Coeurs unis en Jésus et Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Coeurs unis en Jésus et Marie


 
AccueilPortailRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Derniers sujets
» 17 mai : Saint Pascal Baylon
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Aujourd'hui à 01:08

» Méditation avec Le Traité de l'Amour de Dieu de St François de Sales
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Aujourd'hui à 00:50

» 16 mai Saint Simon Stock
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mer 15 Mai 2024, 19:38

» 15 mai : Saint Michel Garicoïts
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mer 15 Mai 2024, 13:36

» 14 mai : Saint Matthias
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mar 14 Mai 2024, 08:19

» 13 mai : Notre Dame de Fatima
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Dim 12 Mai 2024, 22:40

» 12 mai : Bienheureux Alvaro del Portillo
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Dim 12 Mai 2024, 02:11

» 11 mai : Saint Mamert de Vienne
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Sam 11 Mai 2024, 09:13

» Les hérésies d'Arnaud Dumouch : plusieurs prêtres les dénoncent
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar fontaine Ven 10 Mai 2024, 18:13

» Du 10 au 18 mai 2024 Neuvaine au Saint Esprit
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Ven 10 Mai 2024, 08:21

» 10 mai : Bienheureux Ivan Merz
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Ven 10 Mai 2024, 08:02

» 9 mai 2024 L'Ascension du Seigneur
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Jeu 09 Mai 2024, 07:53

» 8 mai : Fête de St Michel Archange sur le Mont Gargan (Italie)
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mer 08 Mai 2024, 07:51

» 7 mai : Bienheureuse Marie-Louise Trichet
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mar 07 Mai 2024, 08:00

» 6 mai : Saint Jean Porte Latine
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Lun 06 Mai 2024, 07:38

» La fausse religion universelle et Astana
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar remi dec Dim 05 Mai 2024, 18:29

» 5 mai : Vénérable Michel Le Nobletz
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Dim 05 Mai 2024, 00:07

» 4 mai : Bienheureux Jean-Martin Moyë
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Sam 04 Mai 2024, 06:50

» 3 mai : Invention de la Sainte Croix
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Ven 03 Mai 2024, 01:52

» 2 mai : Saint Athanase d'Alexandrie
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mer 01 Mai 2024, 22:55

» 1er mai : Saint Joseph, artisan
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Mer 01 Mai 2024, 00:33

» 30 avril : Saint Joseph-Benoît Cottolengo
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Lun 29 Avr 2024, 23:33

» 29 avril : Sainte Catherine de Sienne
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Dim 28 Avr 2024, 23:40

» 28 avril : Saint Pierre Chanel
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Sam 27 Avr 2024, 23:04

» 27 avril : Sainte Zita de Lucques
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Emptypar ami de la Miséricorde Sam 27 Avr 2024, 00:35

Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! EmptyMer 27 Juin 2012, 01:56

MARIE-THERESE

LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE

REVELATIONS CONCERNANT LA TRES SAINTE VIERGE MARIE

IMPRESSIONS


AVANT-PROPOS
PAR LE MARQUIS DE LA FRANQUERIE

Le temps n’est pas encore venu de révéler le nom et la personnalité de MarieThérèse. Disons simplement qu’ayant fait une enquête approfondie la concernant et ayant réuni une documentation considérable pour faciliter l’introduction de sa Cause en Cour de Rome, nous pouvons assurer qu’il est difficile qu’une créature humaine ait été passée au crible de la souffrance plus que l’a été cette stigmatisée qui semble avoir eu au suprême degré la noble folie de la Passion du Christ et de la Croix.

Atteinte de nombreuses maladies certaines inexplicables scientifiquement et dues à son état de victime elle fût guérie miraculeusement à plusieurs reprises.

Sa première Mission en date fut la réparation des outrages que Jésus reçoit de Ses prêtres, particulièrement de ceux tombés dans l’impureté. Mais Notre Seigneur et la Très Sainte Vierge lui réservaient une Mission très importante que l’avenir révélera. Il suffit de dire que ses indicibles souffrances et ses sacrifices inouïs, volontairement consentis, auront puissamment contribués à racheter et à sauver la France.

C’est Mario qui l’a préparée depuis sa plus tendre enfance à cette double Mission catholique et française, ainsi qu’elle le reconnaît dans l’Autobiographie qu’elle dût écrire sur l’ordre de son directeur spirituel.

Notre Seigneur lui dit un jour :
« JE TE DONNERAI DE FAIRE CONNAITRE LES TRESORS UNIQUES DE MON UNIQUE IMMACULEE. »

De fait, les révélations reçues par Marie-Thérèse, concernant la Reine du Ciel, constituent, au dire d’éminents théologiens et mariologues, un monument d’une exceptionnelle valeur théologique élevé à la gloire de Marie. C’est la raison pour laquelle nous avons cru utile de les publier. Les Oeuvres Mariales de MarieThérèse la plus Française des Françaises confirmeront, une fois de plus, cette loi des Apparitions de la Très Sainte Vierge à savoir que celles qui ont lieu en France sont essentiellement des Messages se rapportant fondamentalement à la doctrine.

Nous tenons à préciser qu’il ne sera répondu à aucune question concernant cette Ame privilégiée.

Marquis de la Franquerie
Camérier Secret de LL. SS. Pie XII, Jean XXIII et Paul VI,
Membre des Académies Pontificales
de l’Immaculée Conception, du Panthéon et des BeauxArts.


1ère Partie

LA MISSION DE MARIE THERESE CONCERNANT LE CLERGE

Exposé fait à son directeur spirituel,
Mgr. S..., fin octobre l924.

« Force m'est, pour être exacte, de revenir à la grande épreuve de février, ou plutôt d'essayer de vous confier ce qu'elle fut et demeurait pour l'âme.

Je vous ai dit, mon Père vénéré, qu'en fermant les yeux et les oreilles de votre enfant, en scellant ses lèvres, le Bon Jésus reproduisait à l’extérieur une figure, une ombre de ce que sa Justice miséricordieuse accomplissait dans l’être intérieur.

Il est difficile d'essayer de rendre ce supplice de l’âme et du coeur et si je ne savais votre âme forcément préparée par la grâce du Bon Dieu à recevoir et à comprendre son Action, je n'oserais pas essayer de dévoiler ces mystères de douleur conçus par l'Amour miséricordieux.

Il est vrai d'ailleurs que le dogme de la Communion des Saints, pour peu qu'on l’admette dans toute son intégrité et dans ses conséquences, aide à bien comprendre ces mystérieux effets de l'amour infini de Dieu et de son inépuisable Miséricorde.

Jésus on fermant les yeux et les oreilles du petit agneau, en scellant ses lèvres, l’enlevait pour ainsi dire à la vie extérieure, pour recueillir et concentrer en lui-même toute son attention et toutes ses puissances. En même temps, Jésus le plonge dans d'intraduisibles tortures physiques qui s’emparent du corps tout entier et ne peuvent en recevoir aucun soulagement de l’extérieur.

Dans son incommensurable Miséricorde pour les siens, Jésus plonge le petit agneau dans l'effroyable torture du feu qui martyrise sans consumer. En même temps et sans arrêt, Jésus impose à votre pauvre enfant tous les supplices de sa Passion et de son Crucifiement.

Il m'est impossible de rendre exactement ces mystères de douleurs et comment traduire le martyre intérieur d'une manière qui ne le dénature pas ?

Jésus enchaîne l’âme par le chemin d'un inconcevable amour qui lui fait franchir tous les obstacles de la fragilité humaine, au centre de son âme à Lui, dans les intimes et insondables profondeurs de son Agonie. L'Ame pénètre plus avant que jamais dans l'effroyable abîme de douleurs creusées par le péché, en ce qu'il atteint Dieu dans son Verbe (si l'on peut ainsi s’exprimer).

Notre Rédemption ne s'est accomplie que parce que Jésus a porté nos crimes et a satisfait pour nous, non seulement dans sa nature humaine, mais bien dans sa nature Divine, absolument Une avec le Père et le Saint-Esprit.

Ce n’est que parce que la Rédemption accomplie par le Verbe fait chair fut divine et infinie comme Lui, qu'elle fut efficace, pleinement entière et suffisante.

Il y a un mystère ineffable, insondable, que l'âme ne peut rendre, quoiqu'elle le conçoive et qu'elle ne pourrait porter sans être anéantie d’adoration, si Dieu ne la soutenait d’un miracle d’amour et de bonté dans ces deux faits apparemment contraires et pourtant absolument réels et inséparables, de la Béatitude infinie, incessante, ininterrompue des Trois et de la Réparation accomplie dans la souffrance par le Verbe Un et inséparable avec le Père et le Saint-Esprit. Il est vrai que Dieu Un et Trois est éternellement, infiniment heureux et qu'il ne serait pas Dieu si durant l’espace d'un souffle et moins que cela, cet immuable Bonheur de Dieu avait pu être atteint.

Mais il n’est pas moins strictement vrai que le Verbe fait chair a souffert jusqu'à l'infini de son Etre et que ce n'est que parce que la nature humaine était, en Lui, unie à la nature Divine éternelle et infinie, que son sacrifice expiatoire et satisfactoire a été entier et digne de Celui à qui il fut offert.

Il serait inexact de dire que l'infinie Béatitude de Dieu eut une éclipse dans l'Agonie et la Passion de Jésus, et il serait tout aussi inexact de dire que Jésus n'a souffert que comme homme, parce que sa nature humaine ne fut jamais séparée de sa nature Divine. Il y a là un mystère accompli par l'Infinie Charité qui est amour, mystère qui fera la béatitude des élus et que nul ne peut pénétrer dans cette vie, si ce n’est l’âme à laquelle le Fils le révèle dans l’infini de sa miséricordieuse Bonté.

Faut-il s’étonner que Jésus aille jusque là dans le don de son Amour, alors que nous lisons dans l'Evangile cette ineffable et incompréhensible promesse qui devrait liquéfier tous les coeurs de la plus ardente charité :
« Celui qui connaît mes commandements et qui les garde, c’est celui là qui M’aime. Or celui qui M'aime sera aimé de mon Père et de Moi, Je l'aimerai et Je me manifesterai à lui. »

Jésus pouvait-il être plus clair et faire plus formelle promesse et comment conclure, après ces paroles de la Vérité Eternelle, que Jésus ne désire faire entrer que quelques-uns, particulièrement privilégiés, dans l’intimité de son Coeur, puisque celui qui aime a, par la Parole immuable du Verbe, la promesse formelle d’être aimé et de pouvoir pénétrer le Divin Objet de son amour.

Jésus en plongeant l’âme dans le martyre de son Agonie, la compénètre, l'imprègne autant que sa Bonté veut bien l'en rendre capable, de tous les sentiments qui l'ont fait lui-même triste jusqu'à la mort.

L’âme voit le péché en ce qu’il atteint le Verbe fait chair, en ce qu'il est le mal de Dieu pour ainsi dire. Elle le voit aussi en ce qu’il a atteint et écrasé le Fils dans sa nature humaine, parfaite, sans tache, infiniment délicate, sensible, aimante et tendre, douée uniquement des perfections que notre nature déchue ne soupçonne même pas, est incapable de concevoir. Elle le voit en ce qu’il dénature et détruit les rapports établis par Dieu entre Lui et sa créature, en ce qu’il livre à Satan l’œuvre surexcellente née de l’infinie charité de Dieu, l’âme humaine créée à son image, à sa ressemblance et pour sa Gloire, son Œuvre d’Amour et d’infinie condescendance, payant son Créateur de haine, de mépris d’indifférence. Elle le voit sous toutes ses formes, dans toutes ses hideurs et ses conséquences. Elle le voit, en face de l’infinie Sainteté de son Dieu, de son Jésus, qui lui découvre tout ce que son Amour miséricordieux a résolu de lui monter, de lui faire partager. Il m’est impossible de traduire les secrets de l’infinie miséricorde du Divin Maître. Mais ce n’est pas assez, c’est en vu d’une réparation très spéciale que le Divin Prêtre a demandé l’immolation de l’indigne petit agneau. D’un regard empreint de confiance et de tendresse, Jésus demande à votre pauvre enfant, mon Père vénéré, si elle consent à le suivre encore plus loin dans les douloureux mystères, à répondre jusqu'à la fin à son titre d’enfant de douleur, à sa vocation réparatrice très spéciale, à laquelle l’attache ce titre que lui ont conféré l’infinie miséricorde de Jésus et la maternelle bonté de la Mère de Douleur. Le petit agneau se livra avec l’intraduisible amour qui le dévore et la compassion infinie qui le meurtrit à la vue, compréhension et participation à tous les déchirements, toutes les angoisses, les incommensurables meurtrissures de son Amour.

Il sent pourtant que la mesure de souffrance qu'il est capable de porter est depuis longtemps et de beaucoup dépassé. Il expérimente sans pouvoir dire comment, le miracle de Bonté, d'Amour, de Miséricorde qui recule, à mesure qu’il la comble, sa capacité de souffrir.

Jésus lui montre le Cœur de sa Mère, et lui fait comprendre l’infini que sa Bonté et Sa Toute Puissance peuvent ajouter au fini de notre pauvre nature humaine, et entraîne son petit agneau dans le sellier tout intime et tout secret de son Divin et très Sacré Coeur.

Le Divin Prêtre introduit votre pauvre enfant dans le tourment le plus douloureux de son Agonie et l’y pousse plus avant que jamais. Ici, je ne trouve plus aucun moyen d'exprimer ce qui se passe, le secret du Roi ne saurait être livré. Jésus découvre sans aucun voile à son petit agneau épuisé d'amour et de désolation la plaie la plus intime et la plus sensible de son Divin Cœur, rien ne peut traduire l'infini du Divin Tourment, et la participation du petit agneau à ce martyre fut si miraculeusement intime qu'il ne lui est pas possible de la rendre.

Jésus seul, parce que Dieu, ayant le pouvoir de se constituer victime, et Prêtre, seul Prêtre, Prêtre Eternel. Jésus dans un infini de miséricorde à laquelle on ne réfléchit pas assez, a conféré à certaines âmes particulièrement chères à son Coeur, la dignité suréminente de participer à son Sacerdoce, et par le fait même, d'une manière très spéciale, à sa Divinité, à sa Filiation Divine, à son rôle de Victime Réparatrice.

Jésus se multiplie comme Prêtre, comme il se multiplie comme victime. Ces deux termes sont si semblables dans la Pensée Divine qu'ils ne peuvent être séparés et toute âme sacerdotale qui n'est pas victime immolée avec le Christ, va contre le plan Divin et profane ce nom du Prêtre éternel.

Il est difficile de développer ici tous les secrets confiés par le Grand Prêtre à son petit agneau sur ce qui touche à son Sacerdoce. D'autre part, il faudrait appuyer tout cela des textes des Ecritures y ayant trait et je n’ai nulle intention de faire ici un travail de ce genre.

Mon vénéré Père, vous savez tout cela bien mieux que votre indigne enfant. Je ne veux toucher ce point qu'au seul point de vue de la Réparation demandée par Jésus pour les offenses qu'il reçoit de ses amis, offenses qui Lui vont plus profondément au coeur et Le contristent plus que tout autre, justement à cause de la plus grande participation à la Vie Divine que Jésus donne à ses Prêtres, et parce que par vocation Jésus les constitue victimes avec Lui, puisque Prêtre avec Lui.

Jésus appelle tout particulièrement ses Prêtres à l'intimité de son Coeur et brûle tout particulièrement de se révéler à eux pour les faire plus semblables à Lui, et les unifier dans son Sacerdoce. C'est parce que Prêtre que Jésus put être Rédempteur, et comme notre Rédempteur... et donc le rôle de Victime du Christ de Dieu fut le chef d'Oeuvre de l'infinie Charité de Dieu ; ainsi, tout ce qui a trait au sacerdoce éternel du Verbe reste infiniment sensible à son Divin Coeur.

Je suis incapable de rendre la somme infinie de Souffrances que le Bon Jésus révéla à son petit agneau et aussi bien il faut un miracle de grâce pour comprendre et porter ces Secrets du Divin Coeur. Jésus fit l’âme participante au martyre qui lui vient de ses Prêtres et Lui imposa une réparation dont le seul souvenir la fait trembler et qu'elle n'ose pas essayer d'écrire, plus que cela, Jésus lui fit porter avec Lui dans tout son être, le poids de cet accablant fardeau, le plus lourd et le plus désolant qui accabla l’âme de Jésus agonisant.
La Bonté infiniment miséricordieuse du Grand Prêtre adoré multiplia les miracles pour châtier en son enfant autant que faire se pourrait les péchés de ses Prêtres et même l’indifférence, les négligences, les faiblesses de certains des Siens qui l'aiment mais ne sont pas assez Victimes avec Lui.

Ce n'était pas la première fois que le petit agneau trempait ses lèvres à cette coupe de la plus amère amertume, mais cette fois, Jésus le conduisit jusqu'à l'intime de son tourment, jusqu'à l'intime aussi du Sacrifice expiatoire qui fut le Sien, et sous le regard de son Amour, le petit agneau dut porter l'inconcevable iniquité qu'il devait contempler en même temps dans l'âme trois fois Sainte du Grand Agneau Divin. Ah ! comment rendre jamais cet infini de souffrance et la désolation immense, l'insondable abîme de componction qu'elle a laissé dans l’âme du petit agneau, qui, jusqu'au ciel, gardera la marque de ce tourment, le poids de cette réparation. Comment dire la profonde blessure d’amour qui lui hache le coeur au regard du coeur de son Jésus et la soif toujours plus ardente de martyre que lui a laissé le martyre vécu et surtout ses causes. Comment exprimer la charité sans limite, la compassion toute maternelle qui s'en va sans cesse du coeur de votre enfant, aux âmes si chères à Jésus, aux âmes de ses prêtres, charité plus grande qu'elle, qui lui ferait tout accepter et tout souffrir, non seulement pour sauver une de ces âmes Sacerdotales, mais simplement pour donner à une seule d'entre Elles, une ressemblance plus parfaite au Grand Prêtre Victime.

Mon Père vénérée vous êtes venu le samedi 9 février, sur l'ordre de Jésus, retirer par son Signe et de votre main bénie, le petit agneau des ténèbres extérieures. Le douloureux sacrifice de l’âme, du coeur, du corps tout entier, durait depuis neuf jours, ayant commencé dans la nuit du 31 janvier et du 1er février. Vous ne saurez qu'au ciel quel fut exactement ce martyre et comment la miséricordieuse toute Puissance de Dieu agit en votre enfant.

Votre main de Prêtre dont Jésus aime à se servir pour ses oeuvres mit fin à une partie du sacrifice du corps, mais Jésus garda l'âme et le coeur enfermés en la douloureuse Réparation, faisant un miracle de plus pour concilier son action et la prolonger au milieu des occupations extérieures.

Les mois passaient dans cette immense agonie durant laquelle l'âme abandonnée à l'amour qui la crucifiait, sentait qu'un seul regard sur elle-même lui eut tout rendu insupportable et l’eut tuée tant il lui eut été impossible de supporter, durant une seule seconde, le tourment infini, sans l'abandon éperdu à la Toute Puissance et à la Bonté de son Dieu qui dirigeait tous les mouvements.

...Sur le petit autel de son choix, le Divin Roi appuie le petit agneau, pour le plonger dans le tourment de sa Passion. L’âme est toute frémissante de l'intraduisible douleur que lui cause le martyre commencé le premier février. Jésus, au regard de l'âme, fait plus cruelle la vision de l'enfer, la pousse à l'extrême du martyre, lui découvre tous les crimes à la fois, toutes les souillures, les trahisons de tous les « Siens », pour lesquels sa Bonté miséricordieuse et son Amour infini demandent Réparation.

En même temps l'âme contemple les insondables et innombrables meurtrissures faites à Jésus par les Siens, le Coeur tout aimant de la Divine Victime d'Amour, si infiniment broyé et trituré par ceux qui Lui jurent amour et fidélité, par ceux qui devraient être amour et victime avec Jésus, la Majesté Divine outragée, ces pauvres âmes perdant la grandeur, la beauté qui leur est propres dès que l'Onction Sainte les a faites Sacerdotales, et tant de choses impossibles à rendre !

Alors l’âme n'en peut plus, elle arrive, enchaînée par la Divine et Adorable Victime, à l'extrême limite de la capacité de souffrance que le Bon Dieu lui a donnée.

Il se passe en elle quelque chose de si mystérieusement et infiniment douloureux qu'elle ne peut en dire ni la nature, ni la force. Sa tristesse est bien mortelle au plus près du sens donné par Jésus à ce terme.

Elle s'épuise de douleur, dans l'impuissance où elle est de détourner les yeux de son Jésus adoré, de se mettre entre le Coeur infiniment meurtri de Dieu et les âmes qui continuent à le faire saigner. Qu'elle est vaste et intraduisible, cette douleur qui imprègne tout l’être et qui vraiment ne peut aller plus loin.

