Il faut travailler par soi-même à éviter le Purgatoire :
« Tout ce que vous pouvez faire, hâtez-vous de l’accomplir : car ni le travaille si la volonté de vous suivront après la mort » (Ecclés. 13,10)
C’est avec grande raison que Thomas à Kempis nous avertit de ne pas trop compter sur les suffrages de nos amis et de nos parents après notre mort, et de prendre nous-mêmes le plus grand soin de notre salut.
Ne vous fiez point à vos amis et à vos proches, dit-il dans l’Imitation (Liv 1, chap. 23) : car ils vous oublieront plus que vous ne pensez. Si vous ne vous occupez pas de vous même actuellement, qui s’occupera de vous quand vous aurez disparu ? Je ne sache pas qu’il y ait souvenir plus sacré que celui d’un père dans le cœur de sa fille. Et pourtant, il s’est trouvé des filles même vertueuses, qui ont oublié ceux de qui elles tenaient le jour ! un exemple entre plusieurs autres.
Archangèle Panigorola, prieure du monastère de Sainte Marthe à Milan, avait une zèles extraordinaire pour le soulagement des âmes du purgatoire ; elle priait et faisait beaucoup priez en leur faveur. Cependant elle ne songeait que rarement et presque sans effet à l’âme de son père Gothard, bien qu’elle l’eut tendrement aimé pendant sa vie. L’idée lui venait bien quelquefois, et elle prenait la résolution de le recommander particulièrement : puis elle pensait à autre chose ou à d’autres âmes, et l’oubli persévérait. Un événement inattendu et merveilleux la tira de cette insensibilité.
Le jour de la tête des morts, elle s’était renfermée dans sa cellule à prier pour eux et à faire en leur faveur divers actes de pénitence. Tout d’un coup son ange gardien lui apparaît, la prend par la main la conduit en esprit au purgatoire. Là, parmi les âmes qu’elle aperçut, elle reconnut celle de son père, plongée dans un étang d’eau glacée. A peine eut-il reconnu lui-même sa fille, qu’il se souleva vers elle en criant : « Hélas ! Archangèle ma fille, comment as-tu pu oublier si longtemps ton malheureux père, dans les tortures qu’il souffre ici ? Tu te montres animée d’une douce charité envers les étrangers ; j’en ai vu beaucoup monter au ciel par les suffrages : et pour moi qui suis ton père, à qui tu dois tant, qui t’ai aimée, élevée, favorisée, tu n’as pas le moindre sentiment de compassion ! (...)
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http://rosaire-de-marie.fr/les-merveilles-divines-dans-les-ames-du-purgatoire.htm#A23
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde