ami de la Miséricorde Assidu
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| Sujet: 1er août Saint Alphonse de Liguori Jeu 31 Juil 2014, 23:32 | |
| Manière d'Entretenir avec Dieu une Conversation continuelle et familière. de Saint Alphonse de Liguori Croyez bien qu'il n'est au monde ni ami, ni frère. ni père, ni mère, ni époux, ni fiancé qui aime plus que ne vous aime votre Dieu. La grâce divine est ce trésor de grand prix, ce « trésor infini dont parle le Sage, qui, dès que nous en usons. nous rend participants de l'amitié de Dieu. » (Sag. 7, 14). Devant ce Dieu, nous n'étions que de bien chétives créatures, de pauvres serviteurs; et voilà que nous devenons les amis, les amis très chers de notre Créateur lui-même. En vue précisément de nous rendre plus confiants avec lui, « il s'est anéanti » (Philipp. 2, 7) pour ainsi dire, s'abaissant jusqu'à se faire homme pour « converser familièrement avec les hommes. » (Bar. 3, 38). Ce n'était pas assez : il s'est fait enfant ; il s'est fait pauvre ; il s'est même laissé mettre à mort, par arrêt de justice, devant tout un peuple, sur une croix. Plus encore: il va jusqu'à se placer sous les espèces du pain pour se faire notre compagnon de tous les jours et s'unir, d'intime union, à chacun de nous : « Celui, dit-il, qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. » (Jean 6, 57). Bref, on dirait qu'il n'a d'amour que pour vous, tant il vous aime. Aussi, est-ce lui que vous devez aimer, et nul autre. De lui, vous pouvez et vous devez dire : « Mon Bien-Aimé est à moi et je suis à Lui (Cant. 2, 16) ; mon Dieu s'est donné à moi sans réserve, et sans réserve à lui je me donne ; j'ai été choisi par lui comme objet de sa tendresse ; et lui, entre mille, entre tous, lui, blanc et vermeil, si aimable et si aimant, il est l'élu (Cant. 5, 10) de mon coeur, celui que je veux uniquement aimer. » Dites-lui donc souvent : « Mon doux Seigneur, pourquoi m'aimez-vous à ce point ? Que voyez-vous de bon en moi ? avez-vous oublié quelles offenses je vous ai faites ? Ah ! dès lors que vous m'avez traité avec tant d'amour, au lieu de m'envoyer en enfer, vous m'avez comblé de vos grâces, à qui donc voudrai-je désormais porter mon amour, sinon à vous, ô Bien qui êtes mon bien et tout mon bien ? Mon Dieu, Dieu tout aimable, dans mes péchés passés, ce qui m'afflige le plus, ce ne sont point les châtiments que j'ai mérités : c'est le déplaisir que je vous ai causé, à vous qui êtes digne d'un amour infini. Mais vous ne savez pas mépriser un coeur qui se repent et s'humilie. (Ps. 50, 19). Ah ! désormais, pour cette vie et pour l'autre, mon coeur n'aspire plus qu'à vous posséder, vous. « Qu'y a-t-il pour moi au ciel, et hormis vous, qu'est-ce que je désire sur la terre ? Vous êtes le Dieu de mon coeur, le Dieu qui est mon partage pour l'éternité » (Ps. 72, 25-26). Oui, vous êtes et à jamais vous serez l'unique Maître de mon coeur, de ma volonté, et mon unique trésor, mon paradis, le terme de mes espérances et de mes affections, mon tout, en un mot : vous, le Dieu de mon coeur et mon partage pour toujours. Source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ligori/converser.html Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
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