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 Explosif : Apparition du pape Benoît à une religieuse

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MessageSujet: Explosif : Apparition du pape Benoît à une religieuse    Explosif : Apparition du pape Benoît à une religieuse  EmptyDim 23 Avr 2023, 00:55

Apparition du pape Benoît à une religieuse colombienne, révélant son véritable testament et confirmant qu’il est le dernier pape légitime sur terre. Il explique aussi les intentions maléfiques de François envers Dieu et l’Eglise

Source : https://intercessionprayers.com/2023/04/21/apparition-of-pope-benedict-to-colombian-nun-revealing-his-real-testament-confirming-that-he-was-the-last-legitimate-pope-on-earth/?fbclid=IwAR1XzbDlHIpifLJsp_KaksfiXTOkpbfQvWxSPezVUfKkY3utMJod6fdUR0Y

Transmis sur Facebook par un théologien catholique

Plusieurs personnes ont déjà diffusé leur propre traduction sur internet.

Le 2 février 2023, à la Chandeleur, une religieuse hispanophone de Colombie aurait eu une apparition/vision du pape Benoît XVI pendant la messe, puis une autre vision dans la soirée, dans laquelle Benoît révèle son véritable testament (ou : la deuxième partie de celui-ci) et dévoile la véritable situation au Vatican. Le 7 février, elle a été annoncée par Radio Rosa Mistica Colombia, un peu comme Radio Domina Nostra de Don Minutella. Elle a ensuite été traduite en allemand par « Apostel der Eintzeit ». Cette vision n’a bien sûr pas été explorée plus avant ni approuvée par l’Église. On ne sait rien de l’identité exacte ou de la vie de la sœur en question. Mais nous supposons que l’animateur de radio colombien a des contacts, qu’il enquête sur ses sources et qu’il ne se contentera pas de publier quelque chose d’aussi lourd. Le document nous semble également authentique. Dans ce testament, il raconte le coup d’État au Vatican et révèle qui est vraiment Bergoglio, et ce qu’il lui a dit juste avant sa mort. Lisez-le et priez pour le discernement. Saint Paul dit qu’il faut tout discerner et préserver ce qui est bon.



Brève déclaration du traducteur allemand :

Ceci a été communiqué le 2 février 2023 en Colombie à Sœur Benedicta de la Sainte-Croix, membre de la communauté des Sœurs franciscaines de la Sainte-Croix, sous la forme d’un diktat lors d’une apparition du Pape Benoît, avec la demande de le rendre public, en particulier pour en informer la Curie du Vatican et l’ensemble du Collège des Cardinaux. Il s’agit d’une traduction préliminaire et anonyme basée sur le texte audio de la vidéo susmentionnée de Radio Rosa Mystica, Colombie. La question de l’authenticité doit être résolue par tous ceux qui voient ce testament posthume du pape Benoît XVI, décédé en décembre 2022. Il révèle des faits qui sont en partie extrêmement choquants dans leur malice démoniaque. Mais le testament est aussi un merveilleux témoignage d’une foi héroïque en Jésus-Christ, l’Unique Voie, l’Unique Rédempteur, qui devrait nous encourager tous, selon la volonté de Dieu, à l’imiter. La référence claire du pape Benoît XVI dans plusieurs phrases au Mysterium Iniquitatis, le mystère de la méchanceté, qui suivra son cours après sa mort, celle du dernier pape, ainsi que le témoignage de la direction souveraine de l’Église en ce temps d’épreuve par Notre Seigneur Jésus-Christ, « qui a tout sous contrôle », nous préparent à la bataille finale entre le bien et le mal, qui se terminera par le triomphe des élus, le triomphe du Cœur Immaculé de Marie.

Première vision de Sœur Bénédicte de Sainte-Croix, le 2 février 2023, en la fête de la Chandeleur, pendant la messe :

Pendant que le prêtre louait les dons du pain et du vin, tout a été englouti sous mes yeux et j’ai vu le pape Benoît XVI. Il était vêtu de robes blanches et dorées ; il a loué les offrandes et l’autel, puis il s’est retourné pour louer le peuple. Je pouvais donc le voir clairement ; avant cela, je ne voyais que son dos. Il a célébré la messe traditionnelle en latin. Sa robe était d’un blanc éclatant et il portait sur la poitrine une croix pectorale ornée d’émeraudes. Sur sa chasuble, il y avait des lys brodés d’argent et les cœurs sacrés de Jésus, Marie et Joseph entrelacés dans un brocart d’or. J’ai été choqué de voir le pape Benoît XVI dans toute sa splendeur, à l’opposé de ce que j’avais vu dans mes rêves. C’était alors le jour de ses funérailles ; il était habillé comme un pape, mais il ne brillait pas ; il était comme une personne ordinaire, marquée par l’âge. Mais aujourd’hui, je l’ai vu différemment, je l’ai vu en pleine splendeur, rajeuni, plein de force de vie. Tout en lui brillait, comme s’il était irradié de lumière de l’intérieur. Son visage était celui d’une personne jeune, mais mature. Il avait l’air très concentré. J’ai ensuite entendu le pape Benoît XVI prononcer les paroles du canon dans un latin parfait, selon le rite de la messe tridentine traditionnelle. La chapelle était remplie d’encens, d’une couleur exquise, avec un mélange très parfumé de myrrhe. Il y avait un sentiment de sainteté dans l’air.

Je pense que toutes les personnes présentes ont eu la même perception. Il y avait une sainte crainte de Dieu. Nous étions tous remplis d’admiration. C’était très solennel lorsque le pape Benoît XVI a soulevé la Sainte Hostie qui avait été transformée en Corps du Seigneur. J’ai vu beaucoup d’encens s’élever vers le ciel. Un ange se tenait d’un côté de l’autel. Il était royalement vêtu et puissant, avec un calice d’or à la main. Ce calice débordait d’encens et montait vers le trône de Dieu. Encore en extase, j’ai levé les yeux et j’ai vu trois niches d’or ornées de pierres précieuses. Dans la niche de droite, j’ai reconnu saint Augustin d’Hippone et dans celle de gauche, saint Bonaventure, un saint de notre ordre franciscain. Tous deux sont des enseignants de l’Église. La niche du milieu était vide et j’ai vu le pape Benoît XVI flotter jusqu’à cette niche pour y prendre place. J’ai regardé l’ange remplir l’autel d’une grande quantité d’encens, puis je l’ai vu consacrer le pape Benoît XVI et les autres saints qui étaient avec lui. Devant chaque encensoir, l’ange s’inclinait.

Puis j’ai vu le pape Benoît XVI enlever sa calotte et se sacrifier à Dieu. Il a ensuite baissé son regard jusqu’à ses pieds, comme s’il s’agissait d’un miroir à travers lequel il regardait la coupole de la basilique Saint-Pierre. J’ai vu qu’il regardait toute l’église et qu’il se couvrait le visage de ses mains, tout comme les deux autres saints à côté de lui, saint Augustin d’Hippone et saint Bonaventure. On aurait dit qu’ils avaient honte de voir ce qui se passait dans l’église. Le prêtre s’est approché de moi pour me donner la communion. J’étais encore en extase, mais je n’ai pas vu le prêtre, j’ai vu Benoît XVI. Lorsqu’il s’est approché, j’ai dit « Saint Père » et j’ai reçu la communion. Ensuite, je suis tombé dans une sorte de calme spirituel. Je répétais sans cesse : « Saint Père, Saint Père ». Lorsque j’ai repris mes esprits, il a fallu m’aider à regagner ma cellule, car je me sentais faible et gêné, car des invités étaient présents à la messe du 2 février 2023 et, d’après ce que l’on m’a dit, toutes les personnes présentes étaient conscientes de l’extase que j’avais eue. Pour une personne ordinaire comme moi, de tels événements surnaturels sont au-delà de mes capacités. Beaucoup ne savent pas à quel point on souffre de ces grâces surnaturelles.

Le même jour, le 2 février 2023, à 23 heures, le pape Benoît XVI est de nouveau apparu à Sœur Benedicta.

Cette fois, je l’ai vu dans ma cellule, portant sa robe papale blanche, sa belle croix d’émeraude sur la poitrine, son anneau de pêcheur et ses chaussures d’un rouge très vif. Il était assis sur une chaise que j’ai à côté de mon lit, mais la chaise n’avait pas l’air réelle, c’était une chaise haute, tapissée de blanc, le bois qui l’ornait était finement sculpté et doré, très élégant et sobre, l’ensemble étincelait d’un éclat radieux. Le blanc était très intense et sa peau était rosée. Son visage était sain, reposé et frais, d’un calme inébranlable.

Je me suis écrié : « Votre Sainteté, c’est bien vous ? Je n’étais pas encore complètement rétabli. Je l’ai entendu prier en latin d’une voix sonore. C’était comme une prière pour l’Église. Sa prononciation était parfaite, quel grand latiniste ! Il m’a regardé, a souri et a dit : « Laudetur Jesus Christ ». J’ai répondu : « In saecula saeculorum ».

Il a poursuivi : « Lève-toi, car notre Seigneur veut que tu écrives ce que l’on a voulu cacher après ma mort. Il est impératif que tu le fasses, et j’ai beaucoup de choses à dire ».

Sa Sainteté m’a parlé en latin et je l’ai compris dans un espagnol parfait. Il y a quelque temps, un autre saint m’a parlé en français et je l’ai compris en espagnol. Comment faites-vous ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que je comprends ce qu’ils me disent. Je me suis donc assis avec difficulté et j’ai pris du papier et un stylo pour écrire.

Le pape Benoît XVI m’a dit :

« L’histoire est longue, et ce que je vais raconter provoquera un ouragan qui ébranlera l’Église dans ses fondements, en particulier le gouvernement central, la Curie du Vatican. Mes ennemis se sentent gagnés par leurs succès, mais leur joie ne durera pas longtemps. Ils se disent entre eux : nous l’avons enfin réduit au silence. Son vote avait nui à nos intérêts. Quel soulagement ! Mais ils ne tiennent pas compte de la volonté de Dieu. Ils ne s’attendent pas à ce que je parle, ils ne pensent pas à cette possibilité, ils pensent que les morts ne parlent pas, mais ils oublient que Dieu est juste et que parfois, comme dans mon cas, il les laisse parler, même si c’est depuis l’éternité, et témoigne de la vérité qu’est le Christ. Je suis avec Dieu et je vis pour les siècles des siècles. Notre Seigneur sait écrire droit sur des lignes tordues, et il m’a permis de me révéler à différentes âmes après ma mort, pour témoigner qu’il y a une vie après la mort, et que même si l’on veut me faire taire, la vérité se fera jour, même si c’est post-mortem.

Pendant la messe de funérailles de mon grand ami Jean-Paul II, j’ai ressenti un grand élan dans mon cœur. Jean-Paul II avait subi une intervention chirurgicale au cou dans le seul but de le réduire au silence et d’aggraver ainsi son état de santé, pour l’empêcher de prendre des décisions incompatibles avec la franc-maçonnerie ecclésiastique qui occupait de hautes fonctions au sein du gouvernement central, et non comme l’ont prétendu les médias de l’époque.

Le pape Jean-Paul II avait en tête un autre plan de gouvernement, qui ne prévoyait pas de changements à moins qu’ils ne soient nécessaires. Il s’est d’abord montré sceptique à l’égard d’une enquête menée au sein de la Curie du Vatican, un rapport qui contenait des informations très importantes et compromettantes nécessitant des changements immédiats parce qu’elles menaçaient la stabilité de l’Église, des informations connues en détail par son prédécesseur, le pape Jean-Paul Ier, qui a été assassiné non seulement parce qu’il connaissait ces informations, mais aussi parce qu’il avait lancé une purge impliquant des changements au sein du gouvernement central et de la Banque du Vatican, ce qui était une raison suffisante pour le destituer. Ce n’est qu’après l’assassinat que le grand Jean-Paul II a changé d’avis. Il m’a fait part de cette information et nous nous sommes mis au travail. À l’époque, j’étais préfet pour la doctrine de la foi. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Les dommages causés étaient irréparables et il était très compliqué de destituer de nombreux hauts dignitaires de l’Église.

Et oui, il est vrai que certaines mesures avaient déjà été prises. La franc-maçonnerie, qui était prédominante dans le collège des cardinaux et dans les différents dicastères, avait étendu ses tentacules par le biais d’alliances non seulement à l’intérieur du Vatican, mais aussi à l’extérieur. Nous avons fait ce que nous pouvions et non ce que nous voulions. Il est très difficile de travailler avec un gouvernement hostile, comme je l’ai fait, et avec peu d’alliés, contre une majorité qui défend ouvertement le relativisme et le modernisme, dans toutes ses ombres. Nous avons rapidement constaté qu’il existait un climat de rébellion ouverte et de désobéissance au Pape, et tout cela menaçait de conduire à un grand schisme au sein de l’Église. Au cours de ma vie, et surtout pendant mon pontificat, j’ai vécu des moments terribles et douloureux. Certains d’entre eux ne sont connus que de Dieu. On n’avait jamais pensé que le mal pouvait atteindre les plus hauts niveaux, et maintenant Satan se sent puissant et seigneur de tout.

J’ai appris qu’il existait au Vatican une mafia très dangereuse de cardinaux maçonniques poursuivant des intérêts occultes. Ce sont des traîtres à l’Église, qui occupent des postes très importants et se créent des alliés pour ensuite détruire l’Église et la foi catholique de l’intérieur, des cardinaux et des évêques qui ne craignent pas Dieu et qui, sans conscience, tuent des âmes de sang-froid, tout cela par amour du pouvoir et de l’argent, et s’éloignent de plus en plus de la véritable mission qui nous a été confiée par notre Seigneur Jésus-Christ. Lorsque j’ai regardé le corps sans vie du grand Jean-Paul II, j’ai pensé à cela. Et à ce moment-là, au plus profond de mon âme, j’ai pris la décision de m’associer à l’émirat et de me consacrer à l’écriture de livres. J’ai senti que ma mission était accomplie. J’avais tout donné et de la meilleure façon possible. De plus, ma santé n’était pas bonne. Je voulais poursuivre ma contribution à l’Église dans une position plus calme et plus détendue et me tenir à l’écart. J’étais convaincu que ma tâche était terminée après la mort du Saint-Père. Mais les plans de Dieu ne sont pas les nôtres, et Il avait déjà décidé pour moi. Au conclave, lorsque j’ai réalisé avec horreur, lors du vote, que le choix se porterait sur ma pauvre humanité, j’ai dit à Dieu avec résignation, du fond du cœur : « Seigneur, ne me fais pas ça ! », phrase qui a ensuite été reprise par les médias, manipulés par certains cardinaux maçons pour tout déformer et fabriquer une image destructrice et fausse de moi jusqu’à ma mort.

Les rumeurs disaient que je renforcerais les lois de l’Église parce que j’étais conservateur et traditionnel, et que je m’opposerais au nouvel air moderniste qui émergeait à l’époque, et on disait aussi que j’étais une menace pour leurs projets parce que je m’opposais au relativisme. Lorsqu’on m’a demandé si j’acceptais ou non la volonté de Dieu, j’ai répondu : « Oui, j’accepte la volonté de Dieu ». Pendant que tous les protocoles étaient traités, je me disais qu’il y avait dans le groupe des cardinaux des personnes plus qualifiées que moi, mais que Dieu, dans sa bonté, m’avait choisi parmi tous les hommes, simple et humble ouvrier dans la vigne du Seigneur, phrase que j’ai rendue publique le jour de mon élection en tant que successeur de l’apôtre Pierre. Je savais très bien ce qui m’attendait, et mes ennemis étaient devenus plus forts et plus nombreux. Je connaissais certains des dossiers que le pape Paul VI avait créés pendant son pontificat à la Curie vaticane et que nous avons ensuite étudiés avec mon prédécesseur Jean-Paul II. Mon souhait était d’initier un nettoyage en profondeur, et je savais que ce ne serait pas facile, qu’il faudrait une réorganisation totale au sein de la Curie vaticane. J’étais conscient que cela me coûterait probablement la vie, comme cela avait coûté à mes prédécesseurs, mais j’ai décidé d’emprunter la voie la plus difficile, soutenu par l’aide de quelques personnes de foi.

À cette fin, j’ai entamé une purification indispensable au sein des Légionnaires du Christ de l’époque, obligeant leur fondateur, Marcial Maciel, à se retirer de toute fonction publique. Ce seul fait m’a valu de nombreux ennemis, non seulement au sein de l’Église, mais aussi à l’extérieur.

Je savais que la plus grande purge m’attendait. Je connaissais la Curie du Vatican et toutes les intrigues qui s’y tramaient. Je savais que je n’étais pas le candidat favori pour le siège de Pierre, non pas à cause d’un manque de qualité, mais parce que je n’aiderais pas les francs-maçons à atteindre leurs objectifs. En attendant qu’ils préparent le candidat idéal en fonction de leurs intérêts, ils avaient besoin de quelqu’un à brûler pendant qu’ils choisissaient un candidat en accord avec les pouvoirs, et ce palliatif, c’était moi.

Le pape Benoît poussa un profond soupir, et son regard était comme une mer de paix sans fin.

Mais Dieu, dans son infinie miséricorde envers son Eglise, a bien voulu retarder encore un peu le grand mystère d’iniquité, parce qu’il savait que ce mystère serait révélé après ma mort, et qu’il agirait en toute liberté, soutenu par ses plus fidèles collaborateurs. Le grand destructeur de l’Eglise était déjà sur pied, on entendait déjà son nom dans les couloirs et dans les réunions cachées, mais il devait attendre d’être bien préparé et d’arriver au bon moment, un moment que Dieu avait prolongé dans sa bonté grâce aux prières des saints et des âmes justes du Corps mystique de l’Eglise, des âmes simples, paisibles, silencieuses, à la foi inébranlable, capables de donner leur vie pour Jésus-Christ, des âmes qui ne cèdent pas au mal et qui savent où se trouve la faille. Ces âmes sont aimées par le Seigneur et sont présentes en grand nombre, elles sont ordonnées discrètement et forment une armée puissante qui marche dans la main de la Mère Dieu ».

Un sourire angélique est alors apparu sur le visage du pape Benoît et il a poursuivi :

« Le fait que je sois un instrument inadéquat n’a pas échappé à Dieu, car il donne sa force et la force de porter la croix avec amour, comme il l’a fait lui-même, et cela a été un réconfort pour mon âme, qui commençait déjà à sentir le rejet de la majorité des membres du Collège des cardinaux et des autorités civiles, et qui était consciente que la bataille ne faisait que commencer. Ma souffrance en tant que pape a commencé le premier jour de mon élection. Lorsque je suis monté sur le balcon et que j’ai vu le grondement d’une mer d’âmes, j’ai compris mon destin. Dieu me tenait sous son emprise. Lorsque j’ai été habillé comme le successeur de Pierre, un frisson m’a parcouru. Dans tout mon corps, je me sentais comme un agneau boiteux que l’on mène à l’abattoir. Au cours de ma vie, je me suis rendu compte que les chemins du Seigneur ne sont pas faciles et qu’ils sont parsemés de roses et de chardons.

Il est dangereux de croire que l’on peut choisir n’importe quel chemin, qu’ils mènent tous à la vérité. C’est une grande erreur de la part de celui qui « dirige » actuellement l’Église. Je parle de François. Il peut promouvoir ce type de régime et de division à l’intérieur. D’une certaine manière, cela signifie accepter de communier avec le relativisme, une idéologie que j’ai condamnée à maintes reprises, et avec les idéologies révolutionnaires qui cherchent à imposer les pouvoirs du monde par la force. Les graves erreurs propagées par l’Église depuis le trône profané de Pierre poussent les âmes au suicide. Dans un acte de violence infernale, le mal est déjà fait et ne peut être défait, seul Dieu peut sauver son Église de la chute dans l’abîme, et je l’avais déjà vu clairement lors des sessions du Concile Vatican II. Là, j’ai eu une vision de l’avenir des erreurs qui avaient surgi à partir de ce moment-là, grâce à la mauvaise interprétation du concile et aux nombreux loups pourpres qui s’étaient infiltrés, et qui étaient certainement entrés par le schisme dans l’Église pendant le pontificat de Jean XXIII.

Toute ma vie, j’ai lutté contre le relativisme et, dans nombre de mes écrits, j’ai condamné ce type de théories révolutionnaires qui vont à l’encontre de Dieu. J’ai été personnellement attristé de voir comment la plupart des cardinaux, à l’exception de quelques-uns, ont adopté cette idéologie. Et c’est précisément pour cela qu’ils ont cherché avec ardeur des réformes au sein de l’Église, des réformes qui incluaient mon élimination, car j’étais leur plus grand obstacle.

J’aurais senti leur haine sans bornes à mon égard, et sans la miséricorde de Dieu, qui était toujours avec moi, j’aurais certainement succombé à ces attaques. Ils ont eu plusieurs fois l’occasion de me tuer, mais Dieu m’a préservé, car mon heure n’était pas encore venue, jusqu’au jour où je serais éliminé. Je savais qu’avec ma mort les brebis se disperseraient, mais j’étais sûr que le Divin Berger les rassemblerait dans son troupeau. Je n’étais qu’un instrument dans le plan du salut, rien de plus, et bientôt viendrait la grande purification. C’est notre Seigneur Jésus-Christ qui est vraiment en charge de son Église. Après ma mort, il y a eu une grande confusion. D’une manière ou d’une autre, Dieu a permis que la méchanceté du cœur de ceux qui prétendent être de vrais disciples du Christ, et qui en réalité deviennent les Judas de cet âge, cause encore plus de confusion et de division au sein de l’Église.

Le jour de mon 95e anniversaire, parmi de nombreuses autres calomnies, on a dit : « C’est le pape qui ne voulait pas être pape, je l’ai entendu moi-même en direct de la bouche de certains cardinaux. Je me sentais fatigué et épuisé, j’étais privé de toute lumière et de tout confort. J’étais sur le chemin du Calvaire avec notre Seigneur et j’ai embrassé la croix du Rédempteur. J’ai connu la prison de la solitude, la peur de ne pouvoir parler ouvertement qu’à travers des codes et des paraboles.

J’ai connu la prison de la garde par un gardien de prison qui, je le savais, n’était pas digne de confiance. J’étais accablé et sans réconfort, mais j’ai essayé d’imiter notre maître du mieux que j’ai pu. Et je n’ai pas refusé la coupe amère qui m’était offerte, toujours avec la grâce de Dieu, avec toute ma confiance en Jésus-Christ et en me méfiant de mes propres forces. Je savais que Judas Iscariote était à mes côtés jour et nuit et qu’il me trahirait bientôt par un baiser perfide. Pourtant, je ne le rejetais pas, car je voyais la main de Dieu en toute chose, même si, comme un doux agneau conduit à l’abattoir, je restais muet et n’ouvrais la bouche que pour bénir et pardonner.

Judas Iscariote était stupéfait par Jésus, le divin Maître, parce qu’il ne répondait pas à ses attentes de guerrier politique, mais était un homme pacifique, humble et doux. D’une certaine manière, je me suis vu comme un reflet de cette image, j’étais doux et humble, un homme de paix, et cela a dérouté beaucoup de ceux qui m’ont défié. Beaucoup m’ont mis à l’épreuve, mais le plus troublant a été mon geôlier, mon propre secrétaire.

Dans le passé, j’avais fait la terrible expérience d’être trahi par mes amis. Mon geôlier a fait semblant d’être mon ami, il a fait semblant de se repentir, il a fait semblant d’être à mes côtés, mais à la fin de ma vie, j’ai été doté d’un sens aigu du discernement des esprits et j’ai su que je ne pouvais pas lui faire confiance, ni aux personnes qui vivaient avec moi jour et nuit. Ma prison en exil était le monastère Mater Ecclesiae, et il y avait une raison particulière à cela. Dieu a veillé à ce que je sois à l’intérieur, en tant que son berger légitime, et non à l’extérieur, pour soutenir l’Église, prier et vivre dans la pénitence, à travers une vie apparemment cachée et silencieuse, sans aucun confort sauf les visites occasionnelles que mon geôlier permettait parce qu’il devait obéir à son Seigneur, qui veillait à ce que je sois isolé, dépourvu de communication avec le monde. Mais je n’ai jamais pu être privé de communication avec Dieu. Plus je souffrais, plus je me rapprochais des battements du cœur du Christ. Ma vie est devenue une prière d’intercession constante. J’ai découvert le moyen d’être vraiment libre, et c’est la prière. Mon esprit n’a jamais été piégé comme certains l’auraient voulu. Mon corps en décomposition a été torturé et traité avec des médicaments qui menaçaient ma santé au lieu de l’améliorer, me rapprochant peu à peu de l’éternité.

J’étais conscient de tout ce qui se passait autour de moi. Dieu m’a éclairé sur sa bonté, alors que je me trouvais dans une situation si douloureuse. En tant que représentant légitime du Christ, l’unique berger, j’étais prisonnier de mes bourreaux. Ceux qui m’avaient un jour nommé berger des bergers étaient les mêmes qui allaient me crucifier peu de temps après, comme cela était arrivé à notre Seigneur Jésus le dimanche des Rameaux.

C’est précisément dans nos limites et nos faiblesses humaines que nous sommes appelés à nous conformer au Christ. À chaque minute qui passait, je pouvais clairement lire ma vie à la lumière du Christ. Pas à pas, j’ai vu s’accomplir les prophéties et, à la fin de ma vie, je me suis vu plus au ciel que sur terre. J’ai pleinement réalisé que je pouvais être plus utile à l’Église si j’allais vers Dieu que si je restais ici, dans cette vallée de larmes. Et cette seule pensée m’a encouragé à porter la croix par amour pour Celui qui s’est donné entièrement à la croix par amour pour moi. Ceci est ma confession publique. Moi, Benoît XVI, Vicaire du Christ, dernier et légitime successeur de l’apôtre Pierre, à qui le Seigneur a donné la clé du Royaume des Cieux, j’ai été jeté en prison comme Pierre. Parce que j’ai proclamé la vérité, je suis devenu odieux aux puissances du monde qui, avec une cruauté évidente, ont brisé mon corps d’argile, mais ont libéré mon esprit immortel, qui jouit maintenant de la vue bénie de Dieu, la récompense de ceux qui restent fidèles à son Fils Jésus-Christ, à qui reviennent à jamais tout honneur et toute gloire.

Avec rapidité et astuce, ils ont organisé un coup d’État et convoqué un conclave pour choisir mon prétendu successeur, en contournant mon autorité. Dans ce conclave, il y avait une majorité de cardinaux maçonniques, une tentative organisée de longue date pour saper le collège des cardinaux, pour laquelle il existe des preuves irréfutables et de nombreuses informations. L’infiltration a été menée par des alliés maçonniques aux États-Unis et, sur ordre du président de ce pays à l’époque, Barak Obama, des pressions ont été exercées sur le conclave pour que je sois remplacé par leur candidat parce que les principales élites mondiales, et la Chine en particulier, l’exigeaient. Ils avaient gelé la banque du Vatican et menacé de me tuer si je ne démissionnais pas le lendemain matin. C’était une situation intenable qui flottait comme une épée tranchante dans mon âme.

Il est clair que les médias ont été manipulés par le Vatican pour détruire mon image et faire en sorte que le monde me déteste. C’est le pays des États-Unis qui a le plus contribué à mon coup d’État. Chaque fois que je disais un mot, il y avait un grand tumulte parmi les cardinaux, en particulier parmi le clergé allemand, qui ont été parmi les premiers à lever la main contre moi, et alors je me suis dit : un fils qui lève la main contre son père et provoque un schisme violent et encourage d’autres communautés à suivre son exemple de rébellion obstinée. Cette situation a atteint un niveau tellement insupportable et décourageant pour moi que l’Esprit Saint de Dieu m’a inspiré dans la prière la décision de continuer mon ministère de Pierre d’une manière différente, moins active et publique que contemplative et priante. J’ai ainsi réussi à détourner l’attention de l’administration centrale de la Curie du Vatican, comme elle me le demandait, et à éviter le plus grand schisme de tous les temps.

En tant que Pontife Suprême, j’étais seul, sans le soutien de personne, à l’exception de quelques cardinaux loyaux. Soudain, je me suis retrouvé seul avec Dieu et j’ai compris que lorsque les paroles humaines n’ont aucun effet, il n’y a qu’une seule issue : la prière. Et c’est ce que j’ai fait. Je me suis plongé dans la prière, j’ai vécu dans le repentir, ce qui a été une torture pour mes ennemis modernistes, les amis de la pédérastie et toutes ces idéologies révolutionnaires qui vont à l’encontre de la loi de Dieu et de toute la morale chrétienne. Avec l’aide de la grâce divine, j’ai transformé l’amer en doux et j’ai profité de la souffrance pour le bien de toute l’Église et de son Corps mystique qui m’a été confié. C’est précisément dans la faiblesse et les limites humaines que nous sommes appelés à vivre selon le Christ. Ils ont manipulé le cours de ma vie et ont fait de moi une personne méprisable aux yeux du monde, qu’il fallait remplacer au plus vite. Ils ont répandu la rumeur mensongère que j’avais protégé des prêtres pédophiles, alors que la réalité était tout autre.

À l’instar du Christ, le divin Maître, j’ai gardé le silence et je n’ai pas ouvert la bouche, je me suis fié à l’intervention divine, je me suis remis entre les mains du juste Juge et, comme un agneau doux, j’ai été conduit à l’abattoir pour verser mon sang pour le bien de l’Église. En tant que véritable pasteur de l’Église catholique, je n’ai pas reculé, même si j’ai été traité de traître par les informations manipulées et généreusement payées des différents médias. Mes ennemis disaient que l’Église se durcirait avec moi et que j’avais l’intention de revenir à l’ère préconciliaire.

J’ai été le pape le plus décrié et le plus discrédité. Mon nom a fait grincer des dents dans les couloirs de la Curie vaticane. Parmi les nombreuses calomnies qui ont été répandues à mon sujet, on a dit que j’étais un lâche qui descendait de la croix et fuyait les loups. Tout ce que je disais en public ou en privé était déformé dans le seul but d’organiser un coup d’État. Un autre a dit : « C’est le pire pape que nous ayons jamais eu, et c’est ainsi que les épées se sont enfoncées une à une dans mon cœur. Face à la dure réalité que je voyais, j’ai suivi mon chemin, et ce chemin était de suivre le Christ jusqu’au Calvaire. La désobéissance du collège des cardinaux a atteint un tel niveau qu’il m’était impossible de gouverner.

En tant que berger, j’ai toujours été respectueux, cordial et poli dans mes relations avec tout le monde, sans exception. En retour, j’ai reçu du mépris, des calomnies et des insultes. Mon soi-disant secrétaire personnel n’était pas mon confident, au contraire, je savais qu’on ne pouvait pas lui faire confiance. Il était mon bourreau, un micro ouvert pour mes ennemis. C’est François qui m’a fait enfermer en isolement et sous haute surveillance. Apparemment, il craignait que je dise quelque chose qui porterait atteinte à sa réputation. Il craignait que je révèle la vérité et que je contrecarre ses plans secrets de destruction de l’Église catholique. Je l’ai dit clairement à Georg (Gänswein) lorsque je lui en ai parlé : Il semble que le pape François ne me fasse plus confiance.

Même les religieuses soigneusement sélectionnées et formées qui m’accompagnaient n’étaient pas dignes de confiance. Je me suis sentie très seul, j’étais littéralement dans une prison. Plus d’une fois, j’ai pleuré devant le Saint-Sacrement, j’ai regardé le Christ et j’ai demandé la force de ne pas céder et la sagesse de faire la volonté de Dieu en toutes choses.

Mon secrétaire Georg m’a vu le faire. C’est au cours de la deuxième année de mon exil en prison et exactement le jour de l’anniversaire de mon secrétaire que j’ai prononcé ces mots : Georg, aujourd’hui est un jour spécial pour toi. Il m’a dit : « Merci, Votre Sainteté », et il m’a regardé avec un regard fixe. J’ai continué : Tu sais que mon véritable programme de gouvernement n’était pas de faire ma volonté, mais d’écouter la parole et la volonté du Seigneur, avec toute l’Église, et de me laisser conduire par Lui. Il répondit : « Oui, Saint-Père, je le sais ». « Eh bien, aujourd’hui, je veux vous dire que c’est notre Seigneur Jésus-Christ qui, en cette heure de notre histoire, en ce moment de mon apparente inutilité, conduit l’Église et la mènera à une fin heureuse, parce qu’il a promis que les puissances de l’enfer n’auront pas raison de l’Église. Crois-tu ce que je te dis ? ». Il a dit : « Oui, Votre Sainteté », et il y a eu un grand silence autour de nous et nous nous sommes regardés l’un l’autre. Pour la première et unique fois, j’ai vu dans son regard une trace d’amitié sincère. À ce moment-là, j’ai prié le Seigneur au plus profond de mon âme pour la conversion de Georg et de tous mes ennemis, et j’ai dit au plus profond de mon cœur : « Seigneur, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »

J’ai certainement été à l’école du silence de Marie, qui gardait tout dans son cœur, et parmi les nombreuses choses que j’ai apprises dans ce douloureux exil, il y a le silence. Le silence n’est pas une faiblesse, le silence n’est pas une peur ou une lâcheté, le silence est la sagesse de Dieu, c’est la prudence. Et la personne vraiment sage est celle qui sait comment et quand se taire, pas celle qui parle beaucoup. Et il y a des moments où l’Esprit Saint incite à parler ou à se taire. Le silence du juste incite la justice de Dieu à agir, car nous nous remettons entre les mains de Dieu, le juste juge. Lorsque j’ai commencé mon pontificat, j’ai clairement indiqué que j’écoutais la Parole de Dieu avec l’Église, que je faisais toujours sa sainte volonté, que j’étais toujours docile à sa Parole, toujours prêt à pardonner aussi souvent que nécessaire et à donner une seconde chance, car ce sont les âmes qui doivent insister sur un véritable berger qui évite toujours de juger pour ne pas être jugé et qui est prêt à corriger quand c’est nécessaire ; et si je reconnais que l’on a des faiblesses humaines, et j’en ai eu, il est également vrai que je n’ai jamais lâché la main de Dieu, qui était toujours dans la barque avec moi. Et bien qu’il y ait eu de nombreuses tempêtes, je ne me suis jamais méfié de la puissance de Dieu. Malgré mes nombreux échecs, je suis toujours resté fidèle au Seigneur et j’ai répété dans mon cœur les paroles de Pierre : Seigneur, tu sais, tu sais que je t’aime.

Ce fut très douloureux pour mon humanité brisée de découvrir qu’elle m’empoisonnait lentement, car j’entendais mon maître Georg Gänswein, sans qu’il s’en aperçoive, donner des instructions de François aux religieuses qui me servaient. Je l’ai entendu dire : continuez à lui donner le médicament, faites tout pour que cela paraisse naturel, ne soupçonnez rien, ne posez pas de questions, les ordres viennent d’en haut, ne vous inquiétez pas, vous serez bien récompensées. J’ai fait semblant de ne rien remarquer, et à partir de ce moment-là, chaque aliment ou médicament qu’on me donnait était une torture, j’évitais de le manger de peur qu’il ne soit empoisonné. Et ce manque de nourriture était encore plus préjudiciable à ma santé déjà fragile. J’ai toujours béni les médicaments car j’étais sûr qu’ils les remplaçaient.

Ma vie en prison, qui avait duré presque 10 ans, touchait à sa fin. Dieu était pressé avec moi. Même si j’avais voulu parler clairement, je n’aurais pas pu le faire. Ils ne m’auraient même pas cru. Ils auraient déformé mes paroles, je n’avais personne autour de moi à qui faire confiance. C’était une situation très stressante, alors Dieu m’a éclairé pour que je puisse communiquer d’une manière ou d’une autre à travers des codes et des paraboles, à travers les livres, en espérant qu’au moins quelqu’un comprendrait la manière dont je parlais.

À l’occasion de mon 95e anniversaire, François est venu me rendre visite, a apporté une bouteille de vin avec de la pâte de caramel et m’a demandé s’il pouvait rester seul avec moi. Je n’avais jamais pensé que son cynisme et sa capacité à faire le mal étaient aussi prononcés. Une fois de plus, j’ai vu sa haine à mon égard, à l’égard de l’Église et, surtout, sa haine sans bornes à l’égard de la Mère de Dieu. Je m’étais toujours considéré comme une personne pacifique et diplomatique : Que pouvais-je faire ? Seulement souffrir en silence, dans une grande solitude, car à la fin de ma vie, je me trouvais en parfait accord avec le Christ souffrant, lui aussi abandonné de toute aide divine. Cela a fait partie de ma catharsis. J’ai compris. Ma fonction de vicaire du Christ exigeait une grande purification. Beaucoup de choses m’avaient été confiées, et bientôt je devrais rendre compte à Dieu de toute mon administration. Je devais répondre, non seulement de mon âme de chrétien baptisé, mais aussi de toute l’Église. Quelle grande responsabilité, quelle lourde croix je devais porter en tant que pape ! À partir de ce moment-là, tout est devenu clair pour moi, et cette prise de conscience m’a mis doublement mal à l’aise.

Sous le sceau de la confession et dans son habituelle attitude flatteuse de fausse fraternité, Bergoglio, ou plutôt François, m’a dit sur un ton moqueur et à sa manière très cynique et impitoyable qu’il aimait avoir l’Église entre ses mains, qu’il la détruirait complètement et enterrerait l’Eucharistie pour toujours. Il a dit : « Je vais effacer votre Dieu de la surface de la terre : J’ai de nombreux alliés pour m’aider, non seulement de l’intérieur, mais aussi de l’extérieur. La Curie est à genoux à mes pieds, et le Collège des cardinaux est un chien fidèle, comme vous le savez. Vous ne pouvez pas nier qu’ils sont fidèles, qu’ils obéissent, et il sourit malicieusement. « Je les ai amenés ici pour vous, et au cas où vous ne le sauriez pas, je vous le confirme. Considérez cela comme une faveur de ma part. Je ne suis pas aussi mauvais qu’on le dit. Il sourit à nouveau, cette fois-ci de manière glaciale.

Son regard m’effrayait, et l’avoir en face de moi, c’était comme voir Satan. Il m’a avoué que l’un de ses objectifs était de jeter de la boue sur la Mère de Dieu, d’éradiquer le dogme si possible et de piétiner l’Eucharistie. Il m’a dit qu’il allait éradiquer le rite extraordinaire d’un seul coup, ne laissant que le rite actuel avec ses nombreuses prophéties et sacrilèges. Finalement, le nouveau rite a été élaboré par un franc-maçon expert en liturgie, qui m’a avoué avoir ressenti de la joie lorsqu’il s’est rendu au Tepeyac et qu’il a insulté la Reine des Cieux face à face. Il parlait du Mexique. Puis il s’est réjoui de la pantomime qu’il a jouée avec une prétendue dévotion de la Russie et du monde au Cœur Immaculé de Marie. Il m’a dit, en s’approchant encore plus près et avec ironie : « Voulez-vous savoir qui j’ai invoqué pour l’image bien-aimée de Notre-Dame de Fatima ? Je lui ai répondu que ce n’était pas nécessaire. Il m’a dit qu’il me le dirait quand même parce qu’il savait que cela me ferait mal : J’ai invoqué le Roi des Ténèbres, tu comprends ? Je suis resté dans un silence complet, puis il a dit : « Oh grand-père, je reconnais que je me suis bien amusé, mais il est temps de mettre fin à cette farce. Les catholiques sont ignorants et sans cervelle, et il est bon qu’ils continuent ainsi, obéissants et soumis à tout ce qu’on leur dit. » Et il sourit à nouveau.

Il m’a avoué que c’était sa plus grande satisfaction de me voir souffrir. Il m’a dit qu’il aimait ça et que j’étais sa proie, qu’il avait ma vie entre ses mains, qu’il pouvait m’enfermer définitivement à tout moment, que ce n’était pas la première fois qu’il le faisait et que ça ne le dérangeait pas.

Il m’a dit : « Savez-vous ce qu’est l’euthanasie ? Et il a souri, a secoué la tête et a dit avec un regard : « Tu as mal ? ». J’étais choqué par tout ce que je l’entendais dire, je ne pouvais pas croire à une telle méchanceté, dans son cœur il n’y avait que de la haine et de ses lèvres ne sortait que de l’horreur. Il m’a immédiatement dit : « Saint Père, ne vous inquiétez pas, vos souffrances seront bientôt abrégées, je vous le promets », et je l’ai regardé et lui ai répondu : Vous ne craignez pas Dieu. Il me dit : Je ne connais pas la peur, et il ajouta : Qu’est-ce que la peur ?

Je me suis dit : C’est le destructeur de l’Église, et il est clair qu’il était sous l’influence de Satan. Mes pensées se sont alors envolées vers Fatima et les larmes me sont montées aux yeux. J’étais sûr que mes jours étaient comptés et que le rideau de ma vie allait bientôt tomber.

La personne responsable de l’abrègement de ces jours était mon geôlier. Mon secrétaire Gänswein, apparemment loyal. Cette tâche lui avait été confiée et il devait l’accomplir sans laisser le moindre soupçon de meurtre. La veille de ma mort, mon secrétaire a reçu un coup de téléphone. C’était François, il a dit cette phrase : « C’est l’heure » et il a raccroché. Je l’avais entendu parce qu’il était près de moi et il pensait que je dormais. Je n’ai pas résisté à mon bourreau. J’ai attendu patiemment ma fin. Qu’aurais-je pu dire ou faire d’autre puisque j’étais complètement isolé et surveillé 24 heures sur 24, puisque ce sont eux qui étaient vraiment aux commandes au sein du Vatican et que ce sont eux, qui sont maintenant majoritaires grâce à François, qui ont manipulé l’information et publié une vérité qui a été modifiée et généreusement payée par le Vatican lui-même.

Ce n’est un secret pour personne qu’au cours de l’histoire, de nombreux papes ont été assassinés et empoisonnés par les mêmes cardinaux maçonniques qui avaient infiltré le gouvernement central. Une fois devenus secrétaires d’État, nombre de ces meurtres ont été qualifiés de mort naturelle ou de crise cardiaque et, pour dissiper tout soupçon, ils ont été canonisés. Pour ne citer qu’un exemple : les dossiers du pape Jean-Paul I et du grand Jean-Paul II, sur lequel ils avaient fait plusieurs tentatives d’assassinat infructueuses, et qui a finalement été réduit au silence par une laryngectomie inutile et opportunément pratiquée. Enfin, je suis là, et je peux vous assurer qu’il y a plusieurs façons de tuer.

Son regard était un regard vers l’infini, celui de Benoît XVI. Je ne pouvais pas croire, dit sœur Benedicta, ce que j’entendais. J’ai ressenti une grande douleur dans mon cœur et une grande indignation, mais j’étais là, assise sur le bord du lit, dans le silence le plus complet, écrivant comme si j’étais la secrétaire du pape et me disant : « Quelle horreur, mon Dieu ! Quelle horreur, mon Dieu. Quelle bassesse. Le Saint-Père m’a alors regardé et m’a dit : « Sois forte et continue d’écrire, J’ai encore beaucoup à dire, tout cela fait déjà partie de l’histoire. Écris, ma fille.

J’ai dit : « Je vous écoute, Saint-Père », et il a continué :

En tant que pape, j’ai toujours porté la soutane blanche, espérant que le monde se rendrait compte que je n’avais jamais démissionné et que j’étais sous pression pour agir et prendre des décisions pour le bien de l’Église. Dans les rares conversations que je pouvais avoir, je m’exprimais toujours de manière voilée pour ne pas éveiller les soupçons de mes ennemis qui me surveillaient constamment, et je devais être très prudent. Mes ennemis étaient nombreux et avaient beaucoup de micros. Aujourd’hui, je jouis d’une grande paix, car Dieu est juste et il choisit toujours le bon moment. Nous vivons une époque où beaucoup pensent détenir et connaître la vérité. La vérité n’est qu’une : Le Christ, et à Lui seul nous devons toujours rester fidèles, même si cela nous coûte la vie, comme c’est le cas pour moi.

Le 8 décembre 2022, dans un geste de confiance et de bonne volonté, j’ai informé mon secrétaire que j’avais écrit plusieurs lettres et ma dernière encyclique Marie Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. J’ai dit cela, fortement encouragé par mon prédécesseur, le grand Jean-Paul II, fidèle défenseur de Marie Corédemptrice au pied de la Croix. J’ai dit à mon secrétaire où ils se trouvaient. Sa surprise ne s’est pas fait attendre. Il m’a dit : Des lettres ?! et en même temps il m’a dit avec un sourire obligatoire qu’il me remerciait pour le vote de confiance. Je lui ai précisé que ces lettres étaient confidentielles et adressées principalement au gouvernement central, à la Curie du Vatican, à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et la Liturgie, au Collège des Cardinaux, aux Cardinaux Gerhard Ludwig Müller, Raymond Leo Burke, au Cardinal Zen, au Cardinal Robert Sarah, à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X et Saint Pierre.

