échanges sur la validité de certaines prières

Rappel du premier message :

Ô Sainte Trinité,
Toi dont la Puissance est à ce jour et sera toujours inégalée,
Déploie sur le monde entier la force de Ton Amour,
Afin de faire reculer loin des enfants de Dieu,
Toute emprise maléfique, toute force du mal,
Essayant de les emmener dans le tourbillon de la mort,
De la peur et de la destruction.
Ô Trinité Sainte,
Toi qui veille sur chacun, avec un Amour si tendre,
Mais aussi avec la toute puissance de la création du monde,
Déploie Tes forces sur le monde entier, sur la Terre, sur la France,
Sur chacun de nous en particulier.
Offre-nous la Paix, garde en nous l’Amour.
Amen

Merci Léodia pour ton travail de modération
bonne journée
Stef

Cela dit en passant le titre du fil est mal choisit ,car toutes prières demeures valides à partir du moment qu'elle respectent les dogmes lois et textes bibliques!

apres cette lecture et en y reflechissant

que la ste trinite pour laquelle nous avons offert aujourdh'hui , et reparer ( apres le pardon de nos peches pendant la messe) nous eclaire et nous donne la patience et nous preserve de l'orgueil.

voici une reponse catholique que je trouve tres a propos de ce qui nous est arrive ...cela nous fait comprendre nos erreurs et celles que nous avons confesses ce matin ( pour ceux qui l'ont fait ou le feront ) bien sur je parle de moi et de la personne avec qui j'ai eu quelques mots que j'espere oublié

12. Celui qui fait une médisance est-il tenu à réparation ? OUI
La médisance est un péché contre la justice (et donc contre la charité) qui consiste à révéler ou à répandre, sans une raison grave, le mal vrai du prochain : ses péchés, ses défauts, ses tares, son passé mauvais.

Raison grave… il faut entendre par là raison proportionnée : proportionnée à la gravité du mal, à la gravité des conséquences de la révélation du mal, au nombre (direct ou indirect prévisible) et à la qualité des personnes auxquelles on fait connaître le mal.

Étant contraire à la justice, la médisance doit être réparée. Elle a porté un tort injuste, non pas injuste quant à la vérité – ç’eût été de la calomnie – mais quant à la réputation du prochain qu’elle a lésée. On doit rétablir cette réputation, et ce n’est pas aisé parce qu’on ne peut pas dire que le mal révélé était faux – ce qui serait un mensonge.
Mais ce n’est pas parce que c’est difficile que ce n’est pas un devoir !

Certains concurrents ont peut-être répondu non à cette question parce qu’ils ont confondu réparation et rétractation. On ne peut pas rétracter la médisance, puisque par définition elle est conforme à la vérité. Mais on doit la réparer en faisant le nécessaire pour faire oublier ce qu’on a dit, et en remédiant aux conséquences injustes que nos paroles auraient produites.

Qui ne connaît la pénitence imposée par saint Philippe Néri à une pénitente médisante ?
— Allez à la ville voisine acheter une volaille, et en marchant sur le chemin du retour, plumez-la puis venez me rendre compte.
...
— Voilà, mon Père, c’est fait.
— Retournez sur le chemin, et ramassez les plumes que vous avez semées.
— Mais, c’est impossible ! elles ont volé dans toutes les directions.
— Eh bien ! il en est de même pour les médisances que vous avez répandues.

Note complémentaire. Si l’on a une raison grave de dire le mal, il n’y a pas médisance. Cela peut même être un devoir de charité. Mais il faut alors s’en tenir à ce qui est strictement nécessaire (sans exagération, ni dans ce qu’on dit, ni dans la certitude qu’on en a), et uniquement aux personnes qui ont à en connaître.
Pour être certain de juger et d’agir avec prudence, il faut habituellement avoir et un grand amour de la vérité (en prenant la peine et l’habitude de bien comprendre, de vérifier etc.) et un grand respect de la réputation du prochain, ce qui demande beaucoup de vigilance.

Merci beaucoup, Pierre-Jean pour cette excellente synthèse.
Nous sommes le dimanche de la fête de la Très Sainte Trinité, tout notre amour, tout notre but, tout ce vers quoi nous tendons.
Et en cette fête, toute épreuve surpassée en Dieu ne peut être que grand échec pour le Malin et bénéfice pour le monde. C'est bien l'expérience vivante, dans nos chairs et dans nos âmes, que nous venons de vivre.
Merci à tous.
et encore
Excellente fête de Dieu en nous tous.
Christian