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 Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques

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MessageSujet: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyLun 13 Juil 2009, 11:19

Citation:
BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 28 mars 2007

Saint Irénée de Lyon

Chers frères et sœurs!

Dans
les catéchèses sur les grandes figures de l'Eglise des premiers
siècles, nous arrivons aujourd'hui à l'éminente personnalité de saint
Irénée de Lyon. Les informations biographiques à son sujet proviennent
de son propre témoignage, qui nous est parvenu à travers Eusèbe, dans
le livre V de l'Histoire ecclésiastique. Irénée naquit selon toute
probabilité à Smyrne (aujourd'hui Izmir, en Turquie), vers 135-140, où,
encore jeune, il alla à l'école de l'Evêque Polycarpe, lui-même
disciple de l'Apôtre Jean. Nous ne savons pas quand il se rendit d'Asie
mineure en Gaule, mais son transfert dut coïncider avec les premiers
développements de la communauté chrétienne de Lyon: c'est là que, en
177, nous trouvons Irénée au nombre du collège des prêtres. C'est
précisément cette année qu'il fut envoyé à Rome, porteur d'une lettre
de la communauté de Lyon au Pape Eleuthère. La mission romaine qui
permit à Irénée d'échapper à la persécution de Marc-Aurèle, dans
laquelle au moins 48 martyrs trouvèrent la mort, parmi lesquels
l'Evêque de Lyon lui-même, Pothin, âgé de 90 ans, mort des suites de
mauvais traitements en prison. Ainsi, à son retour, Irénée fut élu
Evêque de la ville. Le nouveau Pasteur se consacra entièrement au
ministère épiscopal, qui se conclut vers 202-203, peut-être par le
martyre.

Irénée est avant tout un homme de foi et un Pasteur. Du
bon Pasteur, il possède le sens de la mesure, la richesse de la
doctrine, l'ardeur missionnaire. En tant qu'écrivain, il poursuit un
double objectif: défendre la véritable doctrine des attaques des
hérétiques, et exposer avec clarté les vérités de la foi. Les deux
œuvres qui nous sont parvenues de lui correspondent exactement à ces
objectifs: les cinq livres Contre les hérésies, et l'Exposition de la
prédication apostolique (que l'on peut également appeler le plus ancien
"catéchisme de la doctrine chrétienne"). En définitive, Irénée est le
champion de la lutte contre les hérésies. L'Eglise du II siècle était
menacée par ce que l'on appelle la gnose, une doctrine qui affirmait
que la foi enseignée dans l'Eglise ne serait qu'un symbolisme destiné
aux personnes simples, qui ne sont pas en mesure de comprendre les
choses difficiles; au contraire, les initiés, les intellectuels, - on
les appelait les gnostiques - auraient compris ce qui se cache derrière
ces symboles, et auraient formé un christianisme élitiste,
intellectuel. Bien sûr, ce christianisme intellectuel se fragmentait
toujours plus en divers courants de pensées souvent étranges et
extravagants, mais qui attiraient de nombreuses personnes. Un élément
commun de ces divers courants était le dualisme, c'est-à-dire que l'on
niait la foi dans l'unique Dieu, Père de tous, Créateur et Sauveur de
l'homme et du monde. Pour expliquer le mal dans le monde, ils
affirmaient l'existence, auprès de Dieu bon, d'un principe négatif. Ce
principe négatif aurait produit les choses matérielles, la matière.

En
s'enracinant solidement dans la doctrine biblique de la création,
Irénée réfute le dualisme et le pessimisme gnostique qui
sous-évaluaient les réalités corporelles. Il revendiquait fermement la
sainteté originelle de la matière, du corps, de la chair, ainsi que de
l'esprit. Mais son œuvre va bien au-delà du rejet de l'hérésie: on peut
dire, en effet, qu'il se présente comme le premier grand théologien de
l'Eglise, qui a créé la théologie systématique; lui-même parle du
système de la théologie, c'est-à-dire de la cohérence interne de toute
la foi. Au centre de sa doctrine réside la question de la "règle de la
foi" et de sa transmission. Pour Irénée, la "règle de la foi" coïncide
en pratique avec le Credo des Apôtres et nous donne la clé pour
interpréter l'Evangile, pour interpréter le Credo à la lumière de
l'Evangile. Le symbole apostolique, qui est une sorte de synthèse de
l'Evangile, nous aide à comprendre ce qu'il veut dire, et la façon dont
nous devons lire l'Evangile lui-même.

