Témoignages pour Jean-Paul II

Bonsoir,

Voici un témoignage parmi ceux, nombreux, que l'on peut lire sur le site :

http://www.diocesidiroma.it/beatificazione/Francais/HomePage.htm

pour défendre la cause de béatification de Jean-Paul II


" Le saint de tout le monde.


Je m’appelle Benedetta, j’ai trente ans et jusqu’à l’année dernière, j’étais athée. Je ne m’occupais pas d’un Dieu qui m’avait rendue orpheline à onze ans, faisant mourir de cancer mon père, et qui successivement m’avait enlevé ma grand-mère, décédée de la même maladie. J’ignorais Dieu, l’Eglise et par conséquent le Pape aussi. Bien qu’il fût pour moi un personnage familier, j’avais grandi avec lui, il me paraissait un vieux têtu qui s’obstinait à croire en quelque chose qui n’existait pas. Puis arriva la nouvelle que ses conditions de santé s’aggravaient et ce fut la surprise. Il ne pouvait pas mourir, lui, le « Super-Pape », non, pas lui, la silhouette blanche que j’étais tellement habituée à voir au journal télévisé! Je n’arrivais pas à réaliser ce qui était en train d’arriver, c’est pourquoi j’ai commencé à regarder, à la télévision, la foule qui se déversait Place Saint Pierre. Je vis beaucoup de visages innondés de larmes, des gens qui priaient, et surtout des jeunes qui chantaient, scandant son nom et applaudissant, comme pour une fête. On respirait une atmosphère d’amour filial et dévot, un amour si grand, plus fort que la mort même. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à me demander si jusque-là je ne m’étais pas mise du “mauvais côté”. Puis la nouvelle de sa mort nous arriva, précédée des nouvelles de l’agence Ansa, données au compte-gouttes, sur son état de santé qui s’aggravait. J’arrivais à peine à me dire : « Non, non , ce n’est pas possible, mon Dieu, non ! » J’espérais un miracle: je voulais le revoir se montrant à sa fenêtre, je voulais pouvoir lui dire que jusqu’alors j’avais été aveugle et stupide et que je l’aimais. Mais quand Monseigneur Sandri annonça à la Place et au monde entier que Karol était mort, je n’ai plus pu me retenir. J’ai éclaté en sanglots, je ressentais un chagrin si grand que j’en étais ahurie. Aujourd’huì encore je ne peux m’expliquer ce qui est vraiment arrivé. C’est comme si l’on m’avait donné une giffle en me disant: « Regarde, c’est cela la vérité. » Je sais seulement que dès lors je n’ai plus eu aucun doute. Dieu existe et il existe des personnes en mesure de montrer la grandeur de son Amour, même si elles sont à la mort. Karol est arrivé à me le faire comprendre juste au moment où il n’a plus pu parler. Tant de fois j’avais ignoré ses messages, ancrée dans mes convictions erronées, mais son dernier message m’a rejointe avec une telle force qu’il s’est imprimé dans mon cœur comme une unique vérité indélébile. A la fin, ce vieux têtu avait rejoint son but. Ce doux et tendre optimiste entêté était devenu une partie de moi-même. Depuis le jour de ses funérailles, j’ai commencé à lui écrire comme on le ferait à une personne chère, et surtout vivante. Je lui confie tout, je m’en remets à lui afin qu’il m’aide à devenir une bonne chrétienne. Et à chaque question que je lui pose, il me répond par des signes. Lui, il est à mes côtés, je le sais, je le sens, ce ne sont pas des coincidences. Karol est pour moi plus qu’un père…c’est comme s’il était une partie de mon cœur. Je me suis sentie orpheline pendant 19 ans, mais aujourd’huì j’ai retrouvé la chaleur d’une certitude grâce à lui.

De tout cœur, j’espère qu’il soit bientôt reconnu saint, le saint de tout le monde, aussi de ceux qui, comme moi, ont découvert un peu tard qui il était et combien d’amour il pouvait donner."

de Benedetta

Amicalement

Merveilleux témoignage , merci merci

Merci pour ce très beau témoignage.

Leodia