En visite, à Ars chez notre bon Curé.

Bonsoir à tous,

J'imagine que beaucoup d'entre vous connaissent ce haut lieu, ce très beau sanctuaire : Ars sur Formans !

En visite à Ars cet après-midi, j'ai prié pour vous ... Adoration, confession, prières dans la chapelle de Sainte Philomène, dévotion à notre très Sainte Mère, prière devant la chasse de notre Saint Curé, passage à l'accueil où un très beau film sur la vie de notre bon Curé est donné... Permettez-moi de réciter avec vous tous et avec ferveur l'acte d'Amour du saint Curé d'Ars.

Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu'au dernier soupir de ma vie

Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j'aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le Ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.

Je vous aime, ô mon Dieu, et je n'appréhende 'lenfer que parce qu'on y aura jamais la douce consolation de vous aimer.

Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon coeur vous le répète autant de fois que je respire.

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d'expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime.

Et plus j'approche de ma fin, plus je vous conjure d'accroitre mon amour et de le perfectionner. AMEN

Bonne fin de journée, union de prières,
Françoise.

....Vu sur Gloria Tv, en partage :

Partageons ce chemin de croix édité par les sanctuaires d'Ars.

"La Croix est l'échelle du Ciel"

"La Croix est l'échelle du Ciel" précisait un jour Jean-Marie Vianney, celui que la mémoire populaire connait davantage sous le nom du saint Curé d'Ars. Mais plus qu'une simple sentence énoncée, il a surtout vécu profondément cette parole, et il nous invite aujourd'hui à la faire nôtre.

Conscient à l'extrême de la "folie" de Dieu de l'avoir choisi comme prêtre, et de lui avoir confié la responsabilité de tant d'âmes, le saint Curé d'Ars continue aujourd'hui de nous révéler la folie de la Croix du Christ : mystère d'Amour où Dieu vient révéler sa force au coeur de nos faiblesses. "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime"...
Espérant contre toute espérance, au coeur même des tentations de désespoir et d'angoisse qui l'assaillaient...Supportant calomnies, médisances et jalousies...Demeurant parfois plus de dix-sept heures par jour au confessionnal, pour y laisser transparaître l'infinie tendresse et la miséricorde de Dieu... Prenant aussi à son compte les pénitences qu'il sentait trop lourdes à porter pour ses pénitents...

Puissent les stations du chemin de Croix de Notre Seigneur, méditées et vécues avec le Curé d'Ars, nous faire communier davantage à l'humilité de Dieu, qui n'a pas craint de nous aimer jusqu'à la mort pour nous introduire à la Vie éternelle et à la joie du Ciel....

....A suivre...

Mystère du Calvaire,
Scandale de la Croix
Le Maître de la terre,
Esclave de ce bois !
Victime dérisoire,
Toi seul es le Sauveur,
Toi seul, le roi de gloire,
Au rang des malfaiteurs.

Au nom du Père, du Fils, du Saint-Esprit, Amen.

...A suivre...

Première station


Pilate leur dit : "Que ferais-je donc de Jésus que l'on appelle Christ ?"
Ils disent tous : "Qu'il soit crucifié !"
Il reprit : "Quel mal a-t-il donc fait ?"
Mais ils criaient plus fort : "Qu'il soit crucifié !"
(Mt 27, 22-23)

Que diriez-vous d'un homme qui travaillerait le champ du voisin et laisserait le sien sans culture ? Eh bien ! Voilà ce que vous faites. Vous fouillez continuellement dans la conscience des autres et vous laissez la vôtre en friche. (Saint Curé d'Ars)

Jésus, l'Innocent, est condamné à mort par chacune de nos fautes. Ne cherchons pas chez nos voisins la raison de la croix de Jésus. Rentrons en nous-mêmes, cherchons dans notre conscience : notre amour-propre et nos refus de l'amour vrai qui vient de Dieu, nos jalousies mal dissimulées, nos peurs, notre impureté, nos manques de confiance, nos fuites de l'instant présent et du devoir d'état, nos manques de prière..., tout cela condamne à mort Jésus.

....A suivre....

Deuxième station


"Ils prirent donc Jésus. et il sortit, portant sa croix, en direction du Golgotha" (Jn 19,17)
"Ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était chargé. et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié".(Is. 53,4)

"La croix est le plus savant livre qu'on peut lire. Ceux qui ne connaissent pas ce livre sont des ignorants, quand même ils connaitraient tous les autres livres".