En effet, l'Evangile
prêché par Irénée est celui qu'il a reçu de Polycarpe, Evêque de
Smyrne, et l'Evangile de Polycarpe remonte à l'Apôtre Jean, dont
Polycarpe était le disciple. Et ainsi, le véritable enseignement n'est
pas celui inventé par les intellectuels au-delà de la foi simple de
l'Eglise. Le véritable Evangile est celui enseigné par les Evêques qui l'ont reçu des Apôtres à travers une chaîne ininterrompue. Ceux-ci
n'ont rien enseigné d'autre que précisément cette foi simple, qui est
également la véritable profondeur de la révélation de Dieu. Ainsi -
nous dit Irénée - il n'existe pas de doctrine secrète derrière le Credo
commun de l'Eglise. Il n'existe pas de christianisme supérieur pour les
intellectuels. La foi publiquement confessée par l'Eglise est la foi
commune de tous. Seule cette foi est apostolique, elle vient des
Apôtres, c'est-à-dire de Jésus et de Dieu. En adhérant à cette foi
transmise publiquement par les Apôtres à leurs successeurs, les chrétiens doivent observer ce que les Evêques disent, ils doivent suivre en particulier l'enseignement de l'Eglise de Rome,
prééminente et très ancienne. Cette Eglise, en raison de son origine
antique, possède un caractère apostolique suprême; en effet, elle tire
son origine des piliers du Collège apostolique, Pierre et Paul. Toutes
les Eglises doivent être en accord avec l'Eglise de Rome, en
reconnaissant en elle la mesure de la véritable tradition apostolique,
de l'unique foi commune de l'Eglise. A travers ces arguments, ici
brièvement résumés, Irénée réfute à leur racine même les prétentions de
ces gnostiques, de ces intellectuels: avant tout, ils ne possèdent pas
une vérité qui serait supérieure à celle de la foi commune, car ce
qu'ils disent n'est pas d'origine apostolique, mais est inventé par
eux; en second lieu, la vérité et le salut ne sont pas le privilège et
le monopole de quelques personnes, mais tous peuvent y parvenir à
travers la prédication des successeurs des Apôtres, et surtout de
l'Evêque de Rome. En particulier - toujours en remettant en question le
caractère "secret" de la tradition gnostique, et en soulignant ses
effets multiples et contradictoires entre eux - Irénée se préoccupe
d'illustrer le concept authentique de Tradition apostolique, que nous
pouvons résumer en trois points.

a) La Tradition
apostolique est "publique", et non pas privée ou secrète. Pour Irénée,
il ne fait aucun doute que le contenu de la foi transmise par l'Eglise
est celui reçu par les Apôtres et par Jésus, par le Fils de Dieu. Il
n'existe pas d'autre enseignement que celui-ci.
C'est
pourquoi, celui qui veut connaître la véritable doctrine doit
uniquement connaître "la Tradition qui vient des Apôtres et la foi
annoncée aux hommes": tradition et foi qui "sont parvenues jusqu'à nous à travers la succession des évêques"
(Adv. Haer. 3, 3, 3-4). Ainsi, succession des Evêques, principe
personnel et Tradition apostolique, de même que principe doctrinal
coïncident.

