Evangile du Dimanche 11 Mars

: lc 13,1-9

13 1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu. 2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que si ces Galiléens ont été ainsi massacrés, cela signifie qu'ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ? 3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. 4 Et ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a écrasées en s'écroulant, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. »

6 Puis Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des figues, mais n'en trouva pas. 7 Il dit alors au vigneron : «Regarde : depuis trois ans je viens chercher des figues sur ce figuier et je n'en trouve pas. Coupe-le donc ! Pourquoi occupe-t-il du terrain inutilement ?» 8 Mais le vigneron lui répondit : «Maître, laisse-le cette année encore ; je vais creuser la terre tout autour et j'y mettrai du fumier. 9 Ainsi, il donnera peut-être des figues l'année prochaine ; sinon, tu le feras couper.»
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Quelques réflexions:Le Seigneur apporte un nouveau point de vue par rapport à la pensée de l'Ancien Testament avec l'idée d'une punition systématique et quasi immédiate envers ceux qui ont péché.Aussi bien pour l'individu que pour le peuple,aucun crime n'était impuni.
Jésus apporte quelques nuances:des malheurs tombent sur des innocents,mais les coeurs endurcis encoureront également le malheur.
Il s'agit de se convertir et c'est le lien avec la deuxième partie.Cela peut prendre du temps,des années.Ne jugeons pas trop vite l'arbre sans fruit.Il en donnera peut-être au moment où l'on ne s'y attend pas!

Bonjour Frère Christian,

Je me permets d’ajouter ce complément à vos commentaires

C’est un trait particulier de saint Luc de mettre l’accent sur la nécessité de la pénitence comme cela ressort de la plupart des incidents qu’il rapporte jusqu’en XVIII, 14

Les deux drames évoqués dans le texte sont placés « au moment même » (v.1) ou Jésus parlait des signes des temps « XII, 54 ss) et Jésus tire la morale de ces événements tragiques en même temps qu’Il lit dans le sort de ces malheureux, la destinée prochaine de toute la nation théocratique, si elle ne se repent pas de ses crimes.

Les versets 6-9 servent à développer la même pensée. Le figuier, figure du peuple juif qui produit si peu de fruits (cf. Matth XXI, 19)

Le verset 7 pour indiquer qu’il y avait trois ans que le propriétaire (Dieu) était raisonnablement en droit d’attendre des fruits de ce figuier : temps qui suffit largement pour juger de la valeur d’un arbre d’où ces paroles « coupez-le donc pourquoi occupe-t-il encore le sol ? »

Vient l’intervention du vigneron qui intercède, et pour ce motif, est regardé comme le type de Notre - Seigneur, qui offrit Lui-même sa médiation et fit toutes sortes d’efforts pour sauver Israël.

Enfin, l’invitation express à porter du fruit, suivi de l’effrayante pensée « sinon, tu le couperas ensuite » (v.9)

Notre – Seigneur a laissé presque quatre décennies à Israël pour se repentir avant de mettre la cognée à la racine de l’arbre.

Fraternellement en Christ-Roi.

René 54

Dans L'Ancien Testament, on voit surtout un Dieu Justicier. Au contraire,dans le Nouveau Testament, c'est avant tout un Dieu Miséricordieux. Mais cette Miséricorde a des limites. Dieu nous laisse le temps de nous convertir, mais il ne faut pas abuser de sa patience. Tôt ou tard nous recevons notre récompence ou notre châtiment.

Bien fraternellement

Bonjour Jean,

Ne le prenez pas mal, mais j’ai toujours été très étonné de cette présentation d’un Dieu justicier dans l’A.T et d’un Dieu miséricordieux dans le N.T, comme si nous étions confrontés d’une part à un Dieu vindicatif et caractériel dans l’un, et tout en miséricorde dans l’autre.
Vous surprendrai-je en vous disant que l’un comme l’autre Testament nous parle du même Dieu que Jésus qualifiera de « Père » en parlant de Lui ?

Prenez une concordance et vous verrez le nombre de fois qu’apparaît le mot miséricorde et ses dérivés dans l’Ancien Testament.

Considérez la miséricorde et la patience de Dieu, en envoyant de multiples prophètes et le sort qui leurs fut réservés, avant que Dieu ne fasse justice du mépris de ses démarches.

Considérez également que Dieu (dans le N.T) à PERMIS ou VOULU la destruction du Temple, la déportation et la mort de nombreux Juifs qui ne tinrent pas compte des appels de Notre – Seigneur.
Dieu se manifestant toujours au travers des causes secondes (éléments naturels, guerres, famines, etc.. = autant de moyens d’intervention divine, PERMIS ou VOULUS depuis lors, agissant comme pédagogues auprès des âmes repentantes, prenant enfin conscience de leur grande misère, lorsque la Parole évangélique ne suffit plus).

Qui pourra dire combien les événements tragiques auront permis, in extremis, de retour vers Dieu pour l’éternité et non pour une simple vie de jouissance temporelle et dans laquelle ils se seraient perdus ?

Il est temps, me semble-t-il, de cesser de faire un double portrait de Dieu : ce que Jésus n’a pas fait, bien au contraire lorsqu’il se réfère à l’A.T.
Dieu n’a pas attendu le N.T pour être revêtu de la qualité de « Père » comme si elle Lui aurait fait défaut auparavant. Il la possède de toute éternité.

Pour le reste je suis d’accord avec vous.

Fraternellement en Christ-Roi.

Bonjour à tous ,

Voici donc ma petite réflexion , sur l'évangile de dimanche..!


Tout d’abord, ces gens qui viennent trouver Jésus et qui rapporte ce fait des galliléens qui auraient commis une abomination en offrant des sacrifices auraient péri sous la mains de Pilate subissant alors un juste châtiment ., qui sera identique pour ceux qui ne se convertissent pas.. !

L’avertissement leur est donné une deuxième fois …lorsqu’en exemple est pris un événement d’effondrement d’une tour et qui à fait périr dix huit personnes ..qui méritaient de mourir suite à des agissements devant Dieu et à un non renoncement au mal et à un non désir de changement qui les a donc rendu coupable jusqu’à subir la mort.. !

Le Seigneur appel au changement à la conversion et à la pénitence !




Il semblerait que Jésus ne s’arrête pas au fait qu’ils commettent une faute .. bien au contraire il rebondit sur ce fait pour leur montrer que Dieu le Père regarde aussi le peuple de Jérusalem (en outre , je fais un parallèle avec le jardin d’Eden lorsqu’Adam et Eve commettent le péché originel ..où Dieu se promène dans le jardin , un peu en inspecteur des lieux à ce moment il découvre qu’Adam a mangé de l’arbre de vie et puni les premiers hommes en les chassant du jardin d’Eden)… !

Là le peuple de Jérusalem lors de l’inspection de Dieu est comparé à un figuier qui devrait porter normalement du fruits , puisque ce n’est pas le cas il ordonne que l’on se sépare de cet arbre inutile qui épuise la terre de ses ressource pour rien…là il y a un défenseur pour ce figuier c’est Jésus lui-même (contrairement aux premiers hommes Adam et Eve qui n’ont pas eu d’intercesseur) qui veut croire qu’il faille encore du temps et des soins tout particulier pour cet arbre et espère qu’avec tout cela il donnera ce pour quoi il est fait, et dans le temps qui lui sera imparti et qu’alors après tous ces bons soins si il ne répond pas à toute l’attention dont il aura fait l’objet , il sera temps de se séparé de lui.. !

Jésus montre au peuple de Jérusalem et donc à nous –même , que Dieu regarde son peuple et qu’il n’est pas sans savoir ce qui ils sont réellement , mais qu’au travers de cela Jésus lui-même se veut le défenseur le jardinier de ces âmes avec un surcroît de soins et d’attention qu’il veut leur prodiguer afin qu’il reste dans ce lieu où Dieu les a placé et qu’ils produisent les fruits dont ils ont devoir de porter… !

Alors on pourrait se poser la question de savoir quels sont les fruits qu’attends le Seigneur de Jérusalem …Qu’ils fassent droit aux opprimés ? qu’ils rendent justice ?qu’ils n’accablent pas le petit, le pauvre (spirituellement aussi) ? qu’ils prennent soin de la veuve et de l’orphelin ?qu’il ne commette pas l’iniquité ? , qu’ils honorent Dieu du cœur en actes et en vérité , etc… !

Et puis ce texte devrait nous dire à nous ce que Dieu attend de nous … ! Quels sont les fruits personnels que nous devrions porter…. ?

Bonjour,

La phrase qui me "parle" : "Seigneur ,laisse-le encore cette année,le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier."

Dieu le Père est le propriétaire du figuier qui ne demande qu'à se laisser convaincre par Son Fils : le vigneron.
Le figuier,c'est moi et pour porter du fruit, j'ai à laisser le Seigneur me bêcher (ouille !...) et à mettre du fumier ,à me nourrir en particulier de Son Corps et de Sa Parole....Là peut-être donnerais-je du fruit.

Cette lecture nous rappelle toute la grande Miséricorde Infinie de Jésus pour nous pauvres pécheurs... Il veut à tout prix nous sauver et nous donner une chance de nous reprendre, Qu'il est bon notre Vigneron ! Loué sois Jésus !

Qu'Il bêche tout autour de chacun de nous afin que nous produisions des fruits !

Rendons Grâces à Dieu !

voici l'Evangile du Dimanche 18 Mars:
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui:"Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux!"

15 11 Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : «Mon père, donne-moi la part de notre fortune qui doit me revenir.» Alors le père partagea ses biens entre ses deux fils. 13 Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété et partit avec son argent pour un pays éloigné. Là, il vécut dans le désordre et dissipa ainsi tout ce qu'il possédait. 14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer du nécessaire. 15 Il alla donc se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons . 16 Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17 Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit : «Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu'ils ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je veux repartir chez mon père et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, 19 je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite-moi donc comme l'un de tes ouvriers.» 20 Et il repartit chez son père.

« Tandis qu'il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eut profondément pitié : il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l'embrassa. 21 Le fils lui dit alors : «Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils...» 22 Mais le père dit à ses serviteurs : «Dépêchez-vous d'apporter la plus belle robe et mettez-la-lui ; passez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. 23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le ; nous allons faire un festin et nous réjouir, 24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et je l'ai retrouvé.» Et ils commencèrent la fête.

25 « Pendant ce temps, le fils aîné de cet homme était aux champs. A son retour, quand il approcha de la maison, il entendit un bruit de musique et de danses.

Le préambule montre clairement la patience et la miséricorde de Jésus qui tranche avec la rigidité et l'intolérance des pharisiens. Car c'est bien de Miséricorde divine dont il s'agit dans ce passage. C'est la première remarque que l'on peut faire.
Le fils prodigue, ce sont tous les enfants de Dieu qui s'éloignent de Lui. Ce sont tous les apostats, tous les schismatiques, tous les hérétiques qui dilapident l'héritage spirituel. Si nous restons dans la Volonté divine, nous n'avons pas à nous soucier du lendemain. En revanche, si nous ne tenons pas compte des richesses spirituelles que nous avons reçues, nous sommes rapidement en proie à toutes sortes d'angoisse et nous devenons des esclaves, d'abord de nos passions, ensuite du monde extérieur.
La fin est admirable. Lorsque l'enfant prodigue revient à la maison, on lui fait la fête. Pas de reproche, pas de sanctions ! Non, au contraire, tout est oublié, et c'est l'allégresse. C'est ce qui attend tous les repentis : plus de joie au ciel pour leur entrée au ciel que pour tout autre.