Aujourd'hui, ne soyons pas ignorants. Regardons cette croix où Jésus porte tout le poids de nos indifférences, de nos lâchetés, de nos échecs aussi...
Prions pour ceux qui rencontrent de très grosses difficultés, et spécialement pour ceux qui sont écrasés par leur poids, sans trouver aucun soutien.

Troisième station


"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger".
(Mt 11, 28-29)

"Nous tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous" (Is. 53,6)


"Le Bon Dieu veut que nous ne perdions jamais de vue la croix..."


Ne perdons pas non plus de vue que dès le début, Jésus tombe. Dès le départ, nous sommes aussi invités à nous reconnaître faibles et pécheurs. Dès lors la force du Christ pourra se déployer en nous, car en assumant toutes nos faiblesses, Dieu se révèle Tout-Puissant d'Amour.

...A suivre...

Quatrième station


"Quand Jésus, à douze ans, fut retrouvé au Temple de Jérusalem, Marie et Joseph furent saisis d'émotion et sa mère lui dit : "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi, nous te cherchions, angoissés." Et il leur dit : "Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ?"
Mais eux ne comprirent pas la parole qu'il venait de leur dire." (Lc 2,48-50)


"Qu'il y a peu de chrétiens pour vous suivre, comme la Sainte Vierge, jusqu'au calvaire !"
"La Sainte Vierge nous a engendrés deux fois, dans l'Incarnation et au pied de la croix : elle est donc deux fois notre mère".

Marie, à qui l'ange avait annoncé que Jésus règnera éternellement, voit devant elle son divin fils défiguré, brisé...

Elle croit et demeure dans la confiance.

Vierge Marie, venez aujourd'hui auprès de tous ceux qui désespèrent, et qui ignorent que Jésus a souffert pour eux.
Apprenez-nous à espérer contre toute espérance, et à voir plus loin que les apparences.

Cinquième station


"Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus" (Lc 23,26)


"Dans votre baptême, vous avez accepté une croix que vous ne devez quitter qu'à la mort".
"Disons chaque matin : "Tout pour vous plaire, O mon Dieu, toutes mes actions avec
vous !".


Dieu a toujours eu besoin des hommes.
Simon de Cyrène est réquisitionné pour aider ce condamné qui n'en peut plus. Il accepte de porter la Croix avec Jésus ; le Seigneur nous demande à chacun de porter sa croix sans oublier celle des autres.
Offrons chaque journée nouvelle de notre vie à Dieu, pour que notre travail et notre repos soient vivifiés par l'Esprit-Saint, et portent des fruits qui demeurent.

Sixième station


"Beaucoup ont été dans la stupeur en le voyant, tant il était défiguré : son visage ne ressemblait plus à une face humaine ; sans grâce, sans éclat pour attirer les regards, sans beauté pour exciter notre amour.
Méprisé, rebut des hommes, homme de douleur, transpercé par nos péchés, broyé par nos iniquités, il reste muet comme l'agneau qu'on mène à la boucherie". (Is. 52-53)

Et à travers nos péchés et nos souffrances qu'il porte, Jésus est aussi Celui dont le psalmiste dit : "Tu es beau, comme aucun des enfants de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres : oui, Dieu te bénit pour toujours". (Ps. 44,3)


Les croix, transformées dans les flammes de l'Amour, sont comme un fagot d'épines que l'on jette au feu et que le feu réduit en cendres. Les épines sont dures, mais les cendres sont douces".


Eclaire-moi Seigneur, pour que je puisse vraiment Te reconnaitre en chaque personne, au-delà de ce qui parfois en elle, me repousse, m'exaspère, m'ennuie...
Revêts-moi de Ta Beauté, Seigneur, et que tout au long de ma vie, je Te révèle et Te découvre...

Septième station



"Sauve-moi, mon Dieu : les eaux montent jusqu'à ma gorge ! J'enfonce dans la vase du gouffre, rien qui me retienne ; je descends dans l'abîme des eaux, le flot m'engloutit...
Qu'ils n'aient pas honte pour moi, ceux qui t'espèrent, Seigneur, Dieu de l'univers ;
Qu'ils ne rougissent pas de moi, ceux qui te cherchent, Dieu d'Israël ! C'est pour toi que j'endure l'insulte...
L'amour de ta maison m'a perdu ; on t'insulte et l'insulte retombe sur moi." (Ps. 68)


"Mon Dieu, faites-moi la grâce de vous aimer autant qu'il est possible que je vous aime".


Pardon, Seigneur de toutes nos vaines tentatives d'"explication" de la souffrance. Toi, Tu ne l'expliques pas par de belles théories. Tu l'assumes par toute Ta Vie.
Saint Curé d'Ars, nous ne sommes pas vraiment capables "d'aimer en souffrant, et de souffrir en aimant", comme vous le demandiez à Dieu. Apprenez-nous à Lui offrir, au moins, nos incapacités.

Huitième station

Jésus interpelle les filles de Jérusalem

"Jésus était suivi d'un grand nombre de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Lui. Se tournant vers elles, Jésus leur dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants, car voici venir des jours où l'on dira : heureuses les femmes stériles ! Et les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les mamelles qui n'ont pas nourri ! alors on commencera de dire aux montagnes : tombez sur nous ! et aux collines : couvrez-vous car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'en sera-t-il du bois mort !" (Lc 23,27-31)


"L'union avec le coeur de Jésus et avec la croix, voilà le salut".


Ne pleurons pas sur Jésus, qui Est La Vie en Personne, nous qui sans Lui ne pourrions rien contre la mort qui approche.
Souvenons-nous, au cours de toutes nos activités quotidiennes, que c'est l'amour et l'amour seul qui donne du poids aux choses. "Tout le reste passera, mais l'amour ne finira jamais".

Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois

"Oui, vraiment, je vous le dis : Si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit".(Lc 12,24)


"La croix est la clé qui ouvre la porte".
"Dans le chemin de la croix, il n'y a que le premier pas qui coûte".


La croix de Jésus est vraiment la clé qui nous ouvre à jamais le coeur de Dieu. Il n'y a pas de trop grands pécheurs, il n'y a pas de fautes trop souvent commises que le Pardon de Dieu ne puisse couvrir.
N'ayons pas peur de présenter au Seigneur nos fautes qui nous semblent si souvent les mêmes. Son Pardon est à chaque fois entièrement neuf.

Dixième station



"Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée d'une pièce de haut en bas. Alors, ils se dirent entre eux : Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. Ainsi s'accomplissait la parole de l'Ecriture : ils se sont partagés mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement". (Jn 19, 23-24)


"L'homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu".
"Le Bon Dieu ne demande pas des choses extraordinaires".

Apprenons à ne pas garder en nos vies de "domaines réservés", où Dieu n'aurait pas accès : nos idées, nos projets, notre argent, notre travail, notre santé, nos affections...
Jésus Seul donne le vrai sens de toute chose. Là où est invoqué Son Esprit, là est la véritable liberté et l'amour qui ne passe pas.

Onzième station



"Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils l'y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Jésus disait : Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font." (Lc 23, 33-34)


"La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé ; elle entraîne les coeurs sur son passage."
"Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu."


La croix, c'est la rencontre mystérieuse et triomphale de l'Amour de Dieu et de notre péché. Là même où nous sommes les plus blessés, où nous aimerions oublier certaines choses, Jésus plante Sa croix pour y déverser Son amour et Son pardon.
Avec le Saint Curé d'Ars, prenons conscience que "quand le prêtre donne l'absolution, il ne faut penser qu'à une chose : c'est que le sang du Bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier, et la rendre aussi belle qu'elle était après le baptême."

Douzième station



"C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : Père, en tes mains je remets mon esprit. Ayant dit cela, Il expira". (Lc 23, 44-46)


"La mort, c'est l'union de l'âme avec Dieu".
"Les paroles peuvent persuader, mais les exemples entraînent".


Jésus-Christ dépose Son âme en pleine liberté, en Se mettant à notre place de pécheurs. Et c'est là-même où le péché semble l'emporter que le Christ trouve Sa victoire.
St Jean-Marie Vianney nous rappelle que "beaucoup sortent de ce monde sans savoir ce qu'ils y sont venus faire, et sans s'en inquiéter davantage".
Ne faisons pas de même ! Venons nous remettre entièrement à Jésus en croix, avec toutes nos difficultés, nos inquiétudes, nos limites, nos incompréhensions...

Treizième station

Jésus est descendu de la croix

"Le soir venu, les soldats virent que Jésus était déjà mort. L'un d'eux, avec sa lance, lui perça le côté, et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau".
"Cela est arrivé afin que l'Ecriture fut accomplie ; ils regarderont celui qu'ils ont transpercé". (Jn 19,33-37)

"A ceci nous avons connu l'Amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous". (1 Jn 3,16)[i]


"A la mort, la croix sera notre seule ressource".
"O homme que tu es grand ! Nourri et abreuvé du corps et du sang d'un Dieu".


