Coeurs unis en Jésus et Marie
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 Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église.

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Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église. Empty
MessageSujet: Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église.   Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église. EmptyMar 24 Fév 2015, 09:52

Marino Restrepo, un Catholique témoigne avec l'accord de l'église. Il est revenu de l'enfer et il en témoigne

Lien de téléchargement
https://maranathajesus.files.wordpress.com/2013/07/marino-restrepo.pdf


TÉMOIGNAGE DE MARINO RESTREPO

REVENU DE L’ENFER

Marino est encouragé par son évêque

Bonsoir. Je voudrais d’abord remercier le Seigneur
de m'avoir donné l’honneur et l’occasion et aussi la
bénédiction d’être là parmi vous ce soir. Je
remercie Miles de me confier sa communauté (de
prière).

Pendant que je louais le Seigneur tout à l’heure, je
suis tombé sur ces paroles que je voudrais partager
avec vous : La prière de la communauté, Actes des
Apôtres 4, 23.

Ac 4:23-Une fois relâchés, ils se rendirent auprès
des leurs et rapportèrent tout ce que les
grands prêtres et les anciens leur avaient
dit.
Ac 4:24-A ce récit, d'un seul élan, ils élevèrent la
voix vers Dieu et dirent : " Maître, c'est toi
qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce
qui s'y trouve ;
Ac 4:25- c'est toi qui as dit par l'Esprit Saint et par la
bouche de notre père David, ton serviteur :
Pourquoi cette arrogance chez les nations,
ces vains projets chez les peuples ?
Ac 4:26-Les rois de la terre se sont mis en
campagne et les magistrats se sont rassemblés de concert contre le Seigneur et
contre son Oint.
Ac 4:27-Oui vraiment, ils se sont rassemblés dans
cette ville contre ton saint serviteur Jésus,
que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate avec
les nations païennes et les peuples d'Israël,
Ac 4:28- pour accomplir tout ce que, dans ta
puissance et ta sagesse, tu avais déterminé
par avance.
Ac 4:29-A présent donc, Seigneur, considère leurs
menaces et, afin de permettre à tes
serviteurs d'annoncer ta parole en toute
assurance,
Ac 4:30- étends la main pour opérer des guérisons,
signes et prodiges par le nom de ton saint
serviteur Jésus. "

Je suis donc ici ce soir, pour partager avec vous les
merveilles que Dieu a fait dans ma vie. Je suis
certain que chacun d’entre vous pourrait venir
témoigner ici, à ma place. Mais, ce soir c’est mon
tour ! (rire de l’assemblée)

Je demande au Seigneur de m’aider. Je
commencerai en vous donnant les grandes lignes
de l’histoire de ma vie. Je suis né en Colombie dans une petite ville de
producteurs de café dans les Andes. Toute ma
famille produit du café – à l’origine c'était pour
l’Espagne. J’ai grandi avec tous les enseignements
et dans toutes les traditions de l’Eglise Catholique.
J'ai eu une enfance heureuse dans une famille très
nombreuse. Nous étions dix enfants, mais tous mes
oncles et tantes en avaient quinze à dix-huit. Nous
étions une grande tribu !

Quand j’avais quatorze ans, on m'a envoyé à
Bogota, la capitale de la Colombie, pour parfaire
mes études. C'était pendant les années soixante et
vous savez bien ce qui s’est passé pendant ces
années là ! J’ai embrassé tous les mouvements des
années soixante y compris leurs philosophies
païennes, mais aussi à la divination, le spiritisme,
et me suis plongé dans toutes sortes de
superstitions et pratiques occultes.

A vingt ans, j’avais déjà abandonné ma foi depuis
un bon moment. Je me suis marié et je suis parti
pour l’Allemagne à Hambourg. J’y fréquentais
l’université pour faire des études d'art. Je suis
devenu acteur et compositeur. Mes deux fils sont
nés en Allemagne. J’y suis resté pendant six ans
pour ensuite partir aux Etats Unis. J'étais d'abord à New York, où j’ai travaillé comme acteur au
théâtre pendant deux ans, puis à Hollywood en
Californie. J’y vis depuis 1978. Je me suis lancé
dans le métier de l’industrie du loisir et jusqu'en
1997 je travaillais comme acteur, musicien,
producteur, scénariste et dans toutes sortes de
créneaux de ce secteur.

Pendant toute ma vie, jusqu’en 1997, depuis que
j’ai quitté ma ville natale, j’ai vécu loin de Dieu.
Totalement éloigné. Et pourtant, je me considérais
comme croyant - parce que je pratiquais toutes
sortes de religions et de philosophies – et ceci dans
un syncrétisme total, ce qui me donnait
l’impression d’être quelqu’un de spirituel.
Cependant, ce que je ne savais pas, ou bien je
l’avais oublié, c’est que tous les esprits ne venaient
pas forcément de Dieu. J’avais donc à faire à des
esprits des ténèbres pendant toutes ces années et je
me suis transformé en payen. J’étais devenu le
centre de ma propre vie. J’ai construit ma propre
croyance, mon propre royaume et l'humanité était à
mon service. La seule chose qui comptait pour moi
c’était ma réussite dans le monde. Je vivais donc à
la manière du monde – pour gagner de l’argent et
pour devenir célèbre et pour profiter des plaisirs de
ce monde. Ce n'est pas du tout dans mon intention que de maudire le monde ni ce qui s'y trouve. C'est
mon attitude par rapport au monde et ma manière
d’y vivre qui étaient démoniaques, car ils étaient
en dehors de Dieu.

Pour vous donner une idée à quel point que j'étais
arrivé au bout de quelques années : ma maison à
Hollywood était décorée selon une vieille
superstition japonaise, qui est très à la mode
aujourd’hui à l'Occident, qui s’appelle le Feng
Shui.
Vous en avez sans doute entendu parler. Cette
superstition se base sur l'adoration de cristaux et
forces cosmiques. A l’entrée de ma maison un
cristal se trouvait face à un miroir. Le canapé et les
meubles étaient alignés dans un ordre précis afin
de canaliser les forces cosmiques et il y avaient des
petites fontaines un peu partout. J’avais investi
beaucoup d’argent pour monter tout cela. Pour moi
c’était une bonne chose, puisque mes amis célèbres
le pratiquaient eux aussi et encourageaient cela.
Voilà comment nous vivons dans le monde quand
nous lui appartenons.

En 1997 je suis allé en Colombie pour Noël.
Quand j’y suis arrivé, mes sœurs étaient encore en deuil car nous venions de perdre cinq membres de
la famille. D’abord ma femme, qui est morte d’un
cancer en 1992. Quelques mois plus tard, j’ai perdu
mon plus jeune frère dans un accident aux
Bahamas. Puis mon père, puis encore un frère, puis
ma mère. Tous sont morts en moins de quatre ans.
Malheureusement je croyais en la réincarnation, ce
qui – comme vous pouvez l’imaginer – me donnait
une idée très différente de la mort. Mes sœurs
cependant étaient croyantes et faisaient leur deuil à
la manière chrétienne.
Quand j’y suis arrivé, une de mes sœurs était
persuadée que ce serait bientôt son tour de mourir
– puisqu'elle était malade et qu'après tant de décès
rapprochés dans la famille on vient naturellement à
se poser la question « A qui le tour ? ». C'était
comme-ci un balai était venu balayer la famille.
Elle m’a donc demandé de l’accompagner à
l’église pour faire la neuvaine de Noël en honneur
de l’Enfant Jésus. Cette dévotion catholique, était
jadis, très connue dans le monde entier mais ne
subsiste aujourd’hui qu’en Amérique Latine et aux
Philippines, et depuis que je suis missionnaire
j'essaie de la promouvoir. Il s’agit d’une très belle
spiritualité que nous révèlent les mystiques de l’Eglise. C’est une spiritualité très puissante que
celle de l’Enfant Jésus.

Mais j’avais quitté l’Eglise trente-trois années
auparavant et je me fichais de l’Eglise. Je
persécutais l’Eglise. Je me moquais des prêtres et
je trouvais les Chrétiens ridicules, arriérés et
ringards. C'était à eux d'apprendre les choses
formidables que je connaissais. Certains membres
de ma famille s’en sortaient bien et réussissaient
dans le monde. Je me suis mis à leur suggérer de
me suivre dans mes pratiques de divination, des
boules de cristal, du tarot etc. Pendant tout ce
temps, ma pauvre mère égrenait son chapelet en
silence. Plus tard, après ma conversion, j’ai su que
pendant toutes ces années, toute ma famille avait
prié pour moi. Moi, je me trouvais super « cool »
pendant tout ce temps-là ! Je croyais devancer tous
ces retardataires ! J’avais tellement à leur
apprendre ! Je suis sûr que chaque fois que je
retournais en Californie après des vacances passes
parmi eux, ils exorcisaient les maisons par
lesquelles j’étais passé ! (rire) Car le diable luimême
leur avait rendu visite !

Ce Noël-là, j’ai donc accepté d'accompagner ma
sœur à l’église, rien que pour lui faire plaisir. Cela faisait des années et des années que je n’avais pas
mis les pieds dans une église. Pour moi, ma foi
étant parfaitement syncrétique, l’église était
comme n’importe quel lieu où se pratiquait la
magie et ressemblait aux autres lieux ou temples
que je fréquentais. J’avais perdu la dimension
mystique de ma foi, de ma relation personnelle
avec Jésus mon Dieu. J’avais perdu tout ce que
savais sur le Christianisme. Pour moi, entrer dans
une église était donc quelque chose de très
différent que pour elle.

Le respect religieux de ma soeur m'intimidait, mais
je poursuivais ma façon de concevoir les choses.
Le prêtre disait : « Celui qui prie cette neuvaine
avec foi et dévotion, recevra une grâce de la part
de l'Enfant Jésus. » Cela me paraissait séduisant. Je
me suis dit que je pourrais peut-être en tirer
quelque chose. Voilà ma mentalité ! Chaque foi
que je pouvais profiter de quelque chose, j'étais de
la partie ! J'agissais toujours dans la perspective de
gagner quelque chose – c'est typiquement la nature
des gens qui appartiennent au monde.

Je me suis donc dit que j'allais demander à ce bébé
de changer ma vie. Le changement auquel je
pensais n'était évidemment pas celui que vous êtes en train de contempler ici et maintenant! (rire) Le
changement que vous voyez ici était selon Son idée
à Lui! Mon idée était plutôt selon la pensée de ce
monde. J'avais un tas de projets terribles ! Je n'ai
bien sûr pas dit à ma soeur ce que je demandais
sachant très bien ce qu'elle pensait, et j'ai l'ai donc
gardé pour moi.

Chaque jour nous allions donc à l'église pour prier
la neuvaine à l'Enfant Jésus. Ma soeur me disait :
« Prie avec beaucoup de foi ! » et je répondais
« Bien sûr! » Mais (rire) elle ne savait pas vraiment
ce que j'étais en train de demander.
Aujourd'hui je dis aux gens : « Je sais que vous
êtes de bons Catholiques et que vous avez sans
doute une bonne collection de neuvaines à prier,
mais j'en ai une à vous recommander : la neuvaine
à l'Enfant Jésus. Seulement, préparez-vous à Son
sens de l'humour !

Parce que je vais maintenant vous raconter
comment Il m'a répondu et comment Il achangé
ma vie.
Vingt-quatre heures après avoir terminé la
neuvaine - elle commence le seize décembre et se
termine le vingt-quatre à la messe de minuit quand on célèbre la naissance de Jésus - donc vingtquatre
heures après, à minuit, le vingt-cinq
décembre, le Seigneur m'a donné la grâce de la
neuvaine et Il a changé ma vie.

Je conduisais dans une plantation de café d'un de
mes oncles dans ma ville natale. Comme je passais
par le portail de son ranch, six hommes,
lourdement armés sont sortis de la forêt et m'ont
enlevé. Ils ont mis un cache sur ma tête, m'ont
attaché les mains derrière le dos, m'ont mis une
corde autour de la taille et m'ont conduit dans la
jungle. Pendant toute la nuit ils me tiraient en avant
et en arrière en me poussant avec leurs armes.
Aujourd'hui, je pose la question au Seigneur :
« Pourquoi ne m'as-Tu pas appelé en Californie ?
Pourquoi au milieu de la jungle ? » (rire) Il a un de
sens de l'humour !

J'ai été conduit dans la jungle en prisonnier. Vous
avez sans doute entendu parler du conflit des
guérillas – c'est un conflit très ancien. Les gens
croient que les motivations des guérillas sont
d'ordre idéologique. Je peux vous dire et vous
garantir qu'il s'agit tout simplement de voleurs qui
enlèvent des personnes pour obtenir une rançon. Il n'y a aucune idéologie derrière ! Ma mère m'en
avait parlé pendant des années en disant que ces
gens en voulaient à notre famille. Mais je n'y
prêtais pas d'attention. Je n'habitais pas en
Colombie et vous savez comment on réagit aux
nouvelles et aux évènements qui ont lieu loin de
chez vous. On les vit comme si c'était un film.
Notre sensibilité a été si émoussée par toutes les
nouvelles qui nous arrivent, que nous ne sommes
plus capables de sentir la douleur des autres. A
cause des médias, nous vivons aujourd'hui dans un
monde imaginaire. Pour moi, ce problème en
Colombie n'était pas réel – mais il l'est devenu
cette nuit-là, et oh combien, réel pour moi!

Au lever du soleil ils m'ont conduit dans une
caverne. Cette caverne était habitée par une
quantité de chauve-souris et le sol était recouvert
de leurs excréments et grouillait de toutes sortes
d'insectes. J'étais piqué de partout et je gonflais de
partout et outre les démangeaisons et les douleurs
que je vivais, je pourrais vous raconter un million
d'histoires d'horreur sur cette caverne.

Mais la raison pour laquelle je vous ai introduit à
l'intérieur cette caverne est pour vous dire que c'est
là que j'ai fait une expérience mystique des plus étonnantes, qui a absolument et radicalement
changé ma vie. Je ne suis plus la même personne
depuis. Cette expérience mystique a duré neuf
heures, pendant toute une nuit.

Le premier jour dans cette caverne, dans l'aprèsmidi,
j'entendais discuter mes ravisseurs. Il était
question de me tuer ou de me laisser vivre.
Quelqu'un aurait dû venir me chercher mais ils ne
se sont pas pointés. Il était alors question de me
tuer. Finalement, ils ont décidé d'attendre. Ils m'ont
sorti de la caverne, m'ont donné à manger. Puis ils
m'ont remis un cache sur la tête et m'ont jeté à
nouveau dans la caverne. Quinze jours se ont
écoulés comme cela. Chaque jour ils décidaient de
me tuer, mais puisqu'ils avaient encore l'espoir de
tirer de l'argent de leur victime, ils rallongeaient
l'attente pendant encore quinze longs jours.

Vous croyez peut-être pouvoir vous imaginer ce
qui se passait en moi pendant ces quinze jours.
C'était horrible. Personne ne peut imaginer ce qui
ce passe dans le coeur de quelqu'un dans une
situation pareille. Tout ce que j'avais dans mon
coeur, c'était de la haine pour mes ravisseurs. Je les
aurais tués si j'avais eu l'occasion. Et puis, je voulais m'enfuir. Voilà ce que j'avais dans mon
coeur, car il n'y avait rien de Dieu.

Le quinzième jour, tôt le soir, on m'a sorti de la
caverne et je me suis vu entouré d'un groupe de
jeunes rebelles, habillés en treillis militaire. Je
savais cependant que ce n'étaient pas de vrais
militaires. Ils étaient méchants au possible et armés
jusqu'aux dents. L'un d'eux m'a expliqué qu »il
était le « commandant » et ma détaillé la situation
dans laquelle je me trouvais. Il m'a demandé une
rançon très élevée, disant qu'ils savaient que je
possédais autant d'argent. Ils m'ont donné de
l'information sur mes soeurs, montrant qu'ils
savaient tout sur elles en détail. Ils menaçaient
d'exécuter toute ma famille si je refusais de payer
la rançon. De même si j'essayais de me sauver. A
la fin de cette entrevue, le « commandant » m'a dit
que les hommes qui m'avaient enlevés au ranch de
mon oncle et qui m'avaient conduit dans la jungle,
voulaient qu'on me tue une fois la rançon payé, car
ils ne voulaient pas qu'après mon retour je les
dénonce à la police. Puis ils ont ôté leurs cagoules
- ne craignons plus que je les reconnaisse, puisque
j'allais être tué de toutes les façons.

J'étais donc condamné à mort. Ils m'ont renvoyé dans la caverne, ligoté et avec un
cache sur la tête. Le « commandant » m'a dit qu'il
allait revenir le lendemain pour m'emmener
ailleurs. Puis ils sont partis, laissant derrière eux
seulement quelques jeunes rebelles pour garder la
caverne.

Si vous pensez que la première quinzaine de jours
avait été horrible pour moi, imaginez cette nuit où
il ne me restait plus aucun espoir de survivre.
C'était juste une question de temps avant d'être tué.
C'était comme-ci j'étais déjà mort. Imaginez
pendant une seconde ce que j'éprouvais. C'était
horrifiant. Sans espoir. J'étais complètement
désemparé et dans une caverne terrifiante. J'ai
essayé alors de trouver quelque chose à l'intérieur
de moi-même qui m'aiderait à supporter cette
épreuve. Quelque chose sur quoi m'agripper. Je me
suis mis à rechercher dans toutes ces philosophies
géniales que j'avais étudiées toute ma vie. La
magie, la divination, la numérologie, toutes ces
choses. Je venais juste de me faire faire mon thème
astral en Californie – avant d'aller en Colombie –
qui prédisait des choses magnifiques ! Maintenant
plus rien ne tenait debout! Je savais maintenant que
tout ces choses dans lesquelles j'avais pataugé pendant tant d'années, n'étaient que mort.

Je n'y trouvais rien qui pouvait m'aider ! Et
pourtant, j'avais toujours été celui qui savait, grâce
à toutes ces grandes connaissances que je
possédais, résoudre les problèmes des autres mais
cela ne marchait pas pour moi. A ce moment j'ai
trouvé qu'il y avait quelque chose de vrai en moi.
C'était ma foi, mais elle était si latente et si
enfouie, qu'à travers toute l'obscurité dont je
m'étais recouvert pendant tant d'années, je ne
pouvais plus me rappeler de la moindre prière. Je
suis remonté dans mes souvenirs jusqu'à mon
enfance auprès de ma mère, à l'église, à l'école,
dans ma ville natale, mais je ne me rappelais de
rien qui aurait pu m'aider, pas de la plus petite
prière. Et je savais que ces prières-là m'auraient
aidées ! Je savais que là se trouvait la vérité, que là
se trouvait la vraie puissance ! Mais je l'avais
perdue ! Réaliser cela n'a fait qu'empirer la
désolation de mon esprit.

C'est alors que j'ai commencé à traverser cet état
mystique dont je vous ai parlé. Loin de soupçonner
que cela venait de Dieu – tellement j'En étais
éloigné ! C'est pour quoi je ne l'ai pas reconnu. La
première partie de cette expérience s’appelle : uneillumination de la conscience. Parce que j'ai revécu
pratiquement toute ma vie. J’étais aussi éveillé et
conscient que vous et moi ici et maintenant.
Seulement que je me trouvais recroquevillé dans
cette caverne mais j'étais réveillé. La deuxième
partie s'appelle : une vision avec Dieu. Rien de
plus mystérieux ne pourrait arriver à quelqu'un ! Je
suis sûr que vous avez déjà entendu beaucoup de
récits semblables, mais pour moi c'est comme
invraisemblable ! Je ne l'ai toujours pas digéré.

J'étais donc en train de penser à mes malheurs et à
mes douleurs et que, sans doute, j'allais mourir
dans cette caverne cette nuit-là. C'était trop. J'étais
déjà très malade à cause de ma situation. J'étais
affaibli, ne mangeant qu'une fois par jour. Ils me
donnaient des racines et des baies sauvages à
manger et de l'eau sale à boire. C'était horrible.

Aujourd'hui, maintenant, je peux vous dire quelque
chose sur cet instant précis. Je me suis rendu
compte que voilà ce qui était le plus mystérieux :
pendant que je traversais tous ces malheurs dans la
certitude que j'allais mourir, je me suis rendu
compte de ceci : avant que Dieu puisse entrer en
nous pour nous toucher et pour nous transformer,
tout ce qui est nous et nous concerne doit d'abord être anéanti. Ceci parce que nous nous sommes
construits un incroyable édifice fait d'orgueil et de
vanité et d'une si haute idée de nous mêmes et du
monde et des personnes du monde ! Tout cet
édifice doit disparaître ! Voilà ce dont je me suis
rendu compte. Et c'est seulement alors que Dieu est
apparu. Quand je n'étais plus rien. J'étais en
morceaux, en cendres. Plus rien de moi ne
subsistait. Plus rien de cette vie époustouflante et
fantastique que j'avais vécue, cette vie de glamour
que j'avais toujours recherchée, les trésors que
j'avais accumulés ne valaient rien! Absolument
rien! Et tout ce qui en moi aurait pu avoir de la
valeur était endormi... . C'était terminé pour moi!

Tout d'un coup, je me voyais, à l'âge de trois ans,
sur un tricycle, à faire des ronds dans un patio
latéral de ma maison natale, en tapant et en
abîmant les plantes et fleurs environnantes avec
mon bras tendu. J'entendais une servante me dire
d'arrêter. Imaginez comment j'étais pétrifié à la vue
de tout cela. Je ne comprenais pas comment, à l'âge
de quarante-sept ans je pouvais revivre ma petite
enfance, parfaitement, avec tous les détails.
J'essayais de raisonner – c'est un réflexe humain. Je
me disais : « Je suis empoisonné ! Je suis fiévreux
à cause de toutes ces piqûres d'insectes ! J'hallucine, je vois des choses ! » Mais tous ces
arguments ne m'ont pas avancé parce que je savais
bien que je n'hallucinais pas. Si quelqu'un sait ce
que veut dire « halluciner » c'est moi ! J'ai traversé
les années soixante en « hallucinant »! (rire)

Je savais donc que c'était bien ma vie qui défilait
distinctement devant moi. Je pensais que j'étais,
sans doute, en train de devenir fou. Mais cela non
plus ne tenait debout. Puis je me suis rappelé que
quand ma mère était mourante, agonisante, elle
tomba dans une sorte d'extase qui durait environs
trois heures, pendant lesquelles elle parlait
beaucoup de sa vie et qu'elle est morte seulement
après. Alors je me suis dit « Je suis mourant,
comme ma mère ». Cela ne marchait pas non plus.
J'ai donc cessé de combattre, de réfléchir, de faire
quoique ce soit contre ce qui était en train de
m'arriver et j'ai tout lâché.

Quand je voyais ma vie à l'âge de onze, douze ans,
je commençais à vivre une douleur terrible. Je ne
saurai jamais vous la décrire avec des paroles. Une
douleur comme vous ne pouvez l'imaginer. C’était
a douleur de mon péché. Et voici devant vous un
homme qui ne croyait pas au péché! Je me moquais des personnes qui prononçaient le mot
« péché ». J’en faisais des blagues !
Et me voilà en train de sentir, de vivre cette
douleur – qui n'était pas physique. Elle était
spirituelle. Aujourd'hui, grâce à ce que le Seigneur
m'a révélé, je sais, que c'est la douleur que vivent
les âmes au purgatoire. Et c'est aussi la douleur que
nous vivons quand nous ressemblons au Christ ici
sur terre. Nous commençons alors à sentir la
douleur de nos transgressions. Nous commençons
à sentir la douleur des péchés de l'humanité. Nous
devenons semblables au Christ – nous vivons Sa
Passion.
Mais j'étais loin d'être comme ça ! J'étais le
pécheur le plus misérable et le plus horrifiant ! Je
n'aurais pas pu vivre ce genre de douleur, mais je
sais aujourd'hui que le Seigneur m'a donné la grâce
de l'expérimenter.

Aujourd’hui je sais, mais alors je ne savais pas ce
qui m'arrivait ! Je continuais à visionner toute ma
vie. Je voyais non seulement ce qui était mal, ce
que j'avais fait de mal, mais aussi le bien de ma
vie. Ce qui était bien passait tout simplement, sans
douleur. Par contre, ce qui était mal ne passait pas.
Mais restait comme gelé, figé pour longtemps, douloureux, comme pour toujours. Après cela
quelque chose s'est passé... je ne sais pas comment,
cela me dépasse – et vous dépasse aussi.

Je me suis vu dans une vision. La face sur terre, sur
l'herbe. Il me semblait que je me trouvais sur une
très haute montagne. Je suis né dans les
montagnes. J'avais l'impression d'être sur une
montagne étonnamment haute. A côté de cette
montagne se trouvait une autre montagne encore
plus haute. Et sur cette montagne j'ai pu voir une
ville magnifique de lumière. Une cité illuminée,
faite de lumière ! Pas comme une ville illuminée
par des néons ! Elle était faite de lumière. J'ai
regardé sur le côté et j'ai vu au lointain mon corps
dans la caverne comme à travers d'un rideau de
fumée. C'était pour moi comme une confirmation
que j'étais mort. Mais ce qui était vraiment bizarre,
c'est que je ne m'étais jamais senti aussi vivant ! Je
me trouvais dans un état de bonheur parfait. Et
malgré tout ce qui m'arrivait, je me sentais
tellement libre que la dernière chose que je voulais,
c'était de retourner dans mon corps, là, au lointain.

Mais tout a changé d'un coup parce que j'ai
entendu la voix du Seigneur qui S'adressait à moi.
Et Sa voix était si immense, qu'elle semblait venirde mon intérieur et de venir de partout à la fois. Je
veux vraiment dire « de partout »à la fois et des
entrailles de l'univers. Sa voix me parlait et tout me
parlait avec Sa voix. La voix la plus immense. Et
cette voix était remplie d'une miséricorde, d'un
Amour, d'une compassion, d'un pardon incroyable.
Et vous n'allez pas croire ceci: tout ce que je
voulais faire, c'était de me cacher et de partir en
courant, loin de cet Amour, loin de ce pardon, loin
de cette compassion. Je n'en voulais pas, je ne la
supportais pas. Et je vous dis : pendant toute ma
vie je me croyais la personne la plus formidable. Je
faisais parti d'Amnesty International, du comité de
surveillance pour les Droits de l'Homme, et tous
les ans, avec mes collègues à Hollywood je
collectais des tonnes d'argent pour les pauvres.
J'étais le premier à aider tous ceux qui venaient
demander mon aide. J'étais toujours là. Les gens
disaient de moi que j'étais quelqu'un de bon. Et
moi je disais de mes amis qu'ils étaient bons eux
aussi. Ils faisaient comme moi. Mais je me suis
rendu compte que je n'ai jamais vraiment été
quelqu'un de bon. Tout ce que j'ai jamais fait pour
les autres, je le faisais en fait pour moi-même, par
vanité, parce qu'aider les autres me donnait de bons
sentiments. Je faisais tout pour moi-même. Aider
les autres remplissait mon ego, nourrissait mon égoïsme et mon égocentrisme. Cela m'agrandissait.
Et je ne m'en apercevais que maintenant. Jusqu'à
présent je pensais pratiquer la charité, la
compassion et l'amour, alors que je ne faisais que
me racheter pour tout le mal que je faisais par
ailleurs. J'étais en réalité le plus grand menteur,
fornicateur, tricheur – tout ce que vous voulez!
J'avais tout fait pour réussir dans ma carrière et
dans mes relations et de cela rien et personne ne
subsistait. Et je m'étais cru quelqu'un de bon ! Je
m'en suis rendu compte quand le Seigneur m'a
adressé la parole : j'étais aussi obscur que l'on peut
l'être et mon coeur était si dur, que je ne supportais
pas l'Amour, car je n'avais jamais vraiment donné
de l'Amour.

Si vous ne donnez jamais un vrai Amour, vous
serez incapables d’en recevoir. Il n'y aura pas de
place en vous pour le recevoir car vous n'en
produisez pas. Cet Amour qui vient de Dieu est
une fontaine qui coule par nous afin de transformer
notre basse nature en un vrai Amour qui nous
ramène vers Dieu. Mais le vase d'argile que j'étais,
comme l'appelle S. Paul, était tellement fait d'argile
et sans Dieu, qu'il appartenait seulement à l'argile.
A présent le Seigneur m'avait accordé ce que je
désirais : Il s'est tu. Il a cessé de me parler. Mais
quand Il S'est arrêté de me parler, j'ai senti une
solitude incroyable, impossible à imaginer. J'étais
seul et comme mort. Je me sentais mourant et je
voulais qu'Il me reparle parce que maintenant que
j'avais fait l'expérience de l'Amour pour la
première fois, j'en avais terriblement besoin. C'était
ma vie maintenant, et me manquait comme on peut
manquer d'oxygène. J'étais comme mourant sans
cet Amour. Mais le Seigneur ne me parlait plus.

Alors je me suis trouvé comme flottant au-dessus
d'un abîme horrifiant. Et je savais ce que c'était,
alors que pendant toute ma vie je l'avais nié.
Pendant trente-trois ans j'avais argumenté avec tout
le monde que l'enfer n'existait pas. Avec tout le
monde. C'est pour cela que j'avais embrassé toutes
sortes de philosophies. Maintenant je ne voulais
pas le regarder. Aujourd'hui je sais que c'était la
grâce qui m'a fait regarder - mais alors je ne
comprenais pas pourquoi j'étais comme obligé de
regarder alors que je ne voulais pas. Je n'étais pas
contraint, mais c'est comme s'il y avait grande
urgence de le faire. J'ai donc regardé.
Quand j'ai regardé il n'y avait plus de silence. Les
sons les plus affreux se faisaient entendre. Je
regardais l'enfer. Je dis aux gens qu'il ne m'a pas
été facile de commencer cette mission où je viens
témoigner que l'enfer existe parce que j'y ai été.
Vous pouvez imaginer que ce n'est pas facile !
(rire) Surtout quand on croise même des
catholiques qui n'y croient pas ! Même des
catholiques ! J'ai même rencontré des prêtres qui
n'y croient pas ! Je vous invite à méditer
là-dessus !

Une chose que je peux vous dire, si je fais ce que
je suis en train de faire ici, ce soir - et je le ferai
jusqu'à la fin de mes jours - je ne le fais pas pour
plaire aux gens. C'est pour faire plaisir à mon
Seigneur ! Votre Seigneur, notre Dieu! Parce que
c'est Lui que je viens glorifier, non pas moi-même.
Tout est pour Lui!

Il m'a donc montré l'enfer. Je l'ai donc regardé. A
sa surface j'ai vu non pas des centaines, ni des
milliers, mais des millions d'âmes condamnés ! Et
moi, qui n'y avais pas cru, imaginez ce qui se
passait en moi ! C'était tout simplement incroyable
de voir des millions d'âmes condamnés et je sais maintenant que pendant que nous sommes
rassemblés ici ce soir, il y a des âmes qui tombent
à l'enfer. Je sais aussi pour de sûr, que si nous
étions les catholiques que nous avons été appelés à
être, beaucoup d'eux n'iraient pas à l'enfer. Cela je
le sais aussi. Cela m'attriste et vous aussi ! Quand
on se rend compte que nous formons une armée, et
qu'une grande partie de cette armée est endormie et
que nous avons les armes nécessaires pour
défendre les âmes et que nous ne le faisons pas ! Et
moi, j'étais un des déserteurs de cette armée... .

Quand je les regardais dans le visage, si on peut
l'appeler ainsi, je me suis rendu compte qu'ils
avaient été des être humains mais qu'ils avaient été
transformés en démons. Et leurs visages avaient
seulement à la surface encore des traces de visages
humains. Mais ils étaient déformés à cause de leur
péché. J'ai parfaitement compris quels types de
péchés les déformaient. Je savais tout. J'ai tout
compris. Maintenant je sais que c'est par l'action de
l'Esprit Saint que la plénitude de la Vérité est
découverte et on peut la voir, la reconnaître.

Quand je regardais plus dans les profondeurs, j'ai
pu les voir plus bestiaux encore et je pourrais vous
parler de l'enfer pendant longtemps. Mais je ne veux pas m'y attarder, ni avec vous ni avec
personne d'autre. Depuis, je ne passe pas un seul
jour sur cette terre, sans être conscient de ce qui se
trouve en dessous de moi. Pas un seul jour. Je sais
ce qui se trouve en bas. Cela ne me fait pas peur.
Par contre, j'ai peur du péché car le péché m'y
emmènera si je ne fais pas attention. C'est la
réalité. La réalité absolue. Il m'arrive parfois de
traverser un parc ou une gare, un aéroport ou un
centre commercial où il y a des foules. Parfois
quand je passe à côté d'eux, j'entends les voix de
l'enfer qui sortent par leur bouche. La raison c'est
que quand nous vivons dans un état de péché, nous
devenons une extension de l'abîme. Une extension
de l'enfer. Une extension. Nous sommes alors
l'instrument de toutes les forces qui viennent d'en
dessous. C'est horrifiant que les gens soient si
aveugles, qu'ils ne savent pas qu'ils sont les
instruments d'une telle horreur et qu'ils infligent
ensuite tant de mal à tout le monde.

Le Seigneur m'a alors parlé de nouveau. Et quand
Il m'a parlé encore, cet état d'enfer restait présent
mais non actif. Alors qu’il était actif quand Il
s'était tu. Je pourrais vous relater pendant des
semaines et des semaines, car je n'ai pas besoin de
réfléchir pour vous transmettre ce qu'Il m'a dit. C'est infusé en moi, ça coule tout seul. Je suis
missionnaire depuis huit ans et je n'ai jamais
préparé une seule conférence et je parle de
centaines de sujets qui coulent par moi tout seul et
sans effort. J'avais dit au Seigneur : « Je veux bien
témoigner et faire cela à condition de n'avoir rien à
préparer. » La seule chose que le Seigneur m'a
demandé de faire avant de parler c'est de lire les
Ecritures Saintes. Je devais lire Sa Parole pour
purifier mes sens et ma langue et les oreilles et les
sens des personnes. Et alors Il vient. C'est comme
ça qu'Il agit. Il a infusé en moi une grande quantité
d'information. Il m'a beaucoup parlé et je vais vous
transmettre certaines choses qu'Il m'a dites.
Il a dit: « L'humanité traverse aujourd'hui l'âge
spirituel le plus obscur jamais et les ténèbres vont
en grandissant. »

Je ne suis pas venu ici en prophète de malheur.
Loin de cela. Parce que si je suis quelque chose,
c'est plutôt un signe d'espérance et de miséricorde.
C'est ce que je suis devenu. Je suis un exemple de
l'Amour et de la Miséricorde de Dieu car le
Seigneur m'a sauvé des griffes du diable. Il m'a
ramené dans la lumière. Je témoigne que si Il peut
me sauver, Il peut sauver n'importe qui, le pire des hommes, parce que j'étais le pire des hommes! Et
me voilà aujourd'hui ici parmi vous ! Gloire à Lui !
Il me sauve! Il nous sauve!
Il ne veut que personne, pas une seule âme aille à
l'enfer – pas une seule! Ni même au purgatoire !
Jésus nous a toujours invité d'aller à la maison.
Uniquement à la maison. Et la maison c'est le ciel.
Alors Il m'a dit que nous nous dirigions vers la fin
de la fin des temps. Mais Il n'a pas dit que tout
serait fini en général. Ce n'est pas ce qu'Il a dit.

Il parlait du temps de Dieu. Il parlait d'une guerre
spirituelle, d'une bataille spirituelle entre le bien et
le mal. La dernière bataille. Il a dit : « Satan a mis
toutes ses cartes sur la table » car c'est un joueur !
Il a sorti tous ses jouets ! Chacun de ses jouets, sa
plus grande offensive contre nous étant les
activités de loisir. Il veut nous occuper vingt-quatre
heures sur vingt-quatre. Et c'est ce qu'il fait. Nous
appartenons à la société la plus hyperactive qui
n'ait jamais, jamais, jamais existée dans toute
l'histoire de l'humanité ! Nous n'avons jamais eu
autant de moyens de nous occuper qu'aujourd'hui.
Il a dit que c'est le coup le plus important que le
diable porte contre nous. En plus, c'est un coup
subliminal parce qu'il y a tant de gens qui sont sioccupés à faire de bonnes actions ! Trop occupés !
Et ils finissent par agir mal avec tant de bien.

Car il ne s'agit pas de faire trop mais de faire son
devoir, son devoir. Car voici comment le diable
nous trompe : si nous sommes très religieux, il va
nous tromper dans le domaine de la religiosité. Si
nous sommes spirituels, il va nous tromper dans le
domaine de la spiritualité. C'est comme ça qu'il
agit ! Nous ne devons jamais baisser la garde car il
ne viendra pas avec des cornes et une queue ! Ce
n'est pas comme ça qu'il agit!
Le Seigneur l'a appelé « le prince de ce monde ».
Vous savez bien comment s'habillent les princes !

Le Seigneur m'a dit que tout ce que la science fait
aujourd'hui, se concentre essentiellement sur la
beauté et sur la santé physique. Voilà ce qui est le
centre d'intérêt du monde ! Et non la beauté
spirituelle ! Il a dit qu'il n'y a jamais eu autant de
belles créatures dans le monde qu'aujourd'hui, mais
qu'il n'y a jamais eu autant d'âmes laides (rire). Il
dit « Vous pouvez changer votre nez aujourd'hui si
vous ne l'aimez pas, mais qui veut changer son
coeur? » Il est là le problème!
Le Seigneur a dit que nous vivons à l'envers.
Quand nous naissons, notre être est composé de
deux natures : la nature de la chair, c'est à dire ce
corps humain et la nature de l'esprit, l'âme qui
anime ce corps. A cause du matérialisme ambiant,
les gens se concentrent sur le corps mortel, le corps
qui va mourir. Le corps immortel, l'esprit, est sousalimenté,
mal nourri ! Il a dit: « Le monde
aujourd'hui est peuplé par des millions d'âmes en
malnutrition. Les âmes mal nourries ne savent pas
aimer, ne savent pas pardonner. Elles ne sont pas
respectueuses, n'ont pas de patience, pas de paix,
pas de compassion. Elles sont uniquement
concernées par leur « moi ». Ce sont des être
humains égocentriques.

Il a dit que des millions de personnes d'aujourd'hui
sont le fruit de la fornication et non de l'amour, pas
du vrai amour. Le mariage n'est pas une priorité
dans la vie des gens, parce qu'ils ne respectent plus
Dieu.

Il ne parle évidemment de tous, parce qu'Il parle
toujours du « reste ». Il parle toujours d'une
« poignée de justes », des personnes qui Lui sont
restées fidèles. La raison pour laquelle nous avons
toujours l'Eucharistie, la raison pour laquelle nous n'avons pas encore été dévorés par un feu tombant
du ciel !

Mais le Seigneur a dit que, à cause des actions de
quelques uns et à cause de la miséricorde du Père
qui nous donne Jésus, nous avons ce grand prêtre
au ciel qui intercède pour nous à cause des actions
de quelques uns.

La bataille est cependant très féroce et devient de
plus en plus féroce, parce que il y a un nombre
incroyable de personnes qui s'éloigne de Dieu tout
le temps.
Mais l'espérance demeure parce que la miséricorde
du Seigneur est immense. Il dit qu'en dépit des
ténèbres qui couvrent le monde d'aujourd'hui et de
demain, Sa miséricorde et Son Amour dépassent
largement toutes les ténèbres. Aucun péché ne peut
être plus grand que Son pardon et Sa miséricorde.
Nous avons donc l'espérance et la miséricorde mais
nous devons les faire les nôtres afin de les porter
aux autres ! Pour qu'ils comprennent, eux aussi,
que notre Dieu est un Dieu de pardon et que
cheminer avec Lui est la bonne voie !
Le Seigneur m'a dit que tout ce que nous avons
abîmé dans notre chair à cause de notre péché, doit
être réparé dans cette même chair. Parce qu'une foi
cette chair disparue, nous ne pouvons plus réparer
ce que nous avons fait de mal et nous allons devoir
purger – ce qui est un état très douloureux parce
que c'est comme-ci on essayait de faire quelque
chose de physique alors que l'on ne pas physique.
On n'a pas la possibilité de saisir, de toucher... .
C'est très difficile car on dépend de beaucoup de
facteurs, tel l'amour que l'on a peut-être laissé sur
la terre qui nourrit l'âme, car c'est tout ce qui lui
reste... . La seule chose que l'on emporte après la
mort, c'est l'amour que l'on a donné. Pas l'Amour
que l'on a reçu. Mais l'amour que l'âme reçoit par
la prière et qui lui vient par l'intercession, par la
prière des autres, aide l'âme à rester dans la
lumière. Elle s'appuie sur cette prière qui lui
permet de rester dans la lumière et de dire « oui »
au Seigneur. Sinon elle serait totalement dans le
noir. Mais parce que cette lumière ne vient pas
d’elle puisqu'elle n'en a pas fourni pendant son
séjour terrestre, elle vit une purge très douloureuse.

Il m'a alors parlé de ma foi catholique. Il m'a dit
que quand nous mourrons et que nous nous présentons devant Son tribunal divin, il y aura
deux façons de rencontrer Le Seigneur.
1. Soit nous rencontrons le Dieu de Miséricorde et
de pardon. Il nous embrassera et nous emmènera
avec Lui dans Sa gloire parce que nous serons déjà
en Lui, parce que nous aurons vécu en Lui. Il a
parlé de la Liturgie divine. Il a dit que si nous
comprenons le mystère du Corps Mystique de
Jésus, nous vivons de la Liturgie divine. Notre
Liturgie est divine. Alors, si pendant notre
existence nous avons vécu dans cette Liturgie, à
notre mort nous nous tiendrons toujours à
l'intérieur de cette Liturgie qu'est le Corps de Jésus.
Et nous serons alors au ciel. Comprenons ce
mystère, ce cadeau de l'Eglise, ce cadeau de la foi!

2. Quand nous nous trouverons devant Son tribunal
pour être jugés - parce que nous sommes toujours
débiteurs par rapport au Seigneur - le Seigneur ne
jugera pas selon la religion, la croyance ni selon la
philosophie. Il nous jugera uniquement sur notre
amour ! Comme dit S. Jean, à la fin de nos jours
nous serons tous jugés sur l'amour. Le Seigneur dit
qu'un indien qui vit dans la jungle et qui n'a jamais
entendu parler de Jésus ni des commandements, sera quand même jugé sur l'amour et sur ses
actions pendant la vie. Uniquement là-dessus.

Mais, a dit le Seigneur, à celui qui a reçu beaucoup
on demandera beaucoup en retour. Il m'a dit qu'Il
m'avait donné le cadeau le plus merveilleux et le
plus grand qu'un être humain puisse recevoir : c'est
la foi catholique. Car la foi catholique contient
toutes les vérités, toutes ! Rien n'y manque, rien !
Mais en même temps elle donne beaucoup de
responsabilités à celui qui l'a reçue. Et rien n'y
manque! Être catholique ne donne pas de raisons
pour avoir une grosse tête. Être catholique veut
dire avoir une grosse arme pour défendre les âmes.
Nous avons reçu les armes les plus redoutables et
les plus puissantes et nous ne pouvons même pas
imaginer à quel point elles sont puissantes et à quel
point elles sont gaspillées par la plupart des
catholiques !

Le Seigneur m'a expliqué, que moi je m'étais
éloigné de la foi parce que Satan m'avait rempli
d'orgueil, tôt dans mon adolescence. Je me suis
d'abord éloigné de la foi parce que je trouvais
qu'aller me confesser auprès d'un prêtre était
ridicule. Je disais : »Pourquoi aller confesser mes
péchés à un autre homme qui est probablement plus grand pécheur que moi ? ».

Je trouvais cela ridicule et me suis distancié,
rempli d'orgueil. Le Seigneur m'a d'abord montré
cela. Il m'a dit que le Père Tout-puissant avait
choisi un médiateur pour notre salut parce que
l'orgueil nous avait éloigné de Dieu. L'orgueil ! Le
péché originel c'était l'orgueil. La désobéissance,
c'est l'orgueil. « Je ferai comme je veux ! »
L'orgueil.

Le Seigneur a dit : Jésus, le Fils de Dieu Trinitaire
est devenu médiateur et Il oeuvre par d'autres
médiateurs comme par Notre Dame, la Vierge
Marie. Et Jésus, Dieu Lui-même, a nommé d'autres
médiateurs, les apôtres, pour nous, en leur donnant
le pouvoir de pardonner les péchés, ou de les
retenir.

Il m'a dit que cela était une grâce, un cadeau pour
nous. Dieu veut nous sortir d'ici, hors de cet exil. Il
veut que nous soyons libres et de retour au paradis.
Mais nous devons passer à travers le portail qu'Il
nous a indiqué et prendre le chemin qu'Il nous a
montré.
Quel est ce chemin ? C'est la réconciliation, la
rédemption qu'Il nous donne quand nous
accueillons les dons du Saint Esprit. Quand nous
comprenons que ces dons agissent dans les
sacrements et que les sacrements agissent comme
des armes dans la vie quotidienne de notre exil.

Il m'a dit: « Satan est le trône de l'orgueil et la plus
grande arme contre le trône de l'orgueil
s'appelle humilité ». Le plus grand acte d'humilité
donné à un catholique s'appelle la confession, le
Sacrement de réconciliation. Parce que si vous
osez déposer vos armes d'orgueil et vous humilier
en vous mettant à genoux en confessant vos péchés
à un autre être humain qui est peut-être plus grand
pécheur que vous, vous allez être déliés du diable.
Vous pouvez évidemment vous trouver face à un
saint, un saint prêtre, mais cela peut aussi être
quelqu'un de ne pas très saint. C'est toujours un
prêtre, car le Seigneur dit qu'il ne s'agit pas de
comment est le prêtre, mais ce qui importe c'est
l'onction du prêtre. L'onction. L'onction du prêtre
ne signifie rien de moins, que la présence de Dieu
Lui-même dans le prêtre.

Il m'a dit que chaque péché mortel est gardé par un
ange déchu. Par un ange de Satan. Son but est de maintenir et de faire s'étendre ce péché afin de
surprendre le pécheur à la fin de sa vie alors qu'il
se trouve sur le territoire du diable.
Le Seigneur m'a dit qu'il n'y a que deux territoires :
le territoire de Dieu et le territoire de Satan. Il n'y a
rien entre les deux. Il n'y a pas de « zone grise,
indéfinie » - comme quelque grand et futé prêcheur
évangéliste, appartenant à une chrétienté très
diluée, aimerait bien nous faire croire ! Ce
prêcheur vous dira que « Jésus nous connaît. Il
nous comprend. Il l'a déjà fait pour nous... ».

Je vous assure que ce que j'ai vu est un peu
différent ! Bien sûr que le sang de Jésus nous a
sauvés, mais nous devons faire ce que S. Paul nous
a dit : nous devons courir la course ! Et nous
n'aurons pas la « couronne » avant la fin de la
course. Il faut courir cette course et la gagner.
Nous devons lutter la lutte de l'évangile – en
luttant!

Le Seigneur m'a dit que le Sacrement de la
Confession nous délivre et nous enlève les chaînes.
Il nous libère de l'ennemi qui va tout faire pour
s'assurer que nous nous trouverons sur son
territoire à l'heure de notre mort. Alors les chances sont que nous descendions avec lui. Il est terrible et
très difficile de résister à la pression des ténèbres
quand on se trouve face à cette lumière. On est
incapable de s'approcher de cette lumière parce
qu'on ne la supporte pas. Je vous donnerai un
exemple : quand vous avez commis une faute
gravissime contre quelqu'un que vous aimez et
respectez, il vous sera très difficile de regarder
cette personne dans les yeux. La dignité de cette
personne vous brûlera. C'est ce qui nous arrivait
quand nous étions enfants et que nous avions fait
offense à papa ou à maman. Nous ne pouvions pas
les affronter parce que nous avions commis un
mal. Imaginez donc comment c'est de se présenter
devant le tribunal du Seigneur quand on est
quelqu'un qui a vécu une vie loin de Lui. Ca vous
brûle. C'est pour quoi on parle de feu. Ce feu dont
on parle, c'est l'Amour de Dieu. C'est ça le feu.

Le Seigneur m'a dit que une fois que nous avons
été absout et délivrés du péché, nous sommes
délivrés du diable et c'est Dieu qui descend en
nous. Il m'a parlé d'un passage des Ecritures
Saintes qui raconte quand Jésus était à l'extérieur
d'une ville avec ses disciples, et à côté d'un
cimetière. Un homme possédé accourut vers Lui et
se jeta à Ses pieds en se plaignant et en demandantJésus ce qu'IL venait faire là. Jésus lui demanda
son nom, sachant qu'ils étaient nombreux.
L'homme Lui répondit que son nom était
« Légion ». Ils demandèrent à Jésus de les laisser
partir dans des porcs que étaient dans les environs,
car ils savaient qu'ils allaient descendre et que
Jésus n'allait pas leur permettre de rentrer dans un
autre être humain.

Jésus a expliqué que les démons sont des esprits
intelligents mais qu'ils ne peuvent agir parmi vous
qu'en se servant de notre intelligence. Ils n'ont pas
de corps physique et ont donc besoin de nous pour
être des instruments physiques par lesquels agir.
Quand ils ne sont pas avec nous, ils se trouvent
dans l'abîme, en enfer et nous visent avec des
tentations comme avec des missiles. Si nous
cédons aux tentations, ils montent sut ces
tentations jusqu'à nous et nous transforment en
instruments.
Quand nous allons nous confesser, nous sommes
délivrés de ces démons et ils retournent en enfer.

Notre âme cependant reste blessée.
Alors Il m'a dit, que Dieu, si grand, si magnifique,
si tout-puissant, si omniscient, si immense qu'Il est,
est capable de rentrer dans une toute petite hostie. Et que par cette petite hostie fragile, nous recevons
le Corps et le Sang de Jésus.

Ce mystère invisible de la transsubstantiation qui a
lieu sur l'autel, vient guérir les blessures invisibles
de notre âme invisible. C'est un très grand mystère.
Mais ça agit par ce moyen-là. C'est la guérison de
l'âme. Voilà comment les blessures invisibles de
l'âme peuvent être guéries de tout ce qui a été
pardonné avant notre mort. Ainsi nous pouvons
embrasser le Seigneur, le Dieu miséricordieux et
éviter le purgatoire. Si nous ne guérissons pas
l'âme comme il faut, si nous n'avons pas cette
guérison avant la mort, nous serons obligés de
guérir notre âme par la souffrance du purgatoire,
afin de pouvoir embrasser Jésus. Il sera douloureux
de se faire embrasser, parce que nous sommes
blessés. C'est comme si on mettait du sel dans une
plaie.


(A SUIVRE)
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Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église. Empty
MessageSujet: Re: Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église.   Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église. EmptyMar 24 Fév 2015, 09:53

Le Seigneur a dit, qu'Il nous a donné, aujourd'hui,
tout ce dont nous avons besoin pour aller
directement au ciel. Il a dit, qu'aujourd'hui, à cause
du monde dans lequel nous vivons, il n'y a jamais
eu de plus grandes opportunités pour un être
humain d'embrasser la Sainteté alors qu'il est
toujours dans la chair. Pourquoi aujourd'hui ? A cause de la Miséricorde de Dieu et à cause de la
pression qu'exercent sur nous les ténèbres.

En même temps, nous n'avons encore jamais été
autant en danger d'aller en enfer. A cause de ce
danger, nous devons être plus vigilants que jamais.
Il m'a dit que la vie est comme une corde tirée audessus
d'un grand abîme. Nous devons marcher sur
cette corde. La barre d'équilibre que nous tenons
c'est la foi. Mais nous devons fixer nos yeux sur
Jésus qui se tient à l'autre bout de la corde. Car si
nous fixons nos yeux sur la vie ou sur la foi, nous
allons tomber. Voilà ce qu'Il m'a dit sur la vie.

Ensuite je me suis trouvé dans un lac, dans l'eau
jusqu'à la taille. Devant le lac se trouvait un rocher
magnifique. Indescriptible. Dorée, comme si tout
en or. Je savais que je ne pouvais pas le regarder.
Je savais que Jésus était dans ce rocher mais je ne
pouvais pas le regarder à cause de mon état de
péché mortel. Je ne supportais pas la lumière, alors
j'ai essayé de plonger dans l'eau. Quand j'ai essayé
de plonger dans l'eau, je me suis rendu compte que
je me trouvais sur le terrain du diable. Et c'est
quelque chose d'incroyable. Je vous ai déjà dit que
j'avais vu des âmes condamnées. Des être humains
démonisés. Mais je n'avais pas encore vu l'armée de Satan. A l'origine c'étaient des anges crées.
Maintenant je me trouvais parmi eux. Je vous
assure : je n'ai vu ni cornes ni queues. J'ai vu les
esprits les plus séduisants possible. J'ai vu ce que
l'on peut appeler la « beauté du mal ».

C'étaient des esprits incroyablement séduisants,
comme enchantants, ensorcelants. Ce sont eux qui
m'avaient envoûtés pendant ma vie terrestre. J'ai
immédiatement compris ce qui m'était arrivé
pendant ces trente-trois années ! J'avais vécu dans
leur royaume. Quand on est en état de péché
mortel, Satan, qui est une créature, ne peut pas
créer, mais il peut transformer les choses autour de
vous si vous vivez sur son territoire. Et parce que
je vivais sur son territoire, il me donnait
l'impression que tous les endroits mauvais que je
fréquentais, étaient bons pour moi. Alors qu'en
réalité ils étaient mauvais. J'allais dans les bars les
plus décadents mais qui me paraissaient être le
ciel. J'avais envie y retourner tous les soirs, parce
qu'ils avaient pour moi, l'apparence de l'endroit le
plus bel au monde. Les gens qui y étaient
paraissaient être les plus beaux. J'ai passé toute ma
vie entouré de toutes sortes de démons parce que
les apparences étaient faussées !
Maintenant je me trouvais là. Quand je regardais
leurs visages, ils ressemblaient à des être humains,
mais je savais qu'ils n'avaient jamais été humains.
Je me suis aperçu, que j'étais en train de
contempler mes péchés dans leurs figures. Dans
chacun de leurs visages j'ai pu voir chaque scène
de pêché. J'y ai vu la tentation, l'acquiescement à la
tentation, la conséquence de mon péché, tout !
Alors j'ai ressenti le besoin de me tourner vers le
rocher. Je sais maintenant que ce besoin était une
grâce qui m'avait été donnée. C'état par la même
force qui m'obligeait à regarder l'enfer. Cela ne
venait pas de moi, car j'étais incapable de le
regarder par moi-même. J'ai donc regardé le rocher
et j'ai commencé à voir la lumière la plus
étonnante. Et le Seigneur Jésus commençait à
apparaître dans Sa personne qui était d'une beauté
incroyable ! Une personne comme nous ! Mais
dans Sa divinité.

Je vous assure que j'ai vu le Seigneur Jésus, mais
que je n'ai aperçu que la partie la plus infime de Sa
personne à cause de mon état de péché mortel. Je
dis aux gens: « Si vous pouviez voir qu'une partie
infime de la parti infime que j'ai vu de mon
Seigneur, vous passeriez le restant de vos jours à
genoux. Parce qu'il n'y a rien de plus grand. Rien,rien, rien, rien, jamais, n'égale la gloire qui nous
attend dans le Seigneur Jésus.

Il n'y a pas de jugement, pas de labeur ni de
tribulation, pas de souffrance, pas de difficulté,
rien dans ce monde-ci, dans cette vie, qui pourrait
nous faire mériter ce ciel. Nous ne pouvons aller au
ciel que grâce à la miséricorde de Dieu. C'est trop
grand pour que nous puissions y arriver par nos
propres moyens. Mais la miséricorde nous y
conduit si nous nous abandonnons à elle. Parce
qu'Il va achever tous nos manquements à la fin de
cette vie.

Je regardais donc le Seigneur. Je voyais Son visage
qui n'avait pas d'âge mais j'y voyais l'enfant, le
jeune, le vieux, tout cela je le voyais en Lui. Je
voyais chacun de nous en Lui. Tout était en Lui
sauf l'état de l'enfer et l'état du purgatoire qui se
trouvaient séparés de Lui, en dehors de Lui. Et je
me sentais comme amputé de l'Amour.

En regardant le Seigneur Jésus, j'ai trouvé quelque
chose de désolant. Comprenez que Satan est un
expert dans le vol de notre foi en Jésus. A la fin de
notre vie, après avoir quitté notre corps, nous
serons obligés de passer devant le Seigneur Jésus, notre juge et notre maître. Si alors nous ne serons
pas capable de regarder en face notre Divin Juge,
notre Divin Seigneur, nous détournerons notre
regard. Si on détourne son regard de Lui, on
regarde les ténèbres. Et les ténèbres vous
engloutiront. Satan le sait.

Comment fait-il donc pour nous voler notre foi en
Jésus ? En nous faisons nous détester les uns les
autres. En nous divisant. Satan sait ce qu'il fait.
Voilà comment agit Satan : il se peut que pour de
raisons de culture, de religion, de tradition, dans
lesquelles nous avons grandis, pour des raisons de
famille, de statut social, d'argent que nous
possédons, pour ce que nous représentons, nous
pensons que nous sommes des gens à part et
meilleurs que les autres, privilégiés, supérieurs.
C'est un piège dans lequel nous tombons très
facilement. Dans l'autre sens c'est pareil. Beaucoup
de gens se croient privés de privilèges, inférieurs
etc. tout cela nous sépare de Dieu. Si nous ne
sommes pas capables de regarder chacun en face
comme quelqu'un que nous apprécions, que nous
aimons, nous serons incapables de regarder le vrai
visage de Jésus. Et le purgatoire sera très difficile.
Très difficile.
C'est pourquoi le Seigneur dit: « Aimez-vous les
uns les autres comme je vous ai aimés ». C'est un
des piliers les plus importants de notre foi. Nous
avons intérêt à aimer. Car même si sommes les
catholiques les plus formidables, à faire des choses
formidables, si nous sommes divisé dans notre
coeur et non pas égal avec tout le monde dans
notre coeur, c'est comme-ci nous n'avions rien fait.
Tout se totalise en rien, parce que nous n'avons
jamais vraiment aimé. Cela n'est pas facile, mais
c'est notre devoir. Nous sommes venus ici sur la
terre pour apprendre une leçon de l'Amour.
Un vrai Amour. Le vrai Amour est d'aimer avec
l'Amour de Dieu. Et Dieu aime tout le monde.
Donc si nous n'aimons pas tout le monde, nous
n'aimons pas avec l'Amour de Dieu. Mais alors,
j'aime avec mon amour, d'une manière religieuse,
mais cela ne compte pas car ce n'est pas de
l'Amour.

Le Seigneur m'a montré qu'Il était triste pour moi.
Je voyais dans Son regard mes ennemis, les
personnes que je détestais parce que je n'aimais pas
certaines personnes, certaines races, certaines
attitudes, certaines choses. Je détestais, et cela me
séparait du Seigneur.
Et puis, j'ai vu en Lui un océan infini de pureté –
infini, infini!
Quand je le regardais de plus près, j'y ai reconnu
d'innombrables esprits crées par le Seigneur. J'ai
pu y discerner que certains avaient été crées purs et
que d'autres s'étaient purifiés dans la chair – ceux
que nous appelons les « Saints » - mais qu'ils
étaient tous pareillement purs devant le Seigneur.
Pareillement. Une lumière formidable émanait
d'eux. Dans cette lumière m'est apparue la Sainte
Vierge.

Elle était comme vêtue de cette lumière. C’était ma
mère et je n'avais pas su que j'avais une mère au
ciel. Je me sentais comme si j'étais dans son sein,
comme un enfant. J'étais lié à elle comme par un
cordon ombilical spirituel. Tout ce qui sortait de
moi vers le Seigneur Jésus passait par elle. Tout ce
qui venait du ciel vers moi, passait par elle. Ma
relation avec mon ange, tout ce qui concernait ma
foi et qui venait de Dieu, passait par elle. Par elle
j'ai appris qu'elle ne m'avait jamais abandonnée
pendant ces trente-trois ans de pêcher mortel. Elle
était toujours ma mère et elle n'allait pas
m'abandonner maintenant. Même si je me tenais
sur le territoire de Satan et que je sentais que j'allais être avorté de son sein parce que l'ennemi,
l'esprit des ténèbres me donnait le sentiment que j'y
appartenais.

J'ai senti que j'appartenais aux ténèbres. J'avais
l'impression que jamais je ne pourrais entrer dans
la lumière. Notre Dame me disait pourtant que si.
Elle m'invitait à entrer. Elle m'appelait avec amour,
tout comme Jésus et mon ange. Tout appelait à
entrer mais je restais dehors. Je ne pouvais pas. Le
Seigneur m'a alors éprouvé. Si j'avais eu à passer
par le jugement de mes péchés, je n'aurais jamais
réussi à cause de la pression venant du territoire
sur lequel je me tenais. Mais grâce à l'intercession
de Notre Dame, de mon ange, des saints, le
Seigneur m'a pardonné tous mes péchés qui
passaient au tribunal, avant d'arriver au jugement,
pour de me sauver de – moi-même. J'étais mon
pire ennemi!

C'est moi qui ne cherchais pas la miséricorde, à
cause de cette obscurité en moi qu'était mon
orgueil. Mon orgueil était tellement grand, que je
ne m'en sortais pas. C'était plus fort que moi et
m'empêchait de monter. Cette force que j'ai reçu
par l'intercession, m'a rendu capable de regarder
vers le haut, vers la base du rocher – mais pas jusqu'au Seigneur ! Mais le Seigneur était si
miséricordieux que le rocher se dissolvait en
molécules flottantes qui me soudaient au roc. Et
c'est ainsi que le Seigneur m'extirpait du péché. Me
pardonnait. Mais je me suis trouvé de nouveau
dans l'eau et un autre péché apparaissait et me
retenait. Je commençais donc à vivre ce tribunal.
Mais je n'aurais jamais réussi à m'en sortir. Alors
le Seigneur m'a renvoyé sur la terre et j'ai retrouvé
mes sens, dans la caverne.

Je me suis rendu compte que je venais de faire
l'expérience la plus incroyable. Je ne pouvais pas
me l'expliquer car une fois de retour dans mon
corps, toute cette expérience à pris une autre
dimension que je ne pouvais saisir et ni
recomposer. Je savais cependant qu'elle était au
dedans de moi. Elle ne se trouvait pas dans mes
pensées mais dans un endroit très mystérieux. Je ne
savais pas ce que c'était, mais je savais que c'était
bien là. Et je savais que cela m'avait changé
complètement.

Le lendemain, les guérillas m'ont sorti de la
caverne et j'ai passé cinq mois et demi avec les
rebelles à me faire trimballer dans la jungle. Et
chaque jour de ma captivité, je suppliais le Seigneur de ne pas me laisser mourir sans m'être
confessé auparavant.

Chaque jour je suppliais: « La seule chose que je
Te demande: ne me laisse pas mourir sans la
confession ! » Je disais même: « Envoie moi un
prêtre qui a été enlevé ! N'importe lequel, pour me
confesser ! ». J'ai accepté toute cette souffrance,
souffrance psychique et physique que je traversais,
en l'offrant au Seigneur pour réparer mes péchés.
Mais j'aurais eu besoin d'au moins cinquante ans
pour un tout petit peu de réparation pour le
Seigneur ! Cinquante ans de torture ! Car
je savais ce que j'avais fait dans ma vie !

Puis un jour, le Seigneur m'a miraculeusement
exaucé. Sans aucune explication – et je sais
maintenant que cela relevait d'une grâce
surnaturelle, car c'était humainement inexplicable –
on m'a relâché, une nuit, sur une route sale dans la
jungle et on m'a dit de marcher droit devant moi
sans me retourner. C'était six mois jour pour jour
après mon enlèvement. Je pensais qu'ils allaient me
tirer dessus. C'était la marche la plus longue de
toute ma vie. J'ai marché, marché, marché »... . Arrivé à un virage, j'ai pu voir du coin de l'oeil que
mes ravisseurs retournaient dans la forêt. Je
pensais alors que j'étais libre mais j'avais des
doutes. J'avais perdu ma volonté. J'aurais voulu
que quelqu'un me dise quoi faire car je ne savais
plus prendre des décisions. J'ai marché pendant
longtemps. Au bout d'un long moment un vieux
bus est arrivé et s'est arrêté quelques mètres devant
moi. J'ai couru pour le rejoindre. Une femme est
sortie du bus pour aller dans la forêt. Je savais que
c'était une des rebelles. Quand j'ai atteint la porte
du bus on me l'a fermé au nez. Il faut dire que ma
barbe avait bien poussée et mes vêtements dataient
d'il y a six mois. Ils t n'avaient jamais été changés
et étaient tout déchirés. Bref, je ressemblais à un
homme des cavernes.

Les gens devaient me prendre pour un fou. Ils
m'ont donc fermé la port au nez mais j'ai quand
même réussi à y coincer mon coude et mon genou
et ainsi à forcer la porte. C'était d'autant plus
faisable que la route était mauvaise et le bus
n'avançait que lentement. Le pare-brise arrière du
bus était cassé, laissant entrer la poussière et
personne n'y s'était installé. Je me suis donc assis
au milieu du banc arrière et tout le monde me regardait. Sans doute s'attendaient-ils à ce que
fasse quelque chose de fou furieux !

Au bout de quelque temps nous sommes arrivés en
ville et j'ai reconnu l'endroit où je me trouvais,
ayant été complètement désorienté jusqu'à
maintenant. Vous pouvez vous imaginer la suite de
l'histoire. On est venu me chercher et on m'a
ramené dans ma famille. Une fois que j'étais rétabli
physiquement, je suis allé me confesser dans un
monastère franciscain. C'était la confession la plus
longue de ma vie. Le prieur, un prêtre italien, était
mon confesseur et reste mon père spirituel.

Après cela je suis retourné en Californie pour
apprendre à devenir catholique. Je connaissais rien
de la foi et me trouvais dans une situation
d'urgence. Je voulais devenir catholique tout de
suite. C'était effrayant. Au début j'avais peur de
tout. J’avais tellement peur, peur de moi-même,
peur de retomber dans mon ancien moi. Je savais
d'après ce que le Seigneur m'avait dévoilé sur
l'Eglise, que je devais m'exiler dans son sein et y
rester. C'était pour moi le seul moyen de traverser
cette vie pour arriver au Seigneur. Rentrer dans le
sein de l'Eglise, embrasser la liturgie, rester dedans tout le temps, sans regarder sur le côté. J'ai donc
décidé d'apprendre tout cela.
J'ai passé ce temps à apprendre, la prière, la messe
etc. Mais j'étais loin de savoir que j'avais une
mission. Je n'en avais pas la moindre idée.

Dix-huit mois plus tard, je suis allé en Colombie
pour la Semaine Sainte. A la messe de midi du
dimanche des Rameaux, je n'avais pas réussi à
rentrer dans l'église qui était remplie de monde.
C'est un pays catholique et il y avait donc foule à
l'église. Je suis resté dehors, dans le parvis, et
regardais dans l'église par la porte. La seule chose
que je pouvais voir par-dessus les têtes des gens,
était une grande croix, suspendue au-dessus de
l'autel. Quand je regardais cette croix, ma tête s'est
mise à tourner et je pensais que j'allais m'évanouir.
A ce moment je suis tombé dans une sorte d'extase
que je ne saurais expliquer. Alors le Seigneur m'a
montré toute la mission à laquelle il m'invitait. Il
ne m'obligeait à rien. Il ne faisait que dévoiler
devant moi la mission à laquelle Il appelait J'ai tout
vu. Il m'a montré chaque endroit où j'allais me
rendre et qu'Il avait choisi par avance et chaque
personne qui allait m'écouter et qu'Il avait désignée par son nom. Je n'avais qu'à obéir à Son appel.

Il est évident qu'Il m'a donné la grâce pour le faire,
car j'ai aussitôt embrassé cette vie de missionnaire.
J'ai quitté ma carrière à Hollywood. Mes deux fils
étant adultes, ma femme étant décédée bien avant
et ne m'étant jamais remarié, je suis entré dans
cette vie de missionnaire catholique laïque. Depuis
huit ans déjà je voyage autour du monde. J'ai
jusqu'ici visité cinquante et un pays et je
n'appartiens à aucune organisation missionnaire. Je
le fais uniquement par l'Eglise Catholique, avec
l'Eglise Catholique et en obéissance stricte à mon
évêque, en obéissance stricte à chaque aspect de
l'Eglise Catholique. Et je vous dis: je ne voudrais
rien faire d'autre jusqu'à la fin de ma vie !

Parfois les gens me posent la question si je ne
prenais jamais du temps pour moi.
Je leur réponds : « Du temps pour moi ? J'ai passé
quarante-sept années pour moi et pour moi seul.
Maintenant je vis pour le Seigneur. C'est ma plus
grande joie. Quand je travaille pour le Seigneur je
suis dans la plus grande paix et c'est pour moi du
repos. Chaque minute est du repos ! » Alors je
continue à faire ce pour quoi le Seigneur m'a
envoyé. Mon travail consiste à sonner le clairon partout où je vais dans le monde, pour dire aux
gens de se réveiller et de se réveiller d'urgence ! Je
me rends compte que cette vie terrestre n'est qu'un
instant dans l'éternité et qu'à cet instant même, des
millions d'âmes sont gaspillées parce qu'elles sont
amoureuses d'un vent qui passe !

J'interpelle les gens à se réveiller, car je me suis
rendu compte que nous sommes faits pour
l'éternité. Nous devons tous réaliser que
c'est maintenant qu'il faut investir et que c'est
maintenant que nous avons l'opportunité et les
grâces nécessaires pour devenir des saints !
Essayez en rentrant chez vous ce soir, d'appeler
vos amis pour leur dire, que suite à l'expérience
que vous venez de faire, vous voulez devenir un
saint ! Ils vont se moquer de vous ! Voilà à quel
point nous nous sommes éloignés de Dieu ! Les
gens ne se rendent pas compte que seulement un
saint peut entrer au ciel. Si nous ne devenons pas
des saints maintenant, où allons-nous ? Avonsnous
une autre destination que le ciel ? Si nous ne
devenons pas saints ici sur terre, par notre propre
volonté, nous deviendrons saints (contre notre
volonté) au purgatoire – à moins que nous voulions
aller en enfer ! C'est tout !
Voici donc le message : comme je l'ai dit au début,
c'est un message de miséricorde.C'est un message
pour nous réveiller. Parce que nous sommes si
facilement dupes en devenant très religieux – des
personnes très religieuses. Il nous faut cependant
dépasser cette religiosité. Nous devons
devenir spirituels. Être spirituel veut dire: changer
son coeur. Voyez, cela n'a aucune importance que
vous ayez fait beaucoup de choses au nom de Dieu.
Si votre coeur n'a pas changé, vous n'aurez rien fait
du tout ! Alors commencez maintenant ! Si vous
priez, priez et faites plein de choses mais que vous
n'avez pas maîtrisé votre colère, si nous n'avez ni
charité ni compassion ni pardon, c'est que vous
n'avez pas encore commencé ! Vous n'êtes alors
que des pharisiens, des personnes religieuses qui
n'ont pas de coeur !
C'est pourquoi nous devons nous réveiller et
devenir spirituels. Je propose aux gens de faire un
test! « Rentrez chez vous, ouvrez vos armoires et
regardez ce dont vous ne vous servez plus. Essayez
alors de le donner. C'est là que vous vous rendrez
compte que vous êtes encore loin d'être spirituels!

Mais ne soyez pas découragés, car quand le
Seigneur vous montre que vous n'êtes pas aussi bons que ce que vous croyiez, Il est en train de
vous donner la plus grande des grâces ! Car c'est
alors que vous vous réveillez et que vous
commencez à faire ce qui est vrai. Et vous serez
dans la vérité si vous commencez par des toutes
petites choses, comme nettoyer les cabinets, ranger
votre portefeuille ou porte-monnaie, nettoyer et
revoir votre compte en banque pour savoir ce que
vous faites avec ce qui vous appartient. C'est le
seul moyen de commencer à devenir spirituel et de
changer le coeur pour devenir une meilleure
personne tous les jours. Et si vous ne devenez pas
meilleurs chaque jour, vous ne marcherez pas dans
la lumière mais dans les ténèbres. Et cette
obscurité vous gardera au purgatoire et ce sera
douloureux.

Ce genre d'intervention n'est pas très agréable à
écouter pour beaucoup de personnes. Nous avons
tellement l'habitude d'un christianisme dilué, où on
ne parle ni du péché ni du diable. On ne parle pas
non plus des chaînes qui nous lient le coeur, parce
que « nous sommes des bons chrétiens ou de bons
catholiques qui font ce qu'il faut... ! » Ne vous
laissez pas tromper par ce genre de
Christianisme !

Si après une telle intervention, moi, je ne suis pas
très populaire et on me jette des pierres, cela me
laisse indifférent. Voyez, je vais partir, mais je
vous aurai dit tout ce que j'avais à vous dire. Et si
les gens n'apprécient pas ce que je dis, tant pis !
Pour ma part je glorifie le Seigneur et je suis venu
pour Sa gloire ! Je sais que vous êtes le peuple de
Dieu et je vous respecte énormément et j'ai senti
que le Seigneur agit très, très fortement parmi
vous. J'ai prié pour que cette mission parmi vous
porte ses fruits chaque jour et je sais que le
Seigneur est là et qu'Il fait des miracles.

Que Dieu vous bénisse !

Merci !
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Marino Restrepo : un catholique qui témoigne avec l'accord de l'église.
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