Mais voilà qu'enfin, la Victime adorée détourne son Regard des iniquités qui l'accablent et le détourne si plein de Bonté et de Douceur vers le petit agneau tout tremblant, puis, vers une main qui, de la terre, se pose sur le front et les yeux, Jésus sourit et bénit et la douce main et ce qu'elle touche. L'enfer se ferme, Jésus s'approche, décharge le petit agneau du fardeau écrasant qui le fait agoniser, presque avec hâte et avec une infinie tendresse, l'emporte dans Sa Lumière, le cache en Sa Trinité, au sein de Sa Béatitude. Sanctus, Sanctus, Sanctus.

C'est bien la lumière et rien qu'elle. Les ténèbres se sont fondues au contact de l'ardente Tendresse du Roi des coeurs, qui trouvait que c'était assez.

L'effluve de miséricorde jaillit, hâté par la tendre Compassion du Coeur de Jésus, aimant jusqu'à la faiblesse et qui demande au petit agneau de lui redire encore l'ardent amour que la Divine Bonté met en son coeur.

Jésus, depuis hier au soir (29 mai 1924) se fait plus proche dans sa Très Sainte Humanité, tout en gardant l'âme au sein de sa Divinité, de sa Trinité.

Gloria Patri et Filio et Sipiritu Sancto.

Quelle est donc la Bonté de Dieu et quels sont ses Desseins si débordants de Suavité et de Douceur ?

La même main qui ouvre les yeux du corps à la lumière qui les avait fuit, ferme les yeux de l'âme aux ténèbres effrayantes qui font mourir de douleur et d'une immense componction. Cette même main remet l'âme sans aucune entrave et aucune ombre dans la Plénitude des Trois, et l'âme est submergée d’adoration...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Re: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! EmptyMer 27 Juin 2012, 01:58

MARIE-THERESE (Suite 1)

LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE

REVELATIONS CONCERNANT LA TRES SAINTE VIERGE MARIE

REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL

MARIE EST LE DON DE DIEU

INCARNATION ET PRIMAUTE
Ces mots du Verbe, disant que c’est en Marie que Dieu a rejoint l’homme et que l’homme a rejoint Dieu ; montre la transcendance de l’Unique, La Primauté et sa raison d’existence, qui La font Immaculée. Texte très fort, pour ce qu’on peut en conclure, au sujet de la Primauté du Dieu-Homme.
En réalité l’Immaculée Conception ne peut être soutenable qu’avec la Primauté de Marie, découlant de celle de Jésus qu’à cause de sa Raison d’Existence, laquelle n’est autre que « l’humanisation du Verbe-Dieu ».
Puisque « Tous ont péché en Adam » ; pour que l’Immaculée soit l’Immaculée, il fallait qu’Elle fut avant Adam pécheur.
Toute la création pour la Femme, dont devait sortir l’Homme-Dieu, glorification parfaite des Trois. Cette Femme Unique est très Unique de son Espèce, de Laquelle devait sortir le Dieu fait Homme lequel donne un sens parfait et une raison inéffable d’existence à toute la création, en unissant, fondant, unifiant en Lui, Dieu Créateur et sa Créature, Dieu en lui-même et tout son acte en dehors de lui-même.

INCARNATION et REDEMPTION
Le Verbe en disant et définissant le pourquoi de son Incarnation et le comment et le pourquoi de la Rédemption, pose les justes limites ou la juste amplitude de chacun de ces mystères, toujours confondus ensemble.
Le seul fait que l’Eglise définit les deux mystères différents est assez éloquent, mais on n’en tire pas les conclusions.
Si l’Incarnation n’avait eu lieu qu’en vue de la Rédemption, il n’y aurait là qu’un seul mystères, pas deux. Sinon ce serait donner à deux mystères le sens, les causes et les conséquences se résumant fort bien en un seul.
Au fond, toutes ces erreurs proviennent de ce qu’on mesure Dieu à la mesure humaine. En outre, elles découlent plus encore d’un égoïsme inconscient autant que formidable, lequel est la trame de la nature humaine contaminée et dégénérée par le péché, égoïsme qui fait exister et agir Dieu pour la créature, plus que la créature pour Dieu. égoïsme qui rive le regard intérieur sur moi ; en l’aveuglant, qui fait de ce moi, comme la cause et la fin de tout, même de Dieu !
Dieu étant le Principe et la Fin de tout, l’alpha et l’oméga, ne peut rien faire sans avoir avant tout, sa gloire en vue, ou Il cesserait d’être Dieu !
Comprenons cette vérité immuable et qui ne peut pas ne pas être sans faire cesser Dieu d’être Dieu. En toutes choses, en toutes vérités et en tous mystères religieux surtout, cherchons avant tout la Cause Première - (il est vrai que la tradition et l’Ecriture semblent en maints endroits assimiler l’Incarnation à la Rédemption, mais si par là le Bon Dieu se met pour ainsi dire à notre portée et veut captiver notre amour, pour nous donner ensuite la plénitude de sa Lumière et de sa Vérité, n’oublions pas que sa gloire est le principe nécessaire pour toutes oeuvres, n’oublions pas non plus que Jésus nous a promis le Paraclet qui nous enseignerait toutes choses et nous rappellerait ce que Jésus Lui-même a enseigné).
...de tout, laquelle cause n’est autre que la Gloire de Dieu ! -
Cherchons en toute vérité et en tout mystère, en toute parole et en tout Acte du Verbe Incarné surtout, comment cette vérité, ce mystère, cette parole ou cet acte, rapporte le plus de gloire à Dieu. Comment il faut les interpréter et les illuminer pour que cette gloire en jaillisse plus ample, plus magnifiée, plus radieuse et soyons assurés que l’interprétation qui rapporte le plus de gloire à Dieu sera toujours la plus proche de la vérité intangible, la plus éloignée de l’erreur.

PRIMAUTE et REDEMPTION
Le Verbe est la cause, la Raison d’être de l’Unique puisqu’Elle a été faite par Lui Seul en vue de son Incarnation. L’Amour incarné et Immolé, étant la Seule Raison d’être de l’Unique, Elle a forcément et par cette Seule Raison d’être, tout reçu de l’Homme-Dieu, Jésus son Divin Fils, avant et plus que tout autre.

REDEMPTION
Il fallait le sang de Dieu pour racheter l’humanité, le Sang du Dieu-Homme, parce que le Sang est la sève de la matière humaine, le principe de vie humaine ou animale. Comme l’homme est composé d’esprit et de matière, d’âme et de corps ; pour sauver la matière, le corps, il fallait l’effusion du Sang, vie de la matière humaine.
Je crois qu’il y a erreur à dire que nous aurions pu être rachetés sans l’Effusion du Sang du Dieu-Homme. D’ailleurs Dieu ne fait rien d’inutile. Cette effusion ayant eu lieu, Elle devait avoir lieu et ne pouvait pas ne pas avoir lieu, pour la cause première de la Gloire de Dieu et les causes secondaires de notre Rédemption, Sanctification, et Glorification.
Il me semble qu’on ne peut pas davantage prétendre qu’il aurait suffit au Christ Jésus, de verser (pour notre Rédemption) une seule goutte de son Sang Infiniment Précieux, qu’on ne peut prétendre que l’homme aurait pu être racheté, sans aucune Effusion du Sang du Dieu-Homme.
Cette version est certainement plus conforme à la Vérité par cette Essence, par le seul fait qu’elle est conforme à la Vérité exprimée par l’acte accompli de l’Effusion du Sang de Jésus. Cette version a, d’autre part, de multiples et décisives raisons dont voici, ce me semble les principales :
Il fallait d’Effusion du Sang du Christ Dieu, pour les raisons données plus haut.
Et il fallait cette Effusion du Sang de Jésus Dieu et Homme, telle qu’elle a été faite, jusqu'à la dernière goutte justement parce que Jésus est Dieu et Homme tout ensemble et que sa Divinité, ainsi que son Humanité trois fois sainte, jointe à la Divinité exigeait cette Effusion du Sang en plénitude. Jésus, Dieu-Homme et Homme-Dieu, ne peut pas ne pas agir en perfection Divine et en perfection Humaine.
Dès lors que la Rédemption devait s’opérer, l’honneur de Dieu exigeait qu’Elle le fut en perfection. Non seulement en Perfection Divine, mais en Perfection Humaine, de sorte qu’il soit impossible à la créature, de faire plus et mieux. De sorte que rien ne puisse, même au point de vue humain dépasser ce qui s’est accompli en l’Homme-Dieu, vrai Dieu et Créature Parfaite au delà de toute perfection créée.
Il convenait pour l’Honneur de Dieu, que la nature humaine, assumée « passible » par le Verbe, pour notre rédemption et d’abord, pour la réparation de l’outrage fait à Dieu par l’humanité coupable, pour la pleine restitution de la gloire accidentelle de Dieu, il convenait, dis-je que cette nature humaine assumée par le Verbe et livrée au Sacrifice Glorificateur, Réparateur et Rédempteur, fut exténuée jusqu'à la fin qui est la mort. Or comme la mort physique est due en Jésus Christ, à l’Effusion du Sang, il convenait que ce Sang Très Précieux, soit entièrement répandu.
L’Honneur de Dieu en cause, me semble être aussi la Première raison du Vouloir Providentiel, lequel fit ouvrir le Très Sacré Cœur, après même que le Christ, l’Amour Immolé eut expiré, et ce, pour que le Sang, principe de notre vie matérielle, fut versé en Jésus, jusqu'à la dernière goutte. De sorte que le péché que le Christ Dieu avait pris en sa Chair Trois Fois Vierge pour le détruire, le fut en toute réalité, jusqu'à l’extrême fin.
Il convenait que cette Chair Sacrée de la Personne Divine, que cette Chair qui avait revêtu le péché pour le détruire en Elle, fut anéantie par l’épuisement de son principe de Vie, le Sang.
Par son sacrifice sanglant, Jésus nous fait ses frères selon l’Esprit Divin, ses frères d’adoption en nous divinisant par l’anéantissement en Lui, de notre Chair de péché.

INCARNATION et REDEMPTION
Ensuite, Dieu se devait à Lui-même cette magnificence d’adoration, d’amour de Lui-même, poussé à l’extrême anéantissement de la nature humaine livrée au Sacrifice, laquelle nature humaine était unie en Lui, à l’Infini de la nature Divine.
Cette version sur l’ouverture du Sacré-Cœur, après la mort du Christ, (puisque la Cause Première de Tout est la gloire de Dieu) découle aussi du « Tout est consommé » prononcé par le Christ vivant encore. Tout était consommé en ce qui regardait le Rédempteur, par rapport à la Rédemption, mais son Eau et son Sang, versés encore après sa mort, consommait la magnificence d’amour du Christ Jésus, de l’Homme-Dieu et du Dieu-Homme, pour les trois.

REDEMPTION
Ensuite Jésus se devait comme Dieu, et simplement comme Homme, parce que Homme-Dieu, voulant être la personnification de l’amour, Il nous aimât jusqu’au summum de l’Amour ! Or, Lui-même dit : « qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Il fallait donc que Jésus mourut de l’excès de son Amour, par le don plénier du principe de notre vie, le Sang.
De plus, Jésus ne pouvait pas, étant la Créature la plus Parfaite qui soit l’Humanité unie à la Divinité, se laisser dépasser en aucune manifestation d’amour ; en la Chair passible dont Il s’était revêtu, chair semblable à la notre, hormis la concupiscence ; or si Jésus n’avait pas été épuisé du pire tourment qui soit, et vidé tout son sang, les martyrs l’auraient dépassé en Amour, ainsi que bien des aimants, à travers les siècles, et cela, convenablement, ne pouvait être.
Jésus le savait si bien que d’après l’Evangile, il semble bien que l’excès su tourment subi par Lui et Tout son Sang versé, ne Lui aient pas paru summum de l’Amour... et... Il eut bien raison !
L’apôtre nous dit : « Ayant aimé les Siens, Il les aima jusqu'à la fin ». La fin pour l’Amour incarné, ne fut pas de souffrir et de mourir, mais de perpétuer à l’infini son sacrifice ; en se donnant à manger et à boire à ses créatures (Unité et similitude du Sacrifice de la Croix et Celui de la Messe, le Sacrifice de la Croix toujours actuel et incessant). Parce que Lui seul, comme Homme-Dieu, pouvait aimer jusque là. Cette fin extraordinaire et surhumaine attestant la Divinité jointe à son Humanité Parfaite.
Et puis Jésus n’avait pas été épuisé jusqu'à mourir et n’eut pas attesté (pour ainsi dire) Sa Mort en se faisant ouvrir le Côté, comment Sa Résurrection eut-elle été authentifié et fut-elle devenue le gage de la nôtre ?
Enfin il y a, à l’Effusion plénière du Très Précieux Sang, quand bien même cette Effusion n’eut été nécessaire à aucun autre point de vue et à aucune autre fin, une raison d’Amour et de Justice à laquelle le Fils Unique de la Très Unique Mère n’eut pu se soustraire.
Pour Elle Seule et toute Seule, Jésus eut été impatient, inquiet et assoiffé de l’Immolation Plénière ; car l’Amour Incarné n’eut pas rendu à sa Mère Immaculée Amour pour Amour, si pour Elle au moins Il n’eut donné tout le Sang qu’il avait reçu d’Elle. Issus de Dieu selon l’Esprit, mais Issue d’Adam selon la chair.
zzz
RELATIONS DE L’UNIQUE
AVEC LES TROIS ET RECIPROQUEMENT
Inéffable commence, échange d’Amour entre Dieu et son Unique. Elle donnant à Lui tout ce qu’Elle est et a reçu de Lui, pour Lui. Et Lui, en Divinité, de justice et d’amour s’obligeant éternellement à Lui rendre ce qu’Il en a reçu, après en avoir été l’Auteur.
L’hommage de la créature à son Créateur, lequel hommage s’est fait en et par le Christ, concrétisant et réunissant en Lui, l’Incréé et le Créé, exigeait que fut anéantie en Lui tout ce qui n’était pas la nature Divine. C’est le Sacrifice parfait d’Adoration parfaite, et la gloire des Trois est la Cause Première de l’Immolation de l’Amour Incarné.
Son hommage d’Amour aux Trois exigeait, qu’aimant infiniment comme Dieu, Il aime aussi dans la mesure la plus extrême de la nature humaine passible, jointe à sa Divinité ; C’est parce que le Verbe s’est revêtu d’une chair passible, que son Sacrifice d’Adoration s’accomplissant en la nature humaine, devenait forcément une Immolation Douloureuse et Sanglante. Allant jusqu'à la mort.
Le Verbe Incarné, ayant pris en sa Mère Immaculée l’Unique des Trois, la Chair passible pour son Sacrifice d’Adoration, de Réparation, de Glorification et de Rédemption, Lui devait à Elle, après l’avoir offerte aux Trois, l’Effusion plénière de tout le sang qu’il avait reçu d’Elle, et ce fut la Dilection Suprême de l’Amour immolé de pouvoir ainsi rendre à sa Mère Immaculée, Amour pour Amour...
Enfin, comme Dieu-Homme et Homme-Dieu le Christ Jésus, notre Dieu Sauveur, se devait à Lui-même, et, nous aimant, nous devait à nous, de nous aimer dans toute la mesure de Sa Divinité et de Son Humanité. - Voulant détruire en Sa Chair, notre péché - Sa Vie devait être épuisée dans la douleur et l’Effusion du Sang. -
- Voulant nous donner un gage de résurrection, Il devait mourir comme nous pour nous ressusciter avec Lui. -
- Voulant nous enseigner l’Amour, Il nous l’a enseigné en Perfection Divine et Humaine. Voulant que nous nous donnions à Lui, dans toute notre mesure, nos capacités et nos possibilités, Il s’est donné à nous, jusqu'à la fin où nous ne pouvons atteindre, - pour nous enseigner qu’il ne saurait y avoir « d’assez » dans notre don et notre immolation à Lui même et Lui-Seul. -
Tout en Dieu, est Ordre éternel, parfait, immuable, Tout procède de la Sagesse Incréée, de la Prescience Eternelle, de l’Infini d’Amour qu’Il est. -
Etant l’Infini, rien de ce qui est Lui, vient de Lui ou est fait par Lui et pour Lui, ne saurait être imparfait, exagéré, inutile. -
Je crois, sans savoir rendre telles que je les conçois les raisons de cette certitude, de cette conviction, de cette Foi toute adorante que Jésus ne pouvait en rien être autrement qu’Il fut et que jamais nous ne devrions dire : « Dieu ou Jésus eut pu faire ceci ou cela, ou faire ceci ou cela de telle ou telle autre manière. Dieu étant la perfection Infinie ne peut agir que selon l’Infini de Sa Perfection.
En ce qui concerne l’Effusion du Très Précieux Sang, il fallait donc qu’Elle se fasse et qu’Elle se fasse dans la pleine mesure où Elle s’est faite.
Evidemment pour ce qui est de notre valeur adéquate, à nous autres, pauvres créatures, - une goutte de Sang Divin suffisait à nous racheter ! Encore faut-il bien nous avouer et attester bien haut, que cette seule goutte de Sang de Jésus, aurait dépassé à l’Infini notre valeur, et celle de mille et mille mondes ! mais Dieu ne peut pas ne pas agir en Dieu et Jésus ne pouvait pas ne pas agir en Homme-Dieu. L’Amour n’a excédé en rien parce qu’il est Amour. La mesure de l’Homme chez Lui est conditionnée par le sans mesure du Dieu qu’Il est.

UNICA MEA
C’est tellement dérisoire et contraire au simple bon sens de minimiser la Vierge ! comme si ce n’était pas infailliblement minimiser Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Puisque l’Unique Filiation - Maternité - Epousailles.
Le principe de la Maternité qui habite en l’Unique Mère, c’est Jésus parce que Jésus est le principe de la Filiation et que, sans cette Filiation, il n’y eut point eu de Maternité.
Toute l’Ecriture Sainte, Ancien et Nouveau Testaments, est pleine de l’Unique, puisque c’est le Souffle de l’Esprit-Saint, Epoux de Marie lequel ne peut rien exprimer ni opérer (ad extra de la Trinité) sinon en l’Epouse.

REDEMPTION, MATERNITE UNIVERSELLE de L’UNIQUE
C’est l’Amour Incarné, qui a dit : « qu’ils soient consommés en un ». C’est l’Amour Immolé qui au moment d’expier sur la croix, dit à l’Unique et à Jean : « Femme, voilà ton fils, Fils voilà ta mère ». Aussitôt après, c’est le dernier cri de Jésus agonisant : « tout est consommé ». Oh ! Oui, tout est consommé pour le Rédempteur quant à la Rédemption, et tous nous venons d’être consumés en l’Un, par son Unique, car Jean est tout le créé conscient et libre, donné en appartenance à l’Unique Mère, pénétrant de droit en sa Maternité Unique, Unifiante et Universelle, où tous nous sommes ensevelis et consommébs en l’Un, lequel nous est venu d’Elle et nous a unis à Lui, en Elle.
C’était la fin de l’Immolation de l’Amour Incarné que cette Consommation de tous en Lui. Et c’est à l’extrême de son Tourment Rédempteur qu’Il consomme l’Unité en son Unique et qu’Il crie enfin d’une Voix de tonnerre, son Amour pour nous - pleinement rassasié - et son Sacrifice d’Adoration des Trois, parfaitement accompli par son Immolation plénière et par la restitution qu’Il fait à Dieu de tout le créé conscient et libre qu’Il vient d’unifier à Lui, de fondre en Lui, par la Maternité Unique et Universelle de sa Mère Immaculée : « tout est consommé » !
Notre Seigneur a dit que tout était consommé avant d’expirer. Donc sa mort n’était pas la Consommation de notre Rédemption, puisqu’Elle était consommée avant sa mort.
Tout a été consommé pour le Christ-Jésus - par rapport à notre Rédemption - au summum de Son Amour et de Sa Douleur, - qui fut aussi le summum de l’Amour et de la Douleur de la Très Unique, sa Mère Immaculée et la notre - Tout fut consommé, lorsqu’il n’y eut plus rien à ajouter au Brisement de l’Homme-Dieu, l’Amour Immolé. Et le paroxisme de Son Brisement, fut le Brisement de la Mère, porté à l’extrême fin.

MATERNITE UNIVERSELLE
Nous sommes tous et toujours la propriété de l’Unique, parce qu’Elle est l’Unique, et cela qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas. Mais, si on agréé ffffffde plein cœur et de plein libre vouloir à cette ineffable Maternité de l’Unique, qu’on s’y livre, qu’on s’y complaise, les fruits en sont bien différents en nous, en quantité, qu’en suavité ou excellence. - C’est surtout et avant tout, de notre part, une juste reconnaissance de l’excès d’Amour de Dieu pour nous, un acte d’élémentaire délicatesse envers l’Unique Fils et l’Unique Mère.

