LES OBSEQUES DE NOS MORTS ASSUREES PAR LES LAICS

Le Père appelle-t-il toujours les jeunes gens à la prétrise ?
Seigneur, donne-nous des prètres, car une messe pour notre départ de ce monde reste, nous le pensons, la plus belle des révérences pour rencontrer le SIEGNEUR après un long pélérinage sur terre heureux ou malheureux...



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Le premier doc. est extrait de Confluent d'Eglises de ce mois :

9 paroisses pour le père Jacky (55ans) et un prètre andicapé, 2 paroisses pour deux prètres agés...


Le deuxième date de 15 jours, extrait de l'Est Républicain, journal local.

Bonsoir Dan,

Je trouve le deuxième témoignage que vous mettez en ligne révoltant.

Je ne peux comprendre comment un prêtre peut être aussi sectaire et manquer à ce point d'amour et de respect pour l'autre.

En dehors de cela, je trouve regrettable qu'il n'y ait plus assez de prêtres pour les funérailles. En effet, c'est un des rares moments où de nombreux baptisés qui sont loin de l'Eglise se retrouvent dans une église en silence, avec respect et donc accessibles, malgré leur peine pour certains d'entre eux, à la parole de Dieu. C'est donc un moment privilégié durant lequel l'Eglise peut encore évangéliser, se rappeler à ceux qui sont loin, réveiller un reste de foi.

Il est donc épouvantablement dommage que l'Eglise n'en fasse pas une priorité et qu'elle ne mette pas tout en oeuvre pour que les funérailles soient systématiquement célébrées par des prêtres convaincus.

Cela dit, je ne veux vraiment en rien dénigrer le courage de ces équipes de laïcs car accompagner les familles en deuil demande de l'abnégation et beaucoup d'énergie. Mais quelle que soient les bonnes volontés, rien ne remplacera jamais, un prêtre consacré et la communion.

Notre force, nous la retirons de l'Eucharistie, de Dieu qui se donne en nous et qui accepte de venir habiter nos coeurs. Mais, nous nous le savons. Combien cette rare communion que peuvent avoir les catholiques trop éloignés de l'Eglise peut leur être nécessaire voire vitale.

Les en priver, en ne célébrant plus les messes de funérailles est un choix dramatique de l'Eglise et qui peut avoir des conséquences lourdes dont des pertes d'âmes.

Et nous savons quelles peuvent être les conséquences pour celui qui s'en rend coupable.

Leodia

Je vous remercie de votre message. Tout ce que vous dites est juste et mérite un débat positif.

Je me souviens de l'enterrement de mon père militaire gradé. J'ai eu l'occasion de lire l'épitre et en levant les yeux, j'ai vu l'église remplie de monde... Des militaires étaient venus avec leurs médailles, lui-même en avait un certain nombre sur son cerceuil... Le prètre assurait bien la messe et deux de mes soeurs ont chanté l'Ave Vérum de Mozart, car elles vont dans des chorales... Et pourtant, mon père fut un tyran pour sa famille...Il a demandé à être incinéré... Paix à son âme. Je suis sûre que cette cérémonie l'a beaucoup aidé pour son départ.
Ma mère est sur le déclin, sa vie ne fut pas facile, elle était bien plus priante que mon père... Elle n'aura pas une messe comme mon père, c'est annoncé... elle refuse l'incinération.

Dan, ton témoignage est très touchant.
En union de prières.

Bonjour Jr (drôle de nom...) !

Merci de votre intervention. Comme nous sommes de grandes personnes, je vais vous dire encore quelque chose :

Je suis restée quelques temps chez ma mère après la mort de mon père...

Dans cette période particulière, j'ai reçu un un signe de mon père qui m'a fait comprendre toute sa gratitude pour ce bel enterrement... Sans doute a t-il voulu me faire comprendre aussi qu'il avait été heureux de mon pardon... J'étais dans le midi à ce moment et ne voulais pas me rendre à son enterrement à cause de toutes les choses passées... Je suis tombée à ce moment sur un document de St BENOIT (le saint des choses perdues et retrouvées...). Ma conscience m'a dit : VA et PARDONNE.

Ma mère a voulu garder quelques mois l'urne sur son buffet près de l'image de JESUS... Erreur ! les morts avec les morts ! Le prètre n'était pas là pour la conseiller...
Dès la première nuit, je n'arrivais pas à dormir. J'ai dû mettre mon chapelet autour du cou pour dormir...