Dévot à la Sainte Vierge, méditant les mystères de la Passion, Saint Casimir laissa le souvenir d'un jeune prince intelligent et généreux, toujours joyeux, dévoué aux affaires publiques et aux pauvres et par-dessus tout, d'un homme de prière et de renoncement.
Atteint de tuberculose pulmonaire, il mourut, à Grodno, le 4 mars 1484. Et lorsqu’en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l’église que Sigismond III venait d’élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie, solemnise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ; proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ; invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ; il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement, et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
O Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes, vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables, vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir, préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle, et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ; rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien.