Déclaration de la Salle de presse du Saint-Siège sur le congrès négationiste de Téhéran
Rome, mardi 12 décembre 2006
(cf.http://212.77.1.245/news_services/bulletin/news/19417.php ?index=19417〈=it)
En référence au congrès qui se déroule actuellement à Téhéran, le Saint-Siège rappelle sa propre position, déjà exprimée par le document de la Commission pour les Relations religieuses avec le Judaïsme « Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah » (note de la traduction : en français, sur le site du Vatican, dans le site du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, à la page de la commission :http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_16031998_shoah_fr.html).
Le siècle dernier a été témoin de la tentative d’exterminer le peuple juif, avec pour conséquence l’assassinat de millions de Juifs, de tous âges et de toutes catégories sociales, pour le seul fait de leur appartenance à ce peuple. La Shoah a été une immense tragédie, devant laquelle on ne peut pas rester indifférent.
L’Eglise aborde avec un profond respect et avec une grande compassion l’expérience vécue par le peuple juif durant la Seconde guerre mondiale : le souvenir de ces faits terribles doit rester un avertissement pour les consciences, afin d’éliminer les conflits, respecter les droits légitimes de tous les peuples, exhorter à la paix, dans la vérité et dans la justice.
Une telle position, a été, entre autres, affirmée par le pape Jean-Paul II au Monument en Mémoire de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, le 23 mars 2000 et rappelée par Sa Sainteté Benoît XVI, lors de sa visite au camp d’extermination d’Auschwitz, le 28 mai 2006.
(traduction un echo d'Israel)