b) La Tradition apostolique est "unique". En effet,
tandis que le gnosticisme est sous-divisé en de multiples sectes, la
Tradition de l'Eglise est unique dans ses contenus fondamentaux que -
comme nous l'avons vu - Irénée appelle précisément regula fidei ou
veritatis: et parce qu'elle est unique, elle crée ainsi une unité à
travers les peuples, à travers les diverses cultures, à travers les
différents peuples; il s'agit d'un contenu commun comme la vérité, en
dépit de la diversité des langues et des cultures. Il y a une phrase
très précieuse de saint Irénée dans le livre Contre les hérésies:
"L'Eglise, bien que disséminée dans le monde entier, préserve avec soin
[la foi des Apôtres], comme si elle n'habitait qu'une seule maison; de
la même façon, elle croit dans ces vérités, comme si elle n'avait
qu'une seule âme et un même cœur; elle proclame, enseigne et transmet
en plein accord ces vérités, comme si elle n'avait qu'une seule bouche.
Les langues du monde sont différentes, mais la force de la tradition
est unique et la même: les Eglises fondées dans les Germanies n'ont pas
reçu ni ne transmettent de foi différente, pas plus que celles fondées
dans les Espagnes, ou encore parmi les Celtes ou dans les régions
orientales, ou en Egypte ou en Libye ou dans le centre du monde" (1,
10, 1-2). On voit déjà à cette époque, nous sommes en l'an 200,
l'universalité de l'Eglise, sa catholicité et la force unificatrice de
la vérité, qui unit ces réalités si différentes, de la Germanie à
l'Espagne, à l'Italie, à l'Egypte, à la Libye, dans la vérité commune
qui nous a été révélée par le Christ.

c) Enfin, la Tradition
apostolique est, comme il le dit dans la langue grecque dans laquelle
il a écrit son livre, "pneumatique", c'est-à-dire spirituelle, guidée
par l'Esprit Saint: en grec Esprit se dit pneuma. Il ne s'agit pas, en
effet, d'une transmission confiée à l'habileté d'hommes plus ou moins
savants, mais à l'Esprit de Dieu, qui garantit la fidélité de la
transmission de la foi. Telle est la "vie" de l'Eglise, ce qui rend
l'Eglise toujours fraîche et jeune, c'est-à-dire féconde de multiples
charismes. Pour Irénée, Eglise et Esprit sont inséparables: "Cette
foi", lisons-nous encore dans le troisième livre Contre les hérésies,
"nous l'avons reçue de l'Eglise et nous la conservons: la foi, par
l'œuvre de l'Esprit de Dieu, comme un dépôt précieux conservé dans un
vase de valeur rajeunit toujours et fait rajeunir également le vase qui
la contient. Là où est l'Eglise se trouve l'Esprit de Dieu; et là où
est l'Esprit de Dieu, se trouve l'Eglise et toute grâce" (3, 24, 1).

Comme on le voit, saint Irénée ne se limite pas à définir le concept de Tradition. Sa tradition, la tradition ininterrompue, n'est pas traditionalisme,
car cette Tradition est toujours intérieurement vivifiée par l'Esprit
Saint, qui la fait à nouveau vivre, qui la fait être interprétée et
comprise dans la vitalité de l'Eglise. Selon son enseignement, la foi de l'Eglise doit être transmise de manière à apparaître telle qu'elle doit être, c'est-à-dire "publique",
"unique", "pneumatique", "spirituelle". A partir de chacune de ces
caractéristiques, on peut conduire un discernement fructueux à propos
de l'authentique transmission de la foi dans l'aujourd'hui de l'Eglise.
De manière plus générale, dans la doctrine d'Irénée la dignité de
l'homme, corps et âme, est solidement ancrée dans la création divine,
dans l'image du Christ et dans l'œuvre permanente de sanctification de
l'Esprit. Cette doctrine est comme une "voie maîtresse" pour éclaircir
avec toutes les personnes de bonne volonté l'objet et les limites du
dialogue sur les valeurs, et pour donner un élan toujours nouveau à
l'action missionnaire de l'Eglise, à la force de la vérité qui est la
source de toutes les véritables valeurs du monde.

* * *

Je
salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en
particulier tous les groupes de jeunes. Puisse saint Irénée vous
inviter à approfondir toujours davantage votre foi, dans la joie de
témoigner du Christ aujourd’hui, avec la force que donne l’Esprit Saint
!
SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070328_fr.html
... alors
pourquoi aller chercher ailleurs (comme dans les révélations privées et
autres apparitions mariales non reconnues) ce qui peut être utile ou
nécessaire à notre sanctification ?

