Coeurs unis en Jésus et Marie
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 Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII

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Angélique
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:32

LES APPARITIONS DE FATIMA







Très chers amis, la situation désastreuse du Portugal et du monde émeut de pitié le Cœur de Marie.



A ALJUSTREL, elle jette son regard maternel sur deux familles cousines : les dos santos, dont la dernière fille, née en 1907, est Lucia, et les Marto, quelques maisons plus loins, où les deux derniers sont Francisco, né en 1908 et sa sœur Jacinta, née en 1910.



Grâce au catéchisme de Maria-Rosa, la maman de Lucie, les 3 enfants sont très pieux. Lucie catéchise à son tour, pour le plus grand bonheur de Jacinthe, suspendue à ses lèvres. François écoute et médite.



Chers frères et sœurs, nous devons l’histoire exacte des apparitions à l’aînée de ces trois cousins, devenue sœur Lucie, laquelle, à la demande de son évêque, en écrira le récit (de 1941 à 1989).



Ses cinq mémoires et autres documents écrits par elle suffisent à étayer l’essentiel des visions dont les trois enfants ont bénéficié.



Les dire de Lucie – responsable et peu communicative – corroborés par le témoignage de ses deux cousins, des familles, des témoins et des villageois, non moins que par celui de ses confesseurs et de son évêque, suffisent à en garantir l’authenticité.



Les historiens ultérieures n’apportent rien d’autre à la substance originelle connue seulement de Lucie, après la mort prématurée de ses deux compagnons.



Très chers frères et sœurs, aux abords de 1915, quant tout commence, les trois enfants sont très jeunes (8, 7 et 5 ans).

Déjà, Lucie se signale par son sérieux précoce, son entrain, qui la font reconnaître par toutes les fillettes du voisinage comme leur animatrice.

Elle devient bergère du petit troupeau de brebis paternel.

François et Jacinthe ne la rejoignent dans cet emploi qu’en 1916.



Maintenant, si vous le voulez bien, je souhaite vous parler des diverses apparitions célestes :



Tout d’abord, celle de l’ange en 1916 :



Alors dès 1915, par trois fois, Lucie et trois compagnes de jeux voient une forme humaine indistincte et brillante au-dessus des arbres.

Bien qu’intigrées, elles n’y prêtent guère attention. Et l’année passe sans incident.



En 1916, trois apparitions angéliques très précises inaugurent les communications célestes, destinées aux seuls trois petits cousins.

Elles ont lieu chaque fois à midi.



La première se passe un jour de printemps. Désormais, réunis, les trois petits bergers gardent leurs bêtes à l’ouest d’ALJUSTREL, sur le revers sud d’une colline appelée les VALINHOS, quand, aux alentours d’une grotte naturelle à ciel ouvert, dite la « loca du cabeço », leurs activités c.a.d jeux, déjeuner, chapelet ultrarapide sont arrêtées par la venue d’un ange, éclatant et jeûne.

Se dénommant « L’Ange de la paix, il leur demande de prier pour elles, se prosterne jusqu’au sol et leur apprend une première prière, théologale.

Il conclut son monologue en les incitant à avoir confiance dans les saints Cœurs de Jésus et de Marie.



Et voici ce que dit l’Ange de la Paix :

« Ne craignez pas, je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi !



Puis, s’agenouillant à terre, il baissa le front jusqu’au sol. Poussés par un mouvement surnaturel, les enfants l’ont imité et ils ont répété les paroles qu’ils lui entendaient prononcer :



Mon Dieu ! Je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon, pour ceux qui ne vous croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui n’aiment pas.



Après avoir répété trois fois cette prière, il se releva et nous dit :



Priez comme cela ! Les saints Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications.



L’ange parti, les enfants, enveloppés par la Présence intime de Dieu, continuèrent à l’adorer ainsi prosternés. Ils obéirent au céleste messager et prirent l’habitude de réciter les prières demandées.





SUITE PARTIE II
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Angélique
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE II   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:32

La deuxième se produit au milieu de l’été, vraisemblablement le jour de la fête de l’Ange gardien du Portugal (fixée traditionnellement au 3ème dimanche de juillet), près du puits de la maison de Lucie : « Soudain, nous vîmes le même ange … » se déclarant l’Ange gardien du pays. Il leur recommanda la prière et des sacrifices constants pour réparer le péché universel et attirer la miséricordieuse paix de Dieu sur leur patrie.

Ainsi, il a amorcé le dialogue avec les pastoureaux.



Voici ce qui a été dit :



L’ange dit : Que faites-vous ?



Les petits bergers, surpris, restent interdits.



Priez, priez beaucoup . Les Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde ! Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices.



Lucie demanda alors au nom des trois, ingénument : « Comment ferons nous des sacrifices ? » L’ange reprit, à la manière d’un curé d’Ars :

« De tout ce que vous pourrez, offrez un sacrifice au Seigneur en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pêcheurs : attirez aussi la paix sur votre patrie. J’en suis l’ange gardien, l’ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra ;



Dès ce moment, nous dit Lucie, nous avons commencé à offrir à Dieu tout ce qui nous mortifiait, mais sans chercher des pénitences particulières, sauf que nous restions des heures prosternés sur le sol à répéter la prière que l’ange nous avait apprise ».



La troisième et dernière apparition est la plus importantes de toutes les apparitions de Fatima.



Car, en automne, l’ange revient, au Cabeço, mais cette fois, avec un calice et une hostie qu’il tient au-dessus.



Il vient donc avec jésus dans son Sacrifice sanglant, renouvelé, sans messe, pour la circonstance. C’est l’Ange de l’Eucharistie.



Laissant les saintes espèces

suspendues en l’air, il se prosterne comme la première fois, en leur indiquant une deuxième prière, trinitaire celle-là.

Prière de réparation intense et suppliante pour réparer toutes les offenses envers le Christ Rédempteur et la sainte Communion. Avec un appel aux deux très saints cœurs pour la conversion des pêcheurs.



L’ange, donnant l’exemple, prie ainsi trois fois, puis donne l’hostie à Lucie et partage le Sang entre François et Jacinthe qui boivent au Calice : « Prenez le corps et le sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats, et consolez votre Dieu ! ».



Se prosternant à nouveau, il répète trois fois la même prière trinitaire et disparaît. Les enfants l’imitent et prient de la même manière jusqu’à la nuit !



Lucie dit : l’ange nous apparut… tenant dans ses mains un calice et, au-dessus de lui, une hostie d’où tombaient dans le vase sacré quelques gouttes de sang.



Laissant le calice et l’hostie suspendus en l’air, il se prosterna à terre et répété trois fois cette prière :



« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont il est lui-même offensé et par les mérites infinis de sont très saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.



Puis, se relevant, il reprit le calice et l’hostie, la donna à Lucie et partagea le sang entre Jacinthe et François en disant :



« Prenez le Corps et buvez le sang de Jésus-Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.



Il se prosterna de nouveau à terre et répéta avec les enfants encore trois fois la même prière : « Très sainte Trinité… », puis il disparut définitivement.



Ce n’est qu’à la nuit qu’ils pensèrent à rentrer, tant ils étaient absorbés à adorer Dieu, prosternés.



Très chers frères et sœurs, je souhaite maintenant vous parler des premières apparitions de Notre-Dame en 1917.



En les quittant, l’Ange n’avait pas averti les bergers de la prochaine venue de la Vierge. Cette venue nous montre donc que les apparitions angéliques en étaient la préface préparatoire.



L’ange avait pour mission principale de disposer les pastoureux à la visite de Notre Dame par la prière, l’ascèse et l’orientation vers l’Eucharistie.



Alors il nous faut au préalable expliquer quelques-uns des signes qui éclairent le message céleste : dates, lieux, symboles.



En premier, je souhaite vous parler des signes du message :



Marie viendra 6 fois, chaque 13 du mois, de mai à octobre 1917, l’année de l’indécision de la guerre, comme on l’a dit.



Benoît XV en était très inquiet. Sa médiation diplomatique n’aboutissant pas, il monta plus haut : dans une lettre à l’épiscopat mondial, datée du 5 mai 1917, il demanda qu’on implore la Paix auprès du Cœur de Jésus, par l’intercession de sa Mère, notamment avec cette invocation ajoutée alors aux litanies mariales : « Reine de la paix, priez pour nous ».



En réponse évidente à cet appel, moins de 15 jours après, elle apparaît aux petits pâtres de Fatima.



Le chiffre 13 s’explique par rapport à Marie et à son rôle dans l’Ecriture et le salut. Dans l’alphabet hébraïque ancien et codé, la lettre M symbolisant son nom (Myrym-Myryam), est la treizième.



Le 13 est un signe de bonheur et de joie, parce que c’est celui de la Mère de la grâce.



L’allure générale des lieux est celle d’un plateau : les hauteurs sont toujours propices à la solitude, la prière, la méditation. La région, avec ses églises, abbayes, etc est un haut lieu d’oraison. Un plateau plutôt aride et pauvre : ce qui favorise la dépendance de l’homme envers Dieu ; la pauvreté aussi élève vers lui.

Le site précis des apparitions mariales n’est plus la colline des Valinhos, mais le creux de la Cova da Iria, qui signifie littéralement « combe de la sérénité », « berceau de la paix ».



Marie apparaît sur un arbrisseau,symbole d’humilité ; cet arbrisseau est un chêne vert, courant au Portugal.



Symbolique très importante et significative, Marie se montre sans cesse, dans un contexte de lumière. Ici, il y a compénétration de la lumière céleste et de la lumière terrestre.



SUITE PARTIE III
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Angélique
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE III   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:34

La Vierge vient dans un pays méditerranéen, embrasé de soleil ; Toutes les apparitions ont lieu, comme pour l’ange, à midi, au zénith, symbole de plénitude ; tout s’achève le 13 octobre par le miracle du soleil.

L’ange était « taillé dans la lumière » dit Lucie.



Marie – qui s’annonce chaque fois par deux éclairs (symboles du St Esprit) est éblouissante : ses vêtements sont éclatants de lumière et son visage, radieux, davantage encore ; l’étoile, ornement principal de sa robe immaculée, est en fait un soleil ; le globe suspendu à son cou est un globe d’or (symbolisant la terre, si chère au Cœur de Dieu).



Marie vient sur une nuée, signe de la majesté divine ; à partir de juin, quand elle arrive, le ciel, quoique pur, s’assombrit au point de laisser percer les étoiles ; mais c’est pour mieux montrer la plus belle, la plus majestueuse, Marie, la Théotokos, la Mère incomparable de Dieu, le Joyau de la création, le Reposoir de la Très Sainte Trinité.



Elle survient deux fois un dimanche, qui évoque la résurrection.



Marie vient repousser les ténèbres de la violence et apporter la paix. Elle fait baigner les pastoureaux dans sa lumière venue de Dieu.



Chers amis, je souhaite maintenant reprendre les apparitions de la vierge de lumière.



Le 13 mai 1917, à Fatima, tandis que les petits bergers gardaient les brebis dans l’amphithéatre naturel de la Cova da Iria, à midi, furent éblouis et intrigués, dans un ciel serein, par deux éclairs successifs.



Soudain, Lucie raconte « … A mi-pente…, nous avons vu, sur un petit chêne vert, une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, et qui répandait autour d’elle une lumière plus vive et plus intense qu’un verre de cristal plein d’eau claire, traversé par les rayons du soleil le plus ardent… Nous étions si près d’elle que nous nous trouvions dans la lumière… qui émanait d’elle. »



La Dame regarde tendrement les petits. Alors elle leur dit : « N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal ».



D’où êtes-vous ? Demanda Lucie.



Je suis du ciel.



Et que voulez-vous de moi ?



Je suis venue vous demander de venir ici six mois de suite, le 13, à cette même heure. Plus tard, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite je reviendrai encore une septième fois.



Alors Lucie dit :

Et moi, irai-je au ciel ?



Oui, tu iras.



Et Jacinthe ?



Aussi.



Et François ?



Egalement. Mais il devra dire beaucoup de chapelets.



Et Marie des Neiges, est-elle déjà au ciel ?

Oui elle y est.



Et Amélie ?



Elle est en Purgatoire jusqu’à la fin du monde.



Voulez vous offrir à Dieu toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer en acte de réparation pour les péchés qui l’offensent, et des suppliques pour la conversion des pécheurs ?



Oui, nous le voulons.



Vous aurez donc beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.



Et Lucie de décrire la lumière divine qui, sortie des mains de Marie, les irradia ; les faisant se voir en Dieu et répéter intérieurement : « O, très sainte trinité, je vous adore, Mon Dieu, mon Dieu, je vous aime dans le très saint sacrement.



Puis Marie ajouta :

Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre.



La guerre durera-t-elle longtemps ou finira-t-elle bientôt ?



Je ne peux pas te le dire tant qu je ne t’ai pas dit ce que je veux.



Puis elle disparut vers le levant, comme elle était venue.



SUITE PARTIE IV
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Angélique
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE IV   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:35

Chers amis, Le mois suivant, le 13 juin, les enfants vinrent au R.V. malgré les tracasseries qu’ils commencèrent à subir, surtout Lucie, accusée de mensonge et battue par sa mère.



Le chapelet récité, avec quelques dizaines de personnes, Marie revient, précédée des deux éclairs et apparaît dans les mêmes conditions qu’en mai, devant les bergers à genoux.



Lucie commence :



Que voulez-vous de moi ?



Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire.



Ensuite, je vous dirai ce que je veux.



Lucie intercédant pour un malade, la Vierge répond :



S’il se convertit, il guérira dans l’année.



Je voudrais vous demander de nous emmener au ciel !



Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt. Mais toi, tu resteras ici plus longtemps : Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.



Je resterai toute seule ? demanda Lucie avec peine.



Non, ma fille ! Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.



Immergés dans un nouveau flot de lumière divine, Jacinthe et François se virent dans celle qui allait au ciel et Lucie dans celle qui descendait sur la terre.



Les bergers virent alors « devant la paume de la main droite de Notre Dame, un cœur entouré d’épines qui s’y enfonçaient. Nous avons compris que c’était le Cœur immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité, qui demandait réparation ».



Puis l’apparition gagna le firmament.



Chers frères et sœurs, le vendredi 13 juillet, mois du très précieux sang, il fallut les prières assidues de ses cousins agenouillés auprès de leur petit lit, pour décider Lucie, persécutée à venir aux pieds de Marie.



Le chapelet récité en présence de quelques milliers de pélerins, la voyante se relève et indique l’arrivée de la Dame sur le chêne vert.



« Que voulez-vous de moi ? dit Lucie.



Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous continiuez à réciter le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre car elle seule peut les obtenir.



Accablée par l’épreuve, Lucie supplie :



« Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et faire un miracle pour que tous croient à votre présence ».



Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.



Pour obtenir les grâces et guérisons souhaitées , la Dame répond invariablement qu’il faut réciter le chapelet tous les jours. Elle ajouta même :

« Sacrifiez-vous pour les pêcheurs et dites souvent, spécialement lorsque vous ferez des sacrifices : « O Jésus, c’est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre le Cœur immaculé de Marie ».



Puis ouvrant à nouveau ses mains qui les inondèrent de la lumière habituelle, elle leur confia le deuxième élément du secret, resté caché jusqu’en 1942.



Il se décompose lui-même en deux parties. La première est le tableau de l’Enfer : Marie se retire et le laisse voir aux enfants.



La seconde est une sorte d’autre vision infernale, par le récit que fait Marie, d’une nouvelle guerre mondiale (la première n’étant pas achevée), plus horrible que la précédente, et d’autres fléaux qui la suivront, à moins que l’humanité revienne à Dieu.



SUITE PARTIE V
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE V   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:37

La vision de l’enfer.



Marie a déjà parlé du ciel et du purgatoire.

Pour mieux justifier son exhortation incessante à la prière et au sacrifice, sauver les âmes en détresse et détromper celles qui douteraient du destin des pécheurs impénitents, la Reine du Ciel voulut rendre sensible à des yeux charnels l’existence de l’enfer, et le montra aux bergers sous la forme décrite par Lucie : « Le reflet de la lumière parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu où se trouvaient plongés les démons et les âmes des damnés semblables à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine. Elles flottaient, soulevées par les flammes qui sortaient d’elles mêmes avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir qui épouvantaient et faisaient trembler de peur. Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux extraordinaires et inconnus, mais transparentes comme des charbons embrasés.



Cette vue dura un instant et les enfants dirent qu’ils durent remercier leur Mère du ciel qui les avait préparés en leur promettant de les emmener au ciel avec elle, sinon, je crois dirent ils que nous serions mort de terreur et d’épouvante.



Comme pour demander secours, les enfants levâment des regards suppliants vers la Sainte Vierge qui leur dit avec bonté et tristesse :



« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pêcheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si se fait ce que je demande, beaucoup d’âmes seront sauvées et trouveront la paix. La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse pas d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, une autre pire commencera.

Quand vous verrez une nuit éclairée par une grande lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes par la guerre, la famine et les persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père. Pour l’empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés.



Le Saint Père aura beaucoup à souffrir. Plusieurs nations seront anéanties.

Finalement, mon Cœur immaculé triomphera.

Le Saint Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera donné au monde. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi etc… Ceci, ne le dites à personne. A François seulement, vous pouvez le dire.



Le grave avertissement s’achève par une recommandation récapitulative : Lorsque vous récitez le chapelet, dites après chaque dizaine : « O mon Jésus, pardonnez-nous ! Préservez-nous du feu de l’Enfer ! Attirez au ciel toutes les âmes principalement celles qui en ont le plus besoin ».



Puis, la vision s’évanouit lentement dans l’azur.



SUITE PARTIE VI
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE VI   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:38

Chers amis, l’apparition manquée du 13 août fut renouvelée le 19.



Le lundi 13 août, l’autorité civile enleva les enfants. Ils furent interrogés, terrorisés par un odieux chantage à la mort, séquestrés au milieu de prisonniers de droit commun, ils furent finalement relâchés le 15 août, sans que les ennemis de la foi aient réussi à leur extirper le moindre mot du secret dont Jacinthe avait eu l’impulsivité et l’imprudence de révéler l’existence.



Marie, toujours fidèle, vint au R.V. fixé maintes fois par elle. Nous le savons par simple foi et parce que la foule perçut les signes habituels de la présence maternelle. Mais les enfants n’y étaient donc pas.



Pour récompenser leur fidélité à eux, vraiment héroïque, car ils avaient défié la mort, la Vierge revint le dimanche 19 août. Elle leur apparut près du Cabeço, aux Valinhos, non pas à midi, mais vers 16-17 h. Du fait, de cette apparition imprévue, ils étaient seuls, comme au 13 mai. Dès que Jacinthe fut arrivée, Marie se montra, et Lucie dit : «Que désirez-vous de moi ? »

Je veux que vous continuiiez d’aller à la Cova da Iria le 13, que vous continuiiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle pour que tous croient.Si l’on ne vous avez pas emmenés à la ville, le miracle aurait été plus grandiose. Saint Joseph viendra avec l’enfant Jésus, pour donner la paix au monde. Notre-Seigneur viendra aussi pour bénir le peuple. Notre-Dame des Douleurs viendra aussi, et Notre-Dame du Carmel ».



Lucie dit : « Que devons-nous faire de l’argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?



« Faites deux brancards. Tu porteras l’un avec Jacinthe et deux autres fillettes en blanc. L’autre sera porté par François et trois autres garçonnets, vêtus aussi de blanc. L’argent offert sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. Ce qui restera, servira pour aider à bâtir une chapelle ».



A propos de quelques malades dont Lucie plaide la guérison : « Oui, j’en guérirai quelques-uns dans l’année ».



Et prenant un air triste :

« Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’il n’y a personne qui prie et se sacrifie pour elles ».



Et Marie quitta à nouveau les branches du chêne vert pour l’Orient.



Chers frères et sœurs, le jeudi 13 septembre, l’absence des enfants à l’apparition du 13 août et les évènements qui l’avaient causés ne ralentirent pas l’affluence des pélerins.

Ils renforcèrent plutôt leur nombre, une traintaine de mille en septembre. Parmi eux figuraient quelques prêtres et près de 30 séminaristes.



A l’invitation de Lucie, tous se mettent à genoux et récitèrent le chapelet.

Il n’était pas achevé que les éclairs zèbrèrent le ciel, annonçant Marie :



« Que voulez-vous de moi ? » dit rituellement Lucie.



« Continuez à réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la fin de la guerre ! En octobre, Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel viendront ainsi que Saint Joseph avec l’Enfant Jésus pour bénir le monde.



Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde ; portez-la seulement pendant le jour.



Puis Lucie dit : « On m’a prié de vous demander bien des choses… des guérisons de malades ».



Oui, j’en guérirai quelques-uns ; les autres, non, car Notre –Seigneur ne se fie pas à eux.



« Le peuple voudrait bien avoir une chapelle ».



Qu’on emploie la moitié de l’argent reçu pour les brancards de procession, et qu’on mette sur l’un d’eux Notre Dame du rosaire. Le reste ira à la construction d’une chapelle.



Puis Lucie dit :

Beaucoup disent que je ments. Faites un miracle pour que tous croient !



Oui, en octobre, je ferai un miracle pour que tout le monde croie.



Lucie dit encore : Des personnes m’ont remis deux lettres pour vous et un flacon d’eau de Cologne.



Notre-Dame répondit : « Cela ne sert à rien pour le ciel ».



Et la Vierge au parfum céleste disparut doucement vers l’Est.



SUITE PARTIE VII
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE VII   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:39

Très chers frères et sœurs, le 13 octobre 1917, samedi, jour de la désolation de la Mère des douleurs, à cause de notre péché : elle vient le faire cesser ; Octobre, mois du rosaire. Le grand jour est enfin arrivé.



De tout le Portugal, une immense procession d’au moins 70.000 personnes, pélerins pour la plupart, mais aussi, curieux, journalistes, incroyants et libertins,s’était mis en route, le plus souvent à pied.



Vers midi, le peuple trempé jusqu’au os attendait, anxieux autour des enfants accompagnés de leur famille inquiète.



Mue par un mouvement intérieur, Lucie ordonne à la foule de fermer les parapluies pour réciter le chapelet.



Puis, tout à coup, le ciel de plomb se déchire et la Vierge, éblouissante de lumière et de beauté surnaturelle, paraît pour la dernière fois sur l’emplacement du chêne vert.



Alors Lucie demanda :



Que voulez-vous de moi ?



Notre Dame : Je veux te dire que l‘on fasse ici une chapelle en mon honneur ; que je suis la Dame du Rosaire ; que vous devez continuer à réciter le chapelet tous les jours.

La guerre va finir. Les soldats seront bientôt de retour.



Puis Lucie dit : « J’ai tant de choses à vous demander… des guérisons, des conversions…



Quelques uns, oui, d’autres, non ; ils doivent se corriger ; qu’ils demandent pardon de leurs péchés.



Et, prenant un air plus triste :



N’offensez plus Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà très offensé.



« Et, ouvrant les mains, elle les fit se réfléchir vers le soleil et, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à être projeté vers le soleil ».



Regardez le soleil !



Et tandis qu’avec ses cousins, elle ne voyait pas l’étoile solaire, mais à côté, les tableaux annoncés dans les apparitions précédentes, la foule perçut un spectacle grandiose et inoubliable.



Le soleil apparut soudain mat, au zénith, donnant une impression de majesté, après le temps qu’il venait de faire.Tous pouvaient regarder sans aucune gêne ce disque d’argent comme ouaté. Et voilà qu’il se mit à trembler, qu’il se mut brusquement, tourna même avec vertige, comme ne roue de feu. Il lança des faisceaux de lumière gigantesques et multicolores, comme à travers les vitraux d’une cathédrale.



L’astre roi s’arrêta net puis a repris son tourbillon pendant quelques minutes, se figea à nouveau et recommença une troisième fois sa danse extraordinaire.



Tout à coup, rouge sang, il se détacha du firmament et parut tomber un zigzaguant sur la foule immobile, silencieuse et atterée.



« Ce fut un instant terrible » rapporta le Père de Jacinthe.



Beaucoup crurent leur dernière heure arrivée, suppliant, conjurant, demandant pardon à genoux. Puis, le soleil remonta à sa place. La terreur fit place à la joie, à la paix, à la foi.



Ce témoignage vécu par près de 100.000 personnes, y compris par les villageois d’alentour, relaté par les journaux de l’époque de toutes les tendances, au Portugal et à l’étranger, scellé, même, par le contreseing de ceux à qui Dieu a permis de ne pas voir, est irrécusable.





SUITE PARTIE VIII
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE VIII   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:40

A Pontevedra, en 1925 et 1926 Lucie voit l’enfant-Jésus resplendissant.

C’est là que, loin de toute curiosité, dans la cellule conventuelle, Marie revient, pour accomplir sa première promesse, le 10 décembre.



L’enfant Dieu, qui l’accompagne, parle d’abord :



« Aie compassion du cœur de ta très sainte Mère, couvert des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les retirer ».



L’initiative du Christ est importante. Elle marque sa volonté de voir honorée et consolée sa Mère en sa maternité ; elle exprime donc en corrollaire l’humilité extrême de celle-ci.



Et en écho à son Fils, Marie montre à Lucie son Cœur encerclé d’épines (comme en juin 1917), symbolisant ses douleurs mystiques. Puis elle lui expose sa requête détaillée concernant l’établissement de la dévotion des premiers samedis du mois, analogue à celle des premiers vendredis que Jésus avait sollicitée de sainte Marguerite Marie :



« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes… Toi, du moins, cherche à me consoler, et dis que tous ceux qui, durant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant 15 minutes, en méditant les 15 mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires à leur salut.



Sur la raison d’être de cette pratique nouvelle, et sa fréquence, évoquées par un prêtre, Jésus donna à Lucie cette réponse intérieure :



« Ma fille, le motif est simple. Il existe cinq sortes d’offenses et de blasphèmes envers le Cœur Immaculé de Marie :



1. Les blasphèmes contre son Immaculé conception.



2. Contre sa virginité ;



3. Contre sa maternité divine et humaine ;



4. Les outrages de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris et même la haine envers cette Mère immaculée ;



5. Les offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images ».





A Tuy, en 1929, tandis que Sœur Lucie, devenue professe au couvent des religieuses Dorothées à Tuy, elle veillait dans la nuit du 12 et 13 juin ayant reçut la permission de faire l’heure sainte à la chapelle. Sœur Lucie récitait inlassablement – prosternée, puis les bras en croix – dans la quasi obscurité, les prières de l’Ange, voici que : « Soudain, toute la chapelle s’illumina d’une lumière surnaturelle et, sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus brillante, on voyait sur la partie supérieure de la croix, la figure d’un homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture. Sur sa poitrine, se trouvait une colombe, également lumineuse, et cloué à la croix, le corps d’un autre homme.

Un peu au dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie, sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient le long du visage du Crucifié et sortaient d’une blessure de la poitrine. Glissant le long de l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le calice.



Sous le bras droit de la Croix, se trouvait Notre Dame (de Fatima, précise Lucie, tenant son Cœur Immaculé dans la main gauche, ans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et de flammes). Sous le bras gauche, de grandes lettres comme si c’était de l’eau cristalline qui coulait sur l’autel, formaient ces mots : « Grâce et miséricorde ».



Sœur Lucie dit alors : Je compris que m’était montré le mystère de la très sainte trinité, et sur ce mystère, je reçus des lumières qu’il ne m’est pas permis de révéler.



Ensuite, Notre-Dame me dit :



« Le moment est venu où Dieu demande au Saint Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé, en promettant de la sauver par ce moyen.



Les âmes que la justice divine condamne pour les péchés commis contre moi sont si nombreuses, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie ».



Chers amis, avec l’apparition sommitale de Tuy, s’achevait le cycle du charisme de Fatima.-


SUITE PARTIE IX
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE IX   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:42

Très chers frères et sœurs, le diocèse de Leiria dont dépend Fatima à peine restauré après la guerre, le nouvel évêque (1920), Mgr Jose Alves Correia da Silva, commença l’enquête canonique en Mai 1922.



La commission travailla avec le plus grand sérieux et publia son rapport en 1929.



Avec l’approbation de Pie XI, Mgr Da Silva publia sa « Lettre pastorale sur le culte de Notre Dame du Rosaire de Fatima», concluant :

« Nous jugeons bon :

- de déclarer dignes de crédit les visions dont ont été favorisés les enfants, à la Cova Da Iria, paroisse de Fatima, diocèse de Leiria, le 13 de chaque mois, de mai à octobre 1917 ;



- d’autoriser officiellement le culte de Notre Dame de Fatima… ».



Le document fut lu et promulgué à la Cova da Iria, lors du pèlerinage du 13 octobre 1930.



Mgr da Silva était un grand dévot de la Vierge, notamment Notre Dame de Lourdes.



On remarquera qu’était reconnue la partie centrale du message (1917) ; mais même s’il n’y a pas eu de déclaration complémentaire pour 1916, 1925 et 29, l’Eglise n’a jamais remis en cause les préliminaires ni les suites ;

1930 reconnaît implicitement l’ensemble du message, car il comporte une cohésion et une unité internes, qui ne peuvent être mises en doute.



La Papauté mettra du temps, mais elle accomplira la demande de consécration de la Russie précisée en 1929.



Chers frères et sœurs, le soulagement et la joie du peuple portugais, attaché à sa foi, furent immenses.



D’ailleurs les pélerinages spontanés n’avaient pas tardés à commencer.



En effet, la première messe votive fut accordée en janvier 1927 ; Mgr da Silva présida pour la première fois une cérémonie à la Cova da Iria, en juin.



Avant même la conclusion de l’enquête fut commencée la Basilique. Le branle était donné… En mai 1931 eut lieu le premier pèlerinage national, sous la présidence du Patriarche de Lisbonne, le cardinal Cerejeira, qui consacre le pays au Cœur immaculé de Marie.



Pour le 25ème anniversaire des apparitions (1942), le Pape Pie XII adressa à la Nation un message radiodiffusé.



Chers amis, je souhaite maitenant vous parler de l’expansion du message : les débuts 1917-1939.



Voyons d’abord, le rôle des 3 bergers et de l’environnement :



Même s’ils n’avaient rien révélé des apparitions de l’Ange, on sait combien il fut difficile à Jacinthe de tenir sa langue le 13 mai 1917.

A partir de ce jour, la nouvelle électrisa hameau et village ; Mr le Curé fut bien embarrassé ; les sectaires locaux brouillaient.

Même la famille de Lucie était réticente.

Jusqu’à son départ d’Aljustrel, Maria-Rosa – à la différence de son époux - ne fut jamais convaincue de la réalité des apparitions. Le calvaire des enfants était commencé. Mais il allait servir la cause du message, car la contradiction, la souffrance, la croix sont le sceau de tout apostolat authentique, selon le principe que Satan ne peut supporter ce qui gêne ses plans.



D’ailleurs la mort précoce du frère, puis de la sœur corroborait la prophétie de Notre-Dame. C’est désormais sur la seule Lucie que reposait le souci de répandre le message.



Ce qui plaida le plus en faveur du message, c’est le sérieux des bergers et leur discrétion : Jacinthe se tut, ou maîtrisa ses dires ; François préférait se taire et prier à l’écart ; Lucie était le mutisme incarné.



Tous trois fuyaient à l’approche des curieux…



Il fallait donc les forcer à parler !



D’autres qu’eux allaient indirectement propager la merveille. Il y eut les interrogatoires, soit des autorités religieuses (M. le curé, les prêtres de passage), soit les autorités civiles (le sous-préfêt d’Ourem, qui les séquestra).



Les attaques maçonniques locales servirent aussi la cause qu’elle prétendait ruiner.



Quand la libre pensée fit sauter la Capelinha à la dynamite, dans la nuit du 6 mars 1922, la population, indignée, dénonça et arrêta les machinations diverses des carbonari, dont cet attentat fut le « sommet ».



Chers amis, Mgr da Silva, une fois les apparitions reconnues, il s’occupa d’organiser le site et les pélerinages.



Il commença par l’aménagement des lieux, fit protéger sommairement la Capelinha, dégagea l’esplanade, avec l’accord de la famille de Lucie. Il acheta en 1921 le terrain de la Cova da Iria qui lui appartenait, posa la première pierre de la Basilique le 13 Mai 1928, aménagea les abords est et ouest de celle-ci (avec d’un côté, la future maison des retraites et des chapelains ; de l’autre, le futur hôpital), envisagea la construction des arcades actuelles et édifia la fontaine miraculeuse centrale surmontée par la statue du Sacré-Cœur.



Au sud du site, près d’Aljustrel, le hameau des bergers, l’habitude fut prise d’aller prier aux Valinhos, à la Loca du Cabeço, là où l’ange apparut deux fois. Les lieux ont été aussi progressivement améliorés, avec le début (1929) d’un chemin de croix, ceci au milieu des oliviers et des pentes rocailleuses, puis l’érection (1958) d’un groupe statuaire représentant l’Ange de l’Eucharistie et les trois bergers en adoration, à genoux.



Les foules venaient de plus en plus nombreuses, tous les 13 du mois, surtout les 13 mai et le 13 octobre, mois de Marie puis du Rosaire, qui voyaient la plus grande affluence. Ces foules variaient de 100 à 500.000 pèlerins et plus, ne craignant pas la longueur et la difficulté des voyages.



Des familles entières se déplaçaient, enfants compris, avec une foi à toute épreuve. Car elles venaient non seulement pour les processions demandées par la Dame du Rosaire, mais pour faire pénitence en passant la nuit entière et froide du 12 au 13, en prière et acte de réparation. Beaucoup effectuaient l’arrivée à la Capelinha à genoux, pieds nus, en esprit de sacrifice, d’où la construction rapide d’un dispensaire pour les soins.


SUITE PARTIE X
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE X   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:43

A leur retour, ils témoignaient de ce qu’ils avaient vu et ressenti, des grâces reçues, et ils devenaient les meilleurs ambassadeurs de la cause de Fatima.



L’afflux des pélerins, avec les risques de débordement, nécessita l’ordonnancement des pèlerinages. Il fallut donc prévoir, comme à Lourdes, un rectorat du sanctuaire et des chapelains pour les offices, les confessions et aussi les retraites.



Après les premiers tâtonnements, l’organisation des pèlerinages se mit en place, prévoyant le chapelet le matin, le 2ème à mide, le 3ème au soir. Avec messes matinales, adoration le jour et procession du saint sacrement l’après-midi.



Les 13 étaient naturellement solennisés, avec grand concours de prêtres et d’évêques.



La statue de Notre Dame du Rosaire était et est toujours portée sur le brancard processionnel chargé de fleurs, au début et à la fin des célébrations, avec les acclamations des fidèles et le fameux « chant des adieux », c'est-à-dire l’au revoir à Marie avec des mouchoirs blancs.



