QUESTIONS DE MORALE ! Attention, pas simple !!

Bonjour,

Face à la morale chrétienne, il nous est parfois difficile de répondre aux questions qui nous sont posées !! Je vous propose ci-dessous une première question morale et j'invite chacun à y répondre et à en discuter ! Il y en aura d'autres par la suite (j'en ai 24 toutes plus délicates les unes que les autres)! Ceci est vraiment utile voir capitale, car il s'agit de questions ou de cas auquel on peut-être confronté... Bien entendu évitons également les réponses trop rigoriste ou trop laxiste !

Voici donc le premier cas:

Citation :

Pharmacien dans une ville française, la loi m'oblige à délivrer sur ordonnance médicale la pilule abortive. Je suis opposé à l'avortement et ne veux pas y coopérer. Que faire ?

A vos plumes !

Osez vous y lancer

Hummmm il est vrai qu'il est difficile de trancher....

Moi je pense que, (je vais essayer de bien m'exprimer) en fait, c'est comme le soldat... il agit sous ordre... pour faire son métier il doit tuer (peut-être un jour... car tous ne vont pas au front)

Donc, je crois que j'ai lû quelque part...(peut-être la fille du oui) que Dieu ne compromets pas ceux qui doivent obéir dans la hiérarchi...

Pensons à Pilate qui se lave les mains de la décision, mais qui donne l'ordre de fouetter Jésus...

Donc, peut-être ce pharmacien devrait prendre le temps de parler avec les patientes qui demandent ce médicament? Se réserver en quelque sorte une petit entrevue...(ici au québec par exemple, juste pour la pillule du lendemain, les femmes doivent répondre à des questions et sont priée d'écouter ce que le pharmacien à a dire...sinon pas de pillule!!! en plus il découle un prix d'environ 20$ pour cette consultation) Ce qui a eu comme résultat que le pourcentage de demande à diminué depuis quelques années...

Mais si la femme continue dans sa lancée et va jusqu'au bout... le pharmacien devient un "Pilate" ...

C'est mon humble avis...

Vous en pensez quoi?

c'est un sacré cas de conscience.................
Je vais répondre par un exemple personnel

Ayant du effectuer de nombreux stages obligatoires dans des lieux designés d'office dans le cadre de ma fonction qui reléve du domaine infirmier je me suis retrouvé tour a tour dans des services spécifiques , ma crainte était de me retrouvé dans un service ivg, ce qui est arrivé a une de mes collegues. J'ai don eu une longue reflexion sur ce sujet, en premier:
Mon rôle est de permettre la continuité de la vie dans les meilleurs condition possible, on ne peut pas me demander de participer a un acte qui va a l'encontre de mes croyances et de mes valeurs. Nous avons une liberté religieuse, culturel on ne peut donc pas m'obliger à participer à ceci. J'ai donc demandé a mes supérieures ce que je pouvait faire en cas de mutation en servive ivg reponse: j'ai le droit de refus. Serment d'hypocrate
Concernant le metier de pharmacien d'abord pour un jeune qui arrive il faut deja qu il se soit posé la question ce que j'espere car il doit savoir qu 'il sera confronté a cette situation.
Mais pour quelqu'un qui est dans le metier depuis longtemps, la pillule abortative est une chose nouvelle
au canada par exemple, voici la reponse:

Citation :

S'il a des objections de conscience, le pharmacien sera-t-il tenu de remettre un contraceptif d'urgence ?

Non. La plupart des provinces et des territoires ont adopté une politique qui accorde au pharmacien un droit de refus pour raisons morales. Le devoir de diligence impose toutefois au pharmacien récalcitrant de référer sa cliente à un autre pharmacien, à un médecin ou à un établissement de santé où elle pourra se procurer le médicament sans difficulté.

en Italie
l'Académie exhorte toutes les personnes travaillant dans ce secteur "à mettre fermement en oeuvre une objection de conscience morale qui témoigne courageusement dans les faits, de la valeur inaliénable de la vie humaine, surtout face à de nouvelles formes cachées d'agression contre les individus les plus faibles et sans défense, comme c'est le cas de l'embryon humain


En france : le refus de délivrance de Norlevo par un pharmacien est illégal.