Philippe-Antoine
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Stefanos
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Stefanos


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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyDim 19 Juil 2009, 13:48

cat l'évêque exerce quatre missions :

- une mission liturgique de vecteur de la vie sacramentelle dans sa communauté (en particulier dans l’Eucharistie qu’il offre lui-même ou dont il assure l’oblation par les prêtres, ses coopérateurs);
- une mission d'enseignement et de gardien de la foi contre les hérésies ;
- une mission d'administrateur des biens de la communauté ;
- une mission de serveillance (évêque signifie surveillant) de la vie morale et spirituelle, et notamment en matière de discipline (des prêtres, mais aussi des fidèles).

Ces quatre attributions sont soulignées par Daniel-Rops (l'Eglise des apôtres et des martyres). Mais on peut aussi consulter le site de l'opus dei :

http://209.85.229.132/search?q=cache:XdL-cycK4G0J:fr.be.opusdei.org/art.php%3Fp%3D12282+cat%C3%A9chisme+eglise+catholique+infaillibilit%C3%A9&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

Durant les premiers siècles de l'Eglise, on comptait également dans l'organisation eccésiale, bien que de façon assez informelle (mais prévue par le Didaché) : les apôtres (au sens de missionnaires chargés d'apporter la bonne nouvelle), les prophètes (accomplissement des figures prophétiques de l'ancien testament. Saint-Paul est ainsi prévenu par le prophète Agabos de sa mort prochaine. On peut citer également l'exemple des quatre filles du diacre Philippe dont les Actes nous disent qu'elles étaient prophétesses), et enfin les docteurs (intellectuels qui ont pour grâce spéciale d'étudier la doctrine et de la répandre).

Pour les références bibliques : I Cor. XII, 27-28 : "Dieu a établi dans l'Eglise, premièrement des apôtres, secondement des prophètes, en troisième lieu des docteurs"

Cette organisation des premiers siècles avait pour origine un contexte historique particulier : l'Eglise était menacée et naissance, et la jurisprudence de Néron (64 ap JC) ou le décret de Trajan (ne pas rechercher les chrétiens mais les condamner à mort en cas de plainte) conduisirent de nombreux chrétiens au martyrs. Ceux qui survivaient étaient alors appelés confesseurs.

A l'époque, "des manifestations qui nous paraîtrient déconcetantes se produisaient-elles au sein des communautés. Il arrivait qu'un réunion liturgique fût interrompue par un brusque cri improvisé, undiscours, un flus de paroles. Dans l'assistance, un homme ou un efemme aviat soudain senti en soi l'Esprit-Saint parler d'une voix irréfrénable ; un "charisme" s'était produit ; le don de la parole, ou "glossolalie" aviat été accordé par Dieu à un simple ficèle, parfois unpauvrehomme, grossier et inculte, et dans le silence mêlé de crainte, l'assistance écoutait l'illuminé" (Daniel-Rops, op. cit., p. 276, 1948) ! Daniel-Rops écrit ce texte peu après la seconde guerre mondiale. Or ... il décrit très précisemment les futures assemblées du renouveau.

Une question de pose alors : comment préserver l'unité de l'Eglise ? Des conflits peuvent exister entre les autorités ecclésiales et tel ou tel confesseur auréolé de la gloire de son supplice, tel ou tel prophète dont la doctrine vire de toute évidence vers l'hérésie, tel ou tel docteur dont le discours n'est pas fidèle au dépôt de foi.


cat
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Stefanos
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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyDim 19 Juil 2009, 21:08

Daniel-Rops ajoute (p. 278) :

"La Didache dit, en des termes aussi énigmatiques qu'admirables, qu'il faut recevoir le message des prophètes parce qu'ils opèrent en vue du mystère cosmique du l'Eglise. Seulement, là encore, l'Eglise recommande la prudence : elle veut qu'on examine avec soin ces errants inspirés avant de leur accorder créance, qu'on les juges sur leur vie qui doit être exemplaire"

Que tirer de ces enseignements ?

1 ) Qu'il est faux de vouloir dénier tout rôle aux prophètes, comme si leur message n'était pas susceptible de nous apporter quoi que ce soit. Combien disent : "Je n'ai pas besoin du message de Lourdes, de Fatima ou de la Salette pour croire" ... Mais si Dieu estime que nous avons besoin de ce message ("pénitence, pénitence, pénitence" ... / vision de l'enfer à Fatima, lequel est loin d'être vide, "priez pour la Russie mes enfants, afin que celle-ci ne répande pas ses erreurs sur le monde"; "vous ne sanctifiez plus le dimanche" etc), pourquoi devrions-nous nous considérer comme plus juste que Dieu ? Lorsque Jésus-Christ explique à Saint-Thérèse d'Avila que les hérétiques de la religion prétendument réformée sont comme un miroir brisé dans lequel il ne peut plus se réfléter, alors que l'âme du pêcheur non tombé dans l'hérésie est comme un miroir rempli de brume mais dans lequel son image demeure, comment ne pas louer notre Seigneur d'avoir choisi de tels prophètes pour nous éclairer ? Lorsque Notre Seigneur informe Sainte Brigitte de Suède du péril qu'il y aurait à autoriser le mariage des prêtres, comment ne pas également louer notre Seigneur à ce titre ?

2 ) qu'il est faux de vouloir dénier à l'évêque son rôle de gardien de la pureté de la foi contre les hérésies. Ainsi, lorsque le prophète Montanus "s'oriente dans un sens plus que suspect, [l'Eglise] le condamne, mais jusqu'à cette grave crise de l'hérésie montaniste, entre la hiérarchie et les prophètes, il n'y a pas opposition" (Daniel-rops). On ne peut donc que louer le rôle protecteur de l'évêque à travers les siècles, et son combat souvent ingrat visant à lutter contre la séduction du mauvais et de ses agents conscients ou non.

Il est intéressant, à ce titre, de constater que l'erreur engendre l'erreur opposée : négation de la primauté doctrinale de l'évêque d'un côté ; négation du rôle du prophète de l'autre.


Demeure ensuite l'opposition, récurrente à travers les siècles, entre certains évêques et l'évêque de Rome. Lorsque l'évêque Alexandre s'oppose au Pape Saint-Léon le Grand qu'il estime trop souple avec les partisans de l'hérésie monophysite, qui doit on suivre ? L'évêque de Rome Léon, ou l'évêque Alexandre ? Cette question s'est posée très tôt dans l'histoire de l'Eglise. Dés 95, l'évêque de Rome Clément n'envoie-il pas une lettre écrite pour les Corinthiens qui connaissent une grave crise ? Sainte Ignace d'Antioche ne s'adresse-t-il pas à l'eglise romaine en ces termes "A l'église qui préside dans le lieu de la région des Romains (...) présidente de la fraternité selon la loi du Christ" ? Plus récemment, lorsque notre Saint Père se voit vivement critiqué par des évêques de tout bord (notamment l'évêque de Milan qui déclare ne pas vouloir appliquer le motu proprio summorum pontificum), qui convient-il de suivre ?


Dernière édition par Stefanos le Mer 29 Juil 2009, 20:58, édité 1 fois
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canard mystique
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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyMer 22 Juil 2009, 11:20

Bonjour les amis zen.

Voilà la bonne question posée par Stefanos.Avec d'autres mots:
Le prophétisme existe-t-il encore dans l'Eglise?
Le Saint-Esprit passe-t-il uniquement par l'Evêque?
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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyJeu 23 Juil 2009, 13:34

Canard mystique

La réponse à vos 2 questions se trouve magistralement résumée ici :

Citation :
"Charisme et institution ne s'opposent donc pas. Seule doit compter, pour le discernement des charismes par les pasteurs, la loi suprême du salut des âmes."

"C'est aux Pasteurs qu'il revient de discerner l'authenticité des charismes et
d'en réglementer l'exercice, dans une attitude d'humble obéissance à
l'Esprit, d'amour désintéressé pour le bien de l'Eglise et de fidélité
docile à la loi suprême du salut des âmes."

(Extrait de l'audience générale donnée le mercredi 5 août 1998 par le Pape Jean-Paul II)
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/audiences/1998/documents/hf_jp-ii_aud_05081998_fr.html
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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques EmptyMer 06 Avr 2011, 09:34

Il y a quelque chose que je ne comprend pas, il y a quatre évangiles dans notre bible et pourquoi le concile de Nicée n'a t il pas accepté les autres évangiles.

Amicalement

Mariejesus
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MessageSujet: Re: Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques   Le véritable Evangile est celui enseigné par les évêques Empty

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