J’ai écrit une lettre aux prêtres et aux séminaristes pour les exhorter à toujours s’efforcer d’être des prêtres exemplaires, animés par une prière constante et intense, cultivant la chasteté et l’intimité avec le Christ, et j’ai souligné que le prêtre doit être conforme au cœur du Christ et que ce n’est qu’ainsi que le sacerdoce peut être réussi et porter des fruits apostoliques, et je leur ai conseillé de ne jamais se laisser séduire par la logique de la carrière et du pouvoir – des mots que j’ai souvent dits aux prêtres et aux séminaristes. Enfin, je les ai exhortés à ne pas commettre l’erreur de prendre la communion en main et de faire pénitence selon la demande de Notre Dame.

J’ai également écrit des lettres aux instituts de vie consacrée, aux journalistes du monde entier et à mon grand ami, le théologien Giulio Colombi. Enfin, j’ai adressé une lettre ouverte au peuple de Dieu. J’ai insisté auprès de Georg pour que ces lettres soient publiées trois jours après ma mort, et il m’a donné sa parole.

Dans ma tâche d’imiter le Christ, qui a eu avec lui jusqu’à la fin le traître et perfide Judas Iscariote, image des traîtres que l’on verrait dans mon Église, j’avais aussi Georg, à qui j’ai témoigné jusqu’au dernier moment une affection, une confiance et une patience sincères, désirant le bien-être de son âme et sa conversion, même si je savais que je le verrais bientôt commettre la pire des trahisons et le plus grand des meurtres. Sachant que mon secrétaire me trahirait, j’ai sagement décidé de donner une copie de ces lettres à mon grand ami Giulio Colombi lors de sa dernière visite, ce qui m’a été accordé par un miracle de Dieu après de nombreuses supplications de mon secrétaire Gänswein.

Discrètement et sans éveiller de soupçons, j’ai rapidement expliqué à Giulio ce qui se passait et je lui ai demandé de publier ces documents après ma mort imminente et d’en donner une copie à chaque membre du Collège des cardinaux, afin qu’ils puissent à leur tour prendre les bonnes décisions et convoquer un conclave légal après ma mort.

Motivé par cet acte de confiance que j’ai fait à mon secrétaire, il a secrètement et perfidement tout communiqué à François, les lettres et l’encyclique, l’encyclique Marie Corédemptrice, que j’avais écrite et dans laquelle je proclamais dogmatiquement la co-rédemption de la Mère de Dieu. Sans qu’il s’en aperçoive, et grâce au volume de son téléphone, j’ai pu entendre François donner l’ordre de tout brûler, et il a ajouté : « Nous ne devons rien laisser qui puisse être compromettant », ce à quoi il a répondu : « Je le ferai », et il a raccroché. Il ne savait pas que j’avais tout entendu. (Cependant, Giulio Colombí est mort le 1er janvier 2023, le lendemain de la mort de Benoît, ndlr). Sachant la trahison de mon secrétaire Georg Gänswein et comme dernière chance pour lui de se justifier devant Dieu, je lui ai explicitement recommandé l’encyclique que j’ai écrite le 25 mars 2022. Le 25 mars 2022, après trois ans, jour et nuit, dans une profonde prière et en demandant à Dieu d’éclairer son serviteur de son Esprit Saint, j’ai déclaré solennellement et dogmatiquement le rôle, en connaissant la documentation complète et précise qui se trouve dans les archives et qui accompagne ce nouveau dogme marial, révélé à la Bienheureuse Vierge Marie comme Mère spirituelle de tous les peuples, parmi ses trois aspects principaux de Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, qui lui permettent d’exercer pleinement sa maternité spirituelle, don qui lui a été fait par son Fils Jésus-Christ sur la croix pour toute l’humanité de tous les temps.

L’encyclique affirme : « La Bienheureuse Vierge Marie est notre Mère dans l’ordre de la grâce, Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, dont la maternité est universelle et s’adresse à tous les peuples et à toutes les races depuis la création du monde, en commençant par le salut accompli par son Fils Jésus-Christ. Face à la crise sans précédent de la foi, de la famille, de la société et de la paix qui caractérise l’état actuel de l’humanité, l’intercession de la Mère de Dieu est aujourd’hui plus urgente que jamais.

Je suis convaincu que cette définition papale de la maternité spirituelle de la Bienheureuse Vierge Marie sera un remède extraordinaire à la crise mondiale actuelle qui menace l’humanité », et je l’ai signée : Benoît PP. XVI, Pasteur des bergers.

Lorsque j’ai terminé la rédaction de cette encyclique, j’ai reçu un signe du ciel. Au fond de moi, j’étais sûr que ma carrière était terminée. C’était la dernière chose que je ferais en tant que pape et, à partir de ce moment, le compte à rebours avait commencé. Je me suis senti à ce moment-là comme l’Oméga qui mettait fin à un cycle dans l’Église et commençait une nouvelle et forte persécution de la foi.

Ce dernier matin, je n’arrivais pas à dormir, je respirais difficilement, mes nuits blanches devenaient de plus en plus longues. Mais j’étais conscient que le Seigneur contrôlait la situation. Mon état d’esprit n’était pas des meilleurs, je me sentais fatigué et très accablé par tout ce que je savais se passer, avec la confession de François qui me tourmentait jour et nuit, et dont je ne pouvais pas parler étant donné ma situation, et surtout le sceau de la confession, qui est inviolable. Cela me tourmentait de provoquer un scandale sans précédent. Ma communication avec le monde était voilée, c’était comme un cri silencieux dans ma longue et douloureuse agonie.

Puis vint le moment où mon secrétaire Gänswein entra au petit matin. Il pensait que je dormais, car j’avais passé plusieurs longues nuits. Il était convaincu qu’il m’avait trompé pendant toutes ces années où nous avions été contraints de vivre ensemble. À sa grande surprise, j’étais réveillé. J’ai prié le chapelet à ma bonne et chère Mère, ma compagne dans cet exil, Marie la Corédemptrice. Quelle meilleure compagne que celle qui a toujours été fidèle à son Fils Jésus-Christ et qui s’est tenue au pied de la croix ?

Georg s’est approché de moi et m’a dit : « Votre Sainteté, vous ne pouvez pas dormir ? Je dois vous donner ce médicament. » J’avais terminé et Dieu m’a fait savoir qu’il était temps de partir. Je l’ai alors regardé dans les yeux. Il m’a regardé et a immédiatement détourné les yeux. Son regard était froid, comme celui d’un cadavre.

J’ai repris courage et je lui ai dit : « Georg, as-tu déjà pensé à ma mort ? Il m’a répondu : « Non, Votre Sainteté ». J’ai dit : « Tu devrais le faire et examiner souvent ta conscience, c’est très sain pour l’âme, la vie est très courte et un jour tu devras répondre de ta vie devant Dieu. Il m’a dit : « Votre Sainteté, pourquoi ces mots ? D’un ton très bas et avec beaucoup de difficultés à respirer, je lui ai répondu : « Gänswein, tu es avec moi depuis longtemps et tu ne me connais pas encore ? Ce que tu dois faire, fais-le maintenant et sans plus attendre, mais souviens-toi qu’un jour tu devras rendre des comptes à Dieu, ne l’oublie pas », et nous nous sommes regardés en silence.

Mon secrétaire a alors été surpris et a réalisé que j’avais dévoilé sa tromperie et que c’était lui qui avait été trompé. Il m’a alors fait la piqûre et m’a dit à l’oreille : « il est temps de mettre fin à cette farce ». J’étais prêt et j’ai prié, et contrairement à son souhait, j’ai eu la paix, cette paix que seul Dieu peut donner à l’âme, et je lui ai murmuré : « Je te pardonne tout de tout mon cœur », et dans mon agonie, mes derniers mots ont été : « Seigneur, je t’aime. Et je me suis endormi comme quelqu’un qui s’endort dans les bras de sa mère.

