Retour de San Giovani Rotondo (témoignage)

San Giovani Rotondo C'etait super ! (fatiguant 44 h de train, mais super)

D'habitude devant quelqu'un qui vient de mourir on ressent une impression de "coquille vide". On reconnait le corps, mais ce qui l'animait n'est plus là.

A présent je comprend mieux la phrase du Christ: " Il n'est pas mort, il dort"Le Cadavre du Padre Pio n'est pas un cadavre. Il dort. On croirait qu'il est endormi. Il y a encore sur son front serein les petites taches de vieillesse. Je l'ai approché à quelques centimêtres et regardé sous toutes les coutures, et a aucun moment je n'ai eu l'impression de voir un mort. Mais j'ai au coeur cette certitude étrange: Il dort.

C'est difficile à expliquer, car mon raisonnement logique sait qu'il est mort, mes yeux ont vu un mort, mais pourtant je sais , je sens, qu'il est "vivant" dans une autre dimension de notre réalité. Il dort. J'en suis aussi convaincu que d'exister. Il est comme "en attente" de la résurection, pret à se lever à la sonnerie de la trompette finale. Il est comme quelqu'un qui dort en attendant le train qu'il va prendre... C'est la première fois que ma pensée, mon "ressenti" est convaincu à ce point d'une chose contraire que pourtant mes sens constatent avec évidence. J'ai approché un "vivant", pas un mort.

Exactement comme s'il avait été dans le coma. Il est là comme "témoin" et comme "guide". J'ignore pourquoi je dis ça, mais je le ressens au plus profond de moi comme une vérité absolue.

Le retour à la vie courante s'est fait avec douceur, car là bas, les gens sont tous croyants à 100 % son portrait est sur tous les murs, ses statues sont partout. Les gens ne parlent que de lui. C'est à ce point que lorsque on est dans San Giovani rotondo on vois partout son nom: Garage Padre Pio, Résidence Padre Pio, Pizzeria Padre Pio, rue Padre Pio, restaurant Padre Pio, menuiserie Padre Pio etc... Si ce n'est pas écrit Padre pio, c'est écrit: Résidence Jean Paul II, ou bar jean paul II etc... Les gens sont calmes doux, sereins, aimables, pas stressé. Tout le monde parle avec tout le monde. J'ai eu l'impression d'être plongé durant quelques heures dans le monde futur. J'ai assisté à une procession où il y avait au moins 10 000 personnes. Tout le monde chante la Gloire du Christ et celle de Marie. Les Prêtres et les religieu(ses) sont souriants, priants.

C'est un souvenir inoubliable. D'autant que dans chaque gare d'Italie, il y a une chapelle (avec une photo de Padre Pio). Il faut voir comme ce peuple aime son Saint.

Quand on reviens en France, tout parait "glacial", sans foi.

Fraternellement

Séraphin

Bravo Seraphin!
Déjà,d'après les photos,on aurait dit qu'il dormait et qu'il n'en fallait pas beaucoup pour le réveiller...
Que de grâces et de surprises attendues pour sa fête le 23 Septembre!
Soyons attentifs et priants.

Amicalement, fraternellement
Nicolas

Merci Séraphin, ton témoignage est poignant, on imagine tellement ce que tu as vu et on comprend tout aussi bien ce que tu as pu ressentir. Oui, je suis convaincue comme toi, qu'il dort. C'est normal, il doit voir le miracle de Garabandal (je pense que c'est le miracle, il faudrait que je vérifie).

Merci aussi pour ce témoignage concernant les foules rencontrées et la paix qui se dégage de ces lieux où la foi est encore présente. Cela aussi aide, et regonfle les batteries et, ce rien qu'à te lire...

Leodia

Correction à mon précédent propos : Padre Pio a déjà vu le grand miracle annoncé à Garabandal :

Citation :

<< Dans une lettre datée du 4 juillet 1969, adressée à M. Anthony O'Brien de Londres, le Père Bernardino Cennamo, O.F.M., se porte garant de ce que le Padre Pio croyait à Garabandal :
J'étais à Garabandal le 30 Mai de cette année (1969) et je revis Conchita. Le Padre Pio, de son vivant, avait garanti l'authenticité des apparitions de la Vierge. Il rencontra Conchita à San Giovanni Rotondo (en 1966) et en outre, durant les dernières années de sa vie, il en parla à ses Frères, leur laissant un message personnel pour la principale protagoniste des apparitions. Le message, remis au Père Pellegrino, fut donné à Conchita à Lourdes en Octobre de l'an dernier, moi aussi étant présent.
Nous savons par les Notes de Don Valentin Marichalar et celles du D. Celestino Ortiz que la vision anticipée du miracle de Garabandal par le Padre Pio avait été annoncée le 8 Septembre 1962. Mais il est possible que le fameux stigmatisé - et Conchita aussi - le savaient déjà.
Conchita reçut sa première lettre du Padre Pio le 3 Mars 1962 et lui répondit le même jour, sa réponse contenant un message personnel de Notre Dame. C'est à l'une ou l'autre de ces deux dates que l'on peut assigner les prophéties de la Vierge, à savoir "et le Padre Pio lui aussi verra le Miracle".
Le fait même que le Padre Pio a bien vu le Miracle à l'avance est assuré par le témoignage du Père Bernardino Cennamo mentionné plus haut.
En Octobre 1968, Conchita rencontra le Père Cennamo à Lourdes. Elle avait reçu un télégramme lui demandant de s'y rendre et elle s'y rendit immédiatement dans une voiture où se trouvait le Père Alfred Combe, qui fut un important témoin de tout cela.
Le Père Cennamo dit à Conchita qu'il ne croyait pas à ces apparitions, jusqu'au jour où le Padre Pio lui dit de lui donner, à elle (Conchita), le voile qui couvrirait son visage après sa mort. La conversation se termina ainsi :
Conchita : Comment se fait-il que la Vierge m'a dit que le Padre Pio devait voir le Miracle, et il est mort.
P. Cennamo : II a vu le Miracle avant de mourir. C'est lui-même qui me l'a dit. >>

Voilà qui est rectifié.

Merci à ce forumeur un peu discret mais toujours précis et qui nous permet d'avoir des informations aussi fiables sur Garabandal.

Leodia

Ah ! enfin Séraphin est de retour; avec son témoignage paisible. Je vois que le message date de mercredi dernier et il ne s'est affiché chez moi qu'aujourd'hui. J'ai pas la " berlue " Il est vrai que j'habite en pleine Bretagne.Contente de vous relire, Séraphin.

Merci Séraphin pour ce très beau témoignage. Après ça, on a vraiment envie d'aller visiter ce coin de Ciel sur terre et peut-être rencontrer ce saint hors du commun.