Voici des prêtres catholiques en faveur de la Fille du Oui :
C’est dans mon sacerdoce que je laisse parler mon coeur. Cette enfant est en
relation avec moi pour accomplir la Volonté de Dieu.
J’ai fait, moi, ce que mon coeur m’a inspiré. J’assiste cette enfant afin que sa
spiritualité soit à l’écoute de Dieu et non des hommes. J’ai rôle, en tant que prêtre,
de la soutenir afin que son coeur soit lié à Celui qui s’est donné pour le monde.
Elle se présente à moi en enfant sincère et vraie. Je suis auprès d’elle parce
que je crois que Dieu le veut ainsi. C’est dans ma sincérité que je témoigne que
cette enfant, nommée Francine, est voulue de Dieu.
Je suis accompagnateur afin que son âme soit celle que Dieu attend de cette
enfant. Tout prêtre se doit aux âmes que Dieu lui confie.
Clément Provencher, prêtre
«Voici que je me tiens à la porte et je frappe.» (Ap 3, 20)
Cette parole est pour nous une invitation à la vigilance. Tauler, un vieil auteur
spirituel, commentait ainsi ce texte de l’Apocalypse: «Le plus souvent, on ne l’entend
pas parce qu’on est rarement chez soi.»
Il nous appartient donc de réapprendre le chemin de notre propre coeur, pour
y retrouver cette présence amoureuse qui est paix, amour, douceur, joie, tendresse;
autant de mots pour traduire les dons de l’Esprit.
Hélas! ne sommes-nous pas trop oublieux de cette merveilleuse réalité? Une
présence nous habite qui nous appelle à «renaître», comme il fut dit à Nicodème.
(Jn 3, 3)
Renaître, nous laisser devenir par Lui, qui ne demande que notre accueil, notre
oui tout pauvre. Car n’est-il pas «le Dieu qui pardonne, guérit, rachète, couronne
d’amour et de tendresse»? (Ps 103)
Nous sommes tous appelés à devenir de vivants témoins de ce Dieu qui nous
habite. Ne sommes-nous pas trop oublieux de notre vocation?
Le Seigneur, lui, n’oublie pas. C’est pourquoi, en ce temps qui est le nôtre, il
suscite tant de témoins profondément saisis par Lui, qui viennent nous rappeler
l’essentiel de l’Évangile
Une femme de chez nous, témoin privilégiée, nous livre son expérience du Seigneur à travers des pages à saveur évangélique. Puissions-nous reconnaître avec elle ce Dieu qui nous invite constamment à partir, comme Abraham, «vers ce paysque je te montrerai». (Gn 12, 1)
P. Réginald Tardif C.ss.r
Le poète-philosophe Lord Byron a vu juste en affirmant que le bonheur naît
jumeau; il arrive toujours avec l’amour. Il n’existe qu’un seul bonheur, aimer. Or,
l’unique amour qui ne meurt pas, c’est l’Amour qui a pris chair en Jésus, car
l’amour est si grand qu’il est vide s’il ne contient pas tout. Sublime comme la
lumière, il irradie la personne aimée, la transforme et l’épanouit dans la mesure où
elle l’accueille.
Aimer Dieu et nous laisser aimer par lui nous rend semblables à lui, capables
d’aimer les autres et de nous laisser aimer par eux. C’est le coeur de l’Évangile et de
la morale chrétienne; c’est aussi le chemin du vrai bonheur, une vie heureuse en ce
monde et en l’autre.
Tout le contenu du deuxième volume, AMOUR POUR TOUS LES MIENS,
JÉSUS, inspiré à la Fille du Oui, est imprégné de cet Esprit vivifiant. La répétition du
mot amour pourrait irriter s’il n’était l’ultime signification de tout ce qui nous entoure,
comme le remarque le mystique indien Tagore.
Dieu est amour, souligne l’apôtre Jean (1 Jn 4
. Vivre en Dieu, c’est l’aimer
avec ceux et celles qu’il porte. C’est dire oui à l’Amour et à sa Divine Volonté.
C’est la vraie vie qui implique parfois des renoncements éphémères en vue de goûter des
joies durables.
Ce oui à Dieu ouvre l’âme à l’Amour qui libère des fardeaux et conduit à la paix.
Ce livre est une forme nouvelle de traité de l’amour de Dieu et du prochain
Et, puisque vivre sans amour, c’est vivre sans joie, c’est aussi un traité de la vie heureuse Il nous apprend à mieux aimer, dans toutes les situations humaines concrètes
de la vie d’aujourd’hui. Il ne craint pas d’aborder des sujets d’actualité comme la
pauvreté, le luxe, la souffrance, le suicide, la drogue, le pardon reçu ou donné,
l’éducation des enfants dans la famille ou à la garderie, et bien d’autres sujets aussi
pratiques
Dans notre monde souvent sans espérance et souffrant du syndrome de la tristesse il montre le chemin de la joie en puisant à la vraie source du bonheur :
Dans l’Église renouvelée que la civilisation de l’amour permettra à Dieu d’inaugurer, innombrables seront ceux et celles qui diront oui à l’Amour et s'accrocheront à lui, la vraie source du bonheur.
Une double lecture attentive de ces pages a beaucoup profité à mon cheminement spirituel et humain. Je suis persuadé qu’elle profitera aussi aux lecteurs et lectrices assoiffées de perfection. Je rends grâce au Seigneur qui inspire à différents laïcs fervents des propos aussi tonifiants et engageants.
Frère Léo Martel, s.c., prêtre