Coeurs unis en Jésus et Marie
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 Saint du Jour

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stéphane
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MessageSujet: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyLun 21 Jan - 22:08

SAINTE AGNÈS

Vierge et Martyre

(304)





La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant: noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.



Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage; mais Agnès lui fit cette belle réponse: "Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi."



Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant: "Je n'aurai jamais d'autre Époux que Jésus-Christ." Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.



Supplice affreux pour elle: on la renferme dans une maison de débauche. "Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme." Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien.



Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le bourreau tremble; Agnès l'encourage: "Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels." Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMar 22 Jan - 20:55

SAINT VINCENT

Diacre et Martyr

(304)





Saint Vincent, l'un des plus illustres martyrs de Jésus-Christ, naquit à Saragosse, en Espagne. Son éducation fut toute chrétienne, et il fit de rapides progrès dans la connaissance des saintes Lettres.



Il était diacre, quand Dacien, gouverneur d'Espagne, l'un des plus cruels persécuteurs qu'ait jamais eus l'Église, en fit une des premières victimes de sa fureur. Rien n'est plus beau que le récit de son interrogatoire: "Ta naissance, Vincent, dit le juge, et ta brillante jeunesse excitent toute ma sympathie; renonce à ta religion et choisis entre les honneurs ou les tourments. -- Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier; je resterai chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité. Les souffrances me vaudront la couronne des élus."



Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet, et, sous l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent: "Eh bien! Dis-moi maintenant quelle est ta foi? Reprend le féroce Dacien. -- Tu combles aujourd'hui mes voeux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire."



Le tyran s'irrite contre les bourreaux, trop timides dans leur besogne, et le supplice recommence plus horrible encore, à coups d'ongles de fer. Vincent sourit dans les tortures: "Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre; servez, si vous voulez, ces vains fantômes; pour moi, je ne sacrifie qu'au Dieu vivant qui est béni dans tous les siècles." Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime: "Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments."



Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces: "Langue de vipère, dit-il, je crains plus ton poison que tes tourments. J'ai pour me soutenir la parole de mon Sauveur, qui m'a dit: "Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme." Alors on prépare un vaste gril de fer dont les barres sont autant de scies aux pointes aiguës; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui bénit Dieu dans son affreux supplice.



Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures. Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler. Vincent rendit peu après le dernier soupir; il avait vingt-deux ans. Saint Augustin a dit de lui: "Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient ruiner le règne de Jésus-Christ."



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 23 Jan - 20:26

Saint Barnard,

Archevêque de Vienne, en Isère (+842)





Né à Lyon d'une famille noble, il se maria et servit dans les armées de Charlemagne. Après 7 ans de mariage, les époux se séparèrent d'un commun accord et Barnard devint bénédictin au monastère d'Ambronay dans l'Ain. Il est nommé archevêque de Vienne dans l'Isère et ne démissionna qu'au bout de trentaine d'années d'épiscopat. Il fonda alors l'abbaye de Romans-sur-Isère et y finit ses jours dans la prière.


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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyJeu 24 Jan - 21:21

SAINT FRANÇOIS de SALES

Évêque et Docteur de l'Église

(1567-1622)





Saint François de Sales naquit au château de Sales, en Savoie. Nommer ce saint, c'est personnifier la vertu de douceur; il fut le saint aimable par excellence et, sous ce rapport particulièrement, le parfait imitateur de Celui qui a dit: "Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de coeur."



Jeune homme, il mena la vie des anges. Prêtre, il se montra digne émule des plus grands apôtres, par ses travaux et par les innombrables conversions qu'il opéra parmi les protestants. Évêque, il fut le rempart de la foi, le père de son peuple, le docteur de la piété chrétienne, un Pontife incomparable.



"On disait communément, écrit sainte Jeanne de Chantal, qu'il n'y avait pas de meilleur moyen de gagner sa faveur que de lui faire du mal, et que c'était la seule vengeance qu'il sût exercer." -- "Il avait un coeur tout à fait innocent, dit la même sainte; jamais il ne fit aucun acte par malice ou amertume de coeur. Jamais on n'a vu un coeur si doux, si humble, si débonnaire, si gracieux et si affable qu'était le sien."



Citons quelques paroles de François lui-même: "Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l'on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu'avec cent barils de vinaigre. S'il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur." -- "Je le veux tant aimer, ce cher prochain, je le veux tant aimer! Il a plu à Dieu de faire ainsi mon coeur! Oh! Quand est-ce que nous serons tout détrempés en douceur et en charité!"



Saint François de Sales mourut à Lyon, le jour des saints Innocents.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyVen 25 Jan - 21:06

La CONVERSION de SAINT PAUL

(34 OU 35)





Saint Paul était Juif, de la tribu de Benjamin; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains. Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre, ont poussé les interprètes de l'Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin: "Benjamin est un loup ravisseur." Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l'application de la prophétie, en disant: "Le loup ravisseur s'est changé en agneau."



Saul (c'était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les chrétiens, accompagné de soldats et d'émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il est renversé de son cheval et couché à terre par une force invisible. Une éblouissante clarté l'environne et une voix lui dit: "Saul, pourquoi Me persécutez-vous? - Qui êtes-Vous, Seigneur? -- Je suis Jésus, que vous persécutez. -- Seigneur, que voulez-Vous que je fasse? -- Levez-vous, entrez dans la ville, et là vous apprendrez ce que vous devez faire."



Saul était devenu aveugle; ses compagnons le conduisirent à Damas. Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le baptême. Dès lors, Saul, devenu Paul, n'est pas seulement un converti, un chrétien, c'est un apôtre, c'est l'Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l'admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.



Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante! Nous y voyons la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste; la sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde; la miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints. Ne désespérons jamais du salut de personne, tout est possible à la prière et à la grâce.



Nous ne comprendrons bien qu'au Ciel quelle a été l'influence de la prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur salut à l'intercession des justes. Saint Augustin a dit fort justement: "Si Étienne n'avait pas prié, nous n'aurions pas saint Paul!"



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 30 Jan - 20:15

SAINTE MARTINE

Vierge et Martyre

(+ 226)





Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s´était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des oeuvres de miséricorde. L´empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une église et l´arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l´en fit pas moins conduire au temple d´Apollon. En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l´idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu´on l´écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d´autres qu´une lumière divine renversa et convertit.



Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s´arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte; mais s´apercevant qu´il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J´ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons." Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.



L´empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l´amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu´on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu´on lui eût fait couper les cheveux. L´empereur la croyait magicienne et s´imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.



P. Giry, Vie des Saints, p. 62-64

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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 30 Jan - 20:38

... Bonne fête, Martine!

Philippe
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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 30 Jan - 20:40

oui bonne fête martine cheers Mr. Green
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Martine
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 30 Jan - 20:45

Merci!

Elle est incroyable sa vie en tout cas... !

Pas pour rien qu'elle a été canonisée!
flower
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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyMer 30 Jan - 22:42

si on m'avait fait subir le 1/100 de ses tortures j'aurais déja tourné de l'oeil Smile quel courage , et grâce aux aides surnaturelles de Dieu.
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Leodia
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Leodia


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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyJeu 31 Jan - 16:54

Bonne Fête Martine!

Leodia



********************************




Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.
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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyJeu 31 Jan - 21:42

SAINT JEAN BOSCO

Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales

et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice

(1815-1888)





Jean Bosco naquit en 1815 dans un village du Piémont. Ses parents étaient de pauvres paysans; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son coeur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.



En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone; au début de tes études je t'ai recommandé d'être Son enfant; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi."



Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette oeuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.



Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant!" -- "Voyons! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous?"



Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de Religieux et de Religieuses, dont la première dépasse le nombre de 8 000, et la seconde celui de 6 000, avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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stéphane
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MessageSujet: Re: Saint du Jour   Saint du Jour EmptyJeu 7 Fév - 22:26

Bienheureuse Rosalie Rendu

Soeur de Saint-Vincent-de-Paul

(1786-1856)





Jeanne Marie Rendu naît le 9 septembre 1786 à Confort, au canton de Gex, dans le Jura. Elle est l'aînée de quatre filles. Les parents, petits propriétaires montagnards à la vie simple, jouissent d'une certaine aisance et d'une réelle estime dans tout le pays. Jeanne Marie est baptisée le jour même de sa naissance dans l'église paroissiale de Lancrans. Son parrain par procuration est Jacques Emery, ami de la famille et futur Supérieur Général des Sulpiciens à Paris.



Jeanne Marie Rendu a trois ans lorsqu'éclate en France la Révolution. Dès 1790, l'adhésion par serment à la Constitution civile du clergé est imposée. De nombreux prêtres, fidèles à l'Église, refusent ce serment. Ils sont chassés de leurs paroisses, certains sont mis à mort, d'autres doivent se cacher pour se soustraire aux poursuites. La maison de la famille Rendu devient un refuge pour ces prêtres réfractaires. L'évêque d'Annecy y trouve asile sous le nom de Pierre. Jeanne Marie est intriguée par ce domestique qui est mieux traité que les autres. Une nuit, elle découvre qu'il célèbre la messe. Elle s'offusque de ce qu'on ne lui ait pas dit la vérité. Quelque temps plus tard, dans une discussion avec sa mère, elle lui lance sous forme de menace: “Prenez garde, je dirai que Pierre n'est pas Pierre”. Madame Rendu pour éviter toute indiscrétion de la part de sa fille, la met au courant de la situation.



C'est dans cette atmosphère de foi solide, sans cesse exposée au danger de dénonciation, que Jeanne Marie est éduquée. Elle fera sa première communion une nuit, dans la cave de sa maison, à la lueur d'une bougie. Ce climat exceptionnel forge son caractère.



La mort du père, le 12 mai 1796, et celle de la dernière petite sœur âgée de quatre mois, le 19 juillet de la même année, bouleversent toute la famille. Jeanne Marie, consciente de sa responsabilité d'aînée, aide sa mère, spécialement dans la garde de ses petites sœurs.



Au lendemain de la Terreur, les esprits s'apaisent et, petit à petit, la vie reprend son cours normal. Madame Rendu, soucieuse de l'éducation de sa fille aînée, l'envoie chez les Sœurs Ursulines à Gex, Jeanne Marie demeure deux ans dans ce pensionnat. Au cours de ses promenades dans la ville, elle découvre l'hôpital où les Filles de la Charité assurent les soins aux malades. Elle n'a plus qu'un désir, aller les rejoindre. Sa mère consent à ce que Jeanne Marie, malgré son jeune âge, fasse un stage dans ce lieu de souffrance. L'appel de Dieu, qu'elle pressentait depuis plusieurs années, se précise: elle sera Fille de la Charité.



En 1802, Amande Jacquinot du village de Lancrans confie à son amie qu'elle se prépare à partir à Paris pour entrer dans la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul. Jeanne Marie saute sur l'occasion et elle supplie sa mère de la laisser partir. Ayant questionné Monsieur de Varicourt, curé-doyen à Gex, Madame Rendu, heureuse mais très émue de la vocation de sa fille, acquiesce à sa demande.



Le 25 mai 1802, Jeanne Marie arrive à la Maison Mère des Filles de la Charité, rue du Vieux Colombier à Paris. Elle va avoir 16 ans! La réouverture du Séminaire (noviciat supprimé par les Révolutionnaires) a eu lieu en décembre 1800. À leur arrivée, les voyageuses sont accueillies par 50 jeunes en formation. Jeanne Marie est très soucieuse de bien correspondre aux exigences de sa nouvelle vie. Sa santé est ébranlée tant par la tension de son esprit, que par le manque d'exercice physique. Sur le conseil du médecin et de son parrain, Monsieur Emery, Jeanne Marie est envoyée à la maison des Filles de la Charité du quartier Mouffetard pour être au service des pauvres. Elle y restera 54 ans!



La soif d'action, de dévouement, de service qui brûlait Jeanne Marie ne pouvait trouver un terrain plus propice à son apaisement que ce quartier parisien. C'est, à l'époque, le quartier le plus misérable de la capitale en pleine expansion. Pauvreté sous toutes ses formes, misère psychologique et spirituelle, maladies, taudis insalubres, dénuement sont le lot quotidien des habitants qui tentent de survivre. Jeanne Marie, qui a reçu le nom de Sœur Rosalie, y fait “son apprentissage”, accompagnant les Sœurs dans la visite des malades et des pauvres. Entretemps, elle enseigne le catéchisme et la lecture aux petites filles accueillies à l'école gratuite. En 1807, Sœur Rosalie, entourée des Sœurs de sa communauté, avec émotion et une profonde joie, s'engage par vœux au service de Dieu et des pauvres.



En 1815, Sœur Rosalie devient la Supérieure de la communauté de la rue des Francs Bourgeois qui sera transférée, deux ans plus tard, rue de l'Épée de Bois pour des raisons de place et de commodité. Toutes ses qualités de dévouement, d'autorité naturelle, d'humilité, de compassion, ses capacités d'organisation vont pouvoir se révéler. “Ses pauvres”, comme elle les appelle, sont de plus en plus nombreux en cette époque troublée. Les ravages d'un libéralisme économique triomphant accentuent la misère des laissés-pour-compte. Elle envoie ses Sœurs dans tous les recoins de la Paroisse Saint-Médard pour apporter des vivres, des vêtements, des soins, une parole réconfortante.



Pour venir en aide à tous ceux qui souffrent, Sœur Rosalie ouvre un dispensaire, une pharmacie, une école, un orphelinat, une crèche, un patronage pour les jeunes ouvrières, une maison pour les vieillards sans ressources... Bientôt tout un réseau d'œuvres charitables va s'établir pour contrer la pauvreté.



Son exemple stimule ses Sœurs à qui elle répétait souvent: “Une fille de la Charité est comme une borne sur laquelle tous ceux qui sont fatigués ont le droit de déposer leur fardeau”. Elle est si simple, elle vit si pauvrement qu'elle transpire la présence de Dieu.



Sa foi, ferme comme un roc et limpide comme une source, lui révèle Jésus-Christ en toute circonstance: elle expérimente au quotidien cette conviction de saint Vincent de Paul: “Dix fois par jour, vous irez voir le pauvre, dix fois par jour vous y trouverez Dieu... vous allez en de pauvres maisons, mais vous y trouvez Dieu”. Sa vie de prière est intense; comme l'affirme une sœur, “elle vivait continuellement en la présence de Dieu: avait-elle une mission difficile à remplir, nous étions assurées de la voir monter. à la chapelle ou de la trouver à genoux dans son bureau”.



Elle était attentive à assurer à ses compagnes le temps pour l'oraison, mais “Fallait-il quitter Dieu pour Dieu” comme saint Vincent l'avait enseigné à ses filles et l'accompagner dans une visite charitable, elle disait à la sœur qui l'accompagnait: “Ma Sœur, commençons notre oraison!”. Elle en indiquait le plan, la division en peu de mots simples et clairs, et entrait dans un saint recueillement. Comme la moniale dans le cloître, Sœur Rosalie marchait avec son Dieu: elle lui parlait de cette famille en détresse parce que le père n'a plus de travail, de ce vieillard qui risque de mourir seul dans une mansarde: “Jamais je ne fais si bien l'oraison que dans la rue” disait-elle.



“Les pauvres eux-mêmes avaient remarqué sa manière de prier et d'agir”, rapporte une de ses compagnes. “Humble dans son autorité, Sœur Rosalie nous reprenait avec une grande délicatesse et avait le don de consoler. Ses conseils étaient dictés par la justice et donnés avec toute l'effusion d'un cœur qui pénétrait les besoins des âmes”. “Elle était sévère sur la manière dont nous recevions les pauvres: ils sont nos Seigneurs et nos Maîtres!” “Les pauvres vous diront des injures, plus ils sont grossiers, plus vous devez être dignes” — disait-elle — “Rappelez-vous ces haillons qui vous cachent notre Seigneur”.



Les Supérieurs lui confièrent les postulantes et les jeunes sœurs pour les former. Elle eut dans sa maison des sœurs passantes, mauvaises têtes ou fragiles. Un jour, elle donna, à une de ses sœurs en difficulté ce conseil qui était le secret de sa vie: Si vous voulez que quelqu'un vous aime, aimez d'abord en premier; et si vous n'avez rien à donner, donnez-vous vous-même”. En raison du nombre croissant de sœurs le Bureau de Bienfaisance devint une maison de charité avec un dispensaire et une école. Elle y voyait la Providence de Dieu.



Sa notoriété gagne vite tous les quartiers de la capitale, et au-delà, les villes de province. Sœur Rosalie sait s'entourer de collaborateurs dévoués, efficaces et de plus en plus nombreux. Les dons affluent vite, car les riches ne savent pas résister à cette femme si persuasive. Même les souverains qui se sont succédé à la tête du pays ne l'ont pas oubliée dans leurs libéralités. Les Dames de la Charité aident dans les visites à domicile. Dans le parloir de la communauté on voyait souvent des évêques; des prêtres, l'Ambassadeur d'Espagne, Donoso Cortés, Charles X, le Général Cavaignac, des écrivains et des hommes politiques, même l'Empereur Napoléon III et sa femme, des jeunes gens appartenant à toutes les écoles et aspirant à toutes les carrières: étudiants en droit et en médecine, élèves de l'École Normale et de l'École Polytechnique, chacun venant chercher chez Sœur Rosalie, des conseils, des renseignements, une “bonne œuvre” à accomplir. Parmi eux, le Bienheureux Frédéric Ozanam cofondateur de la Conférence de Saint Vincent de Paul et le Vénérable Jean Léon Le Prévost, futur fondateur des Religieux de Saint Vincent de Paul, connaissaient bien la route qui menait à son bureau et avec d'autres amis, ils venaient chercher auprès de Sœur Rosalie des conseils pour mettre en œuvre leurs projets. Elle était au centre du mouvement de charité qui caractérisa Paris et la France dans la première moitié du XIXe siècle.



L'expérience de Sœur Rosalie est inestimable pour ces jeunes gens. Elle oriente leur apostolat, les guide et leur enseigne à aller et venir dans le quartier, elle leur indique des familles à visiter qu'elle choisissait avec soin.



Elle entre aussi en relation avec la Supérieure du Bon Sauveur de Caen et lui demande d'accueillir de nombreuses personnes. Elle est particulièrement attentive aux prêtres et religieuses atteintes de troubles psychiatriques. Sa correspondance est brève, mais émouvante de délicatesse, de patience et de respect pour ces malades.



Les épreuves ne manquent pas dans ce quartier Mouffetard. Les épidémies de choléra se succèdent. Le manque d'hygiène, la misère favorisent leur virulence. Spécialement en 1832 et 1846, le dévouement, les risques pris par Sœur Rosalie et ses Filles ont frappé l'imagination. On l'a vu ramasser elle-même les corps abandonnés dans les rues!



Durant les journées d'émeutes de juillet 1830 et de février 1848, barricades et luttes sanglantes opposent le pouvoir à une classe ouvrière déchaînée. Monseigneur Affre, archevêque de Paris, est tué en voulant s'interposer entre les belligérants. Sœur Rosalie souffre: elle aussi monte sur les barricades pour secourir les combattants blessés de quelque camp qu'ils soient. Sans crainte aucune, elle risque sa vie dans les affrontements. Son courage et son esprit de liberté forcent l'admiration.



Lorsque l'ordre est rétabli, elle essaie de sauver nombre de ces hommes qu'elle connaît et qui sont victimes d'une répression féroce. Elle est beaucoup aidée par le maire de l'arrondissement, le docteur Ulysse Trélat, pur républicain, lui aussi très populaire.



En 1852, Napoléon III décide de lui remettre la Croix de la Légion d'honneur: elle est prête à refuser cet honneur personnel, mais Monsieur Etienne, supérieur des Prêtres de la Mission et des Filles de la Charité l'oblige à l'accepter.



De santé fragile, Sœur Rosalie n'a jamais pris aucun instant de repos, finissant toujours par surmonter fatigues et fièvres. L'âge, une grande sensibilité nerveuse, l'accumulation des tâches finissent par venir à bout de sa grande résistance et de sa forte volonté. Durant les deux dernières années de sa vie, elle devient progressivement aveugle. Elle meurt le 7 février 1856, après une courte maladie.



L'émotion est considérable dans le quartier, dans tous les milieux sociaux à Paris et en Province. Après la célébration des obsèques à l'église Saint Médard, sa paroisse, une foule immense et très émue suit sa dépouille jusqu'au cimetière Montparnasse. Elle vient manifester son admiration pour l'œuvre accomplie et son affection pour cette Sœur hors du commun.



De nombreux articles de presse viennent témoigner de l'admiration, de la vénération même que Sœur Rosalie avait suscitées. Des journaux de toute tendance se font l'écho des sentiments du peuple.



L'Univers,principal journal catholique de l'époque, dirigé par Louis Veuillot écrit dès le 8 février: “Nos lecteurs comprendront l'importance du malheur qui vient de frapper la classe pauvre de Paris: ils joindront leurs suffrages aux larmes et aux prières des malheureux”.



Le Constitutionnel, journal de la gauche anticléricale, n'hésite pas à annoncer la mort de cette Fille de la Charité : “Les malheureux du 12ème arrondissement viennent de faire une perte bien regrettable: la Sœur Rosalie, Supérieure de la communauté de la rue de l'Épée de Bois, est décédée hier à la suite d'une longue maladie. Depuis de longues années, cette respectable religieuse était la providence des classes nécessiteuses et nombreuses dans ce quartier”.



Le journal officiel de l'Empire, le Moniteur, loue l'action bienfaisante de cette Sœur: “Les honneurs funèbres ont été rendus à la Sœur Rosalie avec un éclat inaccoutumé. La sainte femme était depuis cinquante‑deux ans hospitalière dans un quartier où il y a beaucoup de malheureux à soulager et tous les malheureux reconnaissants l'ont accompagnée à l'église et au cimetière. Un piquet d'honneur faisait partie du cortège”.



Des visiteurs affluent nombreux au cimetière Montparnasse. Ils viennent se recueillir sur la tombe de celle qui fut leur Providence. Mais comme il est difficile de trouver l'enclos réservé aux Filles de la Charité! Le corps est alors transporté dans un lieu beaucoup plus accessible, plus près de l'entrée du cimetière. Sur la tombe toute simple, surmontée d'une grande Croix, sont gravés ces mots: “À la bonne mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les riches et les pauvres”. Des mains anonymes ont fleuri et continuent de fleurir cette sépulture: hommage discret mais durable rendu à cette humble Fille de Saint Vincent de Paul.



Elle a été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 9 novembre 2003.



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MessageSujet: Saint Patrick   Saint du Jour EmptyJeu 17 Mar - 21:45

Saint Patrick évêque Apôtre de l’Irlande (385-461)

Confesseur. A 16 ans, Patrick, jeune gallois d’une famille chrétienne est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s’enfuit et retrouve ses parents.

Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l’évangéliser. Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.

Au Rock de Cashel, lors d’un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle : voilà la figure de la Sainte Trinité. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra la symbole de l’Irlande.

On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.

Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l’Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.
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