Cellules souches - France

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Cellules souches embryonnaires: nouvelles autorisations d'importation

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PARIS (AFP) - De nouvelles équipes de chercheurs appartenant au CNRS, à l'Inserm et au CHU de Montpellier sont autorisées à importer, conserver et utiliser des cellules souches embryonnaires humaines à des fins de recherche, selon des arrêtés publiés samedi au Journal officiel.
Une première autorisation d'importation avait été donnée en février à l'équipe dirigée par le Pr Marc Peschanski, dans le laboratoire Inserm (U 421) de Créteil, en application de la loi bioéthique du 8 août 2004.
Tout en interdisant le clonage (y compris celui à des fins scientifiques ou thérapeutiques), la loi entrouvre la possibilité de recherches sur l'embryon aux premiers jours de son développement, pour une durée limitée à cinq ans.

L'importation, la conservation et l'utilisation à des fins de recherche de cellules souches embryonnaires humaines, est réservée aux seuls établissements dûment autorisés, selon un décret publié le 28 septembre 2004.

Parmi les nouvelles équipes qui viennent d'être autorisées, pour une durée limitée à cinq ans, à faire de telles recherches, figure l'Institut de génétique humaine de Montpellier (UPR 1142) du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui entend étudier les mécanismes d'autorenouvellement et de différenciation de ces cellules.

Les chercheurs de l'Institut de recherche en biothérapie du CHU de Montpellier sont, quant à eux, autorisés à étudier le processus permettant aux cellules souches embryonnaires de se transformer en précurseurs de futures cellules cardiaques, hépatiques, pancréatiques ou neuronales.

Deux structures de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l'unité 634 de Nice et l'EMI OO-20 de l'hôpital de Kremlin Bicêtre (Val-de-Marne), pourront également faire des recherches sur les cellules souches embryonnaires.

Ces cellules non encore différenciées (spécialisées) sont douées du pouvoir de muer à la demande pour prendre la place de n'importe quelle cellule humaine.

Prélevées sur des "boutons embryonnaires", âgés de quelques jours, les cellules souches sont cultivées en laboratoire pour former des lignées de cellules ayant le même patrimoine génétique que l'embryon d'origine.

Dans l'attente d'un décret qui leur permettra de produire en France de telles lignées à partir d'embryons conçus in vitro qui ne font plus l'objet d'un projet parental, les équipes françaises peuvent seulement en importer de l'étranger (Israël et les Etats-Unis pour les arrêtés publiés samedi).

Source Yahoo

MONTREAL, 25 juil 2005 (AFP) - Neuf femmes doivent être ordonnées prêtres au Canada, défiant le Vatican

Neuf femmes nord-américaines doivent être ordonnées prêtres lundi au Canada, défiant ainsi le Vatican, fermement opposé à l'ordination des femmes.

La cérémonie, une première en Amérique du nord, doit avoir lieu en fin de journée sur un bateau sur le fleuve Saint-Laurent entre la province de l'Ontario et les Etats-Unis, selon les organisatrices.

Ce choix tient au fait, expliquent-elles, que ce lieu ne tombe sous la juridiction d'aucun diocèse. "Nous ne sommes dans aucun diocèse et il faut que le Vatican intervienne directement", a déclaré Joy Barnes, directrice de l'organisme américain Women's ordination Conference (Conférence pour l'ordination des femmes) au quotidien québécois La Presse.

La première cérémonie de ce genre avait eu lieu en 2002 sur le Danube entre l'Autriche et l'Allemagne. Sept femmes avaient alors reçu l'ordination. Elles avaient ensuite été excommuniées par le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, devenu depuis le pape Benoît XVI.

Les neuf nord-américaines doivent être ordonnées prêtres par des femmes évêques qui avaient reçu l'ordination sur le Danube en 2002.

En juin dernier, une Française, Geneviève Beney, avait reçu une ordination similaire lors d'une cérémonie organisée sur une péniche à Lyon.

"Il est temps de passer aux actes", avait déclaré en juin, lors de l'annonce de sa participation, Michele Birch-Connery, une enseignante de 65 ans et ancienne religieuse vivant aujourd'hui à Vancouver, sur la côte ouest.