FILIATION MARIALE ET LA GRACE
Etre l’expression du « Mouvement » de l’Unique cela veut dire « être l’expression du mouvement de la grâce, toujours propulsée en nous par la Mère et Médiatrice de toutes grâces. Jésus étant de toute éternité, la seule raison de l’Existence de l’Unique et son seul acte, cette très Unique ne peut faire et mouvoir en nous que Jésus. - Et Jésus c’est la grâce en plénitude. -
La grâce ne peut être en nous un accident, puisqu’elle n’est autre que Jésus, coulé en ses membres, que la Vie Divine communique à tout ce que contient et unifie l’Un !
C’est nous qui faisons des accidents à la grâce, qui mettons à Jésus en nous, les mesures de nos pauvres et restreintes capacités de Le contenir, et plus encore les mesures très accidentelles et accidentées de notre lâcheté à le reproduire en nous en Amour Immolé et donc Immolant qu’IL est !

MARIE ET LA GLOIRE DES ANGES
L’Unique étant l’amplitude de l’Acte ad extra de Dieu, que sont donc les Anges ? Sinon ce qu’ils sont en Elle et par rapport à Elle ? Unica Mea, tout est dans ces deux mots. Dieu ne ment pas s’Il dit : « UNIQUE », c’est « UNIQUE ».

MARIE GLOIRE DE DIEU ET SEULE GLOIRE QUE NOUS PUISSIONS LUI DONNER
Marie étant l’Unique et Dieu n’ayant pas dérogé à sa Sagesse Infinie, Incréée, Eternelle, en Se livrant comme Fils à cette très Unique, quelle gloire pouvons nous donner à Dieu, sinon de magnifier Celle qu’Il a pareillement exhaussé, Celle en dehors de laquelle et sans laquelle rien n’existe pour Lui, en dehors de sa Divinité Propre, puisqu’Elle est la très Unique de Dieu !

TENDRE FILIATION à L’UNIQUE MERE
Nous n’avons qu’une très Unique ressource en notre misère et détresse, en toutes nos misères, détresses et indigences, et aussi bien, ne pourrions nous en concevoir de plus inéffable que celle de disparaître absolument en « Celle » qui est la Plénitude communiquée des Trois, en La Toute Belle et Immaculée de Dieu, en la Mère Virginale, qui de son Unique Beauté, revêt et recouvre tout ce qui est enfermé en Elle.
Du moment où nous pouvons ne pas sortir du Sein Maternel Virginal qu’enferma le Verbe, nous devons être ravis, on ne peut plus, de notre néant, de notre rien, puisqu’Elle est Unique Unique, le Tout de Dieu en dehors de Lui-même ; Celle en Laquelle l’Infini se complait jusqu'à l’admiration, jusqu'à l’étonnement d’Amour ; comme on le dit au Cantique des Cantiques.
Que faire de mieux, pour dissoudre sa misère, abîmer sa faiblesse, effacer sa souillure, que de se perdre et de se fondre en l’Immaculé de Dieu, en Laquelle il déclare Lui-même ne trouver « aucune Tâche » alors qu’Il en découvre chez ses anges.
Dieu ne ment pas. Si vraiment, entièrement, absolument nous sommes en Son Unique, Vivons d’Elle, par Elle, cloîtrés en Elle, et recevant tout de sa Plénitude, si souillés que nous puissions être, nous deviendrons purs... parce qu’il n’y a aucune tâche en Elle, qu’Elle fait les délices du Père, qu’Elle est l’Amour, la Passion du Fils, la Dilectation et pleine communication de l’Esprit Saint, Elle est tout cela, Elle Seule, mais Elle Toute Entière donc tout ce qui est en Elle et d’Elle !
C’est en son Unique Bien Aimée que l’Epoux « mange le rayon avec le miel, boit le vin et le lait », parce que tout ce qui est Elle, d’Elle, en Elle, est suave et délicieux à l’Epoux dont seule, toute Seule Elle a ravi le Cœur, dès le commencement et à jamais.
Le miel est doux, le rayon n’a rien de tendre ni de succulent, mais pourvu que le tout, soit en Son Unique, l’Epoux semble se rassasier avec dilectation, du rayon aussi bien que du miel ! Oh ! puissions-nous comprendre le « Don de Dieu », entrer dans « son Parvis », nous nourrir de « son Fruit », être toujours enfermés sous le Regard de complaisance, fixé et reposé à jamais par Dieu sur Son Unique Bien Aimée.
Oh ! adhérons plus étroitement au Sein maternel de l’Unique Mère, vivons uniquement de la substance mariale dont l’Amour Incarné est formé, et qu’Il nous communique avec et par sa propre Substance, dans le Myqtère Eucharistique.

L’UNIQUE PAR RAPPORT à L’EUCHARISTIE
SA PRIMAUTE comme MERE DU VERBE INCARNE
Marie étant la Substance de l’humanité du Verbe Incarné, en sa Chair, est la Cause créée de l’Institution du Mystère Eucharistique, après la Cause Première de toute chose, la gloire des Trois, qui réclamait le prolongement éternel du Sacrifice d’Adoration du Verbe Incarné et Immolé et l’augmentation en nous de la Vie Divine du Verbe Incarné et Immolé qui nous fait Un avec lui, en Lui.
En regard de l’Unique, l’honneur de Dieu, autant que sa gloire, étaient en jeu, dans et par l’Institution du Mystère Eucharistique.

UNITE, SIMILITUDE et CONTINUITE DU SACRIFICE SANGLANT et NON SANGLANT
L’Humanité du Christ étant éternellement inséparable de sa Divinité indestructible, il convenait essentiellement à l’honneur de Dieu, que le Dieu-Homme, le Verbe Incarné, ayant reçu sa Chair et son Sang, de l’Unique, Lui rende éternellement, sans discontinuité, ce qu’il avait reçu d’Elle. Il devenait donc nécessaire, pour Jésus, d’instituer Le Sacrement de l’Eucharistie dès lors que sa Présence Corporelle tangible et visible allait être ravie à la Terre, donc à l’Unique, laquelle Unique et très Unique, devait, selon ces décrets éternels de Dieu, et pour recevoir de Lui, et nous d’Elle et par Elle, et à cause d’Elle, cette preuve inconcevable d’Amour Infini, demeurer encore parmi nous, après l’Assension de son Divin Fils.

Voilà donc rendue nécessaire, dans l’Eucharistie, la Présence réelle et vivante de l’Humanité du Verbe Incarné donc, de son corps, de son sang, de son Ame Humaine, puisque l’homme dont le Verbe a revétu la forme et la nature, en Marie est un composé d’Ame et de Corps.
Le Corps, le sang et l’Ame de l’homme-Dieu, sont donc très nécessaire en l’Eucharistie pour l’Unique, mais sa Divinité ne l’y est pas moins !
Marie ayant permis au Verbe-Dieu, de l’humaniser en Elle, de concrétiser, de réunir et résumer en sa Seule Personne, l’Incrée Infini et tout le créé fini Marie, ayant ainsi permis au Christ-Jésus, si Divin Fils, de rendre au Seul Dieu, Un en Trois, et Trois en Un, toute la gloire qui lui est due, Marie étant ainsi devenue, par participation et par Privilège insondable de sa Maternité, Auteur de cette gloire, il convenait que Dieu Lui rende à sa Mesure Divine, la gloire Divine qu’il en avait reçue en sa personne de Verbe-Dieu, ne pouvait pas en conséquence, ne pas joindre toute sa Divinité à son Humanité, dans la Sainte Eucharistie.

D’ailleurs, quand bien même l’Honneur de Dieu n’eut été engagé à en agir ainsi, Il ne pouvait pas en être autrement, puisque la Double Nature Divine et Humaine, sont inséparables en la Seule Personne du Verbe Incarné, le Christ-Jésus, Dieu et Homme tout ensemble.
Donc, pour lui-même et pour son Unique et Mère Immaculée l’Amour Incarné ne pouvait pas ne pas instituer le Sacrement de l’Eucharistie.
Mais, ce qui pour nous est émouvant, et adorable à en défaillir d’amour et d’anéantissement, c’est que, pour nous non plus, en toute vérité, justice et plénitude d’Amour infini, Jésus ne pouvait pas ne pas instituer ce Sacrement Adorable, qui le Contient Tout entier, comme Dieu et comme Homme, ne pas nous aimer jusqu'à la fin !
Pourquoi cette nécessité d’Amour Divin d’en agir ainsi envers nous, pour Jésus, Vrai Fils de Dieu et Vrai Fils de Marie ?
Parce que Jésus était devenu notre Frère, en et par sa Mère qui Lui avait donné notre nature humaine.
En Elle, et par Elle, nous étions les frères adoptifs de Jésus comme Homme, par similitude de nature humaine avec Lui. Mais voilà que Lui-même, dans son Infini Amour, nous fait ses Frères de Sang en nous donnant sa Mère pour mère. Cet acte, en Jésus, Vérité Infini, n’est pas fictif, n’est pas un semblant ou un simulacre !
Il nous fera participer en toute réalité à sa Filiation Mariale, comme Il nous fait participer en toute réalité à sa Filiation Divine. Or, à part toutes les autres formes et moyens de participation qu’Il nous offre, à sa double Filiation Divine et Mariale, en et par l’Eucharistie tout spécialement, Jésus réalise en nous simultanément, cette double Filiation qui est la sienne et Il la réalise adorablement par Lui même, venant en nous avec sa Divinité et son Humanité, avec tout ce qu’il tient de sa Filiation Divine et de sa Filiation Mariale.
Jésus par l’Eucharistie, nous aime vraiment jusqu'à l’extrême fin, que seul son Infini a pu concevoir.
Si l’Amour Incarné et Immolé est notre vrai Frère, Il se doit et Il nous doit de nous faire participer à Tout-Lui, à sa Divinité et à son Humanité !
Si Jésus nous a fait les vrais enfants de sa Mère, ses Frères de Sang ; Il va trouver le moyen de nous le montrer, de nous donner une preuve indiscutable.
Jésus pouvait nous faire participer à sa Divinité sans l’Eucharistie, puisque Dieu est Esprit, et d’ailleurs le Saint Baptème nous rend participant de la vie Divine et les autres Sacrements nous la rendent ou l’augmentent en nous.
Mais, il y a un mystère d’Amour que nous ne pourrons jamais assez approfondir, c’est que c’est à notre Filiation mariale surtout, que nous devons de pouvoir assimiler l’Amour Incarné et Immolé pour nous assimiler à Lui.
En effet, Jésus pouvait nous faire participer à sa Filiation Divine sans l’Eucharistie, mais il ne pouvait nous faire les vrais enfants de sa Mère,ses Frères de Sang, sans écouler en nous la Chair, le Sang et la Chair qu’il tient de Marie.( C’est parce que les protestants méprisent la Filiation Mariale de Jésus et ne la désirent ni ne l’accèptent pour eux, qu’ils rejettent la Présence Réelle dans l’Eucharistie. Dieu est Esprit, disent-ils, Recevoir l’humanité que Jésus tient de Marie ne les tente pas...etc...)sans écouler en nous ce qu’il y a en Lui de la substance mariale, Laquelle est toute la substance du Verbe Incarné.
Voilà les principaux pourquoi et comment de la nécessité de l’institution de l’Eucharistie. Voilà pourquoi pour nous il n’y aurait point d’Eucharistie sans notre Filiation réelle et effective à l’Unique Mère, Laquelle Filiation Jésus a voulu réaliser en plénitude de sa double nature, pour nous assimiler à Lui. Mais il n’en reste pas moins vrai que, pouvant nous communiquer ou nous faire participer à sa nature Divine sans l’Eucharistie, parce que Dieu est Esprit, nous pouvions tout pareillement Le recevoir comme Dieu-Homme puisque les deux natures sont inséparables en Lui. Mais nous ne pouvions devenir en toute réalité, les enfants de Sang de l’Unique Mère, qu’en recevant en nous sa substance, laquelle est la substance du Verbe Incarné qu’Elle a humanisé en sa propre Chair.
Voilà pourquoi encore dans l’Eucharistie, nous communions très effectivement et réellement à Marie et sommes ses enfants de Sang en assimilant la substance du Christ, laquelle lui a été donné par l’Immaculé Vierge Marie.
Comme dans la Sainte Eucharistie nous recevons le Corps, le Sang, l’Ame et la Divinité de Jésus, nous communions à Tout Lui, comme Dieu et comme Homme.
En communiant à la Divinité de Jésus, donc au Verbe, nous communions à toute le Trinité ; et en communiant au corps et au sang du Christ, nous communions à Marie en même temps qu’à Jésus par ce Corps et ce Sang que l’Unique Mère a donné au Verbe Incarné, son Divin Fils.
Cette Filiation réelle à l’Unique Mère, laquelle filiation Jésus voulait réaliser en nous toute vérité, selon la Chair et le Sang-afin que tout soit vraiment consommé en l’Un par l’Une est me semble t-il, une des grandes raisons qui fit que Jésus institua l’Eucharistie avant sa mort et non après sa résurrection. Je dis une des grandes raisons, car ces raisons sont multiples et graves.
Pour Marie même ; cette Institution eut pu avoir lieu après la résurrection et pourtant tout ce qui concerne l’Unique vient certainement en premier lieu pour Dieu après ce qui concerne la Gloire ad intra des trois.
Mais pour l’authenticité de notre filiation Mariale, l’Eucharistie devait être instituée (Il fallait surtout que ce sacrifice de la Messe et de la Croix pour établir la similitude, l’Unité et la Perpétuité du Sacrifice Unique, sanglant et non sanglant) avant que la sang Marial, devenu le sang de Jésus, Dieu-Homme, sans cesser d’être le sang Marial avant, dis-je que ce sang eu été répandu pour l’adoration et la Gloire des Trois, pour l’Amour de l’Unique, et pour notre rédemption.
L’UNIQUE PAR RAPPORT A DIEU ET A NOTRE CONNAISSANCE DE DIEU.
Le mystère de la Sainte Trinité est le secret de Dieu en Lui-même, le secret de Dieu même.
L’Unique est le secret de Dieu en dehors de Lui-même. Seule la très adorable Trinité se connaît adéquatement et Seule elle se connaitra éternellement. Cette connaissance que Dieu a de Lui-même fait l’Essence de son être Divin et est absolument incommunicable puisque Essence même de la Divinité.
La Très Sainte Trinité et l’Unique des Trois, seules, connaissent cette très Unique conçue par Dieu et pour Lui seul. Aucune créature ne connaitra jamais Marie en plénitude, parcequ’étant l’Unique des Trois, ces Trois seuls ont le Droit et le Pouvoir de La connaître, de La pénétrer, de La posséder adéquatement en parfaites plénitude et possession.
Encore ici faut-il distinguer, et faire une ample réserve, à la connaissance que l’Unique a d’Elle même.
Par la lumière de Dieu qui la forme, au point qu’Elle est le reflet de la Sainte communion fussent institué avant qu’eut lieu le sacrifice de Divinité, le Miroir de Justice, l’Unique se connaît Elle même comme étant « l’Unique de Dieu » et c’est ce qui fait sa Béatitude à jamais. Marie se connaît comme la Créature la plus parfaite, la plus élevée et la plus digne. Elle se connaît comme étant le summum de la Communication divine que Dieu ait jamais faite et fera jamais, en dehors de Lui-même.
La très Unique sait qu’Elle est par droit et par mérites, parce que Dieu L’a faite, et par ce qu’Elle a rendu à Dieu, la Reine des anges et des hommes, Elle sait surtout, O source de jubilation confinant à l’Infini, qu’Elle est la Reine d’Amour du Dieu Vivant, la Très Unique, en dehors de Laquelle rien n’existe pour l’Infini, l’Incréé, l’Eternel en dehors de Lui-même.
Marie sait aussi, et par rapport à la Créature Très Unique qu’Elle est, Marie comprend (dans la mesure finie de Sa perfection, mais non dans l’Infini de toute mesure), Marie connaît et comprend dis-je, dans sa mesure, la Gloire qu’Elle est, comme Fille du Père, Mère du Fils et épouse du Saint Esprit. La Très Unique a cette connaissance en Soi dans toute la mesure qu’Elle est.
Mais l’Unique est à tout jamais le Secret de Dieu Seul en ce sens qu’Elle ne peut pas se connaître dans toute la Gloire qu’en fait Son Intime apparentage aux trois, sans pénétrer et comprendre l’Essence Divine, l’Infini de Dieu, lesquels attributs sont imparticipables.
Si l’Unique pouvait connaître dans toute l’Infinité mesure Son Excellence, en tant que Mère de Dieu, par l’Acte du Saint-Esprit, accompli en Elle, Elle deviendrait aussitôt personne Divine, puisqu’Elle saisirait et comprendrait Dieu, dans l’Essence même de sa Divinité.
Or, seul Dieu, se connaît Lui-même, en son Unité Trine, Dieu Seul est Dieu ; et c’est parce que Dieu Seul est Dieu, et se connaît Lui-même, que Seul aussi Dieu connaît l’Unique, en ce qu’en a fait sa Divine Maternité.
Voilà pourquoi la Très Unique est le Secret de Dieu, et ce secret impénétrable, Il l’est même à Elle même.
La bien Aimée connaît le Secret qu’Elle est, en dehors de Dieu, mais non le Secret qu’Elle est en Dieu, à cause de sa Maternité Divine, et ce parce que la Trinité se connaît ad intra, adéquatement, dans son Sans Mesure, parce qu’encore une fois, Dieu Seul est Dieu !
Mais, O Mystère ravissant, ce qui fait que l’Unique est le Secret à Elle même, est la Suprématie de Son Excellence et de ses prérogatives, la Suprématie de Sa Gloire, l’Infini de l’Amour dont Dieu l’a aimée, dont Dieu l’aime, et la Trinité Adorable jubile éternellement du Secret Divin qu’Elle a fait de la Mère du Verbe Incarné.
Gloria, Gloria, Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto !
Marie, parce qu’étant l’Unique de l’Epoux, selon le Cantique et parce fait (La Parole de Dieu étant Vérité éternelle) la Seule Emanation ad extra des Trois, et de la Plénitude de ce que Dieu a communiqué et communiquera jamais de Lui-même, Jésus, l’Homme-Dieu demeurant ad intra, puisque étant en deux natures, la Seule personne du Verbe, du Fils engendré du Sein du Père.
Nous ne pouvons connaître et ne connaitrons de Dieu que ce que nous en connaitrons en l’Unique, que ce qu’il nous a révélé et communiqué en Lui, en Son Divin Fils, en Elle et par Elle, Dieu étant toujours égal à Lui-même, et donc ne pouvant et ne voulant se donner à nous que par Celle ou Laquelle Il s’est donné, en la Personne Divine du Verbe Incarné.
Plus, et ceci découle infailliblement de l’Unica Mea prononcé par Dieu sur Elle, nous ne connaitrons Dieu et l’Unique et nous ne communierons et participerons à Lui que dans la Mesure où nous pénétrerons, participerons et communierons à la Très Unique, consciemment ou inconsciemment, puisqu’Elle est la Seule Emanation et la Plénitude de Communication Divine qui ait jamais été faite et sera jamais faite par Dieu, en dehors de Lui-même.
Pour nous, comme Dieu, la Mère Immaculée est bien la Très Unique, le Très Seul Trait d’Union qui nous livre Dieu et nous livre à Dieu, qui fait passer Dieu en nous et nous en Dieu, par la Divine Personne du Verbe Humanisé en Elle, afin de réaliser par Elle en LUI ? Son Divin Fils, la consommation en L’un.
MARIE VIERGE PRETRE
Son Sacerdoce surement découlant de sa Primauté comme Mère du Verbe Incarné, de l’Amour Immolé, le prètre Eternel. L’Unique des Trois, la Mère du Verbe Incarné, de l’Amour Immolé, est la plénitude de participation du prètre Unique, au Sacerdoce Unique du Christ, son Dieu, son Fils, son Sauveur et sa Béatitude.
L’Unique, participe comme aucune autre créature au Sacerdoce Eternel du Christ, parce que d’une part Elle Lui a donné la possibilité d’être ce prètre Eternel, en acceptant l’Incarnation qui permettait au Verbe son Sacerdoce en Unissant à sa nature Divine et en sa Seule Personne Divine, une nature inférieure, Lui permettant le Sacrifice.
Ensuite, la Mère Immaculée a donné au Verbe Incarné son Divin Fils, la matière du Sacrifice, la matière de la Victime, laquelle n’est autre que sa propre substance, Divinisée en l’Homme-Dieu. Et au sacrifice Sanglant de la Messe, comme au sacrifice Sanglant de la Croix, La Matière du Sacrifice est la même : le Corps est le Sang du Christ, donc la matière mariale divinisée en le Christ. Et la personne de la Victime est la même aussi : le Verbe Incarné.
L’Amour Immolé, Fils de la Vierge Immaculée.
Enfin, en le Divin Prètre, le Prètre Unique, Duquel découle le Sacerdoce Unique et Universel ; Marie ne participe pas seulement à la Divine Victime et à la matière Divine du Sacrifice, Mais encore au Divin Offrant et Immolant, comme vraie Mère de Dieu. Mère de la personne Unique et Indisible du Verbe Incarné, du Dieu-Homme, son Fils.
Après l’Institution de l’Eucharistie, Marie participera encore au Sacerdoce Unique, comme nous y participons tous en consommant la Divine Victime, donc sa propre Matière Divinisée en la Personne du Verbe Incarné.
Tout le Sacerdoce Catholique, le Seul Vrai Sacerdoce.
Unique de l’Unique et Eternel Prètre ne participe à ce Sacerdoce Eternel du Christ-Jésus, Fils Unique de Dieu, que dans la mesure où il participe au Sacerdoce de l’Unique Vierge-Prètre, puisqu’aucune créature ne participe au Divin et seul sacerdoce (que) dans la mesure où Elle y participe, en tant que mère du Prètre Eternel, donc Mère du Sacerdoce Eternel, et en tant que Productrice de la Substance du Sacrifié, par la Chair et le Sang que la Victime tient de sa Mère Virginale et toute Immaculée.
D’ailleurs tout prètre reçoit son sacerdoce de Marie et par Marie, parce qu’Elle est Mère de la Grâce et Médiatrice de toutes Grâces. Et ce qui plus est tout prètre exerce son sacerdoce en et par Marie consciemment ou inconsciemment, puisqu’il n’y a qu’un Prètre et un Sacerdoce : Jésus, Fils de Dieu, Verbe Incarné et Immolé et que Dieu n’exprime et n’expire rien de Lui-même, sinon en l’Unique, et parcequ’Elle est la Très Unique de Dieu, et que tous nous n’existons qu’en cette Unique, et que par rapport à Elle.
Encore une fois, nous ne participons à Jésus, Verbe Incarné, que par et en Marie, et ce parce que Dieu est toujours égal à Lui-même et a voulu participer à nous, en prenant notre nature, en et par Marie ; Ainsi, Dieu ne s’étant exprimé pour nous qu’en et par Marie, nous n’adhérons à Lui, n’entrons en Lui et ne participons à Lui qu’en et par Marie. Toujours et pour tous, en et par Elle, consciemment ou inconsciemment, parce que l’Ordre Divin, inviolable et inviolé, l’a ainsi décrété et établi, en venant à nous et nous unissant à Lui.
En et par son Unique.


