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Merci Morgane, cet article est vraiment intéressant. Il remet à leur
place toutes les théories plus ou moins délirantes de nos philosophes
les plus médiatisés, comme Edgar Morin, Alain Minc, Jacques Attali...

La conclusion a tirer, c'est que l'homme ne peut rien faire sans Dieu.
S'il faisait confiance en la Toute Puissance de Dieu, les problèmes
trouveraient leur solution. Au lieu de cela, dans son orgueil, il pense
pouvoir les résoudre seul et il ne fait que fragiliser son système,
somme toute artificiel et éphémère.

Prenons comme exemple l'agriculture. On a cru pouvoir augmenter les
rendements en utilisant des engrais chimiques. Liebig, l'initiateur de
cette pensée, a pourtant reconnu et confessé son erreur avant de
mourir. On ne l'a pas écouté. Au contraire, on n'a cessé de trouver de
nouveaux engrais toujours plus performants. En parallèle, le
parasitisme naturel est devenu fortement pathogène, jusqu'à devenir
uune menace pour l'agriculture et la civilisation toute entière. On a
donc persisité dans cette voie et développé des pesticides, eux aussi
chimiques, avec comme conséquence le déséquilibre des écosystèmes. On
connaît l'ensemble de règlements qu'il a fallu mettre en place et la
bureaucratie qui va avec, ainsi que l'accroissement des charges
d'impôts nécessaires pour financer cet appareil. En finalité, que
constatons-nous ? Une impossibilité de vaincre le parasitisme et les
maladies. Alors, on a inventé les OGM, censés résoudre une fois pour
toutes ce qu'on n'a pu faire jusqu'à maintenant. Mais pour appliquer
les OGM, il faut une nouvelle réglementation, mais cette fois beaucoup
plus coercitive. Et on assiste impuissant à l'apparition d'un système
totalitaire avec la domination sans partage du géant industriel qu'est
Monsanto, prêt à tout pour garder son monopôle. Dans quelques années,
nous n'aurons plus à notre disposition qu'une quantité très limitée de
variétés pour chaque espèce cultivée, elles-mêmes très limitées, donc
une nouvelle fragilisation des écosystèmes.

Vous me direz, c'est le progrès, et on n'y peut rien. Faux ! Les
pionniers de l'agriculture biologique en France, pas forcément leurs
successeurs, ont démontré qu'il est possible de faire du rendement sans
nuire à l'environnement, sans complexifier le système, et surtout en
garantissant une qualité jamais atteinte auparavant. Le secret réside
dans le respect de trois équilibres : équilibre cultural (sylicole,
pastoral et agricole), équilibre organique et équilibre minéral. Sans
entrer dans les détails techniques, on peut cependant dire que la
nature offre tout ce qu'il faut pour les respecter. Pour corriger les
déséquilibres minéraux, il y a les algues marines ou les roches
volcaniques, et pour corriger les déséquilibres organiques, il y a le
compost fait avec de la matière végétale mure (paille, bois, etc.).
Lorsqu'on respecte l'ordre établi par le Créateur, on respecte plus
facilement l'humain et ses libertés fondamentales, et ainsi la société
retrouve son harmonie.

... merci, Morgane. C'est un très bon site d'information dont j'avais "perdu" les coordonnées exactes, merci encore de les avoir retrouvées

Philippe

Après réflexion, je crois que c'est, consciemment ou non de la part de l'auteur, le communisme et le socialisme qui sont dénoncés en filigrane dans ce livre. La Sainte Vierge n'a pas dénoncé sans cesse ces deux fléaux pour rien (Fatima, San Damiano, la Fille du Oui, etc), ainsi que l'Eglise, il ne faut pas l'oublier. Ce sont des dangers pour la civilisation et la planète. Faudrait-il croire que le libéralisme est la solution ? Après une analyse très fine du phénomène, on s'aperçoit que ce n'est qu'un avatar du communisme, certes édulcoré, mais réellement un communisme qui ne dit pas son nom. Le communisme, c'est du capitalisme d'Etat. Le libéralisme n'est pas un capitalisme d'Etat, mais un capitalisme qui tend à un conglomérat de monopoles, ce qui revient pratiquement au même dans les faits. D'ailleurs, ne trouve-t-on pas les mêmes puissances financières et les mêmes philosophies à l'origine des deux. Le mondialisme est la théorie qui met en application d'une manière voilée et pernicieuse cette forme de communisme. C'est pour cela qu'il a ses partisans (et ses détracteurs !) autant à droite qu'à gauche. A droite, on y voit une occasion de faire du profit, et à gauche une occasion de diriger par une réglementation renforcée. Voilà en gros où nous en sommes. Y a-t-il une réponse satisfaisante pour nous chrétiens ? Autrement dit, y a-t-il une solution ou une autre voie ? Bien sûr ! Elle est évidente. C'est la Doctrine sociale de l'Eglise avec ses trois grands principes : 1) le Bien commun, 2) la Subsidiarité, 3) la Solidarité. L'application de ces trois principes ne complexifient pas le système, au contraire. Elle met l'humain au premier plan, après Dieu, cela va de soi, et donne des gages d'épanouissement de la personne humaine comme des communautés, mais aussi de respect de la nature, car l'homme responsabilisé aura toujours soin de préserver ce qui le touche au plus près, contrairement à un système impersonnel qui ne verra que son propre développement en ignorant le reste. C'est le cas des sociétés basées sur le matérialisme, le naturalisme et l'athéisme, à commencer par la société communiste.