L'art de Célébrer la Messe, vient de sortir en français

Citation :

Depuis le Motu Proprio de Benoît XVI...

Une traduction qui vient à point
Père Michel Gitton

La traduction française de l’édition 2002 de la Présentation générale du Missel Romain est disponible en français depuis avril 2008 (1). Présentation et analyse.

Depuis le Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI en juillet 2007, reconnaissant, à côté du rite romain « ordinaire », un rite « extraordinaire », le paysage liturgique de l’Église a, qu’on le veuille ou non, profondément changé. C’est donc dans un tout autre esprit que nous pouvons recevoir la traduction française enfin réalisée de la Présentation générale du Missel Romain (PGMR) qui vient de paraître. On sait que le pape Jean-Paul II avait tenu en 2002 à donner à l’Église une édition à jour du Missel Romain restauré à la suite du Concile Vatican II, dont la première édition remontait à 1969. Ce travail considérable, qui intégrait les additions faites au sanctoral, mais qui donnait aussi les mélodies complètes pour la célébration de la messe en langue latine, comportait, comme il se doit, des préliminaires. Ceux-ci, qui sont les héritiers de l’ancien code des rubriques (dont la dernière édition était de 1962), donnent les principes généraux de la célébration et de ses différentes parties, ainsi que des règles sur le rôle des divers ministres, sur le choix des formulaires, sur l’ornementation, etc.

La nouveauté, c’est que ce document est inévitablement pris dans l’optique d’une comparaison implicite avec le rite « extraordinaire ». Naguère, le triomphalisme post-conciliaire était de règle dans beaucoup de milieux : l’Église avait abandonné définitivement les vieilles pratiques pour des usages plus éclairés, qui avaient le double avantage de retrouver la simplicité des origines et d’être mieux compris des hommes d’aujourd’hui. Sur ces deux points, il a fallu déchanter, le thème du « retour aux sources » n’a pas résisté sur tous les points à une meilleure connaissance des origines (notamment sur la concélébration et la question de l’orientation de l’autel), et quant à la compréhension plus facile, on ne peut pas dire qu’elle ait abouti à ramener les foules dans les églises !

Ce n’est pas dire que le rite « ordinaire » ne puisse faire valoir des qualités propres qui ne sont pas nulles et qui, à notre avis, justifient largement son usage dans la plus grande partie de l’Église catholique. Mais la preuve doit en être faite et le document mis aujourd’hui à la disposition des prêtres et des fidèles peut sans doute y aider. Mais surtout, si l’on veut soutenir la comparaison, il convient que la célébration de la messe selon le missel de 2002 s’améliore, et donc que l’on accepte de lire, d’étudier et, au besoin, de se réformer.
Le premier usage de ce PGMR est donc de rappeler qu’il existe un rite romain de la messe, que ce n’est pas une pâte à modeler que chacun peut interpréter à sa guise, le § 42 introduit d’ailleurs une autre source, tout à fait essentielle, « la pratique léguée du Rite romain ». Nous sortons de « l’herméneutique de la rupture » et nous apprenons qu’il y a derrière nous une longue histoire dont ce missel est l’héritier, c’est là que nous pouvons trouver les solutions aux questions que le missel laisse sans réponse et que nous pouvons éclairer des choix que le missel laisse ouverts.

Le titre donné à la traduction française : l’Art de célébrer la messe est sans doute une heureuse trouvaille, il renvoie aux conclusions du synode de 2006 sur la Sainte Eucharistie, reprises dans l’exhortation apostolique du Saint-Père Benoît XVI (2). En réalité, l’objectif du texte dont nous avons maintenant la traduction n’est pas de donner une nouvelle législation sur le sujet (la liturgie ne se réforme pas par décret). On peine en effet à trouver au fil des pages des points qui traduiraient des modifications sensibles : même la prescription plus claire sur les pouvoirs des évêques et des conférences épiscopales (§ 387-390) est plutôt contraignante à leur égard. On peut citer l’insistance pour que toutes les lectures prévues soient faites « strictement » (§ 357), et quelques autres points en plus ou en moins. Mais on peut dire que l’objectif essentiel est de tirer les conclusions de la réception du missel de 1969, canalisant certains abus, remettant le tout dans une ambiance plus traditionnelle, comme en témoigne le préambule qui situe le missel dans la tradition liturgique de l’Église. On retrouve là un usage plus normal du ministère de Pierre qui n’est pas chargé de créer ex nihilo, mais de discerner dans la pratique ce qui va dans le sens de la continuité et du développement du rite romain et ce qui s’en écarte.

La traduction française, quant à elle, pour tardive qu’elle soit, arrive sans doute au bon moment. Elle se recommande par son incontestable lisibilité, même si certains choix aboutissent à de légères confusions (3). On voit la timide réintroduction d’un vocabulaire usant des termes propres au culte catholique, même si la tendance est encore limitée : on ose quelques fois parler de la « sainte communion », de l’« adoration de la croix », mais malheureusement pas du calice (qui est toujours une « coupe » sauf p. 126, § 327), on risque la « patène », etc. Surtout, les intitulés des prières retrouvent leur forme classique (Sanctus, Orate fratres, Agnus Dei), même si c’est avec traduction à la suite.

Si c’est un art qui est demandé, cet art demandera encore beaucoup de travail à ceux qui en sont les premiers usagers, c’est-à-dire les prêtres, souvent dépourvus en ce domaine de toute formation sérieuse (ceci étant vrai tous rites confondus). La perte de mémoire qui affecte notre société a atteint en ce domaine une ampleur vertigineuse. La défaillance d’une génération, qui avait pu recevoir l’écho de l’usage « reçu » mais ne l’a pas transmis, se fera encore longtemps sentir. Mais la prétention et le mauvais goût avec lequel tout liturge se croit volontiers compétent et prend ses habitudes pour la loi de l’Église (celle d’aujourd’hui ou de toujours, peu importe) n’est guère moins dommageable. Le chemin sera long, raison de plus pour s’y mettre sans retard....

Père Michel Gitton

(1) L’Art de célébrer la Messe. Présentation générale du Missel Romain, 3e édition typique 2002, préface de Mgr Robert Le Gall, Desclée-Mame, 2008, 224 pages, 12,50 e.
(2) Sacramentum Caritatis, Exhortation apostolique post-synodale, 22 février 2007, § 38 et suiv.
(3) L’un au deuxième alinéa du n. 22 in fine, où, parlant des Messes stationales de l’évêque, le texte latin dit : Quare huiusmodi Missarum sollemnia exemplo esse debent universæ diœcesi, que cette traduction rend par : « C’est pourquoi de telles messes solennelles doivent être un exemple pour tout le diocèse » (p. 32) ; inutile de souligner que pour l’auteur du texte latin c’est la solennité de ces Messes – voire leur cérémonial – qui devrait être un [bon] exemple pour tout le diocèse. L’autre au troisième alinéa du n. 309, sur l’emploi de l’ambon.

Source :
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0205089_motu_proprio

Voilà une publication qui si elle est suivie pourrait remettre un peu d'ordre dans le désordre des messes d'aujourd'hui.
Je ne vais pas souvent à des messes en français car je les trouve très régulièrement tellement dénaturée que je ne parviens pas à y prier.

Il y a quelques jours, j'ai assisté à la messe de 1ère communion d'une jeune parente. Je suis sortie, je n'ai pu rester jusqu'au bout. Hormis, le brouhaha indescriptible qui règnait dans une église comble de gens qui ne respectaient rien, d'enfants qui couraient et criaient, de gens qui entraient et sortaient, de familles qui s'interpellaient à voix haute, la messe en elle-même m'a profondément heurtée.

Par exemple :
Le Gloria :
Gloire à Dieu, Seigneur des univers,
Gloire, honneur, louange!
Vie auw hommes, habitant du monde,
Vie, bonheur, tendresse.
1. Nous Te louons, ô Père! Tu sèmes la vie avec amour. Et, voici l'homme, l'homme vivant, reflet de ton Visage.
2. Nous te suivons, ô Christ! Tu livres ton Esprit et ton corps. Et voici l'homme, l'homme levé, arraché aux ténèbres.
3. Nous Te chantons Esprit! Tu mets dans les coeurs d'autres désirs. Et voici l'homme, l'homme nouveau brisant toutes frontières.

Ce n'est donc plus un gloria à la gloire de Notre Seigneur et Dieu mais un gloria à la gloire de l'homme.

(suite)
Le Credo était du même tonneau :

Je crois, Seigneur, tu es Source de Vie!
Je crois en Dieu le Père, il a créé le monde et tout ce qui vit sur terre et dans le ciel. Au sommet, de l'univers, il a fait l'homme à son image.

Je crois, Seigneur, tu remplis l'univers!
Je crois au Christ, le Fils de Dieu, il a partagé notre condition humaine. Il nous a aimés à en mourir. Mais son amour a vaincu la mort. Il est ressucité et vivant.

Je crois, Seigneur, ton Amour est présent!
Je crois en l'Esprit Saint qui nous donne son Amour.
Je crois en l'Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
J'attends la résurrection des morts.

Je crois, Seigneu, Tu nous donnes la vie!

Nul part, n'est fait allusion à la communion des saints, par exemple, pour ne citer que ce seul manquement. On pourrait citer, le jugement, le monde à venir etc.

Mais, ce que je trouve effrayant c'est que la prière de base de notre foi soit transformée en n'importe quoi lors de la première vraie messe à laquelle assistent des enfants.

La seconde chose dramatique c'est cette mise en valeur de l'homme à la place de Dieu. Tout le contraire de la vraie foi.

Aujourd'hui, à la messe, en latin, lors de la communion, au moment où le prêtre a déposé l'hostie sur ma langue, celle-ci (l'hostie ou plutôt le corps de NS) s'est séparée complètement en deux parties. Cela m'a un peu perturbée, je n'avais jamais connu cela. Est-ce déjà arrivé à l'un ou l'autre d'entre vous?
Ou est-ce à mettre en rapport avec ce qui précède et ces deux Eglises tellement différentes?

Que pensez-vous de tout cela?

Leodia

Citation :

Aujourd'hui, à la messe, en latin, lors de la communion, au moment où le prêtre a déposé l'hostie sur ma langue, celle-ci (l'hostie ou plutôt le corps de NS) s'est séparée complètement en deux parties. Cela m'a un peu perturbée, je n'avais jamais connu cela. Est-ce déjà arrivé à l'un ou l'autre d'entre vous?
Ou est-ce à mettre en rapport avec ce qui précède et ces deux Eglises tellement différentes?

Que pensez-vous de tout cela?

Leodia

cela ne m'est jamais arrivée... je ne sais pas si c'est un signe personnel pour toi Leodia... ou un signe à partager... ta pensée a été de te questionner au sujet de deux Églises... tu étais peut-être inspirée de l'Esprit Saint surtout en venant tout juste de communier... vraiment je ne sais pas..

Bonsoir Leodia,

Oui, nous aussi dans notre diocèse, dans certaines paroisses nous avons parfois "droit" à un "credo" (chanté et même accompagné à la guitare!) de la même veine où il est notamment dit "je crois en Dieu qui croit en l'homme..." (je ne me souviens plus de la suite).
Je me rappelle même qu'une fois, il y a quelques années à la messe, le prêtre (ancien vicaire général du diocèse) a interrompu la personne qui avait entonné cette "prière" chantée pour la remplacer par le vrai credo.

Quant à l'hostie qui se sépare en deux, cela m'est peut être déjà arrivé, je ne sais pas... je n'y ai jamais vraiment prêté attention, mais à mon sens, étant donné les circonstances et les dispositions d'esprit dans lesquelles tu étais quand cela s'est produit, tu as tout à fait le droit d'y voir le signe d'un schisme (rupture).
Le Seigneur nous parle parfois par des signes.

Amicalement

Philippe

Merci pour cette information Léodia. Si vous voulez mon avis, un schisme ouvert est imminent dans certains pays. Au séminaire où je suis, nous sommes clairement divisés entre fidèles au Saint-Père et ceux qui ne veulent rien savoir de lui... Certains séminaristes et moi avons décidé de faire comprendre à nos formateurs modernistes ce que nous pensons vraiment (ex. messe en latin, étude des documents du Magistère, port du col romain...). Priez pour nous jusqu'à la fin de la semaine prochaine parce que ça risque de «barder»... On met notre tête sur le billot pour que le Sémonaire soit plus fidèle au Christ et à l'Église.

merci Léodia pour ces précieuses informations . J'ai aussitôt envoyé les références de " l'art de célébrer..... à une amie qui est en région Parisienne et qui catéchise . Le prêtre de sa paroisse traverse en ce moment de vives attaques de la part de certains paroissiens. Il n'en finit plus d'être martyrisé. C'est en lisant le post de Princharming que je prend la mesure de ce qui se passe. Je comprend, Léodia, que l'hostie puisse se scinder. Je pense qu'il faut y voir un symbole de désunion dans l'Eglise. Nous devons plus que jamais rester ferme dans nos positions, peut être sommes nous des " petits restes " disséminés dans le monde ( scuzi n'y voyez pas là de l'orgueil ) j'écris cela avec confusion parce que je sais qu'il me reste tant de chemin. Internet en cela est un outil extraordinaire. Cela m'évite de me croire seul au monde. C'est un peu les catacombes modernes des chrétiens.