Tout au long de mon douloureux pontificat, c’est-à-dire pendant les huit années de ma charge active et les presque dix années de ma charge contemplative, j’ai été soumis à des critiques sévères et à des humiliations. Toute ma vie, j’ai été impitoyablement ridiculisé en public, mais l’humiliation la plus douloureuse, je l’ai vécue lorsque je suis venu à Berlin et que les évêques et les cardinaux allemands ont refusé de m’accueillir. L’autre humiliation, la plus grande, a été celle de mes bourreaux le jour de mes funérailles. Lorsque j’ai accepté le ministère de Pierre, le 19 avril 2005, j’avais cette ferme certitude qui m’a toujours accompagné, la certitude de la vie de l’Église à travers la Parole de Dieu. À ce moment-là, comme en d’autres occasions, j’ai pris la parole publiquement. Les mots qui résonnaient dans mon cœur étaient les suivants : « Seigneur, pourquoi veux-tu cela de moi et qu’attends-tu de moi ? C’est un lourd fardeau que Tu as placé sur mes épaules, mais si Tu me le demandes par Ta parole, je jetterai mes filets, confiant que Tu me guideras malgré toutes mes faiblesses ».

À la fin de ma vie, je peux dire que le Seigneur m’a vraiment guidé, qu’il était proche de moi, que je sentais sa présence chaque jour, que j’ai eu des moments de joie et de lumière, mais aussi des moments qui n’étaient pas faciles. Je me suis senti comme Pierre avec les apôtres dans la barque sur la mer de Galilée. Le Seigneur nous a donné de nombreux jours de soleil et de brise légère, des jours où la pêche était abondante, mais il y a eu aussi des moments où l’eau était agitée et le vent capricieux, comme dans toute l’histoire de l’Église, et le Seigneur semblait endormi. Mais j’ai toujours su que le Seigneur était dans cette barque, et j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas la mienne, pas la nôtre, mais la sienne, et le Seigneur ne la fait pas couler, c’est Lui qui la guide, certainement aussi par les personnes qu’il a choisies parce qu’il l’a voulu ainsi. C’était et c’est une certitude que rien ni personne ne peut troubler, et c’est pourquoi mon cœur est aujourd’hui plein de gratitude envers Dieu, parce qu’il n’a jamais laissé toute l’Église ni moi sans son réconfort, sa lumière et son amour.

J’ai aimé chacun de vous, sans distinction, avec cet amour pastoral qui est le cœur de tout pasteur, en particulier de l’évêque de Rome, successeur de l’apôtre Pierre, chaque jour. J’ai porté chacun d’entre vous dans la prière avec le cœur d’un père. Je veux que mon salut et mon action de grâce parviennent à tous. Je veux que mon cœur s’élargisse au monde entier. Aujourd’hui, au terme de ma carrière, je peux vous assurer que le pape n’est jamais seul. Le Seigneur a toujours été avec moi. Il a travaillé avec moi. Il s’est reposé avec moi. Il s’est réjoui avec moi des pêches abondantes. Et il a pleuré avec moi. Tout cela, mon cœur l’a vécu pendant mon pontificat, jusqu’au dernier jour de ma mort. Mon oui était un abandon total à Dieu et à son œuvre de rédemption. C’était un oui pour toujours dans le Cœur Immaculé de Marie. Je n’ai jamais quitté la croix, comme beaucoup l’ont prétendu, mais je suis resté aux côtés du Seigneur crucifié d’une manière nouvelle, fermement avec Marie au pied de la croix de mon Seigneur. Je voudrais maintenant vous demander une dernière faveur.

« J’écoute, Votre Sainteté », a répondu Sœur Benedicta.

Je veux que vous la publiiez dans les médias sans omettre un détail, comme je l’ai écrit, parce que tout est d’une grande importance pour l’Église. N’ayez pas peur, je comprends que c’est une mission délicate que je vous demande. Puis-je vous faire confiance ?

Et la sœur lui répond : Votre Sainteté, bien sûr que vous pouvez compter sur moi, je serai votre secrétaire, si vous me le permettez. Et il lui dit : « Faites-le et n’ayez pas peur des éventuelles représailles que cette lettre pourrait provoquer. Je veux qu’elle parvienne à la Curie vaticane, à tous les membres du Collège des cardinaux.

Saint Père, puis-je vous poser une question ? » dit la sœur, et il répond : « Je vous écoute »

« Après votre mort, un testament spirituel a été publié, vraisemblablement le vôtre. Est-il vrai que c’est le vôtre ? » Le pape Benoît a répondu :

En ce qui concerne mon testament spirituel, je vous dirai qu’il a été publié sous une forme incomplète. Chaque pape est libre de rédiger un testament spirituel. J’ai voulu l’écrire en deux parties. J’ai décidé de le faire parce que j’étais dans une situation difficile à l’époque et surtout parce qu’il y avait un risque de schisme au sein de l’Église.

La situation était si compliquée que je risquais même d’être enfermé dans une véritable prison si je n’accédais pas à leurs demandes – la pression venait clairement des États-Unis et du gouvernement chinois.

C’est la raison pour laquelle je n’ai pas pu rédiger un testament complet et que j’ai envisagé de l’écrire en deux parties. J’ai appelé la partie qui a été publiée Alpha, tandis que j’ai appelé la deuxième partie du testament Oméga. Cette seconde partie a été brûlée avec les lettres et l’encyclique que j’avais écrites. Cette deuxième partie est celle que je viens de vous dicter. C’est pourquoi ce document est très important et il est important que vous le mettiez en lumière. Cette tâche requiert votre courage.

« Je comprends, Votre Sainteté, dit la sœur.

Quant à mon secrétaire [Gänswein], je vous dirai qu’il m’a encore utilisé à son avantage. Je me réfère également au livre qu’il a publié à compte d’auteur. Beaucoup de ses confessions ont été adaptées. Il essaie simplement de divertir sans dire ce qu’il devrait dire. Mais cela n’a plus d’importance. Le vrai témoignage, et plus qu’un témoignage, est ce document que je viens de vous dicter et que je laisse par écrit grâce à vous qui avez été le secrétaire du Seigneur et qui êtes maintenant le mien. Avant de conclure, je veux adresser un message de foi à toutes les communautés religieuses à travers votre communauté. En ce jour, je vous invite, vous qui participez à la vie et à la mission de l’Église dans le monde, à nourrir avant tout une foi capable d’illuminer votre vocation, afin que votre vie soit un signe évangélique de contradiction pour un monde qui s’éloigne de plus en plus de Dieu et de son amour. Un monde qui veut vivre sans Dieu est un monde sans espérance.

Revêtez, tendres enfants, Jésus-Christ et portez les armes de la lumière, comme le recommande l’apôtre Paul, et restez éveillés et vigilants. Rappelez-vous toujours que la joie de la vie consacrée va nécessairement de pair avec la participation à la croix du Christ. Il en a été de même pour Marie Corédemptrice. En cette fête des Lumières, je souhaite que la Bonne Nouvelle qui est en vous soit vécue, témoignée et proclamée et qu’elle brille comme une parole de vérité. Vous êtes le paratonnerre de l’Église et vous vous tenez fermement au pied de la croix avec Marie, la Mère de Dieu. Dites à tout le monde que je suis avec Dieu. Je pars, mais je reste aussi et j’accompagne l’Église dans sa purification jusqu’au Calvaire, afin qu’elle soit parée de la même gloire que l’Époux.

Chers amis, Dieu conduit son Église, il la soutient toujours et surtout dans les moments difficiles. Ne perdez jamais cette vision de foi qui est la seule vraie vision du chemin de l’Église et du monde. Qu’il y ait toujours dans le cœur de chacun d’entre
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Explosif : Apparition du pape Benoît à une religieuse
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