Profitons de ce temps de carême pour chasser nos mauvaises habitudes...

Bonjour,

Plus nous vieillissons et plus nous prenons de mauvaises habitudes, c'est assez fréquent n'est-ce-pas ?   

Un ami qui me conseille spirituellement, avec un discernement qui ferait pâlir certains prêtres, me parlait récemment de la doctrine de la grenouille ou de l'endormissement. Voulant comprendre de quoi il retournait, je suis "tombée" sur ce texte, entre autres, que je vous partage. Ce texte, on peut se l'adapter, en sachant quand même que sans l'aide de Dieu, c'est quasiment impossible de parvenir à ses fins, mais  avec Dieu et son regard posé sur nous, tout est possible !

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Souffrez-vous du syndrome de la grenouille ?


Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

L’eau est cette fois vraiment chaude ; la grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

C’est ce qu’on appelle : l’allégorie de la grenouille ou encore le syndrome de la grenouille. C’est l’illustration de l’accoutumance, ou l’habituation.

Les conséquences du syndrome de la grenouille

Cette thèse se fonde sur l’idée que si l’on plongeait subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échapperait d’un bond. Alors que si on la plongeait dans l’eau froide et qu’on portait très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdirait ou s’habituerait à la température et finirait ébouillantée.

Il se trouve, que nous les humains, nous réagissons de la même façon…

Voici quelques exemples pour comprendre :

* Un fumeur qui commence à une cigarette par jour, pour augmenter la dose progressivement jusqu’à un paquet par jour, pour finir avec un cancer du poumon.

* Une personne qui arrête de progressivement le sport, jusqu’à mener une vie de sédentaire et devenir en surpoids.

* Quelqu’un qui accepte un travail qui ne lui plait pas, et y reste jusqu’à se retrouver prisonnier de ce poste.

* Un dépensier chronique qui dépense de plus en plus son argent dans des choses futiles, jusqu’à se retrouver endetté.

* Le système financier qui se permet de prendre des risques de plus en plus grands, jusqu’à provoquer une crise mondiale.

* La société qui accepte progressivement des choses, alors qu’elles auraient été intolérables il y a 20 ans.

En gros vous l’aurez compris, le syndrome de la grenouille, c’est laisser aller des petites mauvaises habitudes, jusqu’à ce que celles-ci prennent une ampleur telle, qu’elles nous emprisonnent. On retrouve cela beaucoup dans les addictions ou les dépressions.

Plus on accepte une mauvaise habitude progressivement, plus un retour en arrière devient difficile.

Comment réagir ?

Dans un premier temps, l’idéal est de ne pas commencer quelque chose, qui vous le savez, risque de vous nuire, sur le long terme.

- Dès que vous commencez une petite mauvaise habitude, changez là ou supprimez là avant que celle-ci ne vous bouffe.

- N’acceptez pas les choses (même petites) qui vont à l’encontre de vos valeurs, de vos désirs et de vos ambitions. Car vous risquez de peu à peu vous creuser un trou sous vos pieds, qui deviendra de plus en plus profond, et qui deviendra votre prison… ou votre tombe.

- Si vous êtes déjà dans ce trou, il va falloir adopter le processus inverse, c’est-à-dire diminuer progressivement la mauvaise habitude qui vous ronge.

- Ne le faites pas d’un coup, vous risquez de perdre des plumes. Cette fois-ci, faites diminuer progressivement la température de l’eau, pour éviter l’hydrocution.


Donc soyons conscient de ce phénomène, prenons du recul sur nos habitudes ou situations qui se dégradent progressivement, ne nous laissons pas piéger.

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A la lecture de ce texte (que je me suis adaptée), on en arrive à la conclusion que :

Contrairement à la grenouille, nous avons le pouvoir de changer. Avec l'aide de Dieu bien sûr, profitons de ce Carême !


Toute contrite, je "m'exerce" à "offrir" à Notre Seigneur tout ce qui cloche en moi, profitant de ce temps béni du Carême.

Que chacun de vous qui se sent concerné par cette purification obligatoire pour parvenir à un "meilleur état de sainteté", dans la prière, la souffrance, l'offrande et le silence, se joigne à moi (on se sent un peu moins seul   )... et se mette en chemin !

Allez, courage, Notre Seigneur Jésus-Christ marche devant nous !

En union de prière,
Françoise.

Bonjour,

.... Poursuivons ce temps de Carême, en méditant et en nous dépouillant vraiment, comme l'incite ce beau message du Pape François :

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mars 2014


Message du pape François pour le Carême ...

Rappelant que le Christ s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (saint Paul aux Corinthiens), le Saint-Père incite chaque chrétien à un vrai temps de dépouillement. Il nous invite à soulager la misère tant spirituelle, morale que matérielle.


