Hymne du VIIIème siècle
Associés aux mérites des Saints,
Chantons leur bonheur insigne et leurs actions héroïques :
Car le cœur est pressé de chanter les louanges
De cette race illustre de vainqueurs.
Eux, que le monde dans sa folie abhorra,
En vrais disciples de votre nom,
Ils l’ont méprisé,
Car il est vide de fruits et privé de fleurs,
Ô Jésus aimable, Roi des habitants du Ciel.
Eux, qui pour vous ont foulé aux pieds les colères
Et les sanglantes menaces des hommes ;
Eux, que déchirèrent à outrance les ongles de fer
Sans faire impression sur leur cœur.
On les égorge, comme des agneaux
Sans qu’ils fassent entendre ni plainte ni murmure ;
Un cœur sans crainte et une conscience sans reproche
Leur donne la force de souffrir.
Quelle voix, quelle langue pourra décrire les récompenses
Que vous préparez à vos martyrs ?
Encore rouge de sang qu’ils ont répandu,
Ils ceignent leur front de resplendissants lauriers.
Divinité suprême et une, nous demandons
D’effacer nos fautes, d’éloigner tout
Ce qui peut nous nuire,
De donner la paix à vos serviteurs,
Afin qu’ils chantent votre gloire,
Dans toute la suite des siècles.
Ainsi soit-il.
Source : Missel Vespéral, Desclée de Brouwer Belgique 1937
Union de prière
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde