Vision de la Mère de Dieu
Dans une grande clarté, j'ai aperçu la Mère de Dieu en robe blanche, avec une ceinture d'or, de petites étoiles, également d'or, se trouvaient sur tout Son manteau et les manches bordées de triangles d'or.
Son manteau était bleu saphir, légèrement jeté sur les épaules, sur Sa tête un voile transparent légèrement posé, les cheveux libres, très joliment arrangés, et une couronne d'or qui se terminait par des croix.
Elle tenait l'Enfant Jésus sur le bras gauche. Je n'avais encore jamais vu la Mère de Dieu ainsi. Alors elle me regarda avec bienveillance et dit : « Je suis Notre-Dame des prêtres. » Sur ce, Elle déposa Jésus à terre et levant au ciel le bras droit, Elle dit : « Ô Dieu, bénis la Pologne, bénis les prêtres. » Et Elle me dit à nouveau : « Dis aux prêtres ce que tu as vu. » J'ai décidé qu'à la première occasion je le dirai au père, mais moi-même, je ne comprends rien à cette vision. Ô
mon Jésus, Tu vois quelle immense gratitude j'ai pour l'abbé Sopocko qui a mené Ton œuvre si loin. Cette âme si humble a su supporter tous les orages, et elle ne s'est pas laissée décourager par les contrariétés, mais elle a répondu fidèlement à l'appel de Dieu.
+ Quand une des sœurs reçut la tâche du service des malades – et elle était si négligente dans ce service, il fallait vraiment nous mortifier – un jour je décidai de le dire aux supérieures ; cependant j'entendis une voix en mon âme : supporte cela patiemment, quelqu'un d'autre le dira. Ce service-là dura tout le mois. Lorsque je pus descendre au réfectoire et à la récréation, j'entendis alors ces mots en mon âme : Maintenant d'autres sœurs parleront de la négligence du service de cette sœur, quant à toi, tais-toi et ne donne pas ton opinion dans cette affaire. A ce moment commença une assez vive critique de cette sœur qui ne put rien trouver pour sa défense et toutes les sœurs dirent en chœur : « Corrigez-vous, ma sœur, et faites mieux le service des malades. » J'ai appris que parfois le Seigneur Jésus ne désire pas que nous disions quelque chose de nous-mêmes ; Il a ses moyens et sait quand prendre la parole.
Aujourd'hui, j'ai entendu ces paroles : Dans l'Ancien Testament j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux
la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité
endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur Miséricordieux. Je n'applique le châtiment que
lorsqu'ils m'y forcent eux-mêmes ; ma main ne prend pas volontiers le glaive de la justice ; avant le jour de la
justice, j'envoie le jour de la Miséricorde. J'ai répondu : Ô mon Jésus, parle Toi-même aux âmes, car mes
paroles sont sans importance. (1585-1588)
Extrait du "Petit Journal" de Sainte Faustine Copyright © Missionnaires Pallottins Editions du Dialogue 1997
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde