Le petit Journal de Soeur Faustine
extraits sur l'au delà - Enfer, Purgatoire, Paradis
CH III
p. 356. J’ai senti aujourd’hui, combien l’âme d’un agonisant désirait des prières. J’ai prié pour cette âme tout le temps qu’il lui fallut pour trépasser et jusqu'à je le ressente. Oh ! Combien les âmes des mourants ont besoin de prières ! Ô Jésus, inclinez les âmes à prier souvent pour les agonisants !
p.360. Ce soir mourut dans de grandes souffrances un homme jeune encore. J’ai entrepris de dire à son intention le chapelet que m’enseigna le Seigneur. Je l’ai dit en entier. Comme l’agonie se prolongeait, j’ai voulu commencer les litanies des saints. Mais tout à coup j’entendis ces mots : « Récite le chapelet ». Je compris que cette âme avait particulièrement besoin de l’aide des prières et d’une grande miséricorde. Je me suis alors enfermée dans ma chambre. Je suis tombée en croix devant Dieu, et j’ai imploré Sa Miséricorde pour cette âme. Ce faisant, j’ai ressenti l’immense Majesté de Dieu et Sa grande Justice. Je tremblais de peur, mais je n’ai pas cessé de supplier la miséricorde divine pour cette âme. Puis j’ai pris ma croix sur ma poitrine, cette croix qui est celle de mes vœux, et je l’ai posée sur la poitrine de l’agonisant, en disant à Notre Seigneur : « Jésus, que Votre regard rempli d’amour se pose sur cette âme, comme il s’est posé sur l’holocauste que je fis le jour de mes vœux éternels ! Je vous en supplie par la force de la promesse que Vous m’avez faite envers les agonisants qui invoqueront Votre miséricorde pour eux. » L’agonisant cessa de souffrir et mourut en paix. Oh ! Profitons de la miséricorde divine tant qu’il en est encore temps ! Demandons Lui de nous prendre en pitié.
p.502, Lorsque je suis entrée à la Chapelle, le Seigneur m’a dit : « Ma fille, aide-moi à sauver tel pécheur agonisant ! Récite pour lui ce chapelet que je t’ai enseigné.» Lorsque j’ai commencé à réciter ce chapelet j’ai vu ce mourant dans de terribles luttes et supplices. L’ange gardien le défendait, mais il était comme sans forces devant l’immensité de la misère de cette âme. Toute une quantité de démons attendaient. Mais pendant que je récitais le chapelet, je vis Jésus tel qu’il est peint sur le tableau. Les rayons qui sortaient de Son Cœur envahirent le malade et les forces des ténèbres s’enfuirent, dans la panique. Le malade rendit calmement le dernier soupir. Lorsque je revins à moi, je compris combien la récitation est importante auprès des mourants : elle apaise la colère de Dieu.
CH VI
p.139. Aujourd’hui, le Seigneur est entré chez moi et m’a dit :
« Ma fille, aide-Moi à sauver les âmes ! Tu iras chez un pécheur mourant et tu vas réciter ce petit chapelet. Ainsi tu lui obtiendras la confiance en Ma Miséricorde, car il est déjà au désespoir. »
Soudain je me suis trouvée dans une chambre inconnue où un homme âgé agonisait déjà dans de terribles supplices. Autour du lit, il y avait une multitude de démons et la famille qui pleurait. Dès que j’ai commencé à prier, les esprits des ténèbres se sont dispersés avec un sifflement et en me menaçant. Cette âme se tranquillisa et pleine de confiance se reposa dans le Seigneur.
A cet instant, je me suis retrouvée dans ma chambre. Comment cela arrive-t-il ? Je ne le sais pas.
CH VI
34. 25 .III.38 Aujourd’hui, en esprit j’accompagnais une certaine agonisante. Je lui ai obtenu la confiance en la miséricorde divine. Elle était près de désespérer.
34. J’ai vu aujourd’hui Jésus souffrant. Il s’inclina vers moi et me dit tout bas : « Ma fille, aide-Moi à sauver les pécheurs.» Soudain un feu d’amour pour secourir les âmes entra dans mon âme. Quand je repris connaissance, je savais par quels moyens je devais secourir les âmes, et je me suis préparée à de plus grandes souffrances.
49. Pendant l’ Heure Sainte le soir, j’ai entendu ces mots : « Vois Ma Miséricorde pour les pécheurs. Elle apparaît en ce moment dans toute sa puissance. Vois, comme tu as peu écrit sur elle, un mot à peine. Fais ce qui est en ton pouvoir, pour que les pécheurs connaissent ma bonté.
64. Après la Sainte Communion aujourd’hui, Jésus m’a dit : « Ma fille, donne-moi des âmes. Sache que ta mission est de Me conquérir des âmes par la prière, le sacrifice et l’encouragement à la confiance en Ma Miséricorde. »
J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. A l’extérieur, nous croyons que tout est perdu, mais il n’en est pas ainsi. L’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! que la miséricorde divine est insondable !
Accès internet au journal de Soeur Faustine :
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=petit_journal
Leodia
********************************
Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.