Leodia Rang: Administrateur
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| | Le prie Dieu d'Herculanum | |
- Citation :
- Un témoignage « embarrassant » de l’ancienneté du Christianisme
et sans doute des Evangiles En 1976 dans son admirable livre Hypothèses sur Jésus, un best seller mondial, Vittorio Messori écrivait ceci : « En 1939, en faisant des fouilles à Herculanum on a découvert l’empreinte très claire d’une croix sur un mur, dans la partie réservée aux esclaves d’une villa patricienne. Autour de la croix se trouvaient encore les clous pour soutenir la petite porte ou le rideau qui cachaient le symbole du culte chrétien. La maison a été ensevelie avec la ville entière par la lave de la célèbre éruption du Vésuve : c’était en l’an 79 après Jésus-Christ. A cette époque le Christianisme avait donc déjà eu le temps d’atteindre l’Italie et d’y établir son culte. » Notez bien l’Italie, pas « Rome ». Comment comprendre qu'un ou des esclaves aient pu à Herculanum, une ville de province, risquer leur vie (l’incendie de Rome et la persécution des chrétiens qui s’ensuivit remonte à 64, et d’ailleurs pourquoi la croix d’Herculanum était-elle cachée par un rideau ou une petite porte ?), si ce n'est pour une foi chrétienne très solidement fondée - et non pas sur des "histoires" racontées de bouche à oreille après de nombreux intermédiaires, et sans avoir aucun écrit sur lequel tabler ? Notons en passant que les esclaves étaient alors parfois beaucoup plus savants que leurs maîtres car les précepteurs des enfants de patriciens étaient souvent des esclaves. Y aurait-il rien d’étonnant à tout cela si l’Evangile de saint Marc (voir notre n° 28) circulait déjà à Rome depuis de longues années et en avait débordé les frontières ? 12 Il reste toutefois un autre mystère à élucider à propos de cette croix qui fait l’objet de notre encart et du « meuble » dont l’usage nous fait bien penser à celui d’un prie-Dieu, retrouvé juste en dessous de ce signe chrétien, comme vous pouvez le voir sur la photo. Naturellement ceux à qui ces « évidences » ne plaisent pas nient tout, comme il fallait s’y attendre. Mais revenons à notre énigme : Ces objets ont été découverts dans la maison dite « du centenaire » car c’est en 1879, dix-huitième centenaire de l’éruption tragique, qu’elle a été mise à jour par les archéologues. Cette maison est l’une de plus belles et des plus grandes d’Herculanum. Elle est apparemment en total abandon et l’accès en est tellement interdit aux visiteurs pour risque d’éboulements – on ne demande pas mieux que de le croire – que son nom sur certains plans pour touristes n’est même pas mentionné. Pourquoi ? Herculanum dans son ensemble est fort bien entretenue, jardins, pelouses et fleurs abondent de toutes parts… Beaucoup de sites sont l’objet d’un intense travail de rénovation, de soins archéologiques. La maison du centenaire est là, sombrement abandonnée. Aux dires des simples gardiens, et il n’est pas difficile de les faire parler, c’est la maison qui est délaissée sans soins et interdite au public depuis le plus longtemps. Et justement cette fermeture au public, j’en ai fait le calcul, remonte aux années de l’extraordinaire succès du livre de Messori. Ce n’est sans doute qu’une coïncidence, je le concède, mais comment se fait-il encore que la photographie de notre encart soit elle aussi si difficile à trouver ? Elle n’est pas dans la librairie présente sur les lieux mêmes des fouilles, pas dans les principaux magasins de cartes postales et souvenirs des environs. J’ai fini par la découvrir (moi aussi après de bonnes fouilles) toute poussiéreuse dans un petit café de pauvre apparence, et la gérante en avait manifestement oublié l’existence. Vous faites partie des rares personnes qui la possèdent aujourd’hui, faites en sorte que la poussière ne l’ensevelisse pas de nouveau pour dix-huit siècles ! M.C. Ceruti Extrait du Bulletin N°30 de mai 2006 de l'Association des amis de Jean Carmignac : Lien
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Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.
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Dim 06 Fév 2011, 17:49 veronica