"Il s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté "(2 Co 8,9): c'est cette parole de l'Apôtre saint Paul aux chrétiens de Corinthe qui sert de point de départ à la réflexion du pape. Quel est le sens de "cette exhortation à la pauvreté ?",s'interroge-t-il. "La pauvreté du Christ est la plus grande richesse", répond alors le Saint-Père, "Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père". Et si Jésus s'est dépouillé, ajoute-t-il, s'est pour être au milieu de tous les hommes, des pécheurs, "et pour se charger des poids de nos péchés". C'est cet exemple que chacun d'entre nous doit suivre, souligne le Pape François, "nous sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à oeuvrer concrètement pour la soulager".

Les trois types de misère

Dans son message, le pontife distingue trois types de misère. La misère matérielle "communément appelée pauvreté, qui frappe tous ceux qui vivent dans une situation contraire à la dignité de la personne humaine". Mais le pape François n'occulte pas pour autant une autre misère, tout aussi "préoccupante", dit-il, "la misère morale" qui consiste à se "rendre esclave du vice et du péché". Et de dénoncer toutes les formes de dépendance, que ce soit la drogue, le jeu ou la pornographie. Une absence de sens de la vie, de perspectives de l'avenir et d'espérance, dit-il, qui ont tout des prémices d'un "début de suicide". Cette misère morale, selon le pape François, "se rattache toujours à la misère spirituelle". "L'Evangile est l'antidote véritable", répète-t-il, "le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu'il nous aime gratuitement, toujours, et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et la vie éternelle".

Un temps pour se dépouiller

Le pape François appelle enfin chacun à profiter du temps de Carême pour "se dépouiller". Mais attention, rappelle-t-il, il ne faut pas oublier que "la pauvreté fait mal": "il serait bon de nous demander de quoi nous pouvons nous priver, afin d'aider et d'enrichir les autres avec notre pauvreté... Un dépouillement sans la dimension pénitentielle ne vaudrait pas grand chose". Et le Saint-Père de conclure: "Je me méfie de l'aumône qui ne coûte rien et qui ne fait pas mal".

Source: News.va

Merci Françoise pour ce bel enseignement sur le Carême et la méditation du Pape François. J'aime bien la théorie de la grenouille, c'est bien imagé.   

J'ai vécu de grosses dépendances, et j'y passais tout mon temps, mais Jésus est venu briser toutes ces idoles, Il m'a réconcilié avec Lui et le Père et Il est en train de me purifier. Au début c'était très douloureux, et je me révoltais beaucoup et j'étais très triste lorsque je vivais une souffrance, maintenant je commence à accepter et je ne les vis dans la tristesse comme avant mais la plupart du temps dans la joie, sachant que c'est nécessaire au salut de mon âme, et que cela peut aider d'autres âmes, et surtout que ça contribue à la gloire de Dieu.

Pourquoi n'accepterions-nous pas de vivre des souffrances pour être purifié? Est-ce que nous préférons garder des taches sombres dans nos âmes? Ne voulons-pas avoir un beau vêtement lorsque l'Epoux des noces viendra nous chercher à son retour?

De plus, en vivant les souffrances et en les acceptant, nous apprenons à connaître la Passion de Jésus et à mieux le connaître, et en apprenant à mieux le connaître, nous arriverons à l'aimer.

En imitant la vie de Marie, nous pourrons imiter aussi celle de Jésus et éviter toute voie qui mène au péché.

... Eh bien merci à vous  Raphaël de l'Enfant Jésus, pour votre témoignage. Il est juste de témoigner de ce que Dieu fait de bon dans nos pauvres vies !

Je vais encore vous parler de cet ami, "guide spirituel" avec un excellent discernement, qui, ces jours-ci, me parle avec insistance de St Augustin. Je connais trop peu St Augustin, je l'avoue.

En cherchant plus profondément, je suis "tombée" (comme si le Ciel, par les "conseils" de son petit instrument, répondait à mon attente) sur ces paroles, que je vous partage et qui nous concernent tous bien un peu : à méditer en ce Vendredi où nous nous rappelons la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ :

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«Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même : c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité»: c'est du saint Augustin, qui s'était lui aussi pas mal cherché.

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Trouvons-nous d'abord, avant de vouloir exister par le regard des autres, le succès…. Travaillons. N'ayons pas peur de mettre vingt ans pour apprendre et cultiver les talents que Dieu nous a donnés. La vie n'est pas une expérience, c'est un appel. Le mariage n'est pas une expérience, c'est une promesse éternelle. Avoir des enfants, ce n'est pas une expérience, c'est répondre au mystère d'incarnation de la vie, ce pour quoi on est fait. Construisons-nous d'abord par ce mystère qui est en nous : la vie, la vraie.

Très bonne avancée sur le Chemin de la Vérité, de la Vie à la suite de Jésus-Christ, Notre Maître et Notre Sauveur.

Soyez béni !
Françoise.