A la lecture des peu rassurants messages que nous lisons sur le net à propos du nouvel ordre mondial, nous serions tentés de baisser les bras. Les futurs vaincus qui sont les actuels vainqueurs le claironnent haut et fort : « Rien ne pourra plus nous arrêter ! ». Ce message me rappelle étrangement celui qui est gravé sur la quille du « Titanic » qui gît aujourd’hui par quelques centaines de mètres de fonds… : « Dieu Lui-même ne pourrait pas me couler ».
Avec Dieu il vaut mieux éviter de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. IL est comme ces grands joueurs d’échecs qui laissent apparemment vaincre l’adversaire jusqu’au bout, puis au dernier moment ce dernier se retrouve bloqué en échec et mat sans avoir rien vu venir.
On pourrait se demander pourquoi Dieu n’anéantit pas le mal dés la racine, ce serait plus simple et cela éviterait bien des souffrances.
Oui mais ce serait oublier le choix du couple Adamique qui a VOULU connaître le mal « pour être comme des Dieux ». Donc Dieu agit en toute justice en nous laissant faire l’expérience du mal, et de la souffrance qui en découle nécessairement pour que nous ne puissions pas dire au jour du jugement : « Si tu nous avais laissé LIBRE, nous aurions pu nous rendre Saints par nous-mêmes, mais là nous avons agit comme des robots programmés à TA Volonté ». Depuis le temps que nous la recherchions cette (fausse) liberté, nous l’avons, et en supportons les conséquences désastreuses.
Toutefois je voudrais attirer votre attention sur un passage important de la Bible à propos de notre nombre de peu nombreux de Catholiques. Passage qu’on retrouvera dans : 1 Mac.3,17-22
« A la vue de l’armée qui avançait contre eux, les hommes peu nombreux qui étaient avec lui dirent à Judas : « Comment pourrons-nous, en si petit nombre, lutter contre une si grande et si forte multitude ? Nous sommes exténués, n’ayant rien mangé aujourd’hui. » Judas répondit : « Il arrive facilement qu’une multitude tombe aux mains d’un petit nombre et il est indifférent au Ciel d’opérer le salut au moyen de beaucoup ou de peu d’hommes, car la victoire à la guerre ne tient pas à l’importance de la troupe : c’est du Ciel que vient la force. Ceux-ci viennent contre nous, débordant d’insolence et d’iniquité…et Lui les brisera devant nous, ne craigniez rien de leur part. »
Nous connaissons aussi l’histoire de Gédéon lorsqu’un grand nombre se rassembla pour combattre les Madianites. Et Dieu répond à Gédéon : « Ce peuple (Israël) est encore trop nombreux pour que je livre Madiân entre tes mains, Israël pourrait en tirer gloire à mes dépens et dire : « C’est ma propre main qui m’a délivré »
Il y a aussi cette prière du psaume responsorial n°143 :
« Béni soit le Seigneur, mon rocher, qui instruit mes mains au combat et mes doigts pour la bataille. Mon Amour et mon rempart, ma citadelle et mon libérateur, mon bouclier, en Lui je m’abrite, et Lui range les peuples sous moi. »
Et quelle est cette arme avec laquelle nous pouvons lutter : Le Saint Rosaire.
Dans le Livre Bleu du mouvement sacerdotal Marial, la Très Sainte Vierge nous donne un enseignement très important (Message du 7 octobre 1992) :
« La Chaîne par laquelle le grand Dragon doit être lié, est formée par la prière faite avec Moi et par Moi. Cette prière est celle du Saint rosaire.
Une chaîne a en effet pour but premier de limiter l’action, puis d’emprisonner et enfin de rendre VAINE TOUTE ACTIVITE de celui qui vient à être lié par elle.
La Chaîne du Saint Rosaire a d’abord pour but de limiter l’action de mon Adversaire, c'est-à-dire de réduire son action à l’impuissance, de diminuer et d’affaiblir toujours d’avantage la force de son pouvoir diabolique.
La Chaîne du Saint Rosaire obtient enfin le résultat de rendre Satan complètement inoffensif.
C’est pourquoi chaque chapelet bien récité est un coup décisif porté à la puissance du mal, c’est une partie de son règne qui s’effondre. »
Lors d’un séminaire hier matin, avec un groupe de Catholiques pratiquants et engagés, j’attirais l’attention de mes frères et sœurs sur l’importance du rosaire afin de faire aboutir une œuvre qui est en proie aux plus vives contradictions de la part des Francs-maçons. Et comme j’insistais sur l’importance de dire au moins un chapelet quotidien chacun, j’ai eu droit à une levée de boucliers comme si il leur avait poussé des boutons sur le visage… « Un Chapelet en plus de la prière habituelle…tu plaisantes Séraphin ! », et comme je rétorquais : « n’avez vous pas une ou deux heures par jour à donner au Seigneur, alors que nous passons bien plus de temps à regarder les stupidités audiovisuelles », on m’a répondu par : « Si j’y consacre ¼ d’heure par jour c’est déjà bien suffisant ».
Tout comme la réponse de Dieu a Gédéon, les Cathos comptent plus sur ce qu’ils sont capables de faire par eux-mêmes, que sur l’action Divine dans la prière. Ils font la même erreur que les Francs macs, ils placent « Les actes de l’Homme avant Dieu ». Et donc sans être prophète, je peux déjà prédire en toute certitude que leur action ne progressera pas, tant qu’ils n’en viendront pas au chapelet. C’est Mathématique.
A ceux qui douteraient de cette vérité, faites-en l’expérience ! Passez par exemple, un contrat de 15 jours avec Dieu. Durant ces 15 jours, dites à Dieu, « Je m’occupe de vos affaires durant 15 jours (rosaires, témoignage, confession, assistance (si possible) quotidienne à la Sainte Messe etc…) et Vous vous occuperez des miennes. Si rien n’avance dans mes affaires je romps le contrat avec Vous. Mais si mes affaires progressent plus vites que lorsque je passais du temps à m’en occuper, alors je vous promet de persévérer et d’utiliser ce temps pour vous ».
D’autant que Notre Seigneur Jésus nous dit dans l’Evangile de ne pas trop nous préoccuper des affaires terrestres mais de chercher le Royaume des Cieux et que tout nous sera donné en abondance et avec surcroît.
A ceux qui en douteraient encore, essayez ! et vous serez SUPRIS du résultat .
Ainsi, si nous parvenons à créer une « chaîne de chapelet » pour repousser tous les projets diaboliques, ils ne parviendront JAMAIS à mettre leurs ignobles projets en place et ce, quoi qu'ils fassent.
Fraternellement
Séraphin