Jésus nous livre Son coeur ouvert. C'est de là que coulent l'eau du Baptême et le sang de l'Eucharistie.
C'est là que nous devons puiser, inlassablement, par la prière et les sacrements, à la Vie qui ne finit pas...

Quatorzième station



Joseph ayant reçu le corps, l'enveloppa dans un linceul et le plaça dans son propre tombeau tout neuf, qu'il avait creusé dans le roc. Puis, il roula une grosse pierre contre l'entrée et s'en alla". (Mt 27, 59-60)

"Et nous, nous avons été ensevelis avec le Christ, par le baptême dans sa mort. Notre vieil homme a été crucifié avec le Christ afin que le corps du péché fut détruit. Mais si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous ressusciterons avec lui, sachant que le Christ Ressuscité des morts ne meurt plus : la mort n'a plus sur lui d'emprise. Car sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, et sa vie est une vie pour Dieu.
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ". (Rm 6,4-11)


"Les maladies, les tentations, les peines sont autant de croix qui nous conduisent au ciel. Tout cela sera bientôt passé".
"Dieu a donné à notre coeur des désirs si vastes et si étendus, que plus rien de créé n'est capable de le contenter".


O Marie, qui demeurez dans l'Espérance, gardez notre Foi au milieu des épreuves et des doutes de ce monde.
Faites que par la passion et la croix de Jésus, nous arrivions à la Gloire de Sa Résurrection, à la Paix et à la Joie éternelles.

Je reviens d'Ars à mon tour.

Un beau pèlerinage pour les fêtes Pascales.

Que Dieu vous bénisse et vous garde.

...Oh oui, Joannès, Ars est vraiment une terre de Miséricorde, lieu où l'esprit du Saint Curé, extraordinaire témoin de la Miséricorde, est bien présent.

...Là-bas, la Miséricorde, l'amour de Dieu, traverse l'histoire des hommes et nous rejoint, chacun en particulier, nous pauvres et pécheurs, pour peu qu'on s'y rende avec un coeur contrit, humble et confiant.

Voilà, en rappel, ce que disait notre Pape émérite Benoit XVI, le 15 mai 2006 :

"Si le culte de la Miséricorde divine est lié au culte du Sacré-Coeur, néanmoins, il l'élargit ; il fait appel à la Sainte Trinité. Dieu le Père, riche en miséricorde, manifesté en Jésus-Christ qui, sur la Croix, nous donne l'Esprit-Saint".

Belle définition !

En France, les trois sanctuaires : Nevers (Sainte Bernadette rappelant l'Immaculée Conception), Paray le Monial (Le Sacré-Coeur et Sainte Marguerite-Marie), Ars sur Formans (la Miséricorde divine et le Saint Curé d'Ars), sur une même ligne centrale, nous rappellent les merveilles que Dieu fait nous.

....Et nous nous devons d'en témoigner !

"Donnons donc cette joie à ce bon Père : revenons à lui...et nous serons heureux" disait le bon Curé d'Ars.

En cette semaine de Pâques où nous prions plus particulièrement la Miséricorde Divine, n'oublions pas à 15 h l'Heure de Miséricorde !

Bien fraternellement, Françoise.

Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie.
Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.
Je vous aime, Seigneur, et la seule grâce que je vous demande, c’est de vous aimer éternellement.
Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.
Je vous aime, ô mon Dieu, infiniment bon, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’il n’y aura jamais la douce consolation de vous aimer.
Je vous aime, ô mon Dieu, et si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire.
Je vous aime, ô mon Dieu, et faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant et de vous aimer en souffrant.
Je vous aime, ô mon divin Sauveur, parce que vous avez été crucifié pour moi.
Je vous aime, ô mon Dieu, parce que vous me tenez ici-bas crucifié pour vous.
Aimer un Homme-Dieu crucifié pour nous, amour de reconnaissance !
Aimer un Dieu qui nous crucifie, amour généreux.
Mon Dieu, faites-moi la grâce de mourir en vous aimant et en sentant que je vous aime.
Mon Dieu, à proportion que j’approche de ma fin, faites-moi la grâce d’augmenter mon amour et de le perfectionner.
Ainsi soit-il.

La Vierge Marie est Mère de la Miséricorde. En ce mois d'Avril, mois de la Fête de la Miséricorde Divine, n'hésitons pas à nous confier à sa puissante intercession. "Dans le coeur de la Vierge Marie, il n'y a que miséricorde" remarquait le Saint Curé d'Ars. "

... Un petit témoignage de saint Jean-Marie Vianney, afin de toujours agir pour les pauvres âmes du Purgatoire, tiré du "Catéchisme du Saint Curé d'Ars".

Citation :

« Mes enfants, un bon prêtre avait eu le malheur de perdre un ami qu'il chérissait tendrement, aussi 
priait-il beaucoup pour le repos de son âme. 
Un jour, Dieu lui fit connaître qu'il était au Purgatoire et qu'il souffrait horriblement. 
Ce saint prêtre ne crut rien faire de mieux que d'offrir le Saint-Sacrifice de la Messe pour son cher défunt.

Au moment de la consécration, il prit l'hostie entre ses doigts et dit : « Père Saint et Eternel, 
faisons un échange ; Vous tenez l'âme de mon ami qui est en Purgatoire et moi je tiens le Corps de 
Votre fils qui est entre mes mains. Père Bon et Miséricordieux, délivrez mon ami et je Vous offre Votre 
fils avec tous les mérites de Sa Mort et de Sa Passion ». Sa demande fut exaucée.

En effet, au moment de l'élévation, il vit l'âme de son ami, toute 
rayonnante de gloire, qui montait au Ciel : Dieu avait accepté l'échange. 
Mes enfants, quand nous voulons délivrer du Purgatoire une âme qui nous est chère, faisons de
 même. Offrons à Dieu, par le Saint-Sacrifice, Son Bien-Aimé Fils, avec tous les mérites de Sa Mort et 
de Sa Passion. Il ne pourra rien nous refuser »

Bonjour à tous,

De retour d'Ars sur Formans, ce sanctuaire qui m'est très cher, je viens vous partager une  petite conclusion d'un enseignement sur le mystère  de la  Miséricorde divine donné pr Mgr. Henri Brincard, évèque du Puy en Velay, lors du dimanche de la Miséricorde à Ars en 2010.

Conclusion :

En terminant notre causerie, comment résister à la joie de dire quelques mots de la dévotion du Curé d'Ars envers la Vierge Marie.
Sa dévotion fondée sur la foi de l'Eglise était vécue avec la simplicité d'un coeur d'enfant. Il disait avec ingénuité, en parlant de la Vierge Marie : "Je l'ai aimée avant même de la connaitre ; c'est ma plus vieille affection".
Il se souvenait qu'au pied de la croix, saint Jean auquel Marie avait été donnée par Jésus, représentait toute l'Eglise et tout spécialement les prêtres. C'est pourquoi le Curé d'Ars a demandé à Marie son aide maternelle, afin d'être un serviteur bon et fidèle dans l'exercice de son ministère sacerdotal.

Là encore, il est un modèle pour nous. Aussi ai-je le désir, en terminant cet entretien, de vous citer quelques-unes des belles pensées sur la Mère de l'Eglise et quelques sages conseils pour que, vous et moi, nous devenions toujours plus les enfants de l'Immaculée.



(tiré des Annales - La revue du Sanctuaire d'Ars - n° 329 de Nov. Déc. 2010)

***

Très bonne et sainte fin d'année ! Que le Saint Curé d'Ars, que Sainte Philomène, que Notre Dame de Miséricorde vous bénissent, vous et vos familles !

Françoise.

Bonjour,

En ce vendredi, je me permets de faire remonter ce fil afin de revivre la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce chemin de croix, avec le Saint Curé d'Ars, je vous le repartage. Il suffit de remonter le fil à la date du 22 mars - 18H49.

En union de prières, Françoise.

Bonjour,

Joyeuse ce matin de vous partager ce petit article paru dans les "Annales d'Ars", en 2006... Avec le Saint Curé d'Ars, je partage une grande "promiscuité", et, comme en réponse à mes prières de ces derniers jours qui ont été des jours tristes causés par des évènements douloureux, ce petit clin d'oeil de mon bon Saint Jean-Marie Vianney vient me donner un coup de fouet. Quel grand Saint, figure de la sainteté sacerdotale !


- http://www.arsnet.org/115-6.pdf

Qu'il en soit de même pour chacun de vous !

Très bonne et sainte journée,
Françoise.

... En partage.

Bonjour à tous,

En ce jour béni où nous fêtons Saint Jean-Marie Vianney, notre bon et saint curé d'Ars, soyons en union de prière et de pensée avec tous les pélerins qui se rendront à Ars en ce lundi 4 août.

A 15 h ce jour, heure de la Miséricorde, du château d'Ars partira une procession avec la relique du coeur du Saint Curé. En pensée, si nous le pouvons, joignons-nous à cette procession en priant !

En partage, relisons le Message laissé par le Saint Curé en nous connectant au site des sanctuaires d'Ars :

- http://arsnet.org/113.php

Prions pour tous les prêtres du monde et particulièrement ceux de nos diocèses respectifs en les confiant à l'intercession de Saint Jean-Marie Vianney, exemple ô combien parlant du combat constant contre la pesanteur de l'habitude, de l'égocentrisme, de l'injustice, de la peur de l'autre, dans un attachement viscéral au Seigneur Jésus, révélateur de Dieu, Seul Maître de l'Univers.

Très bon et saint lundi.
Françoise.

Bonjour,

Aviez-vous déjà entendu parler du cordon de Sainte Philomène... Sainte Philomène qui a guéri le Saint Curé d'Ars ?

- http://prieresetdevotions.blogspot.fr/search/label/Ars

Pour avoir souvent prié dans la petite chapelle de Sainte Philomène à la basilique, je peux confirmer que cette petite sainte est d'un très grand recours. Imaginez le saint curé la priant très très souvent. Déjà dans la grâce de Dieu par son zèle et sa fidélité, les prières du saint curé ne pouvaient qu'être exaucées !!!

Très bon et saint mardi.
Françoise.

Bonsoir,

Le Cardinal Ouellet -  il était donné comme un papabile possible à la suite de notre pape émérite Benoit XVI - était à Ars sur Formans pour le 200 ème anniversaire d'ordination sacerdotale du saint curé d'Ars. Lors d'une très belle conférence donnée au Foyer Sacerdotal le 3 août dernier, nous avons pu, sur place, nous rendre compte de la grâce donnée au monde en la personne de Saint Jean-Marie Vianney, ce héros d'un grand combat spirituel. Le Cal Marc Ouellet l'a démontré par ces paroles.

Extraits des "Annales d'Ars n° 358".

Je cite : "Le combat spirituel du Curé d'Ars comporte enfin une dimension beaucoup plus large et significative que Benoit XVI a bien mise en relief : "Loin de réduite la figure de saint Jean-Marie Vianney à un exemple, même admirable, de la spiritualité dévotionnelle du XIX siècle, il est nécessaire, au contraire de saisir la force prophétique qui distingue sa personnalité humaine et sacerdotale d'une très grande actualité. Dans la France révolutionnaire qui faisait l'expérience d'une sorte de dictature du rationalisme visant à effacer la présence même des prêtres et de l'Eglise de la société, il vécut d'abord - pendant sa jeunesse - une clandestinité héroïque en parcourant des kilomètres dans la nuit pour participer à la Messe. Puis - comme prêtre -  il se distingua par une créativité pastorale singulière et féconde, en mesure de montrer que le rationalisme, qui régnait alors sans partage, était en réalité loin de satisfaire les authentiques besoins de l'homme et qui, en définitive n'était pas viable."

(Benoit XVI, Audience Générale, mercredi 5 août 2009).

Le grand combat spirituel de Jean-Marie Vianney, étendu sur toute une vie, a donc ainsi une valeur prophétique pour la nouvelle évangélisation car il enseigne à semer la joie dans les consciences et les communautés à l'inverse des fruits amers et désolants d'un humanisme sans Dieu.

Ce que le Curé d'Ars a vécu dans sa paroisse comme charité pastorale, discernement des charismes et formations chrétiennes, est une magnifique illustration de la merveilleuse correspondance entre le sacerdoce hiérarchique et le sacerdoce des baptisés, tous deux participants de l'unique Amour du Cœur de Jésus."

Cal Marc Ouellet.

***

Très sincèrement, le Cardinal Ouellet, par sa simplicité, son "parler" vrai, son dynamisme au service de Dieu m'a impressionné.
Depuis, c'est avec bonheur que je "suis" son parcours. Ne m'en veuillez pas si je vous partage de temps en temps quelques paroles prononcées par lui !











"Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, c'est là le plus grand trésor que le Bon Dieu puisse accorder à une paroisse, et un des plus précieux dons de la miséricorde divine" Saint Jean-Marie Vianney.