Dernière édition par Hercule le Mer 27 Juin 2012, 02:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Re: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! EmptyMer 27 Juin 2012, 01:58

MARIE-THERESE (Suite 2)

LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE

REVELATIONS CONCERNANT LA TRES SAINTE VIERGE MARIE

REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL



PRIMAUTE DU VERBE INCARNE
Incarnation, Rédemption, Sacerdoce Eternel. L’Ecriture Sainte, attestant le Sacerdoce Eternel, selon l’ordre de Melchisedech, du Christ-Dieu, prouve par là que l’Incarnation devait se faire, était faite, même et parfaitement sans le motif de notre Rédemption, à accomplir dans le Sacrifice.

Ce même texte, ou ces mêmes textes de l’Ecriture prouvent aussi, avec une force sans pareille, que l’Immolation du Christ-Jésus, Verbe Incarné, Dieu et Homme, est avant tout, le parfait Sacrifié d’Adoration offert aux Trois.

Puisque le Sacerdoce du Christ est Eternel et que Dieu Seul, Eternel, peut-être Prêtre Eternel, parce que le Sacerdoce du Christ est Eternel, il n’est et ne peut être autre chose que l’offrande à Dieu, d’un sacrifice Divin, adéquat à Lui, en valeur de Victime.

Dans le Psaume Messianique 109 : « Dixit Dominus », sont réunis, contenus et enchâssés, les joyaux Divins, rutilants à l’infini, de la Primauté du Verbe Incarné, le Christ ; de l’Incarnation accomplie m^me sans le motif de la Rédemption, du sacrifice d’Adoration et de Glorification ad intra (par la personne) et ad extra (par la matière) des Trois qu’est, avant tout, le Sacrifice de la Croix ; et de celui de la Messe, de la toujours actualité et continuité éternelle de ce Sacrifice, dont la similitude découle de l’éternité et réciproquement.

La similitude et éternité du Sacrifice découle nécessairement du Sacerdoce du Prêtre Eternel, et le Prêtre Eternel, de la Primauté donc de l’Eternité du Verbe Incarné ; c’est à mourir d’adoration, à défaillir d’admiration, d’émerveillement et d’anéantissement d’amour, de voir et de constater comment tout se tient, s’enchaîne parfaitement et avec une clarté, force et onction toutes divines, et de tout l’Acte de Dieu ad extra. Toutes les vérités s’enchaînent comme nécessairement les unes les autres, découlent les unes des autres, forment un cercle parfait, sans défaut et sans brisure, lequel cercle étreint passionnément, enlace amoureusement la Vérité Eternelle, Immuable, Intangible, qui est son Centre.

Brisez un des anneaux du cercle parfait des vérités révélées par la Vérité et y aboutissant, déplacez-le, changez-le, transformez-le et aussitôt, l’erreur surgit, l’esprit s’égare et erre au milieu de lumières, l’aveuglant en se heurtant entre elles, comme les éclairs violents d’un ciel en tempête !

Daigne la toujours sereine et très tranquille Trinité, Vérité Infinie et Centrale, qu’enlace le cercle des vérités révélées ou de la Vérité révélée, daigne, dis-je, cette très sereine et tranquille Trinité, par et pour la Très Unique des trois, avoir grande pitié de nos ignorances, de nos égarements, de nos erreurs, de nos troubles et de nos angoisses et replacer et fonder à tout jamais les anneaux du Cercle Parfait, qui ne sont pas ce qu’ils devraient ou comme ils devraient, ou où ils devraient !

Daigne le Soleil de Justice, en plongeant et se reflétant en son miroir de Justice, nous pénétrer et nous inonder de sa lumière et de sa chaleur par la louange de sa Gloire et la Gloire de sa Louange.

Lorsque David chante : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur, asseyez-vous à ma droite », Il parle du Père Eternel faisant cette invite à son Fils Unique, le « Seigneur » qu’attendait Israël, le Messie promis à nos premiers parents, sortant honteux, déçus et malheureux du Paradis terrestre. David parle du Fils de Dieu, Verbe Incarné, du Sauveur promis par Dieu et attendu par le peuple de Dieu.

David continu, parlant la Voix du Père Eternel, à son Fils Unique « pendant que je ferai de vos ennemis l’escabeau de vos pieds ».
« Dieu étendra de Sion, le sceptre de votre puissance ; vous dominerez au milieu de vos ennemis. »
« Avec vous est la puissance souveraine, au jour de votre force au milieu des splendeurs des Saints :
« Je vous ai engendré de mon sein, avant l’aurore ! »

Est-il un texte plus fort, plus clair, plus précis, affirmant plus hautement et solennellement, la Primauté du Verbe Incarné, de Jésus-Christ Homme et Homme-Dieu ?

Ce qui précéde, comme ce qui suit cette affirmation du Père : « Je vous ai engendré de mon sein avant l’aurore ». Prouve, avec une évidence fulgurante qu’il s’agit ici du Fils, non seulement en tant que Personne Divine, mais bien du Verbe Incarné, puisque par ce qui précède ces paroles, comme par ces paroles elles mêmes et par tous les textes de ce psaume, sans aucune transition entre eux, la Divinité du Messie, du « Seigneur » est affirmée en même temps que son Humanité.
Seul, Dieu le Fils peut être engendré de Dieu le Père et Il le fut avant l’aurore, c’est à dire avant toutes choses ; et Il fut engendré comme Homme-Dieu, (est-ce à dire que toute Eternité le Verbe fut effectivement revêtu de son Humanité, de la matière et nature humaine, Lui permettant le Sacrifice ? Nullement, mais dans la pensée de Dieu le Verbe Incarné existait forcément dès qu’Il était engendré comme Prètre Eternel...citer ici le texte de Saint Mathieu : Si David appelle le Christ son Seigneur...etc...) d’abord, parce qu’en Dieu tout se fait en un seul et même acte, puis...écoutons plutôt les deux textes qui se suivent, comme découlant l’un de l’autre, enchainé l’un à l’autre. Il y a tant de mystères en ces quelques mots et une telle splendeur de lumière qu’on peut lire et relire sans se lasser : « Je vous ai engendré de mon sein avant l’aurore. Dieu l’a juré et Il tiendra parole : vous êtes prètre pour l’éternité selon l’ordre de Melschisédech. (Selon l’ordre de Melchisédech, c’est à dire coulant, ne participant d’aucun autre).
L’Incarnation est attestée par les textes précédants et suivant le « Je vous ai engendré de mon sein avant l’aurore ». Elle est contenue dans ce texte affirmant si hautement la Primauté du Fils en tant que Messie et Seigneur attendu, donc en tant que Verbe Incarné, puisque ce texte ne présente aucune solution de continuité avec ceux qui le précédent ou le suivent.
Mais l’Incarnation, sans la nécéssité que fait d’Elle la Rédemption est rendue indispensable par le « Tu es Sacerdos in Acternum ».
Ce « Tu es Sacerdos in Acternum », suivant immédiatement et comme répondant au « Je vous ai engendré de mon sein avant l’aurore ». prouve non moins hautement la Primauté du Dieu-Homme, que le texte établissant et attestant cette Primauté.
« Tu es Sacerdos in Acternum » - « Tu es Prètre pour l’étérnité » - Qu’est ce donc qu’être Prètre ? - C’est avoir en soi le pouvoir de se constituer victime, de s’offrir en victime et de s’immoler soi même.
Or Dieu seul peut se constituer victime digne d’être offerte à Dieu et il s’agit certainement ici du Sacerdoce Divin, puisque d’une part le Fils engendré de Dieu ne peut être que Dieu lui même, et que d’autre part, Il est Prètre pour l’Eternité,donc Eternel Lui même.
Mais comment cela se fera-t-il, ou plûtot, comment cela est-il fait, puisqu’il n’y a et ne peut y avoir qu’un Dieu, et que les Trois Personnes, constituant ce Seul et même Dieu, sont parfaitement égales et indivisibles entre Elles ?
Il n’y avait qu’un seul moyen dont pouvait user, dont avait usé, et dont use, et usera éternellement le Dieu tout puissant, d’offrir Dieu en Victime à Dieu, c’est qu’Une des Trois Personnes Divines, unit à sa nature Divine et en sa Personne Divine, une nature infériruee à la Sienne, laquelle nature Lui permet le Sacrifice, parcequ’inférieure, et le Sacrifice Parfait, Agréable et agrée, Infini, Divin et donc digne de Dieu, et ce parce que la nature inférieure, matière du sacrifice serait unie à la nature Divine, Valeur du Sacrificié. « Vous êtes Prètre pour l’Eternité, selon l’ordre de Melchisedech », cela voulait dire, cela dit et dira éternellement : « Eternellement celui qui est engendré au sein du Père, avant toute choses. Son Fils Unique, le Verbe, seconde Personne de la Trinité, unit à sa nature Divine et en sa Personne Divine, la nature Humaine en Lui, matière du Sacrifice, afin d’offrir éternellement aux Trois, Egaux, Indivisibles et semblables, un Sacrifié Parfait d’Adoration, Sacrifié Parfait, agréable et agrée, parce qu’offert par une Personne Divine ; Laquelle, sans cesser d’être la nature et Personne Divines, s’adjoint une nature inférieure Lui permettant le Sacrifice, Lequel est incompatible avec la seule Nature ou Essence Divine.
Du moment où le Verbe, le Fils de Dieu, engendré du Sein du Père, avant l’aurore de toutes choses, est en même temps, prètre pour l’Eternité, la nature et matière du sacrifice sont en Lui simultanément à sa Nature Divine et en Sa Personne Divine. Le Vrai et Seul Fils de Dieu est engendré Verbe Incarné, Dieu et Homme, vrai Dieu et vrai Homme, puisque et parce que Prètre pour l’Eternité, er, ayant, comme nous le savons revêtu notre nature humaine, comme matière de sacrifice.
Ces seuls trois mots « Prètre pour l’Eternité », contiennent l’Incarnation d’une des Personnes Divines. Prètre, donc Victime et par conséquent, ayant la nature du sacrifice incompatible à la Divinité. Pour l’Eternité donc Eternel et...Dieu Seul est Eternel ; une pure créature ne peut pas être investie d’une charge pour l’Eternité puisqu’Elle ne peut être éternelle, et la Seule Personne Divine, ne peut pas être victime, puisque le Sacrifice est incompatible avec la Divinité. Il fallait donc unir à la Nature Divine et en la Personne Divine, donnant une valeur infinie au Sacrifice, une nature pouvant être la matière et nature du Sacrifice.
Ainsi, l’Incarnation « dans sa cause Première », cause éternelle et infinie, n’a rien à voir avec notre Rédemption, mais bien avec la Gloire Infinie de Dieu et le Sacrifice Parfait d’Adoration qu’Elle permet au Verbe Incarné d’offrir aux Trois.
L’Incarnation du Verbe, unit et consomme en sa Personne Divine, l’Incrée et le Crée et par cette unification et consommation, rend l’hommage à Dieu, parfait, de tout Lui ad intra et detout son acte ad extra, et ce avant même que cet acte ad extra fut accompli dans le temps, puisque le « Seigneur » de David le Messie attendu, le Christ-Dieu, le Verbe Incarné, est engendré du Sein du Père avant l’aurore, c’est à dire avant toute autre créature.
Sitôt après, il nous est clairement insinué, que ce sacrifice d’Adoration du Verbe Incarné, serait Un avec le sacrifice de notre Rédemption, accompli en sa Chair et ce parce que, dans la préscienceéternelle, Dieu sait la chute de l’homme et décrète sa Rédemption, dans le seul même acte de sa Volonté qui crée et accomplit tout simultanément, parce que Dieu est l’Eternel présent et que notre relativité ou que la relativité que nous sommes, dans le temps, ne peut concevoir et comprendre le Seul Acte Eternel de Dieu.
Le Sacrifice de notre Rédemption est bien avant tout le Sacrifice d’Adoration Parfaite et Infinie du Verbe Incarné. Et cela est sûr, même nonobstant la seule raison de la gloire de Dieu, Cause Première de Tout.
Si le Sacrifice d’Adoration Parfaite du Verbe Incarné fut une Immolation douloureuse et sanglante, c’est que le Christ Jésus voulait en faire aussi son Sacrifice Rédempteur (Jésus étant en sa Personne Divine, l’ordre éternel et immuable, comme Dieu ne pouvait, parce que Infini et Eternel, n’accomplir qu’un seul sacrifice pour les causes multiples de l’accomplir) et avait revêtu à cette fin et pour les raisons déjà exposées, de l’immolation Sanglante de l’homme Dieu, notre chair passible.
Dès lors que l’amour Incarné avait revêtu notre chair passible, son Sacrifice Adorateur aussi bien que Rédempteur ne pouvait plus s’opérer que dans la douleur, le sang et la mort.
C’est pourquoi le même psaume, toujours sans transition, ou solution de continuité aucune,(ce qui prouve l’enchaînement naturel des textes par les faits qu’ils énoncent, leur concordance, concision et harmonie) nous dit parlant du Prêtre Eternel (Unité et Eternité du Sacrifice Divin, découlant du Sacerdoce Eternel du Christ) engendré du Sein du Père, avant l’aurore... « Buvant en route de l’eau du torr, c’est pourquoi Il relèvera la tête ».
Ah ! oui, Il l’a bue toute l’eau du torrent de la Douleur, le Prêtre Eternel, l’Amour immolé. Il l’a bue toute, dans son humanité, matière de son Sacrifice, Adorateur, Glorificateur, Réparateur, le Verbe Incarné, le Dieu-Homme. Et, c’est pourquoi, Il a relevé la tête non comme Dieu, car Dieu ne peut s’abaisser, mais comme Homme-Dieu.
Il a relevé la tête, le Christ Jésus, glorification parfaite et infinie, adéquate des Trois, et notre Sauveur et Rédempteur. Il a relevé la Tête, en son humanité triomphante et glorifiée, et Il a relevé toute notre humanité par son Humanité.
Il a relevé la tête, le Divin Agneau Immolé et par son Sacrifice Adorateur, accompli en notre chair et par Son Sang répandu, pour la gloire infinie des Trois et la purification, rédemption et résurrection de notre chair qu’Il a immolée en Lui, IL nous fait tous pénétrer avec Lui, par son Sang, dans le Saint des Saint à jamais.
Son Sacrifice est Eternel, parce qu’Il est Prêtre pour l’Eternité, donc Victime pour l’Eternité, puisque Prêtre-Victime.
Il est Victime pour l’Eternité, le Verbe Incarné, Fils Unique, engendré du Sein du Père et né du Sien Maternel Virginal de la Seule Immaculée parce que c’est la Personne Divine, en Lui, Personne dont l’Acte est éternel parce que Divin, donc immuable et toujours actuel qui a conditionné la nature ou matière du sacrifice, qui en a fait en fait, à jamais, la valeur, l’infinité, l’éternité.
Oui, Il a été engendré du Sein du Père avant l’aurore, le Prètre Eternel, l’Amour Incarné et Immolé, le Christ Jésus, vrai et Unique Fils de Dieu, vrai Dieu et Vrai Homme dont toute l’humanité a été conditionnée par la Divinité, le Dieu qu’Il est enfin, dès lors divinise en Lui la nature humaine dont Il s’est revêtu, dont Il s’est revêtu pour la gloire ad intra des Trois et la glorification de tout l’acte ad extra de la Toujours Bien Heureuse Trinité.

DE NOTRE PARTICIPATION AU SACRIFICE D’ADORATION PARFAITE ACCOMPLI PAR ET EN LE CHRIST.

De quel infini d’amour, Dieu ne nous a-t-il pas aimé, en permettant et voulant que par l’Amour Incarné et Immolé en notre chair passible, lequel Amour a consommé l’Un en Lui, nous a fait ses frères participant de sa Divinité et ses Frères de Sang, par le don de Sa Mère et son Institution de l’Eucharistie (écoulant en nous la Chair et le Sang de Jésus, substance de Marie), en permettant et voulant, dis-je, que par et en le Verbe Incarné et Immolé, nous ayons tous part au Sacrifice d’Adoration Parfaite accompli par Lui.
Dés lors, que le Christ Jésus est devenu le Chef de notre humanité et nous a fait les membres, nous ne pouvons pas ne pas avoir part et similitude de Vie avec Lui. Et cette part, nous l’avons eue parce que tout été consommé, et qu’en et par l’Unique, nous étions consommés en l’Un qui nous est venu d’Elle, et ce avant que l’Amour Incarné et Immolé eut mis l’ultime note à son Sacrifice d’Adoration et de Glorification des Trois, par sa mort et l’anéantissement en Lui de tout ce qui n’était pas sa Nature Divine.
Grâce sanctifiante et grâce actuelle - Marie Mère de la Grâce et de toutes les Grâces.
La grâce sanctifiante que nous confère le Sacrement du Baptème, est de la part de Dieu, la restitution de notre filiation divine, pardue par Adam, de notre part, le recouvrement de cette filiation Divine, aliénée pour nous tous, en le péché d’Adam.
Cette Filiation Divine nous est méritée par la Rédemption, opérée en et par Jésus l’Homme-Dieu ; mais les mérites, que Jésus-Christ nous a acquis ne nous sont appliqués, la Rédemption n’entre en action pour nous (si l’on peut ainsi dire) qu’après le baptème, lequel est la condition posée par Dieu, de l’application qui nous est faite des mérites de Jésus-Christ, de notre participation à sa Propre Filiation Divine.
La Grâce dite actuelle réceptivité en nous de Jésus, la grâce par Essence, de l’Image et Ressemblance de Dieu auxquelles et par lesquelles nous avons été crées, est conditionnée à notre plus ou moins de fidélité au mouvement de Dieu en nous, (lequel mouvement nous est propulsé par l’Unique Mère de Jésus, la Grâce et Mère de toutes Grâces) par notre plus ou moins de générosité, en un mot, par la mesure de l’anéantissement du rien que nous sommes pour y substituer et y grandir toujours, le Seul qui est Dieu, le Tout Infini.
La perfection en nous, de la Grâce - de Jésus en nous - est la juste mesure de la négation active et passive du moi, de la négation de ce moi, auquel se substitue l’Amour.
La perfection de cette Substitution est atteinte ici-bas par la perfection de l’anéantissement qui vide de soi et de l’abandon qui emplit de Celui à qui on s’abandonne. Seule, la Très Unique peut réaliser en nous cet anéantissement et cet abandon, parce qu’Elle a été, qu’Elle est la Personnification de l’abandon.
Cette perfection n’est réalisée en toute plénitude, que dans l’autre vie, où l’être est absorbé, fusionne et disparaît en l’Incrée-Créateur.

