Maximilien kolbe

Maximilien Kolbe, prêtre et martyr
Né en Pologne en 1894, c'est un garçon turbulent et bagarreur qui désespère ses parents. Peu à peu, une transformation s'opère en lui et on le retrouve de plus en plus fréquemment devant l'icône de la Vierge de Czestochowa.

Il a eu une vision de la Vierge qui lui offrait deux couronnes : celle du martyre et celle de la virginité et il a accepté les deux. Depuis ce jour, sa dévotion à Marie ne cesse de croître. Il est clair également que l'offrande de sa vie pour sauver un père de famille au camp d'Auschwitz est l'aboutissement de ce chemin de consentement au martyre.

Par manque de moyens, il ne peut entrer au séminaire et devient ingénieur. Puis il rentre chez les franciscains sous le nom de Maximilien. Il est ordonné prêtre à Rome en 1918. De retour en Pologne malgré une santé fragile, il fonde une "milice de l'Immaculée" dont l'artillerie est la prière, et un journal qui va tirer jusqu'à 450 000 exemplaires. Son oeuvre s'étend jusqu'au Japon. En 1941, il est arrêté par la gestapo. Violemment battu parce qu'il refuse de renier le Christ, il est envoyé à Auschwitz. En juillet, suite à une évasion, dix hommes sont désignés pour mourir de faim. Il s'offre pour remplacer un père de famille. Pendant la longue agonie dans le bunker, il soutient l'espérance de ses camarades. C'est un homme en prière que l'on achève d'une piqûre. Sa tombe est à Auschwitz, dans ce bunker, le seul signe d'espérance. Il est canonisé en 1982 par Jean Paul II qui dira que sa mort ressemble à celle du Christ, puisqu'il a donné sa vie pour en sauver une.