4 novembre : Saint Charles Borromée :
Evêque Charles naquit à Arona en 1538, d'une famille de l'aristocratie lombarde.
A 12 ans il prit la tonsure dans l'abbaye bénédictine où était son oncle. Evêque puis cardinal pour le diocèse de Milan, Charles mena des réformes dans sa province où des abus avaient eu lieu.
Il fonda une Congrégation de missionnaires "les Oblats de Saint Ambroise", il réforma le catéchisme qu'on appelle aujourd'hui Catéchisme du Concile de Trente,
il ouvrit de nombreuses écoles et plusieurs séminaires.
Il mourut en 1584 et fut canonisé en 1610.
Il est le saint Protecteur de la ville de Milan, du clergé, des intituteurs et des catéchistes.
Son prénom vient de l'allemand qui signifie "qui est libre."
Une prière à son ange gardien de St Charles Borromée Au nom de la Très Sainte Trinité, moi… malheureux et misérable pécheur,
Je proteste en votre présence, ô Saint Ange de Dieu,
De vouloir absolument mourir en l’Eglise catholique, apostolique et romaine,
En laquelle sont morts tous les Saints qui ont été jusqu’à présent,
Et, hors de laquelle il n’y a point de salut.
Inspirez-moi ces sentiments à l’article de la mort et à tous mes associés.
Je proteste encore, ô mon cher Ange, que sous votre garde et votre protection,
Je veux sortir de cette vie, avec une grande confiance en votre secours,
Et entière espérance en la Miséricorde* de mon Dieu.
Combattez les ennemis de mon salut à ce moment,
Recevez mon âme à la sortie de mon corps,
Rendez-moi mon divin Jésus favorable après la mort.
Je proteste pareillement, mon bienheureux Ange,
Que je demande du plus intime de mon cœur,
De participer aux mérites du Sang de mon Jésus.
Je déteste tous les péchés que j’ai commis,
Par les œuvres, par pensées, par paroles ;
Je pardonne à tous mes ennemis ;
Je veux mourir en serrant la Croix sur mon cœur,
Pour dire que je fonde mon espérance
Sur les mérites de celui qui l’a teinte de son Sang.
Je proteste aussi, ô mon très fidèle protecteur,
Qui ne m‘abandonnerez pas en ce dernier passage,
Que dans le désir je suis près à souffrir
Ce qui plaira à la Justice de mon Dieu. […]
Que je crois tout ce que l’Eglise croit ;
Que je déteste tous les péchés,
Parce qu’ils lui déplaisent ;
Que je les jette dans son Cœur amoureux ;
Que j’espère dans sa Miséricorde* ;
Que je meurs volontiers, parce qu’il le veut ainsi ;
Que je recommande ma pauvre âme
Et celle de mes associés entre ses mains ;
Et que je veux l’aimer toute l ‘éternité.
Amen.
Extrait des « plus beaux textes sur les Saints Anges »
Nouvelles Editions Latines 1993
une homélie de Saint Charles Borromée Les mystères de la vie publique de Jésus - L'annonce du Royaume de Dieu543 Tous les hommes sont appelés à entrer dans le Royaume. Annoncé d'abord aux enfants d'Israël (cf. Mt 10,5-7), ce Royaume messianique est destiné à accueillir les hommes de toutes les nations (cf. Mt 8,11; Mt 28,19). Pour y accéder, il faut accueillir la parole de Jésus:
La parole du Seigneur est en effet comparée à une semence qu'on sème dans un champ: ceux qui l'écoutent avec foi et sont agrégés au petit troupeau du Christ ont accueilli son royaume lui-même; puis, par sa propre vertu, la semence croît jusqu'au temps de la moisson (LG 5).
544 Le Royaume appartient aux pauvres et aux petits, c'est-à-dire à ceux qui l'ont accueilli avec un cœur humble. Jésus est envoyé pour " porter la bonne nouvelle aux pauvres " (Lc 4,18 cf. Lc 7,22). Il les déclare bienheureux car " le Royaume des cieux est à eux " (Mt 5,3); c'est aux " petits " que le Père a daigné révéler ce qui reste caché aux sages et aux habiles (cf. Mt 11,25). Jésus partage la vie des pauvres, de la crèche à la croix; il connaît la faim (cf. Mc 2,23-26; Mt 21,18), la soif (cf. Jn 4,6-7; Jn 19,28) et le dénuement (cf. Lc 9,58). Plus encore: il s'identifie aux pauvres de toutes sortes et fait de l'amour actif envers eux la condition de l'entrée dans son Royaume (cf. Mt 25,31-46).
545 Jésus invite les pécheurs à la table du Royaume: " Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs " (Mc 2,17 cf. 1Tm 1,15). Il les invite à la conversion sans laquelle on ne peut entrer dans le Royaume, mais il leur montre en parole et en acte la Miséricorde sans bornes de son Père pour eux (cf. Lc 15,11-32) et l'immense " joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent " (Lc 15,7). La preuve suprême de cet amour sera le sacrifice de sa propre vie " en rémission des péchés " (Mt 26,28).
46 Jésus appelle à entrer dans le Royaume à travers les paraboles, trait typique de son enseignement (cf. Mc 4,33-34). Par elles, il invite au festin du Royaume (cf. Mt 22,1-14), mais il demande aussi un choix radical : pour acquérir le Royaume, il faut tout donner (cf. Mt 13,44-45) ; les paroles ne suffisent pas, il faut des actes (cf. Mt 21,28-32). Les paraboles sont comme des miroirs pour l'homme : accueille-t-il la parole comme un sol dur ou comme une bonne terre (cf. Mt 13,3-9) ? Que fait-il des talents reçus (cf. Mt 25,14-30) ? Jésus et la présence du Royaume en ce monde sont secrètement au cœur des paraboles. Il faut entrer dans le Royaume, c'est-à-dire devenir disciple du Christ pour " connaître les Mystères du Royaume des cieux " (Mt 13,11). Pour ceux qui restent " dehors " (Mc 4,11), tout demeure énigmatique (cf. Mt 13,10-15).
Source : clerus.org
Jésus mange avec les pécheurs de Saint Charles Borroméehttp://qe.catholique.org/homelie/32935-saint-charles-borromee-eveque
Angélus de Benoît XVI du 4 novembre 2007 http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2007/documents/hf_ben-xvi_ang_20071104.html
SAINTS DU 4 NOVEMBREhttps://nominis.cef.fr/contenus/fetes/4/11/2017/4-Novembre-2017.html
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde