Bonsoir,
Grosse déception en lisant cet article sur Mgr. Robert Le Gall, Archevêque de Toulouse... Il faut dire qu'il fut nommé Evêque dans mon diocèse le 6 janvier 2002 en la solennité de l'Epiphanie avec pour devise "Duc in altum" - "Avance au large".
Voici ce qu'il a dit récemment et qui me fait bondir de déception :
Mgr Le Gall : L'Église ne se reconnaît pas dans le tripartismeRéfugiés, migrants, élections régionales et relations interreligieuses sont les préoccupations du moment de Mgr Le Gall. L'archevêque de Toulouse a fait son point presse hier.
Monseigneur Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, a choisi la journée d'hier (17 décembre) – premier jour de préparation de la semaine précédent Noël – pour brosser les grandes lignes de l'actualité religieuse et sociétale qui a modifié le paysage depuis les attentats du 13 novembre et les élections régionales. Mgr Le Gall évoque, avec parfois un franc-parler, plusieurs sujets pour lesquels «l'Église est pleinement engagée». Notamment le discours interreligieux. Réfugiés et migrants. «Noël est le mystère de la persécution. Jésus est né dans l'exil. Pas la peine de faire un dessin avec ce qui se passe en Irak et en Syrie. Il y a eu l'appel du pape François qui a proposé à toutes les paroisses d'ouvrir leurs portes aux réfugiés. À Toulouse, qui compte soixante paroisses, une quinzaine de familles sont hébergées par des personnes de la communauté chrétienne. Nous avons le choix de les aider, mais c'est du long terme qui passe l'apprentissage de la langue, les relations, les questions financières. L'État donne une petite subvention, mais il faut pouvoir aider ces familles dans le temps. C'est facile d'être généreux une semaine, mais si ça dure, il faut être là. C'est un sujet qui me tient à cœur». L'Église dans la société à travers les élections régionales. «Les catholiques sont aussi des citoyens. Ils ne sont pas opposés. Il y a un grand investissement des catholiques dans le monde politique et j'encourage les catholiques à s'engager. Évidemment, je n'ai donné aucune consigne de vote avant les élections régionales, mais l'Église ne se reconnaît pas dans le tripartisme qui s'est dessiné après les élections. Et puis je suis un bénédictin et Saint Benoît était le patron de l'Europe. Je ne peux pas me concevoir dans le souverainisme ou le nationalisme. Je n'ai pas de réponse absolue, mais il y a des questions à se poser. Car la lassitude de la société vis-à-vis de la chose politique est une évidence».
La messe du 16 novembre en la cathédrale Saint-Étienne, trois jours après les attentats à Paris. «Au début, avec beaucoup de gens, on a commencé dans la rue, puis on est entré dans la cathédrale et j'ai alors vu qu'elle était archi-pleine. Il y avait 1 600 personnes. Une grande proportion de jeunes de 7 à 25 ans. Beaucoup de prêtres m'ont confié que les gens se posent beaucoup de questions et recherchent un lieu de réflexion, de recueillement et ils l'expriment. En ces temps difficiles, où l'on voit tous ces gens qui vivent dans la rue, le cœur doit se pencher sur la misère. C'est que veut dire la miséricorde.»
Dialoguer avec les musulmans
Le 19 mars dernier à Toulouse, une charte de la Fraternité a été signée par Mgr Le Gall et cinq autres responsables religieux, en présence du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et à l'occasion du troisième anniversaire des assassinats commis par Mohamed Merah. L'occasion pour Mgr Le Gall de maintenir le dialogue interreligieux, en particulier avec la communauté musulmane. «Les musulmans ont été déstabilisés par ce qui est arrivé à Paris le 13 novembre. Je les comprends et ils ont montré qu'ils se désolidarisaient des faits. Ce qui n'empêche pas de rester inquiet quand on entend certaines prédications pas très loin de chez nous. C'est une question douloureuse, mais on rappelle aussi que les premières victimes de Daesh sont les musulmans chiites.»
LD
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... Courage, Foi, Espoir, Charité, Prières, Sacrements... Il nous reste au moins cela !
Très bonne soirée, en union de prières.
Françoise.