Le président de la C. des Evêques italiens menacé de mort

Citation :

L’archevêque qui célébrait la messe avec ses « bodyguards »
Le 17/04/2007 à 0 h 00 - par notre correspondante à Rome Bethsabée Salem

À en lire les graffitis qui bourgeonnent sur les murs de Gênes, les propos virulents de Mgr Bagnasco contre le Pacs ont réveillé l’anticléricalisme qui sommeille en Italie. Le président de la Conférence des Evêques italiens est menacé de mort. Par notre correspondante à Rome Bethsabée Salem.

En plein week-end de Pâques, les Génois ont découvert près des églises des slogans tels que « Bagnasco attention » ou encore « À mort Bagnasco », lisibles de loin, en – très – grosses lettres rouges, illustrés par des symboles des Brigades Rouge, comme l’étoile à cinq branches. Des menaces qui ont un précédent, tel qu’un « Honte à Bagnasco » sur la porte de la Cathédrale de San Lorenzo pas plus tôt que la semaine dernière, et qui offrit au dit Bagnasco la protection d’une escorte. Ainsi, l’Archevêque de Gênes célébra la messe pascale serré de près par deux anges gardiens, sans compter les dizaines de policiers et les caméras placées sur le parvis. De quoi provoquer la curiosité… et la jalousie. Une association homosexuelle de Palerme réclama alors que tous les homosexuels et transsexuels puissent profiter eux aussi d’une protection rapprochée, des graffitis bien plus menaçants étant apparus sur les murs des associations gays.

Des menaces isolées ?

Pas tant que ça : d’abord parce que même Benoît XVI est concerné, à en lire un « Mort au pape » tout aussi rouge. Mais aussi parce que pendant ladite messe, en dépit du dispositif digne d’un voyage de G.W. Bush en Terre Sainte, circulaient des images plus pornographiques que pieuses. Des blasphèmes qui se multiplient mais qui, selon le préfet de la ville, ne méritent pas d’élever le niveau de sécurité (pourrait-il faire plus ?). Et jusqu’à présent, les retombées sont plutôt positives puisque les messages de solidarité se succèdent. Rien de tel pour booster la popularité d’un archevêque que des menaces de mort. Quant aux graffitis, comme dit Mgr Léonard, Evêque de Namur – qui sait de quoi il parle –, « il y a d'excellents produits pour les effacer ».

Source Marianne

http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/bizarre/e-docs/00/00/F2/A8/document_web.phtml

Leodia

Une enveloppe contenant une balle et une photo de lui barrée d'une croix gammée a été adressée au président de la conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco. Le chef de l'Eglise italienne avait été placé sous protection policière début avril après la découverte d'un graffiti hostile sur le portail de la cathédrale de Gênes.

Depuis plusieurs semaines, la presse fait état d'inscrïptions menaçant ou critiquant le chef de l'Eglise italienne, écrites sur les murs d'églises de plusieurs villes d'Italie, à Florence, Bologne ou encore Bergame.

L'archevêque de Gênes, élu à la tête de la CEI en mars dernier, réaffirme régulièrement que la famille est fondée sur le mariage, et non pas sur toute autre forme d'union. Mgr Bagnasco a notamment qualifié de "dangereux et inacceptable" le projet de loi du gouvernement reconnaissant les unions de fait homosexuelles et hétérosexuelles adopté le 8 février. Une manifestation "pour la famille" est prévue le 12 mai à Rome, organisée par 21 associations catholiques.


Un bel exemple d'intimidation stalinienne !

Citation :

30/04/2007 18:30
ROME, 30 avr 2007 (AFP) - Menaces contre le chef de l'Eglise italienne: solidarité du pape

Le pape Benoît XVI a téléphoné lundi matin au chef de l'Eglise italienne Angelo Bagnasco pour lui exprimer sa solidarité après les menaces dont il a fait l'objet, a indiqué le porte-parole du Vatican le père Federico Lombardi.

"Il s'agissait d'un coup de fil personnel, de solidarité", a déclaré le porte-parole, cité par l'agence Ansa.

Une enveloppe contenant une balle et sa photo barrée d'une croix gammée a été adressée à Mgr Angelo Bagnasco, qui a manifesté son opposition au Dico, le projet de reconnaissance des unions de fait, hétérosexuelles et homosexuelles, ont rapporté dimanche les médias italiens.

Mgr Bagnasco, chef des évêques italiens et archevêque de Gênes, avait déjà été placé sous protection policière début avril après la découverte d'un graffiti hostile sur le portail de la cathédrale de cette ville du nord-ouest de l'Italie.

Le président de la République Giorgio Napolitano a aussi affirmé lundi que l'Italie "ne laissera pas seul" Mgr Bagnasco face aux menaces dont il est la cible, dans un message au numéro deux du Vatican.

Il a évoqué un "grave épisode d'intolérance à l'encontre de l'Eglise catholique", assurant au secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, que "l'Italie ne laissera pas seul Mgr Angelo Bagnasco face à des menaces viles et inadmissibles".

"Il faut garantir de la façon la plus sereine l'exercice de la mission pastorale du président de la Conférence épiscopale italienne et un dialogue le plus respectueux et constructif possible entre l'Eglise catholique, la politique et la société civile", souligne encore M. Napolitano dans son message dont le texte a été publié par ses services.

Le président du Conseil Romano Prodi avait téléphoné dès dimanche à Mgr Bagnasco pour lui exprimer sa "solidarité".

Ces menaces sont intervenues à quelques jours d'une grande manifestation "pour la famille" et contre le Dico le 12 mai à Rome, organisée par 21 associations catholiques.

Source : La Croix

C'est terrible cette nouvelle....