Chers frères et sœurs, autour du sanctuaire en construction s’implantèrent des communautés priantes, des maisons de retraites spirituelles, des séminaires car, à ce moment, rien n’était encore construit en dehors des premiers bâtiments ecclésiaux.



Seuls les dons spontanés permettaient l’avancée des travaux, d’où leur relative lenteur, vu la pauvreté des pélerins.







Les corps de Jacinthe et François ont été transférés dans la Basilique de Fatima en 1951 et 1952 ; leurs procès de béatification

ont été introduits à Leiria le 30 avril 1952 et aboutirent enfin peu avant 2000.



Chers amis, je souhaite maintenant vous parler du rôle de Sœur Lucie (jusqu’en 1941).



Bien que claustrée, Lucie ne fut pas la dernière à propager le message.



A la demande de Mgr da Silva, l’éloignement de Fatima ainsi que la paix et le silence des cloîtres lui permirent de méditer et de prier sans cesse sur le message déposé par Notre-Dame dans son cœur ; message complété, comme on sait, en 1925 et 1929.



Partie en 1921, elle devint écolière à Porto (« je veux que vous appreniez à lire, avait recommandé Marie), compléta son instruction religieuse, fut confirmée en 1925.



Nous le savons elle était entrée au couvent des Sœurs de Sainte Dorothée à Pontevedra en Espagne. Elle quitta la cité en 1926, pour un autre couvent, situé à Tuy, sur la frontière hispano-portugaise, où elle devint novice, puis fit ses vœux perpétuels le 3 octobre 1934, en présence de sa mère.



Puis le jeudi saint 1948, elle revint au Portugal, s’enfouissant au Carmel de Coimbra, où elle devint professe le 31 mai 1949, sous le nom de Sœur Marie Lucie du Cœur Immaculé ; Elle y demeurera jusqu’à sa mort.



Après l’apparition de Pontevedra fin 1925, Lucie s’employa donc, avec l’autorisation de Notre Dame et de ses supérieurs, à répandre la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, à travers l’institution de la pratique réparatrice des cinq premiers samedis du mois, en continuation et corrélation avec le Culte du Sacré-Cœur de Jésus, lancé jadis à Paray le Monial.



Elle fit tout ce qui était en son pouvoir à ce sujet, l’enfant Jésus étant même venu lui demander un jour où elle en était ! (15 février 1926).



Elle eut beaucoup de peine à faire admettre cette dévotion au sein de l’église, malgré la demande expresse de la Vierge et de son Fils.



Elle n’y est jamais parvenue officiellement. Elle offrit ses efforts, ses déceptions et ses souffrances. C’est seulement en 1939, à l’automne, que Mgr da Silva, à l’intention du Purtugal, fit allusion pour la première fois au Cœur Immaculé de Marie, en évoquant la dévotion des premiers samedis du mois, que l’Episcopat adopta. Cela valait officieusement pour l’Eglise.



Quatre ans après, à Tuy, Marie étant revenue lui demander, comme promis, la consécration collégiale (Pape plus évêques) de la Russie à son Cœur Immaculé, elle s’efforça à nouveau de solliciter les Autorités concernées, son évêque – toujours Mgr da Silva – et les papes (Pie XI, puis Pie XII).



Ces deux demandes étaient liées (la dévotion réparatrice des premiers samedis devant faciliter l’obtention de la consécration et de la conversion de la Russie) ; Lucie écrivait en effet, le 18 mai 1936 « Le Seigneur me dit : « Je veux que toute l’Eglise reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, afin d’étendre ensuite son culte, et placer, à côté de la dévotion à mon divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé ».



SUITE PARTIE XI
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE XI   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:45

La guerre survint sans que les demandes du ciel soient écoutées…



En attendant, par ses lettres, elle répandait au moins la dévotion au saint Rosaire.

En même temps, elle continuait de répondre aux questions des enquêteurs ; de vrais supplices pour elle, surtout quand on cherchait à percer les secrets qu’elle devait garder. Elle offrait tout aux intentions de Notre Dame et du Saint Siège.



Mgr Da Silva lui demanda – à l’instar des aumôniers de la religieuse, d’écrire ses souvenirs sur ces petits cousins, et les apparitions. Malgré ses réticences et son humilité, elle s’exécuta, et en plusieurs fois, elle rédigea – avec des moyens de fortune et quand elle le pouvait, pour ne pas enfreindre la sainte règle – ses 4 mémoires.

Ceci de 1935 à 1941 (un 5ème sera demandé beaucoup plus tard).



Dans ces textes, grâce à une excellente mémoire, elle fit le portrait touchant, vrai et méritoire de Jacinthe et de François, parlant le moins possible d’elle, réservant une bonne partie de la 4ème relation au récit des apparitions.



Elle rédigea à part le résumé des faits de 1925 et de 1929.



Quand au fameux troisième secret – que personne ne parvint à lui arracher – elle l’écrivit, sur ordre exprès de Mgr da Silva qui ne le lut pas, en 1944, lequel l’envoya à Rome en 1957.



Elle déclarait seulement, selon ses communications célestes, qu’il pourraît être dévoilé à partir de 1960…



- LE ROLE DE ROME :

- 1903-39



Trois papes sont initialement concernés, de manière globale : Saint Pie X ( 1903-14), Benoît XV (1914-22) et Pie XI (1922-39).



Pie X, parce qu’il a préparé providentiellement le terrain ; Benoit XV, parce qu’il est le contemporain des apparitions ; Pie XI parce qu’il est le témoin impuissant des extrémistes de son temps annoncés par la Vierge.



Saint Pie X (1903.14) s’est révélé être un grand précurseur du mystère de Fatima. Il facilita la communion eucharistique des enfants. Et l’Ange de l’Eucharistie lui « emboîta le pas » en donnant la communion précocement aux bergers d’Aljustrel.

La vierge apparut le 13 mai , anniversaire du jour choisi par le Pape pour fixer « la fête de Notre Dame du Saint Sacrement.



C’est lui le premier qui le 28 avril 1914, fixa pour tout diocèse ou pays qui en ferait la demande - une fête du cœur Immaculé de marie, à célébrer au lendemain de la fête du Sacré Cœur du Christ.D’où la providentielle coïncidence de la signature, quelques années plus tard, en réponse à cette prophétique intiative – du Traité de Versailles, le Samedi 28 juin 1919.



On ignore souvent aussi que le 13 juin 1912, le saint pape avait inauguré la forme première de la pratique des premiers samedis du mois, en décidant cette dévotion régulière envers Marie, sans limite de temps, assortie d’une indulgence pleinière et destinée à réparer les offenses envers son nom et ses prérogatives. La vierge confirmera et annoncera le développement ce culte à partir du 13 juin 1917.



Chers frères et sœurs, Benoît XV est le pape du la première guerre mondiale et celui à l’appel de qui la Dame du Rosaire répondit. Le 5 mai 1917, il lançait un appel à la Reine de la Paix (vocable qu’il fit ajouter alors aux litanies mariales), dernier « recours auprès du Cœur de Jésus ».