Mais l’être crée absorbera, contiendra d’autant plus de divinité en l’autre vie, qu’il aura moins contenu de Lui-même en cette vie.
L’Unique et très Unique est ce qu’Elle est, Elle seule et nul n’atteindra jamais l’ombre de sa perfection et ne saura l’ampleur de Divinité qu’Elle contient. Elle est l’Amplitude de l’Acte Divin ad extra... et cette amplitude, confinant à l’infini est la juste mesure de Son Anéantissement !
Louanges à la Gloire des Trois et gloire à la louange des Trois !
PRIMAUTE DE L’UNIQUE COMME PURE CREATURE ET SA SUPREMATIE SUR TOUTES CREATURES.
Le Verbe Incarné, ayant été engendré du Sein du Père avant l’aurore et étant Prêtre Eternel, - par le même et très Unique Acte par lequel Dieu accomplit tout, en Lui et en dehors de Lui - , Marie, Mère du Verbe Incarné est conçue - est conçue et comme devant donner au Verbe, Prêtre Eternel, Sa Nature humaine du Sacrifice, - Lui permettant son Sacerdoce.
Le Verbe Incarné engendré du Père avant l’Aurore - fait nécessairement de Marie Sa Mère, la Prime et Splendide et Radieuse Aurore de toutes choses.
La première Pure Créature, et conçue par le Créateur et Issue de Lui, - parce que faite en vue de Lui seul - pour Se donner la Gloire Eternelle, que Lui procure le Prêtre Eternel, le Verbe Incarné.
Toute la création, et surtout tout le genre humain, dont Adam est la racine dans le temps, ne fut crée par Dieu qu’en vue de la nature humaine que l’Unique prendrait en ce genre humain, - pour l’unir en Elle et par Elle, à La Nature Divine du Verbe, - afin d’en faire - en la Personne Divine du Verbe Incarné son fils, la matière du Sacerdoce, la matière du Sacrifice éternel d’Adoration, offert aux Trois.
C’est cette suprématie de l’Unique sur toute créature, en tant que Mère du Verbe Incarné, - Sa Primauté d’existance en tant que pure créature - Primauté découlant nécessairement de Sa Maternité Divine parce que Dieu ne peut pas ne pas avoir avant tout, en tout son Acte la vue et le vouloir de sa propre Gloire, - ce sont cette Suprématie et Primauté nécessaires de la Vierge Mère de Dieu, qui La font non moins nécessairement l’Immaculée Conception.
Immaculée, parce que conçue et issue de Dieu pour Lui Seul, donc nécessairement sans tâche et d’une pureté intangible - (et l’Epoux, au cantique le chante et le proclame : « Tu es toute Belle, il n’y a pas de tache en Toi »).
Il n’était pas possible à Dieu en tant que Sainteté Infinie, d’écouler en Sa Personne Divine et d’unir à Sa Nature Divine, - une nature qui n’ait été ou soit souillée de quelque façon.

Immaculée, parce qu’Elle est la Toute Première pure Créature, la Prime et Vierge et toute admirable, et parfaite créature, - sortie Intacte des mains du Dieu Créateur, lequel ne pouvait pas faire, en faisant l’Unique pour lui, - ne pas la faire Toute Première, avant une autre et ne pas réaliser en Elle, toute la Perfection possible en dehors de Sa Propre, Divine et Infinie Perfection !
Ainsi, l’Immaculée n’est Immaculée que parce qu’Elle est la « Prime Aurore » de la créature et de la création, faite par Dieu, par le concept Divin et pour Dieu Seul !
Adam et tout le genre humain issu de lui, n’ayant été voulue de Dieu et crée que pour donner à la Première, à la toute Belle et Virginale Mère du Verbe Incarné, - La nature humaine dont le revêt Celui qui est engendré avant Cette Prime Aurore, faite pour Lui, - La Vierge Mère n’a rien à voir avec la souillure qu’à contracté Adam et sa descendance puisqu’Elle fut la Première et la Cause et Fin de sa propre Existance à Elle.
C’est pourquoi l’Epoux chante au cantique : « Une seule est ma Colombe, mon Immaculée, l’Unique de Sa Mère, la préférée de Celle qui Lui donna le Jour. »
« L’Unique de sa Mère » - c’est à dire l’Unique de la création et donc la cause de la création et de la créature dont Elle est issue, la préférée de cette création qui Lui donna le jour ; - mais dont Elle fut le principe, la cause d’existence - la Prime et l’Unique Aurore dont Elle est aussi et à jamais la lumière et la gloire.
Et qui dira ou comprendra la joie et la Gloire que l’Epoux nous donne, en chantant, dans son Divin Transport d’Amour, : « Une Seule est ma colombe - mon Immaculée, Unica mea » et en ajoutant aussitôt, faisant de son Unique notre Unique : « l’Unique de sa Mère la préférée de Celle qui Lui donna le jour ».
L’Unique et préférée de l’Humanité qui fut sa Mère et lui donna le jour en tant que pure créature humaine à « Elle » qui était la Mère de cette création dont Elle est l’Unique et la Préférée. Sa Mère parce que la cause même de création, la Perle Unique qu’enchâsse toute cette création faite pour « Elle » et qu’Elle irradie à jamais de son Orient Immaculée. Notre Unique, pour Lui, de cette humanité qu’Il créa en vue d’Elle, pour Lui.
Donc, cette humanité n’agrée à Dieu et ne Lui est que ce qu’elle est par rapport à son Unique, pour Lui, donc que ce qu’elle est en et par son Unique, Très Unique pour nous comme pour Lui.


Dernière édition par Hercule le Mer 27 Juin 2012, 02:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Re: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! EmptyMer 27 Juin 2012, 01:59

MARIE-THERESE (Suite 2)

LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE

REVELATIONS CONCERNANT LA TRES SAINTE VIERGE MARIE

REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL


MARIE GLOIRE DES TROIS

La Vierge Mère Très Unique des Trois, - parce que Mère du Verbe Incarné, Prêtre Eternel, - est vraiment par assentiment, union et participation à l’Incarnation opérée en Elle, et par Sa Propre Chair et son Propre Sang, devenus la Chair et le Sang du Christ Jésus, l’auteur de la Gloire des Trois, en tout ce qui est acte et découle de la Personne Divine du Verbe Incarné en Elle et par Elle, Elle est donc l’Auteur par participation confiant à l’infini du Sacrifice Parfait d’Adoration et de Glorification, qui a été offert aux Trois en et par le Verbe Incarné son Divin-Fils né d’Elle, par l’opération en Elle, du Saint-Esprit, Personne Divine.

MARIE GLOIRE DES ANGES

L’Unique est par la même extrême participation au Verbe Incarné, Fils de Dieu Son Fils - l’Auteur de la Gloire et du bonheur des Anges, - de toute la Milice Céleste - dont Elle est la Reine (Marie est Reine des Anges par droit de supériorité de nature représentant à Elle Seule, la nature, l’Etre le plus parfait qui soit en dehors de Dieu, et parce que faîte par Dieu pour Lui tout Seul, pour l’Incarnation de son Verbe).Par droit de nature et de hiérarchie - et qui a reçu la raison d’être et sa Gloire, du Verbe Dieu, du Verbe Incarné, par qui est en vue de qui tout a été fait, qui est le premier né de toutes créatures et Prêtre Eternel.
La Vierge Immaculée, Mère de Dieu, étant Auteur, par participation de la gloire des Anges, est de ce fait, et dans la mesure extrême, bien que finie de sa Participation Unique, l’Auteur de la Gloire que Dieu reçoit de toutes les créatures angéliques.

MARIE GLOIRE DE L’HUMANITE

La Mère du Verbe Incarné et notre Mère la Mère Unique et uniquement féconde, est, tout pareillement par la participation intime et extrème au Divin Rédempteur et au sacrifice de notre Rédemption, ainsi que par son union et participation personnelles à toute la vie, toutes les douleurs, la mort et la Résurrection du Christ-Jésus, son Divin Fils, l’Auteur de la gloire qui revient à Dieu par notre création, notre Rédemption, notre Sanctification et Glorification comme elle est l’Auteur de notre propre bonheur - de toute notre participation et assimilation au Christ-Rédompteur, l’Auteur de la gloire qui sera nôtre en l’autre vie. La Très Unique est par participation extrème et confinant à l’infini. L’Auteur de toute la gloire que toute la création au ciel et sur la terre peut donner à Dieu et reçoit de Dieu. Unique, mais aussi et avant tout pour Dieu. L’Unique et très Unique, pour ayant été l’Auteur, dans la même mesure de participation, de toute création ou créature, de toute glorification, comme de toute Rédemption et Sanctification par la nature humaine du sacrifice qu’elle a donné au Verbe de Dieu, son Fils, pour Son et notre Sacrifice d’Adoration, de Glorification et Rédemption.
La Virginité de Marie, par rapport aux Trois, par rapport à l’Incarnation et à la Rédemption, par rapport à Sa Royauté absolue sur toute Créature, par rapport à Sa Maternité effective sur nous...



2ème Partie (suite)

REVELATIONS CONCERNANT LA REINE DU CIEL

L’IMMACULEE CONCEPTION

JESUS
AVE MARIA

Nous lisons dans la Sainte Liturgie de la fête de l’Immaculée Conception P.S. 8-2. : « Il est admirable Votre Nom, dans toute la terre, Seigneur, vous vous êtes préparé une demeure digne de vous dans le Sein de la Vierge Marie ».
« Vous vous êtes préparé une demeure digne de vous, dans le Sein de la Vierge Marie..... »

Ces paroles inspirées par l’Esprit Saint, Vérité Eternelle à son Epouse Mystique, la Sainte Eglise nous jettent dans l’étonnement, dans l’admiration, dans l’anéantissement, mais aussi et surtout dans l’action de grâces.
Il semble que nous ne puissions répondre que par le silence et l’adhésion de foi toute aimante et pleine de respect à cet inconcevable mystère d’Amour Divin, tant la Très Douce Vierge, Notre Dame y est bien affirmée le secret de Dieu, « le jardin Fermé, la source scellée » dont parle le cantique.
Qui peut connaître cette demeure digne de Dieu, sinon le Seigneur Seul qui se l’est préparée ? Qui oserait sonder ce Temple Immaculé qui n’a pas été fait de main d’homme et duquel le plan est issu du concept divin ? Qui pénétrera, parcourra et révélera l’étendue, la hauteur, la profondeur, la beauté de cette Demeure Virginale, en laquelle le Dieu Fort, l’Infini a déployé la force de son bras, concentré pour ainsi dire, son Pouvoir Créateur, sa toute puissance, sa Toute Magnificence, l’Infini de son Ampleur et de son Amplitude ?
Marie est le Chef-d’œuvre de Dieu, son secret d’Amour, et il n’appartient qu’a Lui de le posséder en Plénitude !
Mais l’Immaculée Vierge Mère de Dieu est aussi notre Mère. Si Dieu se plaît à se faire d’Elle son Domaine Privé, son Fruit réservé, il plaît aussi à ce même Seigneur, le Divin Jésus de Marie, devenu par Elle, notre Frère, et ayant fait d’Elle notre Mère, il plaît dis-je, à notre Béni Seigneur et Sauveur que nous cherchons à connaître, aimer et servir, cette très Unique Mère, Sienne et Notre. Malgré notre impuissance, notre ignorance, notre incapacité et notre misère, essayons donc de bégayer comme de tout petits enfants, quelques pauvres louanges au privilège Unique entre tous de Notre Reine Mère.
Au Mystère de sa Beauté qui est son Immaculée Conception, par laquelle Marie a pu devenir le Sanctuaire du Très-Haut, l’Habitacle de Dieu ! « Vous vous êtes préparé une demeure digne de vous, dans le Sein de la Vierge Marie... ».
Ces paroles inspirées par l’Esprit Saint, Vérité Eternelle à son Epouse Mystique, la Sainte Eglise nous jettent dans l’étonnement, dans l’admiration, dans l’anéantissement, mais aussi et surtout dans l’action de grâces.
Il semble que nous ne puissions répondre que par le silence et l’adhésion de foi toute aimante et pleine de respect à cet inconcevable mystère d’Amour Divin, tant la Très Douce Vierge, Notre Dame y est bien affirmée le secret de Dieu, « le jardin Fermé, la source scellée » dont parle le Cantique.
Qui peut connaître cette demeure digne de Dieu, sinon le Seigneur Seul qui se l’est préparée ? Qui oserait sonder ce Temple Immaculé qui n’a pas été fait de main d’homme et duquel le plan est issu du concept divin ? Qui pénétrera , parcourera et révélera l’étendue , la hauteur, la profondeur, la beauté de cette demeure Virginale, en laquelle le Dieu Fort, l’Infini de son Ampleur et de son Amplitude ?
Marie est le chef-d’œuvre de Dieu, son secret d’Amour, et in n’appartient qu’à Lui de le posséder en Plénitude !
Mais l’immaculée Vierge Mère de Dieu est aussi notre Mère. Si Dieu se plait à se faire d’Elle son Domaine Privé, son Fruit réservé, il plait aussi à ce même Seigneur, le Divin Jésus de Marie, devenu par Elle, notre Frère, et ayant fait d’Elle Notre Mère, Il plait, dis-je, à notre Béni Seigneur et Sauveur que nous cherchons à connaître, aimer et servir, cette très Unique Mère, Sienne et notre. Malgré notre impuissance, notre ignorance, notre incapacité et notre misère, essayons donc de bégayer comme de tout petits enfants, quelques pauvres louanges au privilège Unique entre tous de Notre Reine Mère.
Au mystère de sa Beauté qui est son Immaculé Conception, par laquelle Marie a pu devenir le sanctuaire du Très Haut, l’Habitacle de Dieu ! « Vous vous êtes préparé une demeure digne de vous, dans le Sein de la Vierge Marie... ».
Une petite créature proclamée la Demeure, digne du Créateur, digne du Saint des Saints, digne de Dieu...
Le néant proclamé digne de recevoir l’Etre par Essence, de l’abriter et, en quelque manière, de le XXXXX
Le relatif, le fini, devenant le Trône et le Temple de Celui ,qui remplit l’Univers et le dépasse à l’infini, de Celui qui est l’Infini par définition...
Quel prodige inconcevable et vraiment divin, d’autant plus merveilleux qu’il est proclamé par Celui qui est la Vérité et la Justice mêmes, par Celui dont la Parole est Acte et dont l’Acte est toujours souverainement juste !
Il est impossible à l’homme de scruter le mystère de Sainteté de l’Immaculée Vierge Mère de Dieu ! Mais voyant ce que cette Créature, Bénie entre toutes au dessus de toutes créatures, nous révèle de sa Beauté portée aux confins de l’infini, ce qu’Elle dit au Choix Divin qui l’a élue : Saint Luo, I 46-55. : « Mon Ame glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli l’allégresse en Dieu mon Sauveur, parce qu’Il a regardé l’humilité (la bassesse) de sa servante ».
Voilà donc la clef du ravissant mystère qu’est la Vierge sans tâche, et c’est Elle même qui nous la donne, pour que nous entrions en son humilité, en sa bassesse qui a fixé sur Elle la Complaisance de Dieu et L’a élue à la Maternité Divine !
L’humilité de Marie semble donc bien être un de ses premiers privilèges et comme le canal nécessaire par lequel Dieu voulut épancher en Elle une Pureté telle qu’Elle pourrait devenir la Mère de Dieu sans que par cette filiation contractée envers la Vierge, le Christ-Dieu, son Fils perdit rien de sa Divinité. Le canal aussi d’où pourrait sourdre l’ardeur et simplicité de foi qui lui ferait admettre aussitôt le choix divin et y adhérer de toute sa volonté.
Voyons un peu 1° la nature de l’humilité de Marie.
2° pourquoi l’humilité parfaite de la Bienheureuse Vierge était le cadre et comme lien indispensable du Fruit de son Immaculée Conception.
3° Comment la plénitude et simplicité de foi de Marie était la résultante naturelle de son humilité et de sa pureté.
1° Quelle est la nature de l’humilité de Marie.
Disons tout simplement que l’humilité est, en quelque sorte, la substance de Marie, que Marie est l’expression ou si l’on peut ainsi dire, l’incarnation de l’humilité, que Marie est l’Humilité et que l’Humilité est Marie.
Marie est l’Humilité parce qu’Elle est la demeure, l’expression de la Vérité, parce qu’Elle est toute de Dieu, restée telle que Dieu L’a faite, parfaitement soumise et livrée à son Créateur. Propriété exclusive de son Créateur !
Et que proclame en Marie cette Vérité, cette Vérité qui La fera humilité, sinon son néant de créature par rapport à l’Etre, par Essence qui Lui a donné la mesure de l’Etre crée qu’Elle est ?
La bassesse que Dieu a regardé en Sa servante, et qui La fera proclamer Bienheureuse par toutes les générations, c’est cet inconcevable anéantissement que faisait en La Vierge, la plénitude et intégrité de Vérité qui L’informait,son effacement absolu de non être devant le Seul Etre, son très pur regard intérieur toujours fixé en Dieu, jamais détourné sur Elle même, ni sur aucune créature, sa volonté inébranlable toujours rivée au Vouloir Divin et comme fondue en Lui, de sorte que tout son Etre Immaculé fut toujours en toutes des puissances et à tous les instants, l’expression totale et parfaite de l’Adorable Volonté de Dieu.
2° Pourquoi l’Anéantissement, l’humilité parfaite de la Bienheureuse Vierge Notre Dame, était-elle le cadre seul harmonisé, seul adéquat, et comme le lien indispensable d’éclosion du Fruit de l’Immaculée Conception, lequel Fruit est la Maternité Divine ?
Si la Vierge n’eut été l’anéantissement, la bassesse même, la bassesse qui se connaît et se proclame telle, qui agit toujours et en tout, en conséquence. Si la Vierge n’eut été l’humilité vivante qui se compte pour absolument rien et rapporte absolument tout au Tout. Si la Vierge n’eut été le Néant qui disparaît devant l’Etre, qui laisse toute la place et tout l’agir en Elle à l’Etre par essence, en Elle : Dieu. Il se fut alors mélé quelque chose de la créature et de son imperfection et Elle serait devenue ainsi ; inapte à l’Incarcération car le Christ Jésus n’eut pu unir à sa Sainteté Infinie de Verbe Dieu une nature qui eut quelque chose d’incompatible, de contraire à cette Sainteté, qui n’eut pas été toute selon cette Sainteté Divine, sans aucune ajonction humaine.
Qui ne comprend dès lors que l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge eut été inutile sans son anéantissement absolu et constant, qui mettant toujours Dieu à sa propre place faisant vivre très uniquement Dieu en Elle, laissant au Fruit Divin qu’Elle était dans l’Immaculée Conception, toute sa Vierge intégrale et originaire excellence !
Marie est bien la Demeure digne de Dieu, par son humilité qqui La laisse entre les mains de Dieu, Telle qu’Il se l’était faite pour la fin Divine de l’Incarnation de son Verbe.
3° La Vierge bien nommée et Bienheureuse, Temple Immaculé du Saint des Saints parmi toutes les créatures, objet unique des complaisances du Très Haut et de son incomparable Prédilection, l’Anéantie autant que Pure, a mérité encore de posséder et de l’étreindre de toutes les étreintes maternelles, par la simplicité plus qu’héroique de sa Foi, à l’Annonce du Prince Archange Gabriel.
En effet pour cette Créature Unique, d’une pureté consommée, mais toute faite d’humilité et comme pétrie d’anéantissement, d’effacement, d’extrême bassesse, peut-on concevoir, même de loin et bien faiblement ce que fut l’abord de l’Ange ?...
De par Dieu le céleste Messager la salue « Pleine de Grâce », Lui annonçant que le signe merveilleux, qu’attendait Israël ! « La Vierge qui enfanterait le Sauveur de son Peuple » c’était Elle !...
A l’humble et Candide Adolescente qui ne savait d’Elle que son rien et sa petitesse...il est révélé de par Dieu qu’Elle serait la Mère de Dieu, du Christ-Jésus !
A Elle, la Vierge par définition, la première et Seule Vierge (tant il est vrai que sortie Immaculée des Mains du Créateur, Elle a gardé intacte la splendeur de sa Virginale Beauté, en rapportant toujours tout Elle même à son Créateur...sans y rien méler de la créature) à Elle qui ne pouvait, dans sa totale et Vierge appartenance à son Dieu, concevoir même un autre lien...il est proposé de devenir Mère !...
Elle ne doute pas un instant cependant, mais Dieu voulant lui révéler et nous révéler la plénitude de ses prérogatives, lui inspire de demander, unie par Sa fidélité de Foi inviolable : comment cela se fera-t-il ? Alors la Vierge Humble entre les humbles, apprend qu’Elle sera en même temps épouse du Saint Esprit, lequel survenant en Elle, la fécondrait au point que le Fruit Béni de son Sein, serait Son Dieu et Son Fils !
Comment comprendre une pareille épreuve de Foi ? Il faudrait pour cela avoir l’humilité de la Vierge ! Or, l’humilité de tous les Saints et de toutes les créatures ensemble n’est que l’ombre et le faible et lointain prélude de l’Humilité de Marie !

Elle croit cependant, sachant que Dieu est Tout, que Dieu peut Tout ! Elle croit, la Vierge Toute Fidèle, à l’Amour Infini de son Dieu, au choix qu’Il ,a fait d’Elle ! Elle dit son « Fiat », totalement, simplement, promptement, et sa Foi, à nous incompréhensible, est la résultante naturelle de sa pureté Immaculée et de son anéantissement incomparable !
Elle croit, parce que, par sa Pureté, Elle touche à Dieu, et Dieu touche à Elle, Elle adhère à Dieu et Dieu adhère à Elle !
Elle croit parce dans son humilité, elle ne compte pas, mais que Dieu seul lui est tout, parce que le Bon Plaisir de Dieu absorbe son anéantissement, comme toutes les puissances, forces, facultés et fibres de son être !
C’est donc bien justement que la Pureté ineffable de Marie, son Humilité et sa Foi, ont un relief tout spécial dans le Mystère de l’Incarnation ! l’Ange de par Dieu, la salue « Pleine de Grâce » donc pleine de Vie Divine, sans aucune tâche, Immaculée !
La Vierge répond par son admirable « Fiat » de Foi. Foi qu’Elisabeth exalte en proclamant la Vierge « Bienheureuse parce qu’Elle a cru » - et l’Immaculée nous donne aussitôt la clef du Mystère de sa pureté et de sa foi, en répondant des profondeurs de son anéantissement « Le Seigneur a regardé la bassesse de sa servante »... et voilà que « toutes les générations m’appelleront Bienheureuse. » !
Oh ! oui, Bienheureuse êtes Vous Vierge incomparable, Bienheureuse à cause de votre anéantissement absolu qui Vous a faite la propriété absolue exclusive et comme l’Expression du seul Etre, qui Vous a livrée à Dieu au point que Lui-même, La Vérité Eternelle, Vous définit : « Pleine de Grâce » Pleine de Lui !
Bienheureuse êtes Vous, Unique Immaculée et Humilité Vivante d’avoir plu au Très-Haut, au point qu’Il s’est livré à Vous en qualité de Fils, pour vous faire sa Mère ! Et bienheureux sommes-nous à cause de vous, nous tous, vos pauvres enfants, parce que le Dieu qui s’est livré à Vous ! s’est livré par vous à nous ! Comme vous êtes bien, ô Mère, notre Gloire, notre Joie, notre Salut, notre Béatitude, nous comblant tous de votre surplénitude ! -
Remarquons encore qu’Isaïe annonçant le Messie au peuple d’Israël, lui dit : « Voici que Dieu vous donnera un signe ; la Vierge concevra et enfantera un Fils...
Le Prophète ne dit pas une « Vierge », mais « La Vierge »... et le prophète dit juste, parce qu’il n’est que la parole avec laquelle s’exprime l’Esprit Saint Lui-même ! Marie est bien « La Vierge » La Vierge par définition. La Seule et Très Unique Vierge, parce qu’Elle est la Seule Immaculée, - Immaculée dès sa conception, Immaculée ensuite et toujours, Immaculée Eternellement. C’est à dire qu’Elle possède intégralement, totalement et à jamais la Plénitude de la Virginité sous toutes les formes réunies, - Virginité d’Esprit, de Cœur, de Corps. Marie est le chef d’œuvre Vierge du Tout Puissant, sortie Vierge des abîmes de la Sainteté Infinie qui L’a produit pour Lui Seul - demeure toujours dans toute l’intégrité de la Pureté originelle.
L’Immaculée est bien le Seul Prodige des Siècles - le signe de Dieu donné par Isaïe, la Vierge qui enfante l’Emmanuel, Dieu, avec nous.
C’est parce que Marie était au Seigneur, son Dieu Créateur, c’est parce qu’Elle était toute au Seigneur, voulue par Lui et issue de Lui, dans la plénitude de son être crée, - c’est parce qu’Elle était restée telle que le Seigneur se l’était faite, donc Immaculée, que le Seigneur est avec Elle, selon le message du Prince Gabriel
C’est parce que Marie, la Vierge , l’Unique Immaculée est au Seigneur de toute éternité, dans le temps et pour l’éternité, que le Seigneur est avec Elle, et que, par Elle, nous fut donné l’Emmanuel, nous est encore et toujours donné, l’Emmanuel, Notre Dame avec Nous !
La Brebis Immaculée nous a donné l’agneau sans tache, l’Agneau Immolé qui efface le péché du monde. Elle qui est venue etdemeurée sans péché !
Ce n’est que parce qu’Elle était Immaculé, Immaculée dès sa Conception et à jamais, que le Fils de Dieu, Prêtre Eternel, a pu en faire sa Mère, prendre en Elle la chair inconcevablement pure de laquelle Il pourrait revêtir sa Personne Divine, sans déroger en rien à sa Sainteté Infinie !
C’est à cause du Verbe et pour Lui que l’éternelle complaisance d’amour que Dieu mit en Marie, en fit l’Immaculée Conception ! Mais c’est aussi la Virginité totale, intégrale, parfaite, inviolable, et inviolée qui compose l’Immaculée, chair si sainte qu’Elle a méritée, qui donna le Verbe Incarné !
Le Jésus de Marie, l’Agneau Divin notre Sauveur, nous revêt de pureté et d’intégrité immortelle, par son sacrifice, accompli dans la chair qu’Il a prise en l’Immaculée, chair si sainte qu’Elle a mérité d’être divinisée en le Christ, Notre Seigneur et Rédempteur.
« Il est vraiment admirable votre Nom, dans toute la terre Seigneur ; vous vous êtes préparé une demeure digne de vous dans le Sein de La Vierge Marie ».
...La Créature incomparable que l’Esprit Saint chante au cantique des cantiques, la proclamant son Unique, Sa Parfaite, Sa colombe, Son Immaculée, déclarant qu’Elle est toute Belle et qu’il n’y a pas de tâche en Elle !
Il est souverainement juste de redire avec l’église entière : « La Sainteté et la Magnificence éclatent dans sa Conception, annoncez parmi tous les peuples sa gloire »
Réjouissez-vous tous dans le Seigneur et célébrez la mémoire de sa Sanctification. Il a fait connaître son œuvre, le Seigneur en présence des Nations, Il a révélé la gloire de sa Mère.
Pour nous, pauvres pécheurs acclamons l’Unique Immaculée, la Très douce Mère de notre Sauveur et la nôtre ! Elle est n,otre Espérance et notre salut !
Avec tout notre amour et une absolue confiance, redisons sans cesse et pour tous : ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous, priez pour nous pauvres pécheurs, maintanant et à l’heure de notre mort.
Et pour que Marie toujours exauce nos prières, vivons avec Elle, vivons comme Elle, vivons par Elle, vivons sa Vie ! Vivons en Elle ! pour que son contact Immaculé nous purifie de toutes nos souillures, pour qu’il reproduise en nous son humilité et sa foi, vivons en Marie notre Mère pour que se réalise en nous sa Pureté par notre anéantissement en Elle, Vierge sans tache Glorieuse et Seule Immaculée !
CARNET BLANC
REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL


« Pour moi la louange de ma gloire et la gloire de ma louange, sont ma propre gloire et ma propre louange. » Jésus
Le 10 - XII - XXV - B S.
« Ma Bien Aimée est le Ciel de ma Trinité, le Reflet de ma Divinité, la substance de mon Humanité.
De toute Eternité ma Mère Immaculée fut l’horizon du regard des Trois, la fin du Pouvoir créateur, qui concentra sur Elle sa toute Puissance, sa toute Magnificence, l’infini de son Ampleur et de son Amplitude.
Mon Immaculée est la seule Emanation ad extra du Saint des Saints. Toute Sainteté ne peut découler que d’Elle, ne peut subsister qu’en Elle.
Ma Bien Aimée procède de l’Esprit d’Amour, en ce sens qu’Elle fut conçue en vue du Dieu-Homme, Glorification parfaite, infinie, de la toujours Bienheureuse Trinité.
Tout fut crée en vue de mon Unique, soit pour magnifier sa venue, soit pour attester et glorifier sa Présence.
Pleine de Grâce, Elle a contenu l’Auteur de la Grâce et le détient toujours. Elle épancha sur tous l’Infini qui habite en Elle.
Ne craignez pas de placer trop haut Celle que Dieu même a exhaussée jusqu'à Lui, Celle en laquelle Dieu même n’a pas trouvé trop de s’abimer, Celle que Dieu même, la Vérité Infini, appelle en toute justice « son Unique ».
Tout ce que vous pouvez concevoir d’élévation, de gloire de louanges, pour la Seule Immaculée, n’est qu’une ombre très faible de la gloire qu’en a faite le Verbe Dieu, son Fils.
Marie est la Gloire du Père, l’Amour du Fils, la Louange du Saint Esprit, Elle est la demeure des Trois, leur Dilection, leur Repos.
Marie est l’Unique Miroir de Dieu, Duquel Il ne peut se détourner, en lequel Dieu se reconnaît et se complait.
Quant tes yeux ont comtemplé ma Toute Pure, Ma toute Belle, ma Gloire, je ne puis pas ne pas boire ton regard. Le reflet de ma Bien-Aimée me précipite vers toi ; m’attire à toi comme un aimant irrésistible ; quand ma Lumière te baigne de ses rayons ardents
Tout ce qu’effleure ma Colombe Immaculée me fait tressaillir d’amour, me captive, parce que tout en Elle est la plénitude communiquée de sa Sainteté Infinie.
Tout est amour en mon Unique, parce que tout y est Moi.
Ma Mère Bien Aimée, fut votre mère à tous, dès qu’Elle fut ma Mère.
En la donnant à Jean et par Lui à vous tous, Je fis mon testament d’amour, Je vous léguais « Mon Amour ».
Ma Mère était votre Mère, mais vous ne le saviez pas. C’est pour vous en informer solennellement, qu’au moment d’expier je donnai mon Unique à Jean, et Jean à mon Unique ; ma Mère à vous tous, et vous tous à ma Mère. Dès l’instant de ce Don que je vous fis de la Bien Aimée de Dieu, l’œuvre de votre Rédemption fut agréée et accomplie aux yeux du Père. La Très Unique des Trois fut plus chère au fils de Dieu, que sa propre nature humaine.
Dès lors que le Verbe eut fait de la Mère de Dieu, votre Mère, et vous eut tous enfouis en cette très Unique Maternité, votre adoption divine fut accomplie.
Vous fûtes aussitôt les Frères du Fils Unique du Père. Fils Unique de cette Mère désormais très uniquement féconde. Aussi votre Rédemption était accomplie en principe. Ma mort en fut l’Achèvement en fait, et l’hommage suprême de la création à son créateur, ainsi que le gage de votre Résurrection, par ma propre Résurrection.
« Pour ma Colombe Immaculée, ma douce Mère Tout Amour, ma Mort fut le Suprême Fiat d’adoration, de sacrifice, d’anéantissement, et l’inénarrable Douleur de son enfantement universel.
Le cœur de Dieu entend toujours le gémissement inénarrable de la Mère du Verbe agonisant dans son humanité, dans la chair de l’Unique des Trois.
Le gémissement inénarrable de la Brebis Immaculée, perdant son Agneau Divin, la douleur incommensurable de son enfantement universel sont la Miséricorde de Dieu. Le Cœur broyé de l’Unique des Trois est la Miséricorde des Trois. Le Cœur broyé de la Mère de Dieu et votre Mère est l’ordre suppliant, inviolable et inviolé qui meut le vouloir et la toute puissance de Dieu, qui dispose de sa Bonté Infinie.
Ma Bien Aimée est Reine des Anges et des hommes, par droit de hiérarchie, et par droit d’auteur, par participation de leur gloire et de leur sanctification. Mais est Reine de Dieu par droit de conquête, par droit de conquête d’Amour.
Mon unique est la Production et la Manifestation incessante et visible, pour nous de l’Amour mutuel des Trois.
C’est l’Amour dont s’aime Dieu en Lui-même, en sa Trinité qui a engendré l’Unique et l’Unique est l’amour de Dieu en dehors de Lui-même, son seul Amour.
Magnifier ma Mère Bien Aimée parce qu’Elle est ma Mère et que je suis son fils, c’est me donner la plus grande gloire qui puisse me venir de mes petites créatures. C’est donner à mon Cœur sa plus suave Dilection.
Ma Colombe Immaculée est l’Aspiration de l’Amour du Père. La respiration d’Amour du Fils, l’Expiration d’Amour du Saint-Esprit.
C’est parce que Ma Bien Aimée est l’Aspiration du Père, Ma Respiration et l’Expiration du Saint-Esprit, qu’Elle est l’Unique des Trois. En Elle, l’Amour des Trois est conjugué, et l’Unique est la conjugaison de l’Amour des Trois.
Ma Bien Aimée est l’Expression du Verbe que je suis et, rien de Moi s’exprime sinon en Elle, c’est pourquoi encore Elle est Très Unique.
Celle qui est l’Epouse de l’Esprit, est possédé par l’Esprit et possède l’Esprit ; tous les actes ad extra de l’Esprit, ne peuvent s’exprimer et s’accomplir qu’en l’Epouse de l’Esprit et avec Elle. C’est ce qui fait de Mon Unique Votre Unique.
Celle qui est la seule Aspiration d’Amour du Père, en dehors des Trois, est Respiration entre les Trois et Expiration des Trois sur tout ce qui n’est pas leur propre nature divine.
La seule Expiration d’Amour de Dieu sur vous, c’est Marie, parce que c’est en Marie que Dieu a rejoint l’homme et que l’homme a rejoint Dieu.
C’est l’expiration d’Amour de l’Esprit Saint qui a incarné le Verbe en l’Epouse.
Dieu incarné, divinise toute chair sanctifiée et se l’assimile en sa Respiration d’Amour pour l’unifier aux Trois, par l’aspiration d’Amour du Père.
Ma Mère Immaculée, fut conçue par ma Trinité.
De toute éternité, Ma Mère Immaculée fut conçue par mon Unité Trine, en vue de l’Incarnation du Verbe que je suis. C’est pourquoi Elle est l’Immaculée Conception ; Elle est la conception de la Bienheureuse Trinité.
Sortie d’Adam, selon la chair, tout comme moi, ma Bien Aimée, pas plus que moi, n’est sortie d’Adam, selon l’esprit, parce que tout comme moi, Elle fut avant Adam.
Elle est la très Unique, conçue par « Nous » et pour « Nous », dés avant toutes choses. Tout a été fait en vue d’Elle, parce qu’Elle a été conçue pour Moi seul.
Tout comme je suis le premier Adam, mon Immaculée est ma première Eve, parce que l’humanité d’Adam et Eve et de leur descendance, n’a été faite qu’en vue de l’humanité que j’ai prise en mon Unique, Issue d’Adam selon la chair ; mais Issue de Dieu Seul selon l’Esprit, sans aucune sorte d’alliage.
Je me suis incarne pour la gloire de mon Unité Trine, en Celle qui fut conçue par l’Amour mutuel des trois qui se complurent en Elle.
C’est pourquoi il a été écrit, sous le soufle de l’Esprit, que la Femme est faite pour l’homme et l’homme pour Dieu.
Il fallait cette femme Unique, Chef d’œuvre de la toute puissance de l’Amour, de la Bonté et de la Beauté de Dieu, pour humaniser Dieu, pour le Dieu homme, qui, en Elle et par Elle, unifie tout, au ciel et sur la terre.
L’Homme-Dieu est la glorification parfaite de la très Sainte Trinité,parce qu’en Lui, se concrétisent, se résument, s’unissent Dieu Tout Entier et toutes ses Oeuvres.
C’est pourquoi j’ai pris en l’Auguste Vierge, Ma Mère, la nature humaine.
Mais en me donnant sa nature, La Très Unique par « Nous » conçue, est devenue par Moi, son Fils Divin, l’Auteur de notre Gloire.
C’est pourquoi, je te dis qu’Elle est ma gloire et ma louange.
C’est pour la Gloire Infinie de ma Trinité, et pour l’Amour de ma Colombe Immaculée, que je me suis incarné.
C’est pour Adam et sa descendance, que je me suis Immolé afin de racheter l’Humanité dont j’avais pris la forme et de détruire l’offense faite à Dieu par le péché.
En m’Immolant ainsi, l’ineffable consolation de mon Cœur fut de le faire avant tout pour ma Mère Bien Aimée.
Je n’avais point à laver ma Bien Aimée, puisque je l’avais faite Immaculée pour Moi ; mais c’est la Béatitude pour l’éternité, de savoir combien je l’ai aimé ; Elle qui a eu les prémices de mon sang, sortie de ses veines, dés qu’Elle fut conçue dans la pensée de Dieu.
Seuls les Trois, dont la Vierge est le Fruit d’Amour connaissent ce Fruit qu’ils ont produit et seuls à tout jamais, ils s’en réservent la saveur c’est pourquoi il est écrit au cantique, que la Bien Aimée est un jardin fermé, une source scellée.
A vous mes petites créatures, il est donné de le goûter ce Fruit d’Amour réservé au Roy.
A ceux qui aiment ma Mère Bien Aimée, il est donné de la savourer et d’en vivre uniquement pour la joie et la gloire des Trois ; mais Dieu seul s’en rassasie éternellement.
Marie est le secret Divin, et Dieu jubile éternellement de le pénétrer, Lui Seul, en plénitude.
O que suave est à mon Cœur, la joie que me cause une petite âme qui se livre pleinement à ma Mère, sans aucune sorte de réserve !
Aussitôt, mon image se creuse, s’éclaire, se précise en cette petite âme, parce que l’Amour de mon Unique me reproduit, me créé pour ainsi dire sans cesse.
La seule action de mon Unique c’est Moi, son Unique Amour, seul cet Amour de mon Unique, qui est mon secret de Béatitude, cet Amour dont vous ne pouvez que voir la nature, la force et l’activité, peut se faire en vous.
Donnez-vous, donnez-vous à ma Mère en exclusive possession, et mon règne en vous sera parfait, et vous pourrez dire que vous ne vivez plus, mais que je vis en vous.
Dés qu’une âme est, en toute vérité la propriété de mon Unique, et l’expression de son mouvement, je l’unifie à ma Bien Aimée, et, en Elle, je l’absorbe.
Mon unique est le Pain d’Amour dont je me nourris, je dévore avec dilection tout ce qui est à Elle ; je me précipite sur tout ce qui est en Elle ; et je l’assimile.
Mes petits enfants, je vous ai donné un moyen bien simple et infaillible de tout obtenir de moi ; d’exploiter ma faiblesse d’Amour, et l’infini de ma Miséricorde.
Je vous ai donné ma Mère, pour être votre Mère. Dés lors que votre cœur agréé à cette maternité et se livre à son action, je ne suis, ni ne veux plus rien vous refuser.
Si vous saviez, si vous saviez le Don de Dieu qui est Marie, devenant votre Mère ; votre cœur se fondrait d’Amour et de gratitude.
Je vous l’ai donné, je vous la donne, ma Mère Immaculée.
Elle est votre salut, parce qu’elle est ma Miséricorde. Elle est ma Miséricorde, parce que la Douleur dans laquelle Elle vous a enfanté, confine à l’infini et aboutit au Cœur de Dieu.
Oh ! ne rendez pas stérile la douleur de son enfantement, pour ne pas rendre stérile le Sacrifice Divin qui vous a rachetés.
Tous les enfants de ma Mère, ceux qui le sont de cœur et en vérité, tous, tous seront sauvés, quelques soient les dettes qu’ils auront pu contracter envers la Divine Justice..
Tous seront sauvés, parce que je ne refuse rien à ma Mère, et qu’une mère ne condamne jamais ses enfants, surtout la Mère Très Unique, en laquelle habite le Principe de la Maternité.
Mes petites créatures, comprenez donc que c’est l’excès de l’Amour dont je vous ai aimés ; l’excès de ma faiblesse d’Amour, qui vous a livré ma Mère, pour être votre Mère.
Après vous avoir préparé ma chair en nourriture afin de vous diviniser , après avoir payé toutes vos dettes sur la Croix, par mon sang versé jusqu’à la dernière goutte, j’ai prévu vos rechutes, et vos ingratitudes jusqu’à la fin.
Après vous avoir donné Moi-même et tous mes sacrements, je vous ai aimés jusqu’à l’excès.
J’ai voulu vous donner un Sacrement, une Arme infaillible contre ma juste justice : j’ai fait de ma Mère, votre Mère, afin que l’amour dont je l’aime, parce qu’Elle est ma Mère, afin que cet Amour dis-je, vous soustraie à ma justice.
Si vous saviez, si vous saviez l’excès d’Amour dont je vous ai aimés, dont je vous aime !
Soyez les petits enfants de ma Mère, et aucun de vous ne sera condamné ;
Je suis le Pain vivant et le Divin Breuvage, dont mon Unique Aimée, ma Mère Immaculée, nourrit ses tout petits enfants.
Elle m’a donné à eux, dans la mesure même où ils prennent en Elle toute leur substance. A ceux qui d’Elle seule la perçoivent, et n’en cherchent et supportent aucune autre, Elle me donne Tout Entier, dans toute la mesure où je suis à Elle.