Merci à tous,

Cher Princecharming, bien sûr, nous allons prier pour toi et pour les séminaristes.

En union de prières

Leodia

J'ai constaté le même credo il y a deux semaines en bretagne, et j'en ai été sidéré !

S'il a été utilisé également en Bretagne, c'est qu'il y a une source commune. Il serait intéressant de la chercher car, je trouve et le gloria et le Credo que j'ai mentionnés vraiment trop à la gloire de l'homme, donc presque "maçonniques", en exagérant un peu.

Qu'en penses-tu?

Leodia

voici le courrier que j'envoie ce jour à l'evêché de Saint-Brieuc ... (je profite des mes vacances )

- - - - - - -


Monseigneur,

Je me permets de vous écrire, suit à la prière eucharistique à laquelle j’ai assisté le 27 avril dernier dans la commune d’Erquy dans les côtes d’Armor.

Le symbole des apôtres tel que récité durant la messe était le suivant :

Je crois, Seigneur, tu es Source de Vie!
Je crois en Dieu le Père, il a créé le monde et tout ce qui vit sur terre et dans le ciel. Au sommet, de l'univers, il a fait l'homme à son image.

Je crois, Seigneur, tu remplis l'univers!
Je crois au Christ, le Fils de Dieu, il a partagé notre condition humaine. Il nous a aimés à en mourir. Mais son amour a vaincu la mort. Il est ressucité et vivant.

Je crois, Seigneur, ton Amour est présent!
Je crois en l'Esprit Saint qui nous donne son Amour.
Je crois en l'Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
J'attends la résurrection des morts.

Je crois, Seigneur, Tu nous donnes la vie!


Je m’étonne d’un tel credo qui ne correspond en rien aux symboles des apôtres décrits dans le catéchisme de l’Eglise catholique. Ce « credo » au goût de coca light étonne non pas tant par ce qu’il dit que par ce qu’il ne dit pas. Il n’est plus fait mention :
- de la mère de Dieu, la theotokos
- de la crucifixion de notre Seigneur
- du jugement global après la resurrection de la chair

Je pense porter cette affaire devant le Saint-Siège. Il me semblait toutefois judicieux de former un « recours » auprès de vous, monseigneur, avant de saisir les instances du vicaire de notre Seigneur.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monseigneur, l’expression de mes prières les plus sincères.

etonnant venant de la bretagne région toujours trés catholique...

on dirait que les choses se mettent en place , par rapport à certaines prophéties...puce rfid d'un coté, remplacement de textes religieux etc...

Je suis d'accord avec toi Leodia.

On a l'impression qu'émerge au sein de l'Eglise une idôlatrie de l'homme, bref un HOMOTHEISME.

Or l'homothéisme est le véritable ennemi du monothéisme catholique, les autre monothéismes n'étant que des pâles reflets du christianisme (Islam) ou des retards dans la reconnaissance du messie (judaïsme).

Or le faux prophète Hom, petit-fils de Noé, est à l'origine de l'homothéisme, du brahmanisme, du manichéisme, puis plus récemment dans ses dernières branches méphitiques du catharisme et de la franc-maçonnerie.

Le credo de l'Eglise de Satan n'est il pas : sois ton propre dieu (Valeurs Actuelles mai 2008).

Pour le Gloria,

Une recherche Google, donne, par exemple sur le site des dominicains de Belgique, toutes une série de Glorias, tous plus fantaisistes les uns que les autres. Celui dont je par le est en neuvième position :

http://www.dominicains.be/praedicatio/article_praedicatio.php3?id_article=1352

Voici les références des compositeurs :
http://www.chantez-online.org/chant.php?ID=792&PHPSESSID=f94508f0eb0079664e604b79abe9aebe

Et voilà le credo :
http://www.chantez-online.org/chant.php?ID=632&PHPSESSID=a73a150a452aecf85518d26c125164bf

Donc, ce sont vraiment de grands classiques de la liturgie actuelle.
Comment peut-on en être arrivé là?

Cher Stephanos,
C'est tout à ton honneur d'écrire à ton Evêque mais je l'avais fait il y a quelques années pour une raison similaire et mon Evêque m'avait répondu, lui-même qu'il ne voyait pas de raison de s'alarmer et que tout était conforme. Alors que là, on avait parodié l'épître en "l'actualisant" et d'autre part, on avait "chanté" l'agnus Dei sur l'air de "Eh Jude" des Beatles.

Dans ce cas précis, comme tu le verras dans mon post, ce credo est un grand "classique", apparemment.


Leodia

C'est possible, mais rien n'empêche d'en informer la congrégation pour la doctrine de la foi à Rome.

Vu que mes étudiants ont terminé leurs cours, j'ai un peu de temps libre ... avant mon mariage en juin prochain.

Alors je pense leur envoyer une copie de la lettre.

de toutes façons les religions orientales ont déja commencé ce travail, ne serait ce que le bouddhisme ou on nous apprend à atteindre l'eveil par la pratique de la méditation, des mantras etc...c'est l'homme par son effort qui monte et devient Dieu...

D'ailleurs une il y a quelques mois j'ai fais un songe qui m'a marqué , je le souligne car je ne me souviens jamais de mes rêves...
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J'etais dans une grande salle avec apparement des Chrétiens, et il y avait une affiche rose avec un acteur connu dessus, le titre de l'affiche etait bouddhisme et en bas de l'affiche on pouvait lire 'désacralisation du christianisme', je n'ai pas compris pourquoi il y avait cette affiche qui ne semblait pas géner les autres personnes. et pourquoi ce mot 'désacralisation', ...un mot que je n'utilise jamais !

Ensuite je ne sais plus comment, je me suis retrouvé dans une salle avec une famille, ils communiquaient entre eux par l'intermédiaire d'un petit ecran pour que je puisse voir les lettres qu'ils utilisaient, ça ressemblait à de l'araméen.

Ils se sont concertés à mon sujet, certains ne semblaient pas être d'accord, mais finalement celui qui semblait être le chef de famille a prié sur moi en araméen (j'ai reconnu le notre père en araméen ) que j'avais déja entendu.

Bonsoir Stephanos,

"J'ai retrouvé la réponse de mon Evêque : "Quant à la célébration de la confirmation, je ne sais pas si vous songez à celle qui a eu lieu à xxx. C'est là que j'ai entendu cette "lettre inédite" (expression que j'ai employée dans ma lettre) de Saint Paul; Ce que j'ai entendu était conforme à ce que l'apôtre Paul a écrit aux Chrétiens de Corinthe. Je trouvais que cette reformulation pouvait toucher les jeunes et les moins jeunes. Je pense qu'on n'a pas du tout trahi la pensée de Saint Paul. Il est un fait que certains chants ne sont pas toujours de bon goût."

Donc, voilà.
Je me réjouis de voir ce que tu vas pouvoir obtenir comme réponse. Moi, mon Evêque n'ayant pas changé depuis, je vais m'abstenir pour cette fois.

Cher Stephanos,

Tu te maries? Félicitations...

Cher Stéphane,

Impressionnant!

Leodia

et voilà ....


Mgr William Joseph Levada
Congregazioni per la Dottrina della Fede
Etat du Vatican






Monseigneur,

vous trouverez ci-joint la copie d’un courrier envoyé à l’évêque de Saint-Brieuc en Bretagne (France). Je lui fais part de mon étonnement relatif au développement d’un nouveau CREDO qui me semble très éloigné du catéchisme de l’Eglise catholique.

En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à cette lettre.

Bien respectueusement.

Bonsoir à tous,

En continuant mes recherches sur le net, j'ai trouvé ceci qui pourrait être utile à ceux qui animent des paroisses.

http://www.chant-liturgique-paroisse.fr/mus.livrets.tabl.kyriale.htm

http://www.chant-liturgique-paroisse.fr/mus.livrets.tableaux.html

Il s'agit d'un site qui répertorie tous les chants actuels de l'Eglise et qui dit ceux qui sont valides, ceux qu'il faut éviter, ceux qui comportent des erreurs théologiques etc.

C'est assez édifiant.

Leodia

bonjour à tous, je pense que Stéphanos a raison de " remonter " jusqu'à Rome. C'est, à mon avis, une sainte réaction. Si personne ne dit jamais rien, l'Eglise continuera à édulcorer toutes ces célébrations et bientôt ( ça se fait déjà ) on ira à l'eglise comme on va au supermaché.: le supermaché de l'hostie, le supermaché des sacrements, on marie les parents et en même temps on baptise leurs enfants qui sont présents, ça fait un lot et hop ! vite !
je lis que vous dites que la Bretagne est encore chrétienne ? je me pose des questions. Quand je vois la façon dont se déroule la liturgie....

Bonjour,

Pour l'instant tout est calme. Je dois présenter les résultats des évaluations que les séminaristes ont fait la semaine prochaine au recteur. C'est probablement plus tard qu'il y aura des réactions. Nous terminons l'année vendredi prochain.

Merci pour vos prières

Bonjour,

Nous ne t'oublions pas dans nos prières.
A propos de la forme extraordinaire la Fraternité St Pierre vient de faire un dvd sur l'art de célébrer cette Messe disponible pour l'Amérique:
http://www.fsspdvd.com/




Annonciade et V.

Bonjour à tous,

La direction du Séminaire a prit sa décision à mon sujet. Les directeurs m'ont imposé des conditions inacceptables pour que je revienne (conditions qui vont contre les positions officielles de l'Église sur quelques sujets). Je quitte donc le Séminaire après 2 ans. Prions pour ces prêtres qui renient le Christ, l'Église et le Pape ...

Union de prière

François:cry:

Bonjour Princharming,

Je suis peiné d'apprendre cette nouvelle. C'est sûrement une épreuve difficile à vivre, mais il ne faut pas abandonner le combat. Il y a aussi des séminaires qui restent fidèles à la foi catholique. Tous les dimanches je rencontre au moins un de ces séminaristes qui reçoivent une bonne fomation.
Nous allons prier pour toi et tous les séminaristes ainsi que pour ceux qui ont la responsabilité de leur formation et demander à la Vierge Marie de les prendre sous son Manteau.

Princcharming, ne quittez pas le séminaire, si j'étais votre maman, je vous dirai : " mon enfant, reste, suit l'enseignement donné en silence. Dans quelques années tu seras prêtre de Dieu. Tu pourras évoluer ensuite dans une paroisse selon ta sensibilité. Tu es pour l'instant dans un enclos avec des loups, mais le seigneur te veut berger dans cet enclos. Ta foi est blessée, mais soit encore patient dans l'humilité. Comme le démon se frotte les mains en ce moment, puisqu'il remporte cette bataille ! Allez ! encore un prêtre de moins dit-il ; j'ai gagné.
Princharming, je vous en supplie, ne vous laissez pas envahir par des
considérations sur la manière d'enseigner, sur le contenu, ne fuyez pas, nous avons besoin de vous ! je prie ardemment pour vous, de tout mon coeur.

Cher Princharming,

L'autorité au-dessus du Directeur de Séminaire est l'Evêque puis le Légat du Pape.
Il serait bon qu'ils sachent de façon écrite ce qui se passe (surtout le représentant du Pape).

Prières



Annonciade

http://www.fssp-quebec.com/

Adresse de l'église : Eglise saint-François d'Assise, 1381, 1ère Avenue, Limoilou, Québec

Presbytère : 689, 12ème rue, Québec (QC), G1J2M9

Téléphone : 418 558 1493 (Monsieur l'abbé Loddé)

De tout coeur avec toi, Princharming.

Il faut aussi prier pour ceux qui ont la charge de former les futurs prêtres, peut-être ce sont eux qui en ont le plus besoin!

Union de prières

Philippe

http://www.icrsp.org/ à Cricigliano en Italie parce qu'à l'époque de la création ils n'ont pas été acceptés en France. Nos prêtres viennent de là.

Il y a aussi le Séminaire de la Castille dans le Var. Il y a du soleil et en plus du bon vin. C'est chez Monseigneur Rey, certainement un des meilleurs évêques de France.

http://www.diocese-frejus-toulon.com/-rub-sommairecastille20ans-.html

Courage Princharming !