En Espagne, l'éducation religieuse pourrait devenir facultative à l'école
LEMONDE.FR | 22.07.05 | 21h28 • Mis à jour le 22.07.05 | 22h02






ans le cadre de son programme de laïcisation de la société, le gouvernement socialiste espagnol a approuvé, vendredi 22 juillet, un projet de loi qui prévoit de rendre facultatifs les cours de religion catholique dans l'enseignement public. Cette décision a d'ores et déjà suscité les critiques de l'Eglise et de la droite, avant que le texte soit soumis au Parlement espagnol.



"L'enseignement catholique sera obligatoirement offert par les centres [éducatifs] mais se fera sur la base du volontariat pour les élèves", affirme le texte approuvé par le conseil des ministres. Le texte prévoit également que les notes obtenues par les élèves dans cette matière ne compteront plus pour obtenir des bourses, aller à l'université ou passer d'une classe à l'autre, comme l'avait décidé l'ancien gouvernement conservateur de José Maria Aznar.

La Conférence épiscopale espagnole a dénoncé dans un communiqué un texte "inacceptable" qui "met sérieusement en danger l'enseignement de la religion à l'école". Pourtant, selon le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, ce texte "est conforme à l'accord sur l'enseignement et les affaires culturelles souscrit entre le Saint-Siège et l'Espagne", dans les années 1970.

L'ÉGLISE ESPAGNOLE TRÈS CRITIQUE


"La religion ne doit pas conditionner l'avenir des étudiants au moment de décider s'ils veulent devenir médecins, jardiniers ou mathématiciens", a affirmé la vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega, à l'issue de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. "Ceux qui voudront étudier la religion catholique à l'école pourront le faire", a-t-elle souligné.

Selon la Conférence épiscopale espagnole, l'initiative du gouvernement "limite" au contraire le droit des parents à décider que leurs enfants puissent jouir d'une éducation conforme à leurs convictions religieuses. Le Parti populaire (droite) a dénoncé un texte qui "porte atteinte à la liberté d'enseignement".

Bien que 82,4 % des Espagnols se déclarent catholiques et 47,7 % d'entre eux pratiquants, selon une récente enquête du Centre public de recherches sociologiques, cette nouvelle loi fait partie d'un large mouvement de laïcisation de la société espagnole lancé par le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero depuis son arrivée au pouvoir en mars 2004.


Ainsi, après l'entrée en vigueur, le 4 juillet, d'une loi autorisant le mariage homosexuel, le premier mariage entre deux femmes a également été célébré, vendredi, au tribunal de Mollet del Vallés, une banlieue industrielle de Barcelone.

La cérémonie entre l'Argentine Sebastiana et l'Espagnole Victoria s'est déroulée dans une petite salle devant une dizaine de proches et amis. Une cinquantaine de journalistes s'étaient cependant déplacés pour l'événement.

Léodia,

Merci pour cette information sur les cellules souches importées.

La loi de bioéthique française adoptée l'année dernière est complètement hypocrite.

D'un coté, elle réaffirme l'interdiction de procéder au clonage reproductif et thérapeutique (ce qui dans l'acte initial de clonage est tout à fait la même chose, le clonage dit "thérapeutique" interromp tout simplement le développement de l'embryon à un certain stade).

D'un autre coté, à titre dérogatoire et pour 5 ans, elle autorise l'importation de cellules souches embryonaires.

Les cellules souches proviennent en effet d'embryons "produits" soit par clonage dit "thérapeutique" ou d'embryons congelés dont il n'existe plus de "projet parental".
Mais pas chez nous en France, ils sont "produits" ailleurs, là où c'est permis.

Dans tous les cas, il s'agit de détruire les embryoms, puisque le retrait des fameuses cellules souches provoque la mort de l'embryon.

Bref, la France veut sauver les apparences (comme au début la Loi Veil sur l'avortement) en se laissant une soit-disante bonne conscience (on importe que des cellules...), mais ouvre la porte à ces expériences et ces abominations sous la pression des lobbying scientifiques.

Ces derniers ont d'ailleurs salué positivement cette dernière autorisation...

La culture de mort a encore fait un pas en avant !

Bonsoir François,

C'est exactement cela. Hypocrisie et puis, introduction malgré tout du processus mais un peu à la façon du cheval de Troie.

Amicalement

Leodia