Les relations qui existent entre la Très Sainte Trinitéet la Vierge Immaculée, ma Mère à Moi, Verbe Incarné, sont inconcevables à l’esprit humain.
Le Père partage avec Elle sa paternité sur Moi, car si seule ma Nature Humaine fut formée de ma Mère, c’est dans ma Personne Divine de Verbe Incarné que je suis son Fils.
Je ne suis qu’un seul et même Fils du Père Eternel, et Fils de la Vierge ma Mère. Mon Père est le Principe de ma Divinité et je suis Egal à Lui. Je vous ai dit : « qui me voit, voit le Père ». Ma Mère est la substance de mon humanité, mais, comme je suis Personne Divine, sans aucune personnalité humaine, c’est comme personne Divine de Verbe, éternellement engendrée du Père, que je suis le Fils de la Vierge ma Mère. C’est dans ma Seule Personne Divine qui a été formée de ma Mère, qu’a existéet que subsiste ma nature humaine.
Comme mon Père partage avec ma Mère sa Paternité parce que je suis le Fils de la Vierge, dans le temps ; Son Fils, Verbe Incarné, Seule et même personne Divine éternellement engendré du Père ; ainsi je partage avec ma Mère, ma filiation à l’endroit de mon Père.
Marie est aussi réellement, effectivement, véritablement ma Mère, qu’éternellement Dieu le Père est mon Père.
Dans l’éternel présent de Dieu, ma Mère est ma Mère. Eternellement, dans la pensée Divine, ma Mère fut ma Mère, et ma Mère sera ma Mère.
Cela bien que sa Maternité Divine ne soit réalisée que dans le temps et qu’Elle soit Mère de Dieu par grâce, élection Divine, participation, adhésion et non par nature ou par droit de Principe Original.
Sans avoir en Elle-même et par Elle-même l’Essence Divine, ma Mère est vraiment Mère de Dieu, parce que je suis aussi vraiment son Fils que je suis vraiment Dieu Egal, Semblable, Coéternel et Consubstantiel au Père.
J’ai en Moi, Toute la nature de mon Père, la plénitude de la Divinité.
Mais je n’ai pas moins toute la nature de Ma Mère et ces deux Natures forment en Moi un seul Tout indivisible, concret et parfaitement harmonisé en Ma Seule Personne Divine de Verbe Incarné, Dieu et Homme tout ensemble, sans que la nature que je tiens de Ma Mère ne gène, nuise change, diminue en rien la Nature que je tiens de mon Père, la Personne divine que je suis ; sans que je sois moins le Verbe éternellement engendré du Père, parce que Je suis le Fils de la Vierge, le Jésus de Marie, le Christ-Dieu, Prêtre éternel. Je suis le Prêtre éternel, justement parce que Dieu et Homme, parce que Fils de la Vierge Immaculée, en même temps que son Fils de Dieu le Père.

« Monacte en vous (hommes) c’est Jésus mon seul Fruit. Mon mouvement en vous, c’est Jésus à la taille à laquelle vous me laissez le reproduire. Mon mouvement en vous, c’est la vie de Jésus coulée, diffusée en vous, dans la mesure où vous me laissez librement agir et dans la mesure où vous correspondez généreusement à mon acte.
c’est une très unique et même que le mouvement de la grçace et mon mouvement, parce que la grâce c’est Jésus et que mon acte en vous c’est Jésus.
La grâce, c’est Jésus, la vie de Jésus, et mon mouvement, c’est l’écoulement, la dispensation de la grâce en vous, de la vie de Jésus en vous
Je suis la Pleine de grâce, la mère de grâce, parce que je suis la Mère de Jésus, de Jésus la grâce essentielle ; mon mouvement en vous est le mouvement de Jésus, le mouvement de la vie de Jésus, parce que je ne puis produire et mouvoir que Jésus et parce que Jésus veut vivre et se mouvoir en vous que par moi et en moi.
Etre l’expression de mon mouvement, c’est être la fidélité même au mouvement de la grâce, en reconnaissant que j’en suis seule la motrice et opère toutes les propulsions en vous selon le Vouloir et la Plan Divins.
Etre l’expression de mon mouvement, c’est être l’adhésion même à tout ce que je suis, à tout ce que je fais ; c’est être l’adhérence à tout moi, pour Jésus, en tout, partout, toujours, c’est être l’abandon même à moi, par votre anéantissement en moi et par votre communion constante, active et passive à tout mon acte ; ce pour vivre Jésus en moi, par moi, avec moi, comme moi, parce que : Telle est la volonté de Dieu. »

« Je suis le Pain Vivant et le Divin Breuvage dont mon Unique Aimée, ma Mère Immaculée nourrit ses tout petits enfants.
Elle me donne à eux dans la mesure même où ils prennent en Elle toute leur substance... A ceux qui Elle seule la reçoivent et n’en cherchent et supportent aucune autre ; Elle me donne Tout Entier dans la mesure où Je suis à Elle.



Dernière édition par Hercule le Mer 27 Juin 2012, 02:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Re: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! EmptyMer 27 Juin 2012, 02:00

MARIE-THERESE (Suite 3)

LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE

REVELATIONS CONCERNANT LA TRES SAINTE VIERGE MARIE

REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL



REVELATION CONCERNANT LA REINE DU CIEL
2ème PARTIE
LA MERE DU BEL AMOUR - 26 mai 1926

« Je suis la Mère de l’amour, et l’Amour Incarné M’a faite de ce dont il voulait être formé en moi, pour la Trinité Adorable, pour moi et pour vous. Le Divin Amour Incarné m’a faite d’Amour, m’a faite « Amour », parce qu’Il est Amour, Tout Amour, rien qu’Amour. Il m’a faite Amour parce que son incarnation en moi est le fruit necessaire de l’Amour « ad intra et ad extra » des trois et que rien ne pouvait entrer en Lui qui ne soit qu’Amour, rien qu’Amour. Je suis Amour parce que rien ne pouvait être de l’Amour Incarné qui ne soit Amour très uniquement. C’est pour Lui, pour sa Trinité en son Humanité que mon Dieu et mon Fils adoré m’a faite d’Amour. Et son humanité enferme toute l’humanité, c’est pourquoi je ne forme en vous que l’Amour qui a voulu s’exprimer en moi et par moi.
Je forme en vous l’Amour dans la mesure où vous vous informez en moi, dans la mesure où librement je m’exprime en vous et où vous êtes mon expression.
quant vous laissez ma Substance vous informer au grés de mon vouloir, j’exprime en vous ce dont m’a faite le Dieu d’Amour ; je vous transforme en Amour, parce que je suis la Mère de L’Amour et la Mère d’Amour et que je ne peux produire que l’Amour ; l’Amour qui vous fond et vous conforme tous en l’Unité du « Seul » Amour.
Il n’y a qu’un Amour c’est Dieu ; La Substance, l’Essence de Dieu, C’est l’Amour. « Dieu est Amour ». « L’Amour demeure en Dieu comme en son Principe et son Lieu. Il n’y a pas d’Amour en dehors de Dieu, car ce qui est Amour en dehors de l’Amour par essence est Emanation de l’Amour Essentiel, Unique, Dieu.
Dieu, un en Trois et Trois en un, s’exprime parfaitement adéquatement, l’Amour qu’Il est, dans son Verbe Incarné ; Dieu le Verbe Incarné est aussi la seule Expression de l’Amour de Dieu en dehors de Lui-même, du flux et du reflux d’amour qui va de Dieu à ses créatures, et des créatures à Dieu.
Quand je dis « en dehors de Lui-même » je veux marquer : « l’ad intra » et « l’ad extra » des Trois. Mais il y a ici un mystère d’Amour ineffable.
Les bienheureux sont ceux à qui il est donné de le pénétrer dés cette vie, ce mystère qui sera votre béatitude !
Le mystère consiste en cette vérité intangible que tout amour participe de quelque façon à l’Essence même de Dieu ; de lui Seul, il peut émaner, et à Lui Seul, il peut aboutir ; et ce, parce que Dieu est l’Amour et qu’il n’y a et ne peut avoir d’Amour en dehors de Lui.
C’est parce que Dieu est Amour, que l’Unité en Lui absorbe la Trinité et que la Trinité subsiste en l’Unité.
Le Principe d’Unité, c’est l’Amour, et le Principe de Multiplicité, c’est encore l’Amour, parce que l’Amour est le Principe de vie et de génération. l’Amour produit sans cesse et sans jamais diviser, parce qu’il est le Principe de vie en même temps que le Principe d’Unité.
En le Verbe Incarné, Fils Unique du Père, vrai Dieu et mon Fils, Dieu s’exprime Lui-même, en Lui-même et à Lui-même, ce qu’Il est en Lui-même et en dehors de Lui-même. Il s’exprime Lui, l’Incréé, avec tout le créé sorti de Lui par son acte d’Amour, et c’est l’Amour qu’Il est, qui fait l’Unité en le Verbe, entre Dieu et la Créature.


IMPRESSIONS

Inondés des feux du couchant, les Alpes, ce soir, offraient un spectacle grandiose.
Des reflets de rubis, d’améthyste, d’émeraude, de saphir, et de topaze se disputaient les cimes neigeuses, tandis que les teintes chaudes de pourpre et d’écarlate, incendiaient l’horizon et donnaient à la nature entière un aspect de féerie.
La mer des nuages, ondulant sous la bise, reflétait cet étrange et merveilleux décor. Les cimes des sapins, les chalets sur les monts, tout jusqu’aux visages émus des promeneurs, était baigné d’une lueur rose et violette qui flottait dans l’air transparent et léger, semant partout, quelque chose d’immatériel et de céleste.
Un doux zéphir jouait entre les branches, on eut dit que les grandes forêts murmuraient ensemble une très douce prière.
La source s’échappait du sein des glaciers, déroulait avec moins de fracas son flot limpide, entre les pierres et la mousse.
Le cor de chasse, mêlait ses accents plaintifs, répétés et prolongés par les échos, tintement argentin des clochettes des troupeaux.
Tout était d’une mélancolique harmonie. Pénétrée de la splendeur de cette soirée d’automne dans les Alpes, ravie et émue jusqu’au larmes, inconsciemment, je m’agenouillais sur l’herbe humide et jaunie déjà, pour voir mourir le jour et écouter les derniers sons d’un chant de berger attardé dans la montagne. Les derniers rayons empourprés s’évanouissaient à l’occident, et les appels du cor, vibrants et se perdant dans l’espace, furent bientôt seuls à troubler l’imposant silence de la nuit.
La lune montait au zéphyr, répandant sa pâle lumière sur les glaciers d’argent. Les étoiles une à une s’allumaient au firmament, sautillant comme des perles de diamant suspendues à un voile sombre. Je les contemplais longtemps avec une joie intense... Bientôt, je serai dans les jardins bleus.

Le calme succédait au trouble, une paix immense m’envahit...
Je trouvai la nuit plus belle encore que le crépuscule !
Et l’analogie était si grande, entre le déclin du jour et celui de ma vie, que les larmes très douces à flot s’échappèrent de mes yeux fixés par un ardent et impérieux désir de cette voûte étoilée, magnifique.
De la vie , je n’ai vu que le printemps, je n’ai vécu que le matin, et déjà, les dernières froides journées d’automne, les dernières lueurs du crépuscule s’évanouissent à mon horizon ; mais, les teintes pourpres cachent la glace... Il fait froid sur la terre, et sans regret je la quitte. J’ai vu de la boue entre les rayons dorés, c’est pourquoi j’aime mieux la nuit et les étoiles, et c’est pourquoi je bénis le Bon Dieu qui, de crainte qu’elles ne fanent, cueille ses fleurs alors qu’elle ne sont encore que boutons.
Petite Fleur des Alpes


TABLE DES MATIERE

AVANT-PROPOS par le Maquis de la franquerie. 1
1° PARTIE
LA MISSION DE MARIE-THERESE CONCERNANT LE CLERGE. 2
2° PARTIE
REVELATIONS CONCERNANTLA TRES SAINTE VIERGE MARIE : 7
1° : MARIE EST LE DON DE DIEU. 7

.Incarnation et Primauté 7
.Incarnation et Rédemption. 7
.Primauté et Rédemption 8
.Rédemption. 8
.Incarnation et Rédemption. 9
.Relation de l’Unique avec les Trois Personnes
.divines et réciproquement 9
.Unica mea 10
.Rédemption - Maternité universelle de l’Unique. 11
.Maternité Universelle 11
.Filiation mariale et la grâce 11
.Marie et la gloire des Anges 11
.Marie Gloire de Dieu et seule gloire que nous
.puissions Lui donner. 12
.Tendre filiation à l’Unique Mère. 12
.l’Unique par rapport à l’Eucharistie - Sa Primauté
.comme Mère du Verbe Incarné 12
.Unité, similitude et continuité du Sacrifice
.sanglant et non sanglant. 12
.L’Unique par rapport à Dieu et à notre connaissance
.de Dieu. 14
.Marie Vierge Prêtre. 16
.Primauté du Verbe Incarné 16
.De notre participation au Sacrifice d’Adoration parfaite
.accompli par et en le Christ. 20
.Primauté de l’Unique comme pure créature et sa
.suprématie sur toutes créatures. 21
.Marie gloire des Trois Personnes Divines. 22
.Marie gloire des Anges 22
2° : L’IMMACULEE CONCEPTION 24
3° : CARNET BLANC. 28
4° : LA MERE DU BEL AMOUR. 33

.IMPRESSIONS. 35

.TABLE DES MATIERES 37

PRO MANU SCRIPTO

Mis de la FRANQUERIE, La Brunière à LA CHAPELLE - HERMIER
85220 - COEX - VENDEE


Au descendant de Louis XVII qui prochainement
remontera sur le trône de France.

Aux souffrances endurées par la Famille Royale
dans l’exil et l’oubli.

Que Dieu et Notre-Dame sauvent le Roi et protègent la France

PHV
1980


OMNIA RESTAURARE IN CHRISTO
OMNIA RESTAURARE PER REGE

Saint Ange demanda à Jésus quand il délivrerait Jérusalem du joug des Musulmans. Jésus lui répondit : « Un Roi s’élèvera finalement de l’antique race des rois de France, d’une insigne piété envers Dieu.
Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoué a la foi orthodoxe ; il sera aimé d’eux et sa puissance s’étendra au loin sur la terre et sur la mer.
Alors, l’Eglise étant comme retirée d’une certaine destruction, ce roi s’unira au Pontife Romain et le soutiendra.
L’erreur sera détruite parmi les chrétiens.
L’Eglise sera rendue à l’Etat que les bons ont choisi pour elle.
« Il enverra une armée à laquelle s’uniront spontanément de nombreux guerriers, s’élançant au combat pour l’amour de mon nom ; et l’amour de la Croix qui les transportera, leur obtiendra des trophées dont l’éclat s’élèvera jusqu’au ciel. »
« Le Monarque passera les mers et rendra à l’Eglise les contrées perdues par elle. »
SAINT ANGE


Prière au Christ-Roi
pour le Retour du Roi Très-Chrétien

O Christ, Roi des rois et Chef suprême des nations, souvenez vous de votre peuple de France, votre peuple de prédilection.
Souvenez-vous de la mission que vous lui avez confiée dans le monde.
Souvenez-vous de l’alliance que vous avez scellée avec lui, au baptême de Clovis, et que vous avez renouvelée à chacun des sacres de ses Rois très chrétiens.
Cette alliance a été brisée : la France officielle a renié ses engagements envers Vous. Faites lui la grâce, Seigneur Jésus, de réparer ses erreurs et ses crimes. Qu’elle retourne au plus tôt à sa vocation première de soldat de Dieu et de Fille aînée de l’Eglise !
Vos desseins sont impénétrables, mais nous croyons que la prière des hommes est puissante sur votre Cœur.
Soumis à votre sagesse et confiants en votre bonté, nous osons vous demander que la France revienne à ses origines, par l’alliance de l’autel et du trône restauré.
Seigneur, comme au temps de Jeanne d’Arc, rendez à la France son Roi très-chrétien, afin que, recevant à Reims son digne sacre, il soit en toute vérité votre Lieutenant temporel, le ministre de vos saintes volontés, pour le bien de la patrie, de l’Eglise et de l’humanité !
Nous vous demandons cette grâce, au nom de votre Sacré-Cœur, qui aime toujours les Francs ; au nom de votre sainte Mère, notre Reine bien aimée ; au nom de tous les Saints de la Maison de France.
« Seigneur, sauvez le Roi et exaucez-nous au jour de notre prière ! » Ainsi soit-il.
Cœur de Jésus, espoir de la France, sauvez-nous.
Marie, Reine de France, intercédez pour nous.
Saint Michel archange, priez pour nous.
Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous.
Tous les Saints de la Maison de France, priez pour nous.


Prière dite de Saint Louis
(tirée d’un missel du IXe siècle)

Dieu tout-puissant et éternel, qui avez établi l’empire des Francs, pour être dans le monde l’instrument de vos divines volontés, le glaive et le bouclier de votre Sainte Eglise, nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière les fils suppliants des Francs, afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre Règne en ce monde, et que, pour accomplir ce qu’ils auront vu, ils soient remplis de charité, de force et de persévérance. Ainsi soit-il.


Prière de Sa Sainteté Pie IX
pour la France

O Marie conçue sans péché, priez pour la France, regardez la France, sauvez la France !
Plus elle est coupable, plus elle a besoin de votre intercession !
O Marie ! un mot à Jésus reposant dans vos bras et la France est sauvée !
O Jésus, obéissant à Marie, sauvez la France !


Souvenez-vous devant Dieu
de
MARIE-THERESE NAPPEZ
saintement retournée à Dieu
le 24 juillet 1938
à DEVELIER (Suisse)
à l’âge de 43 ans.