Une semaine après, la Vierge apparaîssait dans le « Vallon de la paix » à Fatima, assurant qu’en effet « elle seule pouvait nous secourir ». Il eut le bonheur de connaître l’armistice du 11 novembre 1918 et la Paix de Versailles, avant de s’éteindre au début de 1922.



C’est donc sous son successeur, Pie XI, qu’eut lieu le processus de la reconnaissance des faits (mai 1922 - Octobre 1930), mais aussi celui du développement du marxisme en Russie et des fascismes en Europe Occidentale, dont témoignent ses trois encycliques ; Malgré cela, les demandes de la Vierge n’aboutirent pas et la consécration de la Russie, sollicitée dix ans avant sa mort, ne fut pas accomplie ; pas plus que celle de l’institution de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

Malgré tout, la situation internationale se détériorait et le Seigneur se plaignait intemement à Sœur Lucie : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande, ils s’en repentiront et ils la feront, mais ce sera trop tard ».


SUITE PARTIE XII
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE XII   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:47

Pie XI mourut sans que la dite consécration de la Russie soit faite, bien que Sœur Lucie ait écrit au Pape en 1937 par l’intermédiaire de l’évêque de Leiria, pour lui demander cette consécration collégiale. Il semble bien que le Saint-Père n’ait pas voulu trancher entre « consécration de la seule Russie » (selon Sœur Lucie), ou encore par une formule ambiguë : « la consécration du monde avec une mention explicite de la Russie » selon les termes de sa lettre du 2 décembre 1940 écrite par Sœur Lucie, influencée par son confesseur, Mgr Gurza.



Pie XII engrange les prémices de la récolte, au temps de la grande désolation du monde.



Sous jean XXIII et Paul VI, malgré l’espérance du Concile Vatican II, le message de Fatima chemine lentement et l’Eglise continue à souffrir son plus grand martyre de tous les temps.



Sous Jean Paul II, la consécration exigée est enfin accomplie et laisse présager le triomphe promis, conditionné par cet acte pontifical et collégial.



Chers amis, je souhaite vous parler un peu de la seconde guerre mondiale 1939-45.



Rome n’ayant pas accompli ce que Marie demandait, la situation de l’Europe et du monde s’assombrit considérablement à partir de 1936, lorsqu’on apprit dans la soirée du 25 janvier 1938 qu’une « aurore boréale » extraordinaire avait illuminé le nord du ciel européen. C’était le « grand signe » que Notre-Dame avait prophétisé, annonçant la seconde guerre mondiale.



Notre Dame est fidèle. Le Portugal, préservé par les consécrations accomplies, fut épargné par la guerre et, plein de confiance en l’avenir, poursuivit les travaux et l’organisation des pèlerinages ébauchés avant-guerre.



Ainsi en 1953, le gros œuvre de la Basilique s’achevait par l’installation en haut du clocher d’une couronne de 4 tonnes en bronze, surmontée d’une croix lumineuse de 10 m.



Chers amis, pour revenir à S.S. Jean paul II, nous pouvons dire qu’Il a été le Pape par excellence de Fatima, pour plusieurs raisons :



- Parce qu’il a été celui du « Totus Tuus » : de la consécration personnelle et de celle de l’église et du monde entier à Marie, et ce, à plusieurs reprises ; n’oublions pas qu’à l’instar de celle de la Russie, il lui a consacré tous les pays visités en 26 ans ! Il a donc consacré en bloc et en détail, spirituellement et concrètement, chaque nation !



- Parce qu’il a effectivement été le Pape privilégié de Marie, un nouveau saint Jean, le « premier fils de prédilection » de la Vierge ; un « disciple » de St L. M. G de Monfort. Il a été 3 fois la voir à Fatima, l’a reçue en sa statue deux fois. On dit qu’il l’aurait vue réellement ; nous n’en serions pas étonnés.



Il est né au cœur du mois de marie. Décédé un premier samedi du mois, elle sera certainement venu le chercher !



- Parce qu’il a été plus qu’un autre Pape affronté à la crise marxiste puisqu’il sortait des pays de l’Est et qu’il connaissait de l’intérieur la souffrance de l’Eglise du silence. Il a été le Pape du 13 juillet 1917,

- Parce qu’il a été l’artisan terrestre du dénouement de l’athéisme marxiste européen.

- Parce qu’il a été le Pape d’une intense souffrance croissante, physiquement et moralement. Il l’a indirectement montré lors de la grande célébration des martyrs du XXème siècle au Colisée en 2000, à la veille de son troisième pèlerinage à Fatima.Il avait été agressé un 13 mai.

- Parce que c’est lui qui a béatifié deux des trois bergers.

- Et c’est le 13 mai 2005 que Benoît 16 é décrété l’ouverture du procés de sa béatification.



LE PAPE DU 3EME SECRET :



Le Pape de Fatima, c’est encore celui de ce fameux troisième secret, qui l’authentifie indubitablement.



Il a été finalement dévoilé en sa présence à Fatima même, le 13 mai 2000.



Le cardinal Sodano a lu la courte page rédigée de la main de sœur Lucie, transmise au Vatican en 1957 et que l’évêque de Fatima, Mgr da Silva, dépositaire momentané n’a jamais lu.



Les trois bergers ont eu la vision d’ « un évêque vêtu de blanc » (le Pape est d’abord l’évêque de Rome et princeps de tous les évêques du monde) qui gravissait le calvaire de son époque et mourait martyr au pied de la Croix. La description en est pathétique : « … Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu un Evêque vêtu de blanc, « Nous avons eu le pressentiment que c’était le saint père. Divers autres évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande croix en troncs bruts ; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peines, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu…. Et de la même manière moururent les autres (consacrés) et divers laïcs… Sous les deux bras de la croix, il y avait deux anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.



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Angélique
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MessageSujet: Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIE XIII   Conférence de Fabienne sur FATIMA - PARTIES I à XIII EmptyMer 13 Fév 2008, 20:48

Tuy le 3/1/1944.



Chers amis, malgré sa fatigue, son âge et la maladie, il est venu béatifier Jacinthe et François le 13 mai 2000, après un procès interminable, et dont Sœur Lucie avait plaidé la cause auprès du Pape, celui-ci lui répondant : « Prie, ma fille, pour que tu voies cette béatification de ton vivant et du mien ».



Ensuite frères et sœurs, le saint Père avait choisi la fête de Notre-Dame du Rosaire, c'est-à-dire le 7 octobre, pour conduire le jubilé des évêques, lui, l’évêque de Rome.



Comme en 1984, il fit venir à nouveau la statue de la Capelinha, afin que Marie exerce les prérogatives de sa maternité ecclésiale et préside ce grand cénacle épiscopal.



La statue arriva le 6, jour de la célébration pénitentielle des évêques à Saint-Jean de Latran.



Le dimanche 8 eut lieu la grande concélébration, en présence de près de 1500 évêques. A l’homélie, revenant sur la grâce de la vocation sacerdotale et spécifiquement épiscopale, il parla des dangers actuels du relativisme et du subjectivisme, défis à relever par la nouvelle évangélisation, sous le regard de Marie : « Que l’image vénérée de la Madone de Fatima nous aide à revivre l’expérience du premier Collège apostolique rassemblé en Cénacle avec Marie. Reine des apôtres ; qu’elle prie avec nous et pour nous… ».



