Je t'ai expliqué ensuite, quelle grave offense commettent contre moi ceux qui persécutent l'Église, et l'irrévérence dont, par là même, ils se rendent coupables contre le Sang. Ce qui est fait contre mes ministres, je le considère comme un attentat contre le Sang; c'est pourquoi j'ai défendu que l'on touchât à mes christs. Je t'ai entretenu enfin de leur vie coupable, de leurs désordres, des peines et de la confusion qui les attendent à l'instant de la mort, des tourments plus cruels que ceux réservés aux autres pécheurs, qu'ils doivent endurer dans l'au-delà.
Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913
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