Gloire infinie à jamais à la Trinité bienheureuse.
VIVE JESUS ! VIVE SA CROIX !
Je ne sais plus que mon Christ adoré, en tout, partout, toujours.
Quel rejet en moi et de moi, de tout ce qui est inerte et pesant, de tout ce qui n’est pas Sa Vie à force de pureté produite par le renoncement, de force produite par l’union à Lui, la fusion pour me perdre en Lui au nom de tous et pour tous, en Lui qui m’aspire de toute sa Puissance, de tout son Amour.
Que c’est grand et petit, fort et faible, que c’est beau de la Beauté même et fécond de la fécondité de Dieu même, l’âme poursuivie et étreinte par la Toute Puissance Divine, l’Amour de Dieu !
Vivre en tous, par tous, pour tous, sa Vie à Lui, la plus parfaitement totale qu’il se puisse. Aucune parole ne peut rendre ce que son Amour a fait en moi, ce que son Amour à fait de moi, ce que son Amour a fait et fait par moi, ce qu’il fera éternellement.
Solitude, effacement, silence, tourment d’âme, de cœur, d’esprit, de volonté de corps, universel, souffrance de tous, en tous - supplications continuelles - porter le monde entier devant Lui, passé, présent, avenir, pour tout souffrir, tout obtenir, tout vivifier. Vivre toute ma vie au nom de tous, pour tous. Porter comme il veut et comme Il la réalise, la honte, la souillure, l’horrible déchirement, la peine de tous les péchés, sacrifice généreux sur toute la ligne, sans ralenti, sans exception...
(Dernières notes de son carnet de route)


Que Dieu est bon et qu’il nous aime ! Et qu’il fallait vraiment notre Dieu, notre Dieu Amour pour produire cet infini d’amour de nous faire rien pour se faire notre Tout !
Qu’il soit bien vraiment notre Tout, notre Tout que nous aimions de tout Son Amour même !
(Extrait d’une lettre du 11-10-32)


Là où le Christ passe, la Croix reste avec ses merveilleux enseignements.
(Notes intimes)


Avec quel Amour je remercie Dieu de m’avoir faite si absolument faible, si rien ! Ma faiblesse n’est-elle pas l’instigatrice des si suaves condescendances divines à mon égard.
(Id)


Nous allons à Dieu. C’est pour attendre et préparer cette rencontre ineffable que nous avons été tirés du néant. Que Dieu est bon, que douce est la maison du Père où nous nous retrouverons dans la joie sans fin et sans mesure, délivrés à tout jamais de ce qui fait souffrir, frémir ou trembler.
(Lettre du 20-3-37)


Je vous voudrais bien vaillants, sans penchant pour le cafard, mais regardant bravement et avec la sourire la vie bien en face, sans craindre la Croix qui en fait la valeur pour l’éternité.
(Lettre, année 1937)


...l’état reste grave et à chaque instant la douleur violente reprend. A la garde du Bon Dieu ; c’est si bien comme Il voudra pour tout.
(Id)


SA PRIERE


O mon Dieu, je sais bien que rien ne vous est plus agréable, ne vous glorifie plus qu’une volonté usant de son libre arbitre pour se livrer totalement à la votre, à votre bon plaisir, à vos amoureux...caprices et je vous donne la mienne que votre Divinité a captivée, convertie, changée, fondue en la vôtre !
O Trinité que j’adore, je veux vous glorifier dans toute l’étendue dont vous me donnez la capacité. Volonté de mon Dieu, transformez-moi en vous pour que tout en moi soit selon vous !
Mon Jésus, c’est par votre Incarnation, votre Passion et votre Mort que vous avez glorifié votre Père, nous montrant par là, la glorification qu’il attend de nous et qui est l’accomplissement de sa volonté, agréée pleinement de la nôtre.
Mon Dieu, Trinité que j’adore et que j’aime uniquement, je me livre tout à vous, à la Passion, à la mort que vous voudrez, jusqu'à la ruine complète de tout mon être, sur laquelle je vous supplie de vous établir quand vous voudrez et d’établir votre Règne sur les âmes !
Mon Dieu, augmentez ma capacité d’amour et de souffrance, augmentez-la pour vous satisfaire en elle pour en faire l’aliment de votre gloire, le prix de votre règne sur les âmes ! Oh ! je vous en conjure, Dieu Bon, Tout Puissant et Miséricordieux, donnez-moi, de la façon qui vous sera la plus agréable, au prix de ce que vous voudrez, de vous glorifier selon le désir infini dont vous brûlez en moi, autant qu’il est et sera jamais possible à une créature de le faire !
Ainsi soit-il !
(Sa prière)


Mon Jésus, Miséricorde ! (300 j)
Loué et adoré soit éternellement le Très Saint Sacrement ! (300 j)
Doux Cœur de mon Jésus, faites que je vous aime de plus en plus ! (300 j)
Cœur de Jésus, j’ai confiance en vous ! (300 j)
Doux Cœur de Jésus, soyez mon amour ! (300 j)

Doux Cœur de Marie, soyez mon salut !
(300 j)
O Marie qui êtes entrée dans le monde sans tâche, obtenez moi de Dieu la grâce d’en sortir sans péché.
(100 j)


« Si vous ne voyez pas le chemin de la venue de mon Roi ne vous inquiétez pas. Ce chemin sera miraculeux comme le reste de sa vie. Rien n’est impossible à Dieu. »
« Depuis son berceau, le cœur du Roi n’aura vécu que dans la Croix. Il l’aura bien portée depuis les longues années qu’il aura vécues en exil. Son cœur n’aura pas failli. Il sera récompensé.
Le Sauveur du royaume, Henri de la Croix. Son nom est écrit au livre d’or. »
(M.J. Jahenny, 22-1-1878)
« Les Prophéties de La Fraudais »


« Et je vis un autre ange plein de force et descendant du ciel, revêtu d’une nuée, ayant un arc-en-ciel sur la tête. Et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. Et il avait à la main un petit livre ouvert, et il mit son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre. Et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Et après qu’il eut crié, sept tonnerres firent éclater leurs voix. »
Apoc. X, 1-3 (Sixième Trompette)


PRIERE A SAINT JOSEPH

O Saint Joseph dont la protection est si grande, si forte et si prompte devant le trône de Dieu, je mets en toi tous mes intérêts et désirs. O Saint Joseph, assiste moi par ta puissante intercession et obtiens pour moi de ton Divin Fils toutes les Bénédictions Spirituelles par Jésus-Christ Notre Seigneur, de telle manière qu’ayant engagé ici-bas ton pouvoir céleste, je puisse offrir mes remerciements et mon hommage au Père qui nous aime.
O Saint Joseph, je ne me fatigue jamais de vous contempler Toi et Jésus endormi dans tes bras ; je n’ose pas approcher pendant qu’il se repose près de ton cœur. Embrasse-le en mon nom et baise sa tête délicate pour moi et demande-lui de m’embrasser à son tour lors de mon dernier soupir.
Saint Joseph, patron des âmes du purgatoire,
prie pour moi !


Cette prière a été trouvée la 50e année de Notre Seigneur Jésus Christ. En 1505. Elle a été envoyée par le Pape à l’Empereur Charles lorsqu’il partit à la bataille.
Quiconque entend cette prière, ou l’entendra ou la gardera sur lui ne mourra pas d’une mort soudaine, ne sera pas noyé et le poison n’aura aucun effet sur lui. Ils ne tomberont pas dans les mains de l’ennemi et ne seront brûlés par aucun feu. Ils ne subiront aucune domination en bataille.


ORAISON
DE SAINT CHARLEMAGNE

Cette prière, s’il faut en croire une antique tradition, a été trouvée dans le sépulcre même de Notre Seigneur Jésus Christ, et envoyée en l’an 802, par le Pape Léon III, à l’empereur Charlemagne quand il partit avec son armée pour combattre ses ennemis. Elle était écrite sur parchemin en lettres d’or et longtemps elle fut conservée pieusement à l’abbaye de Saint Michel de France. Peut être l’y retrouverait-on encore. Quiconque lit cette prière, l’entend lire ou la porte sur lui, ne mourra pas subitement, ne se noiera, ni se brûlera ; aucun venin ne l’empoisonnera, il ne tombera pas entre les mains de ses ennemis et il ne sera pas vaincu par eux dans les batailles. Quand une femme se trouve dans les douleurs de l’enfantement, qu’elle lise cette prière, ou qu’elle l’entende lire, ou qu’elle la porte sur elle, elle se trouvera promptement délivrée et sera toujours tendre mère. Dès que l’enfant sera né, posez cette prière sur son côté droit et il sera préservé de beaucoup de maux. Celui qui porte cette prière sur lui ne sera pas atteint d’épilepsie. Quand vous verrez tomber dans la rue une personne attaquée de ce mal, posez cette prière sur son côté droit et elle se relèvera joyeuse. Cette prière, déposée dans une maison, préserve de la foudre. Celui qui lira cette, ou se la fera lire tous les jours, sera prévenu par un signe trois jours avant sa mort. Celui qui écrit cette prière pour lui ou pour d’autres, « Je le bénirai » dit le Seigneur.
Dieu Tout Puissant, qui avez subi la mort sur l’arbre patibulaire de la croix, pour expier tous mes péchés, ayez pitié de moi. O Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez loin de moi toute arme tranchante.
O Sainte Croix de Jésus-Christ, préservez moi de tout accident corporel. O Sainte Croix de Jésus-Christ, versez en moi tout bien. O Sainte Croix de Jésus-Christ, détournez moi de tout mal, faites que je puisse sauver mon âme. O Sainte Croix de Jésus-Christ, éloignez de moi toute crainte de mort et accordez moi la vie éternelle. O Sainte Croix de Jésus-Christ, gardez moi et faites que les esprits malins, tant visibles qu’invisibles, fuient devant moi, dès aujourd’hui et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Aussi vrai que Jésus est né le jour de Noël, aussi vrai que Jésus a été circoncis, aussi vrai que Jésus a reçu les offrandes des 3 Rois Mages, aussi vrai que Jésus a été crucifié le Vendredi-Saint, aussi vrai que Joseph et Nicodème ont ôté Jésus de la croix et l’ont mis dans le sépulcre, aussi vrai que Jésus est ressuscité et monté au Ciel de même qu’il soit aussi vrai que Jésus me préservera de tout attentat de mes ennemis, tant visibles qu’invisibles, dès aujourd’hui et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
O Dieu Tout Puissant, sous la protection de
Jésus, Maria, Joachim.
Jésus, Maria, Anna.
Jésus, Maria, Joseph.
je me remets entre vos mains. Ainsi soit-il.
O Seigneur, par l’amertume que vous avez soufferte pour moi sur la Sainte Croix, principalement lorsque votre âme s’est séparée de son corps, ayez pitié de mon âme quand elle sera délivrée de ce monde. Ainsi soit-il.
REGNUM GALIAE REGNUM MARIAE QUOD NUMQUAM PERIBIT


Mère céleste, Notre Dame, vous qui avez donné à cette nation tant de gages insignes de votre prédilection, implorez pour elle votre divin fils ; ramenez la au berceau spirituel de son antique grandeur. Aidez la à recouvrer sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée.
Regina pacis ! oh ! oui ! Soyez vraiment au milieu de ce peuple qui est vôtre, la Reine de la paix, écrasez de votre pied virginal le démon de la haine et de la discorde ; faites comprendre au monde, où tant d’âmes droites s’évertuent à édifier le temple de la paix, le secret qui seul assurera le succès de leurs efforts : établir au centre de ce temple le trône royal de votre Divin Fils et rendre hommage à sa loi Sainte, en laquelle la justice et l’amour s’unissent en un chaste baiser. Et que par vous la France, fidèle à sa vocation, soutenue dans son action par la puissance de la prière, par la concorde dans la charité, par une ferme et indéfectible vigilance, exalte dans le monde le triomphe et le règne du Christ, Prince de la Paix, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Amen.


SAINT LOUIS
Prière à saint Louis
25 août 1874

Grand saint Louis, Roi de France, priez pour elle.
Grand saint Louis, Roi de France, beau, lys de pureté, ami du Sacré Cœur de Jésus, priez pour la France.
Grand saint Louis, Roi de France, qui avez conservé votre pureté et votre belle innocence et qui n’avez point souillé cette couronne sur le trône que Jésus et Marie vous avaient donné, donnez la paix, priez que la France s’humilie aux pieds de Jésus et de Marie et devant nous.
Grand saint Louis, Roi de France, qui venez réconcilier le Ciel avec la Terre et à qui Jésus le Dieu de la France donne des grâces, apportez à la France la paix, faites fleurir la foi, priez pour la France, le Saint Pontife et l’Eglise.
Grand saint Louis, vous l’ami du Sacré Cœur de Jésus, vous le fervent serviteur de Marie qui l’aimiez tant et qui désiriez mourir un samedi, jour qui lui était consacré, priez pour nous, enfants malheureux de la France.
Grand saint Louis, Roi de France, vous que Jésus et Marie ont reçu entre leurs bras et à qui ils ont donné une couronne que vous n’avez pas souillée, donnez-la lui comme une seconde couronne, priez pour la France.
Grand saint Louis qui priez avec Marie Immaculée pour le Souverain Pontife au milieu de ses souffrances, de se calomnies, de ses persécutions, délivrez le Souverain Pontife.
Grand saint Louis, Roi de France, Jésus et Marie vous permettent de prendre par la main le Roi qui doit la gouverner et lui donner sa couronne que vous n’avez jamais flétrie. Marie vous permet de placer ce Roi sur le trône, qui doit apporter la paix. Priez pour le Souverain Pontife qui vous appelle pour la France.
Nous voyons en vous un bel espoir, nous voyons votre main bénie ! Marie ne nous refuse rien, vous l’avez tant aimée. Venez à notre secours. Venez, Vous aussi, ô Sacré Cœur de Jésus, ouvrez-vous tout entier que nous nous y cachions et que nous n’en sortions jamais. Tout à Vous, ô Sacré Cœur, tout à vous Jésus et Marie et à tout à vous, ô bon saint Louis, Roi de France.


AUTRES PRIERES POUR LA FRANCE

« O Dieu tout puissant et Eternel qui avez établi l’Empire des Francs pour être par le monde l’instrument de votre très divine volonté, le glaive et le bouclier de votre Sainte Eglise, nous Vous prions, prévenez toujours et en tous lieux de la céleste lumière les fils suppliants des Francs, afin qu’ils voient toujours efficacement ce qu’il faut faire pour votre règne en ce monde, et que, pour faire ainsi qu’ils auront vu, ils soient jusqu'à la fin fortifiés de charité et de courage. Amen. »
« Prions encore pour les Rois Très Chrétiens, afin que notre Dieu et Seigneur fasse que leur soient soumises toutes les nations barbares, pour notre paix perpétuelle. Amen. » (163)
On comprend que dans la capitale du monde chrétien, à Rome, on puisse lire, sur l’un des piliers d’entrée de l’église Saint Louis des Français, le rappel de cette indulgence accordée par le Pape Innocent IV :
« Quiconque prie pour le Roi de France gagne dix jours d’indulgence. »
Inscription et indulgence existe toujours.
C’est qu’en effet, comme le disait la pieuse Carmélite, Camille de Soyecourt :
« Bien comprise, la fidélité à la Monarchie est un hommage rendu à la Majesté Divine. »
(163) Ces deux dernières prières ont été publiées par le Cardinal Pitra dans sa « Vie de saint Léger » (Introduction, p XXII).
La première est tirée d’un Missel du IXe siècle et remonterait au VIIe siècle. Nous avons modifié le dernier paragraphe pour l’harmoniser avec la présente étude. La seconde est tirée des vieux Missels gallicans, passa dans la liturgie romaine où elle est à jamais conservée. Cf. Missal. Rom. feria in Parasceve.


PRIÈRE AU CHRIST-ROI
POUR LE RETOUR DU ROI TRÈS CHRÉTIEN

« 0 Christ, Roi des rois et Chefs des Nations, souvenez-Vous de votre peuple de France, votre peuple de prédilection. Souvenez-Vous de la Mission que Vous lui avez confiée dans le monde. Souvenez-Vous de l'Alliance que Vous avez scellée avec Clovis au Baptistère de Reims et confirmée par Jeanne d'Arc, la Pucelle, et renouvelée à chacun des Sacres de ses Rois Très Chrétiens.

« Cette Alliance a été brisée : la France officielle a renié ses engagements envers Vous depuis qu'elle a assassiné son Roi.
Faites lui la grâce, Seigneur-Jésus, de réparer ses erreurs et ses fautes afin qu'elle revienne au plus tôt à sa vocation première de soldat de Dieu et de Fille Aînée de l'Eglise

« Vos desseins sont impénétrables, mais nous croyons que la prière des hommes est puissante sur Votre Cœur. Soumis à Votre Sagesse et confiants en Votre Bonté, nous osons Vous supplier que la France revienne à ses origines par l'Alliance de l'Autel et du Trône restauré.

« Seigneur, comme au temps de Jeanne d'Arc, rendez à la France son Roi Très Chrétien, afin que, recevant à Reims son « digne Sacre », il soit en toute vérité Votre Lieutenant temporel, le ministre de Vos saintes volontés pour le bien de l'Eglise, de la Patrie et de l'humanité.

« Nous Vous demandons cette grâce au nom de Votre Sacré-Cœur qui aime toujours les Francs, au nom de Votre très sainte Mère, notre Reine bien-aimée, au nom de saint Michel, l'Ange-Gardien de la France, de sainte Jeanne d'Arc la grande Martyre de Votre Royauté Universelle et du Caractère Sacré et Divin de la Royauté en France, au nom de tous nos Saints protecteurs et de tous les Saints de la Maison Royale de France. »

« Seigneur, sauvez le Roi et exaucez-nous au jour de notre prière.
Amen

« Cœur Sacré de Jésus,
Espoir et Salut de la France,
Sauvez-nous !

« 0 Marie, Reine de France,
intercédez pour nous !

« Saint-Michel,
Chef des Milices Célestes et grand Vainqueur de Lucifer,
Ange-Gardien de la France et du Roi,
de votre épée défendez-nous !

Sainte Jeanne d'Arc,
Saint Louis, Roi de France,
Tous les Saints patrons de la France
et tous les Saints de la Maison de France,
Priez pour nous !


UNE PRIERE POUR DEMANDER LE ROI

Nous ne demandons pas assez le Roi; c'est cette plainte de notre Mère du Ciel qui a inspiré à l'un de nos amis la prière suivante :

Seigneur Jésus, Dieu de la Terre et de l'univers, nous Vous supplions d'intervenir pour que vienne prendre place sur le trône de France le Roi que Vous avez choisi.
Que ce descendant du Roi martyr Louis XVI dirige le royaume de France.
Que notre pays retrouve la foi, la paix et l'amour des premiers Chrétiens.
Que les saintes Patronnes de notre pays soient réhabilitées et invoquées.*
Que notre Mère, la Sainte Vierge Marie, abrite tout le royaume sous son manteau protecteur et que nous n'ayons plus rien à craindre.
0 Seigneur Jésus, que par votre volonté le Roi soit très bientôt parmi nous.
Ainsi soit-il.

15 août :
Assomption de la Très Sainte Vierge,
Patronne principale de la France.
30 mai :
Sainte Jeanne d’Arc,
Patronne secondaire de la France.
3 octobre :
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus,
Patronne secondaire de la France.



AU CHRIST-ROI

Seigneur Jésus, Maître de toutes choses et Roi des nations, tout autant que des individus, Vous qui devriez régner ici-bas comme Vous régnez au Ciel, nous Vous prions, Vous implorons et Vous supplions en faveur de la France, fille aînée de Votre Eglise, dont Vous connaissez, mieux que quiconque, les abandons, les parjures et, du coup, la dramatique situation. Délivrez-la, Seigneur, de qui s'ingénie à lui arracher sa foi. Délivrez-la, Seigneur, de qui la dévoie et la pervertit en haine de Vous et de Vos lois. Délivrez-la, Seigneur, de qui la livre aux Infidèles. Délivrez-la, Seigneur, de qui la détruit en y foulant aux pieds le Droit naturel. Donnez, Seigneur, à notre Patrie les chefs politiques qui referont d'elle une nation chrétienne. Donnez, Seigneur, à notre Patrie les évêques qui lui rendront sa ferveur. Donnez, Seigneur, à notre Patrie le courage de renouer avec la mission plus que millénaire qui lui fut dévolue au baptême de Clovis. Donnez, Seigneur, à notre Patrie la force de Vous ramener les peuples que son exemple détourna de Vous. Seigneur Jésus, dont l'amour préférentiel pour la France et les Français se manifesta de manière éclatante à Paray-le-Monial, soyez à nouveau et pour toujours notre Roi.
Très Sainte, Très douce, Très belle et Très puissante Vierge Marie, que le roi Louis XIII nous choisit pour Reine, plaidez la cause de Votre malheureux royaume auprès de Votre Fils.

Ayez tous deux pitié de la France et des Français, qui se jettent a vos genoux ! Secourez, en cette période cruciale, ceux des Français qui croient en vous et entendent conformer leurs desseins à vos préceptes, d'où la haine que leur voue le monde !
Et Vous fallut-il, comme lorsque Vous suscitâtes Jeanne-d'Arc, de même qu'à tant d'autres heures de notre histoire nationale, opérer un miracle spectaculaire, sauvez-nous Vous en supplions, sauvez sans attendre davantage notre pays qui se meurt et dont l'espoir ne réside qu'en Vous.
Ainsi soit-il.



CONSECRATION DU GENRE HUMAIN
AU SACRE COEUR DU CHRIST ROI

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant Votre autel. Nous sommes à Vous, et nous voulons être à Vous ; et afin de Vous être plus étroitement unis, voici que, en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Coeur.
Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos Commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres, et ramenez les tous à votre Sacré-Coeur.
Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; Faites qu'ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu'ils ne périssent pas de misère et de faim. Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l'erreur ou que la discorde a séparé de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi, afin que bientôt il n'y ait plus qu'un seul troupeau et qu’un seul pasteur.
Accordez, Seigneur, à votre Eglise, une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l'ordre et la paix ; Faites que d'un pôle du monde à l'autre, une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur, qui nous a acquis le salut ; à Lui, gloire et honneur dans tous les siècles. » Ainsi soit-il.
(5 ans Ind. ch. mois. Plénière le jour du Christ-Roi, si l’on a communié et que l’on assiste au Salut du S. S. au .Cours duquel elle est dite.)


PRIERE AU CHRIST-ROI UNIVERSEL

0 Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour vous. Exercez sur moi tous vos droits.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty
MessageSujet: Re: Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !   Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises ! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Marie-Thérèse Nappez, la plus Française des Françaises !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc
» 26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc
» 26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc
» 26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc
» 26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Coeurs unis en Jésus et Marie :: De Religione :: LE PARLOIR-
Sauter vers: