Thomas d'Aquin, voilà Saint Bonaventure et en plus j'ai mis en gras des citations de Saint Bernard ,de Saint Augustin et de Saint Jérôme.

Saint Bonaventure ,Miroir de la Bienheureuse Vierge

LEÇON II. Que la bienheureuse Vierge a été exempte de la triple malédiction de la faute actuelle, de la triple malédiction de la faute originelle, et de la triple malédiction de la peine de l'enfer.


Je vous salue, Marie, pleine de grâce, etc. Redisons à haute voix ce salut comme une parole excellente et suave, qui a commencé notre rachat de la malédiction éternelle; faisons-le retentir tous ensemble avec effusion d'amour et disons : Salut, ô Marie! salut, salut, et encore salut et mille fois salut! C'est avec justice, mes bien-aimés, que ce salut est adressé à la très-sainte vierge Marie, au commencement de la salutation angélique, ainsi que je vous l'ai dit plus haut, à cause de l'absence totale en elle du péché et de son exemption de toute faute; à cause de l'innocence sans réserve et de la pureté entière de sa vie. C'est un salut de bonheur assurément et il exclut toute malédiction.

Or, il nous faut considérer qu'il y a une triple malédiction dont fut tout-à-fait exempte celle qui reçoit ce salut : il y a une malédiction de péché, une malédiction de misère et une malédiction de peine. Il y a la malédiction de la faute actuelle, la malédiction de la misère originelle, la malédiction de la peine éternelle. Ce n'est pas sans raison que nous appliquerons à ces trois malédictions ce que nous lisons dans l'Apocalypse : « J'ai entendu, dit saint Jean , la voix d'un ange rapide comme l'aigle, qui volait par le milieu de l'air et qui disait à haute voix : « Malheur! malheur ! malheur aux habitants de la terre ( Apoc., 8.) ! « Mais voici que ces trois malédictions se multiplient, hélas! chacune par trois autres malédictions, en sorte que nous avons ensemble neuf malédictions dont Marie est déclarée exempte lorsqu'elle s'entend dire: Je vous salue. Il y a trois malédictions de la faute actuelle, trois malédictions de la misère originelle, trois malédictions de la peine éternelle ; et c'est l'absence de ces trois malédictions qui permet justement à Marie d'être saluée par cette parole de bonheur : Je vous salue.

Il faut donc considérer, en premier lieu , mes bien-aimés, qu'il y a une triple malédiction de la faute actuelle, à savoir : une malédiction des fautes du coeur , une malédiction des fautes de la langue , une malédiction des fautes d'action. Et l'on peut dire aussi, touchant ces trois malédictions : Malheur! malheur! malheur aux habitants de la terre ! Malheur donc aux pécheurs pour les fautes qu'ils commettent en leur coeur, selon cette parole d'Isaïe : « Malheur à vous qui vous retirez dans les profondeurs de vos coeurs pour cacher à Dieu même vos desseins (Is., 29.) ! » Oui, assurément, malheur à ceux dont le coeur est profond pour commettre le mal, parce que les profondeurs du coeur des méchants sont des sentines ténébreuses où le démon fait son séjour, des sépulcres cachés, remplis de la corruption de tous les vices. Malheur donc à eux , selon qu'il est dit dans saint Matthieu : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui êtes semblables à des sépulcres blanchis qui au dehors paraissent beaux aux yeux des hommes, mais qui au-dedans sont pleins d'ossements de morts et de toute sorte de pourriture ( Mat., 23) ! » Oh ! combien éloigné d'une telle malédiction fut le coeur très innocent de Marie, puisque selon saint Bernard : « Jamais elle ne connut le péché pour l'avoir commis, et son coeur très-pur n'eut jamais besoin de repentir ( Serm. in Assumpt.)! » Comment, en effet, le coeur de Marie eût-il dû se repentir , puisque jamais il ne s'ouvrit à rien qui pût être une cause de regret? Aussi ce coeur d'une éclatante pureté ne fut pas une sentine du démon , un sépulcre de vices, mais le jardin, le paradis de l'Esprit-Saint, comme il est dit au livre des Cantiques : Ma soeur mon épouse est un jardin fermé (Cant., 4.). « Ce jardin, dit saint Jérôme, est un jardin de délices, dans lequel sont plantées des fleurs de toutes sortes , et d'où s'exhalent les parfums de toutes les vertus (Epist. ad Paul.). » Puisque Marie fut si éloignée de cette malédiction, c'est donc avec raison qu'on lui dit : Je vous salue.

Malheur aux pécheurs à cause des fautes de leur langue ! « Malheur à vous, dit Isaïe, qui appelez mal ce qui est bien et bien ce qui est mal ( Is., 5) ! » Malheur à tous ceux qui pèchent par leur bouche , selon cette parole du Psalmiste : « Le venin de l'aspic repose sur leurs lèvres ( Ps. 13.)! » — « Il n'y eut, dit saint Ambroise, rien de faux dans le regard de Marie , rien de trop libre dans ses paroles, rien d'immodeste dans ses actions ( De Virg., lib. 2.). » Il n'y eut donc par-là même ni le fiel ni le venin du démon; mais le miel et le lait de l'Esprit-Saint, comme il est dit dans les Cantiques : « Vos lèvres, ô mon épouse, sont comme un rayon d'où distille le miel; le miel et le lait sont sous votre langue (Cant., 4). » En effet le lait le plus pur n'était-il pas sous la langue de Marie lorsqu'elle répondit à l'Ange : « Comment cela se fera-t-il ( Luc., 1.) ? » Le miel le plus doux n'était-il pas sous sa langue quand elle ajouta cette parole si pleine de suavité : « Voici la servante du Seigneur? » Puisque Marie fut aussi éloignée des fautes de la langue, c'est donc avec justice qu'on lui dit : Je vous salue.

Malheur aux pécheurs à cause des fautes de leurs oeuvres! Il est dit au livre de l'Ecclésiastique : « Malheur à ceux qui ont le coeur double, dont les lèvres, sont infâmes, et dont les mains commettent le mal ( Eccles., 1) ! » Malheur aux coeurs doubles pour les fautes du coeur ! Malheur aux lèvres infâmes pour les fautes de la bouche ! malheur aux mains qui opèrent le mal pour les fautes d'action ! Oh ! combien éloignée d'une semblable malédiction furent tous les actes ou plutôt toute la vie de Marie ! C'est pourquoi saint Bernard s'écrie : « Il convenait que la Reine des vierges, par un privilège de sainteté toute spéciale, passât sa vie sans aucun péché, afin qu'en mettant au monde le destructeur de la mort et du péché, elle pût mériter à tous les hommes le bienfait de la vie et de la justice ( Epist. 174.). » Notez bien que ni dans son coeur, ni dans sa bouche, ni dans ses oeuvres, le souffle du péché n'eut aucun accès, en sorte que le Seigneur pût lui dire véritablement... « Vous êtes toute belle, ô ma bien-aimée, et il n'y a point de tache en vous (Cant., 4.). » Ainsi , la très-sainte et innocente Marie a été exempte de malédiction en son coeur, exempte de malédiction en sa bouche, exempte de malédiction en ses oeuvres, et c'est pourquoi il lui a été dit : Je vous salue.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 20:48

En second lieu , mes bien-aimés , il nous faut considérer que Marie a été non-seulement préservée de la triple malédiction de la faute actuelle , mais encore de la triple malédiction de la misère originelle : c'est-à-dire de la malédiction de misère de ceux qui naissent, de la malédiction de misère de ceux qui enfantent, de la malédiction de misère de ceux qui meurent. La malédiction de misère pour ceux qui naissent , est la malédiction qui appelle la concupiscence et sa faiblesse en celui qui vient au monde; la malédiction pour celle qui enfante, est la malédiction de toutes les douleurs qui la torturent en ce moment ; la malédiction de misère pour celui qui meure, est la malédiction qui opère la dissolution du corps soumis à la mort et le réduit en poussière. Et à cause de ces trois malédictions on peut dire aussi : Malheur! malheur! malheur aux habitants de la terre !

La malédiction de ceux qui naissent, est donc la malédiction de la concupiscence innée en nous, et par laquelle, en vertu de la corruption originelle , nous sommes si faibles pour le bien et si enclins au mal que chacun de nous venu au monde avec cet incendie, blessé et affaibli par cette contagion, peut s'écrier avec Jérémie ( Jer., 10.) : « Hélas! malheureux que je suis! je me sens tout brisé; ma plaie est maligne et incurable. Mais je me suis dit à moi-même... C'est moi qui suis l'unique cause de mon malheur, il est juste que je souffre. » Mais , hélas ! ce n'est pas seulement, pour ceux qui naissent, une malédiction de misère et d'infirmité qui les incline au péché lorsqu'ils sont devenu grands, c'est encore une malédiction de souillure et de faute qui rend le petit enfant un objet de colère. L'Apôtre en parle, lorsqu'il dit que nous naissons enfants de colère ( Ephes. 2.). Oh ! combien fut à l'abri d'une telle malédiction la très-sainte nativité de Marie , elle que l'on croit , par sa sanctification dans le sein de sa Mère, tellement exempte de la faute originelle et de la misère de la concupiscence en tant qu'elle incline au péché , que jamais elle ne ressentit en ce monde la moindre propension au mal. « Je crois, dit saint Bernard, qu'une grâce plus abondante de sanctification est descendue en elle, grâce qui non-seulement a sanctifié son entrée en ce monde , mais qui a préservé sa vie entière de tout péché (Epist., 174.). » Ainsi la naissance de Marie fut à l'abri d'une telle malédiction : c'est donc à juste titre que l'Ange lui dit : Je vous salue.

La malédiction de misère pour celles qui enfantent est une application de cette malédiction originelle , où il fut dit à Eve : « Je multiplierai vos maux pendant votre grossesse, et vous enfanterez dans la douleur (Gen., 3). On peut ici appliquer en général à celles qui deviennent mères, ce que le Seigneur disait seulement à quelques-unes : « Malheur aux femmes enceintes ou qui seront nourrices en ce jour ( Mat., 24.)! » Oh! combien fut exempt de cette malédiction le sein fécondé de Marie et pendant qu'il porte son fruit et pendant qu'il le donne au monde. « Oh! qu'heureuse est cette mère, dit saint Augustin, qui a conçu sans souillure et qui a enfanté sans douleur et en demeurant pure, celui qui est le remède à nos maux (Serm. 3, de Nat. B. Mar.). » Puisque Marie a été ainsi à l'abri de la malédiction qui pèse sur celles qui deviennent mères, elle méritait qu'il lui fût dit : « Je, vous salue. »

Enfin, la malédiction qui s'étend â ceux qui meurent , est la malédiction qui les réduit en poussière, malédiction infligée à l'homme quand , après son péché , il s'entendit adresser ces paroles ( Gen., 3) : « Tu es poussière et tu retourneras en poussière. » Nous pourrons appliquer aussi bien à cette malédiction de ceux qui meurent qu'à celle de ceux qui naissent, ce qui est dit dans l'Ecclésiastique : « Malheur à vous, hommes impies, qui avez abandonné la loi du Seigneur, qui est le Très-haut ! Quand vous « êtes nés, vous êtes nés dans la malédiction, et « quand vous mourrez, vous aurez la malédiction pour partage (Eccles., 41.). » Sans doute, les hommes religieux naissent aussi bien que les impies sous la malédiction de la concupiscence, et, après leur mort, ils seront comme eux sous la malédiction qui condamne le corps à la dissolution ; cependant, ce malheur de l'une et l'autre malédiction n'est pas sans raison rejeté sur les impies, parce que pour eux la concupiscence est plus abondante en dangers, et la dissolution corporelle plus affreuse; la misère qui naît de cette concupiscence cause plus de ravages, et la pensée de cette dissolution est plus amère aux pécheurs qu'aux justes. Mais combien fut éloignée du corps très-saint de Marie une telle malédiction! Ce corps est l'arche sacrée de Dieu; il était donc convenable qu'il ne le laissât pas tomber en corruption , mais qu'il le ressuscitât , comme il avait fait pour son Fils, avant qu'il en eût ressenti les atteintes. Aussi le Prophète s'écrie-t-il d'une manière bien frappante en parlant tant du Fils que de la Mère : « Levez-vous , Seigneur, pour entrer dans votre repos, vous et l'arche de votre sainteté ( Psal. 131.— 2). » Cette arche a été composée de bois incorruptible , parce que, ainsi que nous le croyons , la chair de Marie n'a nullement ressenti la corruption du tombeau. Et c'est pour cela que saint Augustin dit fort bien : « Il est juste qu'un si brillant trésor soit confié plutôt au Ciel qu'à la terre , et c'est avec raison qu'une si grande pureté est suivie de l'incorruptibilité et sauvée des ravages de la dissolution ( De Assumpt. Mar.). » Si donc Marie , ainsi que nous l'avons dit, a été préservée de la malédiction qui suit l'entrée en ce monde, elle l'a été également de celle qui accompagne la mort, et ainsi l'Ange a pu lui dire : Je vous salue.

Enfin, mes bien-aimés, il nous faut considérer , en troisième lieu , que Marie n'a pas été seulement hors des atteintes de la triple malédiction du péché actuel, hors des atteintes de la triple malédiction de la misère originelle, mais encore hors des atteintes de la triple malédiction de la peine de l'enfer. Cette triple malédiction consiste dans la grandeur, la multitude et la longue durée des peines. Malheur donc aux damnés et à ceux qui doivent l'être ! Malheureux, dis-je , à cause de la grandeur, malheur à cause de la multitude , malheur à cause de la durée de leurs tourments ! On peut dire aussi de cette triple malédiction : Malheur ! malheur ! malheur aux habitants de la terre !

La malédiction de l'enfer consiste donc dans la grandeur des peines. Ezéchiel parle de cette malédiction , lorsqu'il dit : « Malheur à la ville de sang , dont je ferai un grand bûcher ( Ezech.. 24.). » Or la ville de sang, c'est l'assemblage des impies, qui formera un grand bûcher, alors que des flammes dévorantes environneront les damnés. Oh ! combien la grandeur immense de la grâce et de la gloire de Marie se trouve à l'abri de cette affreuse malédiction d'une peine effroyable , elle à qui le Seigneur , au lieu du supplice horrible des réprouvés, avait préparé une gloire ineffable dans le ciel , afin qu'après avoir été grande par ses mérites elle le fût également par la récompense ! Aussi est-elle ce trône magnifique dont il est écrit ( III Reg., 10.) : « Le roi Salomon se fit un grand trône d'ivoire. » Oui, ce trône de Salomon est Marie : il est vraiment grand en grâce , il est grand en gloire. C'est pourquoi saint Bernard s'écrie : « Autant Marie , sur la terre , l'a emporté sur les autres par la grâce dont elle fut comblée, autant, dans le ciel , elle est entrée en possession d'une gloire plus élevée (Serm. 1, in Ass.). » Ainsi Marie a été entièrement à l'abri de cette malédiction, et c'est avec raison qu'on lui dit : Je vous salue.

La malédiction de l'enfer consiste non-seulement dans la grandeur de la peine , niais encore dans la multitude des tourments. Aussi Isaïe a dit: « Malheur à eux , car les maux qu'ils méritaient leur ont été rendus ( Is., 3.)! » Il dit les maux, au pluriel, parce qu'il y en a plusieurs, ou plutôt les maux rendus aux méchants en enfer sont fort nombreux. Mais combien Marie fut-elle garantie de cette malédiction de tourments innombrables par la multitude de ses mérites et de ses récompenses , elle à qui le Seigneur , par opposition aux supplices multipliés des damnés , avait destiné dans le ciel des biens si nombreux qu'aucun des anges, aucun des saints ne saurait entrer en comparaison avec elle pour l'immensité et la réunion inénarrable des récompenses célestes , selon cette parole du Prophète : « Beaucoup de filles ont amassé richesses, mais vous les avez toutes surpassées ( Prov., 31.). » Si par ces filles nous entendons les saintes âmes ou les intelligences angéliques, n'est-il-pas vrai que Marie a surpassé les richesses des Vierges , des Confesseurs , des Martyrs, des Apôtres , des Prophètes, des Patriarches et des Anges? En elle se trouvent les prémices de la virginité; elle est le miroir des Confesseurs, la pompe des Martyrs, le livre vivant des Apôtres, l'oracle des Prophètes, la fille par excellence des Patriarches, la reine des Anges. Que lui a-t-il manqué de toutes les richesses de ces bienheureux ? Aussi saint Jérôme dit-il : « Si vous considérez attentivement Marie, vous verrez qu'il n'y a nulle vertu , nulle beauté, nul mérite et nulle gloire qui ne brillent en elle du plus vif éclat (Episl. 10, ad Paul.). » Et ainsi comme une semblable malédiction a passé loin d'elle , c'est justement qu'on lui adresse cette parole : Je vous salue.

Enfin la malédiction de l'enfer ne consiste pas seulement dans la grandeur ni dans la multitude des peines, mais dans leur durée ou leur éternité. C'est pourquoi il est dit dans l'Epître canonique de saint Jude : « Malheur à ces hommes, parce qu'ils ont suivi la voie de Caïn; parce que, marchant sur les traces de Balaam et emportés par le désir du gain, ils se sont abandonnés aux dérèglements, et qu'imitant la rébellion de Coré, ils périront comme lui. » Et un peu après il ajoute : « Une tempête noire et ténébreuse leur est réservée pour l'éternité ( Jud.). » Remarquez bien qu'il dit : Pour l'éternité, et pesez quelle sera la longueur de ces peines et de ces ténèbres, qui ne doivent jamais avoir de fin. Mais, combien a été éloignée de cette longue malédiction de l'enfer la gloire sans limite de Marie, à qui , au lieu des ténèbres éternelles de l'abîme, le Seigneur avait réservé dans le ciel une splendeur qui ne doit point finir! De même que l'âme pécheresse étant la demeure du démon , est plongée pour l'éternité dans des ténèbres indicibles , de même Marie , notre médiatrice et le sanctuaire de Jésus-Christ , brille d'une lumière ineffable dans tous les siècles des siècles, selon cette parole du Psalmiste : « Son trône sera éternel en ma présence; il brillera comme le soleil et comme la lune qui est dans son plein (1). » Ainsi, la bienheureuse vierge Marie a été garantie de la triple malédiction de l'enfer, ou plutôt garantie de ces neuf malédictions que nous avons énoncées. C'est pourquoi elle est digne qu'on lui dise : Je vous salue.

Et nous, mes bien-aimés, disons-lui donc tous : Je vous salue. Prions-la tous qu'en l'honneur de ce très-doux salut , elle intercède afin que nous soyons délivrés de toute malédiction par son fils Jésus-Christ Notre Seigneur.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 22:01

Jonas a écrit:
Chère Telenn,
Vous écrivez : "dans l'évangile, ailleurs, Judas s'est pendu". Exact ! C'est Matthieu 26,5 qui le dit.
Mais ouvrez votre bible, si vous en avez une, et lisez Actes des Apôtres 1,15-19.
Vous y verrez que Pierre (qui n'est pas n'importe qui) raconte que Judas a acheté un terrain avec le prix de sonforfait et qu'il est tombé la tête la première et éclaté par le milieu, et toutes ses entrailles se sont répandues.
Il ajoute que "la chose fut si connue dans tout Jérusalem que ce domaine fut appelé le Domaine du sang".
Tellement connue que Matthieu raconte que ce sont les grands-prêtres qui ont acheté un champ et que Judas s'est pendu.
Mais je suppose que ou Pierre ou Matthieu a voulu contrer l'autre ; l'un des deux doit être franc-maçon !!!
Quand à Paul, il raconte que juste après sa résurrection Jésus est "apparu à Céphas, puis aux Douze"... Qui est le 12e ? Judas ? ou Paul s'est-il trompé ? C'est ce que pensait Jérôme, qui a corrigé Douze en Onze en écrivant la Vulgate. Encore un franc-maçon, qui tripatouille les textes pour perdre les pauvres âmes...

Concernant les passages sur Judas :
(http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-024.htm)

Et tous, comprenant qu’il va parler, se taisent en le regardant avec attention.

"Mes frères, il était nécessaire que s’accomplît l’Écriture prédite par l’Esprit-Saint par la bouche de David, en ce qui concerne Judas. Il servit de guide à ceux qui s’emparèrent de notre béni Seigneur et Maître : Jésus. Lui, Judas, était un des nôtres et fut chargé de ce ministère. Mais son élection se changea pour lui en ruine car Satan entra en lui par de nombreux chemins et, d’apôtre de Jésus, il en fit un traître de son Seigneur. Il crut triompher et jouir, et se venger ainsi du Saint qui avait déçu les espérances immondes de son cœur plein de toutes sortes de concupiscences. Mais alors qu’il croyait triompher et jouir, il comprit que l’homme qui se rend esclave de Satan, de la chair, du monde, ne triomphe pas, mais au contraire mord la poussière comme celui qui est vaincu. Et il se rendit compte que la saveur des nourritures données par l’homme et par Satan est très amère et diffère totalement du pain suave et simple que Dieu donne à ses enfants. Et alors il connut le désespoir et il haït tout le monde après avoir haï Dieu, et il maudit tout ce que le monde lui avait donné et il se donna la mort en se pendant à un olivier de l’oliveraie qu’il avait acquise avec ses iniquités. Et le jour où le Christ sortit glorieux de la mort, son corps décomposé et déjà rempli de vers se rompit et ses viscères se répandirent par terre au pied de l’olivier, en rendant immonde cet endroit.

Sur le Golgotha plut le Sang rédempteur et il purifia la Terre car c’était le Sang du Fils de Dieu incarné pour nous. Sur la colline qui est près de l’endroit de l’infâme Conseil, ce ne fut pas du sang, ni des larmes de véritable remords, mais l’ordure des viscères décomposées qui plut sur la poussière. Car nul autre sang ne pouvait se mélanger à celui très Saint en ces jours de purification dans lesquels l’Agneau nous lavait dans son Sang, et moins que jamais ne le pouvait la Terre, qui buvait le Sang du Fils de Dieu, boire aussi le sang du fils de Satan.

La chose est bien connue. Et avec cela on sait encore que, dans sa fureur de damné, Judas reporta au Temple l’argent de l’infâme marché, en frappant de cet argent immonde le visage du Grand Prêtre. Et on sait qu’avec cet argent, pris au Trésor du Temple, mais qui ne pouvait pas y être reversé, car c’était le prix du sang, les Princes des Prêtres et les Anciens ayant discuté entre eux, ont acheté le champ du potier comme l’avaient dit les prophéties en spécifiant jusqu’à son prix.[1][2]


Pour le Nihil obstat et l'Imprimatur donné par l'évêque Roman Danylak évêque de Rome et Toronto licencié en théologie et docteur en droit canonique et civil voir (en anglais):

http://www.bardstown.com/~brchrys/Imprmatur.htm

vous voyez qu'il ne s'agit pas de franc-maçonnerie de la part de Pierre Matthieu ou Jérôme ...
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyMer 10 Déc 2008, 22:53

Cher Territoire,
Je ne comprends pas le but de votre post : que voulez-vous prouver ? Pensez-vous un instant que c'est Maria Valtorta qui va nous donner la clé du mystère des diverses morts de Judas ?
Dois-je rappeler encore une fois que ses ouvrages étaient à l'Index quand celui-ci fut supprimé, ce qui ne signifie pas qu'ils sont reconnus par l'Église, loin de là !
Je n'ai rien contre le Monseigneur que vous citez. Il me paraît bizarre qu'il soit "évêque de Rome" qui, à ma connaissance est le Pape !
Et je ne vois pas quelle est la validité d'un nihil obstat de ce Monsieur !
De toute façon, Index, Nihil Obstat ou pas, je ne crois pas un mot des visions de Madame Valtorta, qui dans le cas précis fait plus ou moins une 'motion de su=ynthèse" entre Pierre et Matthieu, comme le faisait jadis saint Jean Chrysostome.
Quant à l'histoire des francs-maçons, c'était une pointe d'humour vis-à-vis de certains ici qui en voient à tous les coins de posts !
Et votre long message ne résout pas le problème de ce que Paul a écrit (et que Jérôme s'est permis de corriger !)...
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 00:07

Je comprends que vous ne compreniez pas (ce n'est pas méchant mais ce n'est pas la peine que je vous l'explique ...).
Bon, faisons simple et il est tard.
Le nihil obstat et imprimatur est - c'est génant, je le reconnais - en anglais mais simplement, le :
The Poem of the Man-God was placed on the index of forbidden books, not because of doctrinal errors, but because it was printed without the required nihil obstat and imprimatur.
est compréhensible ainsi : le poème de l'Homme-Dieu (ou encore l'Evangile tel qu'il m'a été révélé - Maria Valtorta) n'a pas été mis à l'index en raison d'erreurs de doctrine, mais à cause du fait qu'il n'avait pas été demandé, pour l'imprimer, les autorisations désignées ci-dessus.
Le Pape Pie XII lui-même a demandé qu'on n'ajoute ni ne retranche rien en le publiant.

Mgr Roman Danylak, administrateur apostolique de l’Éparchie de Toronto pour les catholiques ukrainiens de Toronto, Canada, et évêque titulaire de Nyssa, n'est pas en charge d'un diocèse et est rattaché à Rome de manière particulière.

Je vois que vous êtes fort gêné par la possibilité d'une non-contradiction et d'une synthèse tout à fait cohérente entre les deux citations que vous aviez données; pour cette gêne je ne peux rien pour vous ...

J'aime bien le : " De toute façon, Index, Nihil Obstat ou pas, je ne crois pas un mot ..." car une fois vous prenez ce genre d'argument pour contrer et lorsqu'il fait défaut, vous dîtes : de toute façon etc ... Bof pour la rigueur, ce qui vous discrédite un peu tout de même (aïe!).

" ...Quant à l'histoire des francs-maçons, c'était une pointe d'humour ..." ; bon si vous voulez, mais hélas votre façon de faire va en partie dans ce sens, consciemment ou non (vous le comprendrez un jour ... proche ou lointain ...) ...

" ... Et votre long message ne résout pas le problème de ce que Paul a écrit (et que Jérôme s'est permis de corriger !) ..."

Je vous assure que je ne goûte pas comme vous les discussions littéraires, les essais d'éxégèse originales ou poussées (et j'avoue que je n'ai pas tout lu et que je ne le ferai pas ... Embarassed )

Bonne nuit.
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majuscule soleil
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 09:21

What the fuck ?!?

Moi aussi,j'ai trouvé curieux qu'un Monsignore inconnu interdise de prononcer le nom de YAHVE.Et de quel droit?
Pour revenir à l'Immaculée conception,sujet plus important que la pendaison de Judas qui vient sur ce fil comme cheveux sur la soupe,je voudrais dire plusieurs choses:
Je ne pense pas que St Bonaventure s'y soit opposé.St Thomas d'Aquin,oui mais sans entrer en polémique.Par contre,St Bernard,tout en défendant la pureté de la Vierge,s'est élevé contre la fête des chanoines de Lyon qui solennisaient la "Conception" de Marie.En effet,le dogme du péché originel n'étant pas parfaitement élaboré,l'idée d'une préservation de ce péché dés la conception ne pouvait pas avoir la forme actuelle.C'est plus tard,après la mort de St Bernard,qu'un moine bénédictin anglais EADMER,s'est levé contre les propos de St Bernard,à titre posthume,en disant qu'il ne fallait pas seulement parler de la Conception de Marie,mais de son "Immaculée Conception".
L'expression était née.Cela se passait vers le XI-XIIème siècle.
Ce n'est qu'au XIIIème siècle que les franciscains se sont emparés de la bannière,surtout avec le Bienheureux Jean Don Scott.
Les dominicains se sont opposés à cette théologie qui n'était pas encore un dogme et lorsqu'il a été proclamé,ils y ont introduit des notions à mon sens bizarres et qui sont passées (hélas) dans la liturgie.
Ils ont soutenu que la grâce dont a bénéficié la Vierge Marie pour être préservée du péché venait,par avance,de la mort de son fils sur la Croix.
Personnellement,je n'y crois pas.Cette grâce vient tout simplement de la Prévenance du Père dans son projet de salut pour l'humanité.
"Christ mort pour nos péchés",dit St Paul.
La Vierge n'a pas à être rachetée du péché et n'a pas besoin de la Rédemption opérée par la Croix.Penser que la Vierge a fait souffrir son Fils sur la Croix est une aberration!
Tant pis pour les dominicains!
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 10:24

Territoire, je suis très surpris parce que vous me dites.
Pie XII a demandé qu'on ne supprime rien au texte de Maria Valtorta en le publiant, alors qu'il a été interdit de publication par le Saint Office en 1949 ? L'ouvrage a été mis à l'Index le 5 janvier 1960, par le même Saint Office, sous Jean XXIII. Puis l'Index (touit entier) est aboli en 1966. En ce qui concerne les œuvres de Maria Valtorta, dans un courrier daté du 31 janvier 1985 adressé au cardinal Siri, archevêque de Gênes, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi confirme que leur diffusion ne serait pas « opportune »
Et puis voici un petit texte intéressant, puisque on se bat à coup de textes :

In 1959 when the "Poem" was put on the Index of Forbidden Books, it was described as "a badly fictionalized life of Christ" (L'Osservatore Romano, quoted by Cardinal Ratzinger in a letter to Cardinal Siri, 31 January 1985). Catholics were warned that it was not to be considered as revealed by God, and in fact, under the rules of the Index, no one, not even a priest, could read the volumes without a serious
reason
(e.g. to refute its errors) and the permission of the bishop or religious superior.
Despite Roman judgements against the work its promoters have continued on their merry way, publishing and promoting it without interruption.
In 1966 when the Index was abolished many thought this meant the works listed on it
could be read. Cardinal Ratzinger addressed this issue with respect to the "Poem of the Man-God," in the aforementioned Letter saying,
"After the dissolution of the Index, when some people thought the printing and distribution of the work was permitted, people were reminded again in 'LOsservatore Romano' (June 15, 1966) that, as was published in the 'Acta Apostolicae Sedis' (1966), the Index retains its moral force despite its dissolution. A decision against distributing and recommending a work, which has not beeen condemned lightly, may be reversed, but only after profound changes that neutralize the harm which such a publication could bring forth among the ordinary faithful."
In 1993 Bishop Boland of Birmingham, AL wrote the Congregation for the Doctrine of the Faith about "Poem" on behalf of an inquirer. Cardinal Ratzinger responded by
letter,
which the bishop then quoted in his response to the person, who shared it with us.
The response noted that because of continuing interest in the books the Congregation for the Doctrine of the Faith had requested the Italian Bishops Conference to ask the
publisher (who as I noted never in the past has complied with Roman decisions) to have a disclaimer printed in the volumes that "clearly indicated from the very first page that the 'visions' and 'dictations' referred to in it are simply the literary forms used by the author to narrate in her own way the life of Jesus. They cannot be considered
supernatural in origin."
Whether this has been done I don't know.
So, quite apart from any supposed value that these writings have for helping the faith
of Catholics is the promotion of the tendency to self-judgement in areas already judged by the hierarchical authority of the Church. Since the duty of submission to the
Magisterium is part of the divine constitution of the Church and necessary for salvation,
whereas, private revelations (even authentic ones, which this is not) cannot oblige in
faith, it should be an easy call what the loyal Catholic should do. Is it forbidden? In
the strict canonical sense (legal prohibition and sanctions for violating), no. Is it
grossly imprudent to read things which the Church has discouraged in the strongest terms?
Yes
. Is it a bad use of time when there are writings of the Magisterium, of the saints and the Catechism that are not being read? Absolutely. But people claim that never have they understood scripture as when they have read "Poem." Understood in a certain way, as explained by Maria Valtorta! But this way the Church has said is not according to its mind. Catholics do well to follow the Holy See in this.

Il est certain par ailleurs que
- se suicider par pendaison après avoir rendu l'argent de la trahison
et
- mourir de mort accidentelle par chute en visitant le champ acheté avec l'argent de la trahison
sont deux versions parfaitement compatible !!!
Nous ne devons pas avoir la même vision de la compatibilité.
Cela dit, pourquoi, d'après vous, la quasi-totalité des catholiques n'a jamais entendu parler de la version accidentelle de la mort de Yehoudah Iscariot ?
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 10:50

Majuscule Soleil, voici un lien a propos de Yahvé : http://tresordelafoi.org/news/il-ne-faut-plus-dire-yahve-le-synode-d-octobre-2008-adopte-cette-disposition
Il ne s'agit pas d'un Monsignore inconnu... Cela dit si vous vous convertissez aux Témoins de Jéhovah, vous pourrez le répéter mille fois par jour si bon vous semble.

Je vous concède qu'il y a des sujets plus
importants que la pendaison de Judas, même si la Tradition n'est pas très nette sur le sujet.

Votre résumé historique montre bien que d'éminents "mariaux" comme saint Bernard (sans doute plus net que ce que vous laissez entendre") ne voulaient pas de l'Immaculée Conception. Ils sentaient sans doute que ce dogme entraînerait des doutes sérieux sur la liberté de choix de Marie.
Je ne peux évidemment pas vous répondre sur le problème que vous soulevez sur l'effet "rétroactif" de la grâce correspondante.
Vous écrivez : "Cette grâce vient tout
simplement de la Prévenance du Père dans son projet de salut pour
l'humanité
". Je parlerai plutôt de prévision, sans vouloir vous fâche, ce qui nous ramène au problème de la liberté de Marie.

Je pense au plus profond de moi que Dieu pouvait venir dans le sein d'une femme "normale", y compris dans un acte "normal" avec un homme "normal".

Rien n'est impossible à Dieu ! Si Dieu a été capable de préserver une femme du péché originel dans une naissance "normale" avec deux êtres "normaux", c'est-à-dire pécheurs (Anne et Joachim, selon la Tradition), pourquoi n'aurait-il pas pu le faire dans une naissance "normale" de Jésus, enfant de deux êtres "normaux" (Marie et Joseph) ?
Ou alors Anne et Joachim avaient eux aussi bénéficié d'une Immaculée Conception ; mais alors... mais alors... mais alors... on remonte... jusqu'à Adam et Eve !
Et je n'écris pas cela par plaisir de polémiquer. C'est pour moi une vraie question.
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 12:21

Citation :
Territoire, je suis très surpris parce que vous me dites.
Pie
XII a demandé qu'on ne supprime rien au texte de Maria Valtorta en le
publiant, alors qu'il a été interdit de publication par le Saint Office
en 1949 ? L'ouvrage a été mis à l'Index le 5 janvier 1960, par le même
Saint Office, sous Jean XXIII. Puis l'Index (touit entier) est aboli en
1966. En ce qui concerne les œuvres de Maria Valtorta, dans un courrier
daté du 31 janvier 1985 adressé au cardinal Siri, archevêque de Gênes, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi confirme que leur diffusion ne serait pas « opportune »

Oui, moi aussi, je suis très surpris : je ne vois pas en effet comment Pie XII aurait pu soit-disant souhaiter la publication de ces textes alors que ceux-ci avaient été interdits par le Saint Office.

Par ailleurs, comme il est rappelé à l'article 824 du code de droit canonique, l'abolition de l'index ne dispense en aucune façon de l'obligation morale d'obtenir l'imprimatur avant de publier et je ne pense pas que les ouvrages de Maria Valtorta aient reçu l'imprimatur, car il me semble que cela se saurait!!!

Citation :
Can.
824 - § 1. Sauf disposition
autre, l'Ordinaire du lieu auquel il faut demander l'autorisation ou
l'approbation pour éditer des livres conformément aux canons de ce titre, est
le propre Ordinaire du lieu de l'auteur ou l'Ordinaire du lieu où les livres
seront édités.


§ 2. Les dispositions édictées par les canons de ce titre au sujet des livres
s'appliquent à tout écrit destiné à la publication, sauf s'il est avéré qu'il
en va autrement

Philippe
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 14:12

Vraiment je suis de plus en plus chagriné Evil or Very Mad par les interventions de Jonas,
comment peut -il affirmer:
Citation :
Je pense au plus profond de moi que Dieu
pouvait venir dans le sein d'une femme "normale", y compris dans un
acte "normal" avec un homme "normal".

Rien n'est impossible à Dieu ! Si Dieu a été capable de préserver une femme du péché originel dans une naissance "normale" avec deux êtres "normaux", c'est-à-dire pécheurs (Anne et Joachim, selon la Tradition), pourquoi n'aurait-il pas pu le faire dans une naissance "normale" de Jésus, enfant de deux êtres "normaux" (Marie et Joseph) ?
Rejoint-il les courants de pensée du monde qui doute de la virginité de Marie..???.Mr.Red cf le livre sur Marie paru récemment plein de mensonge !!!!
Alors que l'on est en plein Avent clown et que le forum est consacré aux coeurs unis en Jésus et Marie !!!!!!!!!!!
Nous affirmons dans le Credo:
Citation :
« Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel.
Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ».
Et oui "Par l’Esprit Saint"
Pourquoi douter des enseignements de L'Eglise ! depuis le XXIIème ou XXIIIème siècle nous avons évolué. Pourquoi douter du dogme de l' Immaculée Conception !
Un peu plus d'humilité !
En ce temps ou Notre sauveur va venir dans une étable car les gens du monde ne lui a pas laisser une place !....
Bonne journée en relisant l'evangile du jour:
Citation :
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 11, 11-15)

11
11i Jésus
déclarait aux foules: "Amen, je vous le dis: Parmi les hommes, il n'en
a pas existé de plus grand que Jean Baptiste; et cependant le plus
petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui.
12 Depuis
le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le Royaume des cieux subit
la violence, et des violents cherchent à s'en emparer.
13 Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont parlé jusqu'à Jean.
14 Et, si vous voulez bien comprendre, le prophète Élie qui doit venir, c'est lui.
15 Celui qui a des oreilles, qu'il entende !

Que celui qui a des oreilles, qu'il entende ! cheers
Johan sunny sunny sunny
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MessageSujet: Re: Les dévotions à la mode et celles oubliées...   Les dévotions à la mode et celles oubliées... - Page 3 EmptyJeu 11 Déc 2008, 14:27

Jonas,


Je ne comprends pas pourquoi l'Immaculée Conception de Marie entraînerait un problème de liberté de choix.

En effet Adam et Eve ont été eux aussi créé sans péché originel,et je pense qu'on est d'accord là-dessus .Pourtant ils ont tellement bien exercé leur choix que nous devons vivre avec ses conséquences...


Pour l'autre fil je n'ai pas le temps maintenant ,ayant d'autres priorités que le net ! Devoir d'Etat oblige !


sunny

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