Donc voila le probléme un medecin peut refuser de pratiquer un ivg mais un pharmacien lui ne peut pas refuser de delivrer cette pillule ayant le meme effet, ce n'est donc pas un choix qui lui appartient, ce n'est pas lui qui commet l'acte mais la société toute entiere et la personne en souffrance qui demande la pillule du lendemain. Il reste quand meme ce role trés important qui peut tout changer a defaut de comprendre on peut entendre quelqu'un, etre present, rassurer, orienter, proposer une prise de sang en appelant un labo dans la journée mais surtout ne rien laisser au hazard ne pas vendre ce produit comme on vend des sandwich.....Aprés si il a fait ce qu il a pu qu'il ne s'accable pas. je rejoint donc ma chere soeur en Jésus Christ

J'ai omit une chose de taille car la question n'était pas orienté dans ce sens je pense mais si ce pharmacien croit en Dieu, si il a la foi, ce qu'il peut peut faire c'est prier, Dieu peut tout, quand le fardeau est trop lourd et qu'il devient culpabilité il faut le confier, qu'en pensez vous?

Tu as tout à fait raison ma chère soeur....!!!!

Si certains pays acceptent l'objection de conscience, d'autres ne le font pas.

Lorsque l'on a conscience que la pilule abortive ote la vie (si elle est présente), peut-on accepter de délivrer ladite pilule parce que la Loi nous y oblige ?

Il faut une sacrée foi et du courage pour rester en conformité avec sa conscience et en paix dans son coeur avec Dieu.

Il y a des choix qui coutent cher.

Les premiers chrétiens, (et encore d'autres aujourd'hui dans certains pays), ont payé de leur vie leur croyance et leur fidélité en Jésus Christ.
Le sang des martyrs, à l'image de Jésus qui a donné sa vie et son sang, a fondé cette Eglise par laquelle nous sommes unis au Christ.

Que le Seigneur nous donne la foi et le courage de lui rester fidèle !
Et d'oser défier l'ordre établi lorsque celui-ci écrase les plus élémentaires commandements de Dieu.

Bonsoir Dawidi,
Bonsoir à tous,

C'est une question bien difficile que tu nous soumets là d'autant plus que je présume qu'elle sera suivie de 23 autres du même ordre.

De quoi nous questionner vraiment par rapport à tout ce que nous vivons tous, tous les jours dans ce monde qui ne correspond plus à ce que nous croyons.

Sans vouloir déborder du débat que tu nous as soumis, puisque les autres questions, forcément, le feront, pour finalement nous toucher tous au plus profond de notre foi et qui toucheront aussi à la difficulté quotidienne à laquelle nous sommes tous, d'une façon ou d'une autre confrontés, il me semble que ce qu'il faut souligner est que nous devenons comme des funambules qui devons sans cesse prendre des décisions en conformité avec notre foi, en contradiction avec les opinions couramment répandues dans le monde actuel, jonglant avec le libre arbitre de chaque individu, essayant de préserver le devoir alimentaire que nous avons vis-à-vis de nos familles et tentant toujours de garder le cap de Dieu et de la doctrine de l'Eglise.

C'est très difficile. Les lois ne sont guère favorables à la liberté de chacun de pouvoir refuser ce genre de choses, par exemple, en vertu de ses convictions religieuses.

Dans le cadre d'un boulot, c'est encore plus difficile. Un pharmacien ne me semble pas, selon les législations en vigueur dans certains pays, comme l'a très justement dit Morgane, pouvoir refuser la délivrance de pilules abortives sur base de ses propres convictions religieuses.

Il ne peut, par exemple, dans certains pays que se soumettre à la prescription médicale et ne peut avoir d'états d'âme.

Difficile donc pour lui, surtout si dans son officine, à ce moment, il y a affluence, d'entrer dans un débat théologique avec la personne qu'il a devant lui et qui lui présente une prescription médicale en bonne et due forme.

Alors?

Question cruciale, je ne suis pas pharmacien et je ne me suis jamais trouvée devant un tel cas de conscience car entre le pharmacien qui répondrait "il ne m'est pas possible d'obtenir ce que vous me demandez suffisamment vite, ne pouvant joindre mon fournisseur parce que, mon téléphone est en panne, mon ordinateur ne fonctionne plus ou mon délégué pharmaceutique est injoignable...." et le pharmacien qui répondrait: "je ne peux fournir ce que vous me demandez parce que mes convictions religieuses m'en empêchent", ou celui encore, qui connaissant sa patiente, après avoir argumenté, respectant son libre-arbitre finit par lui délivrer ce qu'elle demande, Quelle est la meilleure attitude?

C'est une question vraiment difficile Dawidi. Heureusement, je ne suis pas pharmacienne.

Il n'empêche, ce monde est vraiment très dur pour chacun de nous et, malgré nos affirmations de foi, très souvent à contre temps, il nous arrive, sans doute, à chacun de nous, de modérer nos actions en vertu du libre arbitre de ceux qui nous sollicitent tout en essayant de leur faire passer un peu, de ce à quoi nous croyons et qui motive toute notre vie : notre foi en Dieu et en la vie.

Il me semble qu'il ne faut donc pas juger qui que ce soit, pas plus le pharmacien qui finirait par accepter pressé par des circonstances que nous ne connaissons pas, que la "patiente" qui pressée par le monde, son entourage etc. en viendrait à recourir à ce genre de moyens (une horreur).

Seul Dieu peut juger. Notre rôle se doit d'être un rôle d'information continuel sur notre foi et le respect de la vie

N'arrêtons pas de nous battre pour défendre la vie, mais ne jugeons pas les individus qui, pour une raison ou une autre, à titre individuel n'ont pas su ou pu s'y opposer.

Tu jugeras peut-être qu'il s'agit là d'une réponse de Normand, je n'en suis pas certaine, ce que je veux dire, c'est que nous devons tous agir dans le respect de notre foi, en respectant l'autre et en tentant de lui faire percevoir le sens de notre foi, s'il n'y adhère pas, nous nous devons de prier pour lui.

Pour le moment, nous devons encore vivre dans ce monde. Il viendra un moment, comme annoncé dans la Bible où nous devrons vraiment faire un choix définitif, Dieu et notre foi ou le monde. Le temps est presque venu, mais pas encore tout à fait, nous vivons encore un temps de grâce, et les grâces sont nombreuses actuellement, profitons-en pour dire, autant que faire se peut, notre foi et nos convictions.

Au-delà de cela, nous ne pouvons, actuellement, hélas, pas grand chose de plus. Agissons donc un maximum, chacun à notre niveau, dans ce que nous pouvons apporter aux autres. Et même si notre action, surtout dans le cadre de nos boulots, est limitée, essayons toujours de faire connaitre nos convictions et de rayonner d'amour. L'amour est notre arme véritable contre le monde de mort et du mal dans lequel nous vivons, c'est par l'amour que Dieu passe. Notre Saint Père vient d'ailleurs de le redire, clairement au monde entier.


Que les coeurs unis de Jésus et Marie vous protègent et vous guident.

Leodia

Citation :

Citation:
Pharmacien dans une ville française, la loi m'oblige à délivrer sur ordonnance médicale la pilule abortive. Je suis opposé à l'avortement et ne veux pas y coopérer. Que faire ?

Le pharmacien, en France, est responsable à 50% de la délivrance des médications. De plus en commençant ses études, il sait à quoi il s'expose. Et même pour un pharmacien ayant ouvert son officine avant la vente de ces pilules, les méthodes abortives existaient, c'était d'ailleurs le pharmacien lui-même qui les fabriquait; il était chimiste et droguiste.
Aussi, depuis toujours, le pharmacien a dû faire un choix avec sa conscience et sa Religion. Il en est de même aujourd'hui.
Le but de toute personne croyante, baptisée est de vevenir sainte. Etant baptisé ce pharmacien a l'Esprit Saint en lui, et toutes les réponses à ses questions.
Donc la réponse pour moi est "est-il prêt à choisir la possibilité du martyr" et dans un premier temps à tout perdre? Honneur, argent etc...
Dans un 2ème temps, ses convictions (sa Foi) doivent être consolidées par ses oeuvres, d'où action d'aide pour les pauvres mamans ayant dû avorter par exemple, action d'évangélisation de toute sorte: le domaine est si vaste. Mais tout ceci dépend en définitive, de la prise de conscience intime du pharmacien. Suis-je relié vraiment réellement connecté à Dieu? Si oui, si j'ai la Foi brûlante et non de façade, il m'est impossible de vendre la mort. Il en est de même pour chacun de nous dans nos propres vies, à des niveaux différents certes, mais c'est la même chose. Pour la défense de la Foi, nous sommes prêts souvent à en découdre et en ces moments sommes prêts à tout, à la prison, à en mourir même. Cela , dans la Foi, n'a que si peu d'importance, et tout au contraire d'ailleurs. Donc, ce qui est à mettre en balance est notre petite vie de qqs décennies sur terre, et notre Eternité à tous.

Qu'en pensez-vous?
amitiés
Christian

Je réfléchis, cher Christian...... ce sujet est difficile . La décision du pharmacien enfin de compte à déja été prise en amont et ce depuis qu'il a fait ses études. Il connaissait ses engagements, ses choix. Honnetement avec des Si on ferai beaucoup de choses, ou on aimerait faire beaucoup de choses, mais une fois en face de la réalité je suis pas sur qu'on serai a chaque fois fier de nous. On aurra beau orienté sur une autre pharmacie on deplacera simplement le probléme.

Pardon.... mais je ne peux résister.... hhihihii

Ici au Québec... on dit souvent: "Avec des "SI" on mettrait Paris en bouteille!!!!! " lolllll

En voulant dire que des "si'" ne donnent rien!

Fin de ma parenthèse lollll

pour finir je choisi bien sur l'éternité evidement mais aurai'je assez de courage, meme si je me dit que oui de tout mon coeur en ce momment même que serai'je demain, sans la grâce de Dieu je ne peut rien.

Chère Morgane

(tout d'abord, Minuscule, "avec des si on mettrait Paris en bouteille", vous avez dû nous le piquer, car nous aussi disons cela, Na! )

Citation :

pour finir je choisi bien sur l'éternité evidement mais aurai'je assez de courage, meme si je me dit que oui de tout mon coeur en ce momment même que serai'je demain, sans la grâce de Dieu je ne peut rien.

Il me semble, que le problème est irrésolvable, parce que vous partez du postulat que ce pharmacien doit prendre sa décision seul.
Mais à partir du moment où ce pharmacien (baptisé, toujours) prend sa décision pour Dieu, il donne son Fiat à Dieu. Il donne son Fiat à tout son avenir, à tout ce qui va lui arriver, dans le pire comme dans le meilleur. Et il sera donc épaulé, aidé, par des tas de signes, de grâces, des retournements de situation inespérés. Jésus portera la plus grande part de sa Croix et le portera même si le chemin est trop dure à suivre.
Et puis, le simple de savoir que le bon Dieu, notre Père d'Amour, ne demande de grandes épreuves qu'à ses enfants préférés est un encouragement énorme pour toujours aller de l'avant.

Dans la vie, et surtout celle d'un chrétien, tout n'est qu'une question d'un seul mot, le mot OUI, le mot FIAT, car alors, que nous en soyons conscients ou non, nous nous conformons (sur ce plan là) à la plus parfaite des créatures à l'épouse inépousée de l'Esprit Saint, à Notre Maman Céleste.
En donnant son FIAT, ce pharmacien, a donc ausi sa maman qui lui tiendra toujours et en tout, la main sûre et le mènera vers son Fils NSJC.
En donnant son FIAT, ce pharmacien, a déjà mis ses deux pieds sur le chemin de la sainteté.
C'est aussi, dire FIAT à ne plus être nu, à commencer à revêtir l'habit spirituel sans couture, celui que nos 1er parents ont perdu suite à la Faute Originelle. Alors la grâce de Dieu, sera son habit.

Et donc, en conclusion, refuser alors de délivrer cette ordonnance de mort ira de soi, ne posera plus aucun problème d'aucune sorte.

qu'en pensez-vous?
amitiés
Christian

lolll, je ne savais plus la fin de la phrase avec de "si" alors je n'ai tapé que la moitié, merci d'avoir complété outre atlantique loll..

Je suis ok Christian, je refuse de délirer ce produit d'autant plus que je ne l'aurais certainement pas dans ma pharmacie mais je parle juste pour moi, je m'exposerai a des sanctions sur cette terre mais sources de graces au ciel.

Bonsoir Morgane ,

Vous êtes pharmacienne?

auquel cas vous pouvez être en permenance en rupture de stock , concernant certains produits , non conforme à vos conviction

Ne croyez-vous pas?

Par rapport au refus de délivrer le produit, voici un cas arrivé en 1995 et repris dans Libération du 17/11/1995:

Citation :

Le 16/11/95, un pharmacien est condamné en France pour ses convictions religieuses. Le tribunal de police de Bordeaux a condamné à 5000 FF d'amende et de 3 X 1000 FF de dommages et intérêts à 3 patientes. Ce pharmacien de Salleboeuf dans la Gironde, avait refusé de leur vendre des préservatifs, des pilules et des stérilets.

Chère Morgane

Citation :

Je suis ok Christian, je refuse de délirer ce produit d'autant plus que je ne l'aurais certainement pas dans ma pharmacie mais je parle juste pour moi, je m'exposerai a des sanctions sur cette terre mais sources de graces au ciel.

La 1ère fois, où j'ai dit oui, quand ma fille est née lourdement handicapée, j'ai pris des risques énormes, même celui de la prison. Et je sais aujourd'hui, que j'ai fait ce qu'il fallait. J'ai fait cela sans avoir la Foi, je n'étais vraiment qu'à peine croyant. Les épreuves se sont acumulées de plus en plus durement de plus en plus intenses, jusqu'en ce moment encore; mais au fur et à mesure, j'ai dit oui, sans cesse, j'assume, je refuse de me débarasser du problème. Et je me suis rendu compte un jour, il y a de cela maintenant environ 15 ans, que dans la Chapelle de la Médaille Miraculeuse (rue du Bac à Paris) j'avais reçu ce don incroyable, fou, la Foi Brûlante, qui fait que "on sait". Au cours de ces années, j'ai bien sûr souvent été abattu, découragé (car laminé comme le pauvre Job, en tout et tous domaines) mais je vous affirme, que toujours toujours Jésus et Marie ont été auprès de moi et m'ont toujours amplement secondé: et il s'en est passé des choses en 25 ans, de la folie pure! Pendant des années les épreuves s'amoncelaient sans cesse, mais les grâces les aides étaient de véritables bombardements atomiques.
Alors, je ne pense pas que ce soit une question de courage, peut-être plus d'inconscience qu'autre chose, être prêt à tout perdre (il faut dire, à ma décharge, que je n'ai jamais eu grand chose à perdre et ça aide).
C 'est mon chemin tout personel, que Dieu a voulu et veut pour moi. Ce n'est pas le vôtre, c'est certain, mais donner son OUI, son FIAT, est toujours le point de départ de très grandes choses pour Dieu et en Dieu. Il faut de même être dans la Confiance la Patience, la Persévérence totales. Et Dieu ne vous laisse pas sans friandises spirituelles et mystiques

qu'en pensez-vous?
amitiés
Christian

Si Si fleur, je suis d'accord, c'est pour cela que je suis pas pharmacienne .

la cela me touche droit au coeur....... et je vais essayer de prendre le temps de t'expliquer en message privé pourquoi et ce que j'en pense car je comprends plus que bien ce que tu viens de partager, si tu le veut bien, bien sur?

Chère Morgane

Citation :

la cela me touche droit au coeur....... et je vais essayer de prendre le temps de t'expliquer en message privé pourquoi et ce que j'en pense car je comprends plus que bien ce que tu viens de partager, si tu le veut bien, bien sur?

je ne sais si tu parles à moi ou à Fleur. Pour moi, pas de problème pour le MP, bien sûr.

Christian

Quel témoignage mon frère!!!!!!!!

Bisou

Si si je te parlais Christian...

Cher Dawidi,
Vous m'écrivez pour me demander mon avis.

Dans ce cas, pour moi, il y a risque d'IVG.

Donc de mort d'un enfant. La réponse est sans appel: on ne peut vendre cette pilule du lendemain sans être ipso facto excommunié.

Pour le comprendre, voici le cas suivant.

Une femme en détresse vient voir le pharmacien avec son petit garçon de trois ans et lui demande du poison en disant: "

Citation :

Je ne peux plus le nourrir".

Que fait-on? Donne-t-on le poison par compassion pour la femme?

Le cas est très différents pour la contraception. l'Eglise ne met pas d'excommunication sur cette question.

ok Cher Arnaud, mais dans ces cas la, je pense l'avoir dit plus tot, le pharmacien est responsable, la futur mere ainsi que ceux qui l'ont ammenné a ce mal etre, le labo , la sécurité social, l'état enfin la société toute entiere a des niveaux plus ou moins important, quel niveau occupe le pharmacien, quel conscience a t'il de son acte? seul Dieu est juge..

morgane a écrit:

ok Cher Arnaud, mais dans ces cas la, je pense l'avoir dit plus tot, le pharmacien est responsable, la futur mere ainsi que ceux qui l'ont ammenné a ce mal etre, le labo , la sécurité social, l'état enfin la société toute entiere a des niveaux plus ou moins important, quel niveau occupe le pharmacien, quel conscience a t'il de son acte? seul Dieu est juge..

C'est vrai.

Jamais le pharmacien athée n'aurait donné la pilule du lendemain s'il avait su ce qu'il saura à l'heure de sa mort.

Cela lui sera donc pardonné, comme à ceux qui ont tué le Christ par ignorance:

Citation :

"Luc 23, 34 Et Jésus disait: "Père, pardonne-leur: ils ne savent ce qu'ils font."

Merci beaucoup à chacun pour vos réponses ! Effectivement ce n'est pas simple, et je suis heureux d'avoir découvert chez chacun plusieurs sensibilités et autres choix...

Il est important de se mettre dans la situation qui est exposée, et pour celà je vous invite à voir celà sous ce regard ci:

Imaginez que vous êtes prêtres (ces cas de morales sont donnés à des élèves au séminaire) et que vous êtes en train de confesser.

Là une personne viens près de vous et vous dis ceci:

Bonjour mon Père, je suis pharmacien dans une ville française et la loi m'oblige à délivrer sur ordonnance médicale la pilule abortive. Je suis opposé à l'avortement, je suis totalement contre et je ne veux pas y coopérer. Que faire ? Que pouvez-vous me dire et me conseiller à ce sujet ?

Voilà dans le contexte auquel nous devons nous replacer pour ce cas-ci. Je pense qu'effectivement il y aura plusieurs réponses, car dans la discussion avec le prêtre, les réactions seront différentes d'un pharmacien à l'autre dans l'interprétation du sens de "ne pas coopérer".

Essayons d'imaginer cette discussion et les différentes réponses à y apporter. je vous avoue que c'est loin d'être simple et que j'ai d'ailleurs très mal dormi cette nuit parce que je retournais ce cas dans ma tête.

En France, il n'y a apparemment pas de place pour cette close de conscience... Peut-être dans ce combat serait-il intéressant de rassembler les différents pharmaciens catholiques et d'autres personnes afin de relancer le débat et qu'une loi permette en France cette close de conscience !

Il est vrai que l'acte héroïque et de martyr, dans le refus catégorique de donner cette pilule abortive est un acte de courage et de foi ! Et cela semble la solution pour ne pas se rendre "coupable" ! Mais d'un autre côté est-ce que si tous les pharmaciens catholiques font celà, perdent leur place, ne risque-t-on pas d'avoir chez les pharmaciens que des non catholiques ! Vous allez-me dire qu'au moins la situation sera clair ! Peut-être, mais il est bon d'avoir pour chacun, encore des repères et des gens chez qui l'on retrouve le visage de Jésus dans le métier qu'ils font. Car aujourd'hui ce sera le pharmacien, mais demain d'autres lois seront votées et qui cela sera-t-il ?

A moins d'avoir des petites communautés de chrétiens vivant et s'entraidant chacun dans le métier qui leur est propre, un peu comme les premières communautés d'apôtres ?

Les questions sont posées et j'aimerais avoir votre avis.

Cher Dawidi

Citation :

Les questions sont posées et j'aimerais avoir votre avis.

Ce confesseur n'a donc jamais expérimenté pour lui même ce FIAT? Ses causes et ses conséquences? Ce confesseur n'est-il pas prêtre à l'appel (direct et express) de Dieu? N'a-t-il pas tout donné de lui même (de son passé, de son présent et de son futur) à Dieu par son FIAT?
Où est la difficulté? Ce prêtre parle de ce qu'il connaît, de ce qu'il vit tous les jours, et il s'occupe et soigne tout le monde croyant ou non, athée ou musulman, ou assassin ou voleur, cantonnier ou patron.....
De plus, son but, son apostolat est de gagner des âmes à Dieu, c'est toute sa vie!!
Si ce confesseur craint (mais alors c'est un "peureux" en Dieu) réellement qu'il n'y ait plus d'officine chrétienne, rien de l'empêche de créer une communauté, une fondation de pharmaciens pour Dieu, en Dieu et avec Dieu. Si ce confesseur dit "oui, tu peux délivrer cette pilule", sans savoir, sans connaître à qui cela va être donné, et pour quels motifs, ne croyez-vous pas, que par ricochet, il puisse se rendre coupable, responsable de quelque chose de bien plus grave? D'actes contre la création de Dieu? Comment ensuite pourra-t-il continuer à confesser, à absoudre en lieu et place de Notre Seigneur?
Pour Dieu, il faut être prêt à tout, même à perdre sa vie s'il le faut. Alors de la part d'un prêtre n'est-ce pas un minimum, si de simples laïcs, un peu partout dans le monde sont capables, en Dieu et avec Dieu, de le faire chaque minute?

qu'en pensez-vous?
amitiés
Christian

Bonjour Christian et merci pour ta réponse.

Je n'ai pas donné la réponse d'un confesseur, d'un prêtre. La seule chose que j'ai voulu faire ici c'était de reposer la question dans le cadre dans lequel le professeur de morale à voulu nous poser cette question, c'est-à-dire qu'il a posé ce cas de morale au séminaire à de futurs prêtres qui auront de possible cas comme clui-ci en confession.

Ma question était, que dans les diverses réponses que chacun a donné, essayons de nous mettre dans ce cas de figure pour répondre et imaginons celà...

Il est bien entendu que je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'un prêtre ne doit ni conseiller ni accorder le fait de donner cette pilule ! Mais dans les réponses qui ont été fournies, je réagis en disant, par exemple, que si le cas de close de conscience n'est pas permis en France, il s'agit peut être d'un combat que l''on peut tous réaliser. C'est une réflexion.

De même, je me pose la question de ce qu'il se passerait si tous les pharmaciens qui vont à la messe, refuse en France de distribuer la pilule ! Car apparemment ce n'est pas le cas actuellement... Voilà, je posais plusieurs questions afin d'avoir votre avis sur le sujet. Je ne posais pas d'affirmations et encore moins la réponse d'un confesseur qui autoriserait ce genre de cas...

Il est clair que je partage votre avis sur la question, mais j'aimerais "s'il est possible" que comme en Italie, il puisse y avoir cette close de conscience afin de permettre à ces pharmaciens d'être un exemple pour la foi chrétienne dans le métier qu'ils font.

Cher Dawidi

Citation :

Imaginez que vous êtes prêtres (ces cas de morales sont donnés à des élèves au séminaire) et que vous êtes en train de confesser.

de nos jours, des élèves au séminaire, y sont de leur plein gré, ont donc reçu cet appel de Dieu à la prêtrise. Donc pour moi, personnellement bien entendu, la réponse tient dans ce FIAT, qui est origine de tout et surtout de notre Foi d'adultes. (je précise, car bien évidemment pour l'enfant, les choses se présentent différemment).
En fait, la question n'est pas de savoir si oui ou non un pharmacien baptisé dans l'Esprit Saint, ayant la Foi peut ou non délivrer cette pilule. Il sait qu'il ne le peut pas et commettra un crime s'il le fait.
La question est donc "que peut proposer ce phramacien à cette personne qui vient demander ces pillules". Et là, le choix est vaste, n'est-ce pas!! N'est-ce pas cela, évangéliser par sa vie? par l'exemple?

qu'enpensez-vous?
amitiés
Christian

Tout à fait d'accord,

Je pense que vous avez trouvez-là la vrai question et que ce sont ces réponses qu'il nous faut envisager !

Bien vu, car retourné comme celà les choses sont beaucoup plus claire ! Merci Christian !

Cher Dawidi


C'est moi qui vous remercie

amitiés
Christian