A la fin de la messe, le saint – Père se tourna vers la Vierge de Fatima et prononça à genoux un acte de confiance « que nous vivrons dans un esprit collégial ». C’est en des accents d’une grande beuté qu’il lui confia :



« Tu es l’Immaculée, tu es transparence et plénitude de grâce.

Voici donc tes enfants rassemblés autour de toi à l’aube du nouveau millénaire.

Aujourd’hui, l’Eglise cherche à se réfugier sous ta protection maternelle.

Aujourd’hui, nous voulons te confier l’avenir, te demandant de nous accompagner sur le chemin…

L’humanité est à une croisée de chemins.

C’est pourquoi, ô Mère, comme l’Apôtre Jean, nous voulons te recevoir chez nous pour que tu nous apprennes à nous conformer à ton Fils.

Nous voici devant toi pour nous confier à tes soins maternels, l’Eglise et le monde entier.

Nous te confions tous les hommes…

A toi, aurore du salut, nous confions notre marche dans le nouveau millénaire… ».



Chers amis, après cet acte de foi, la Vierge du Rosaire a été portée en procession au milieu de la Place Saint Pierre, avec le chapelet offert par son Pape en 1982 et, suspendu à une chaîne d’or, l’anneau pastoral offert en mai précédent.



Remontée le soir chez le Saint-Père, elle en prendra congé dans la Cour Saint-Damase le 9, pour regagner Fatima.



Chers frères et sœurs, voyons maintenant ensemble l’ultime acte de consécration public qui eut lieu le 8 décembre 2004.



Jean Paul II a prononcé à la fin de son homélie son dernier Acte de consécration public à Notre-Dame, lui disant : « A Toi, Vierge Immaculée, prédestinée par Dieu par-dessus toute créature, comme avocate de grâce et modèle de sainteté pour son peuple, je renouvelle aujourd’hui de façon particulière l’acte de consécration de toute l’église… Que le Père éternel renouvelle, à travers toi, les prodiges de son amour miséricordieux ».



Chers frères et sœurs, je vais maintenant vous parler du sommet avant coureur : l’année 2005 :



Le mystère de Fatima s’est développé et accompli par paliers. A partir de l’an 2000, les signes s’intensifient pour connaître un maximum en 2005, notamment la mort de Sœur Lucie le 13 février 2005.



Alors je souhaite vous parler un peu plus d’elle. On a vu qu’elle était devenue enfin carmélite, recluse au couvent de Coimbra depuis 1948.



Pendant ce demi-siècle, elle a passé son temps à vivre sa consécration carmélitaine et plus spécialement au Cœur Immaculé de Marie.

Sa vie était avant tout spirituelle : la prière, l’adoration, la mortification, et par elles, l’anticipation et le suivi des évènements ; ainsi, elle était en communion quasi permanente avec le ciel, recevant à diverses reprises des faveurs particulières comme de nouvelles visions de Notre-Dame, qui lui « dictait » ce qu’elle avait à faire à propos de la réalisation progressive du message.



Elle lisait (vers la fin, elle parcourait) un abondant courrier ; des sœurs assuraient les réponses, elle joignait sa carte et surtout ses prières aux intentions recommandées. Elle recevait de rares visiteurs autorisés par l’évêque ou le Vatican, surtout ecclésiastiques –tel le futur pape Jean Paul 1er en 1977, ou le Cardinal Tarcisio Bertone, envoyé spécial de Jean Paul II pour l’interprétation du 3ème secret).



Elle se consacra aussi quelque peu à l’écriture. Sur la demande du recteur du sanctuaire, Mgr Luciano Guerra, elle écrivit son cinquième Mémoire, qu’elle acheva le 23 février 1989. Il comporte des compléments sur sa vie familiale et un juste portrait de son père, dont le souvenir avait pu être jusqu’ici infidèlement rapporté ou compris.



Sa sœur aînée, Maria dos Anjos, étant disparue en 1986, Lucie, devenue légataire de la maison familiale, la légua à son tour au Sanctuaire, qui acquit aussi les abords, le tout devenant une sorte de musée pour les pélerins.

Le Recteur s’efforça d’obtenir des objets dispersés dans la famille, ou de rares souvenirs que détenait encore Sœur Lucie, soit de sa mère (une imitation de Jésus-Christ), soit de Jacinthe (d’humbles aiguilles à tricoter). Il ne lui resta rien, vivant la pauvreté et l’abandon absolus.

Elle écrivit un ouvrage « Appels du Message de FATIMA ». Ecrit selon son style simple achevé le 25 mars 1997, c’est comme son testament spirituel au soir de sa vie, un résumé catéchétique du Message. Il est préfacé par Mgr l’Evêque de Fatima.



Sœur Lucie resta toujours équilibrée et vécut en même temps sa vie concrète de carmélite de tous les jours, avec son bon sens coutumier.



Elle vivait simplement, selon son heureux naturel, qui la faisait joyeuse et même espiègle, comme au temps de sa jeunesse. Elle était entraînante, serviable, avec beaucoup de présence et d’à-propos, modeste.



Sous ce couvert de gaieté et de charité, elle n’en souffrit pas moins spirituellement, avant de souffrir dans son corps, les derniers temps.



Sa grande souffrance, c’était de voir l’énorme disproportion entre la recherche (pour ne pas dire l’angoisse) par l’opinion du 3ème secret et le vécu du message, qui était de loin le plus important. Elle fut littéralement harcelée toute sa vie par cette recherche inquiète, déplacée et malsaine. Elle n’avait de cesse de faire comprendre au monde qu’il fallait vivre d’abord les exigences du message : prière et sacrifice, que la condition du salut était la conversion. C’est pourquoi elle a rédigé le livre précité.



Elle est sortie exceptionnellement en mai 2000, où, sur l’invitation de Jean Paul II, elle est venue une nouvelle fois à Fatima, assister à la béatification qu’elle désirait si ardemment et depuis si longtemps.



C’est après la béatification et son adieu à Fatima et au Saint Père que la santé de Sœur Lucie commença peu à peu à s’altérer.



Avec l’âge, 97 ans le 28 mars 2004, son pèlerinage ici-bas était devenu fragile.



Effectivement, ses rhumatismes, sa déformation de la colonne vertébrale et une bronchite chronique et aiguë s’aggravèrent à partir de juin, date à laquelle il fallut s’en occuper en permanence, vu ses malaises, ses chutes et ses douleurs. Désormais, on lui donna un fauteuil et un lit orthopédiques, tandis qu’un personnel médical compétent et plus que dévoué – se mit à sa disposition dans l’enceinte du carmel.



A partir de novembre, à la suite de plusieurs évanouissements, son état général s’empira, et au cours de la période, elle reçut à plusieurs reprises le sacrement des malades.



Cependant, le 8 décembre, elle fut encore assez solide pour passer un scanner en ville et au retour demander au chauffeur du véhicule, de passer faire un « détour ! » par Fatima qu’elle entrevit alors une dernière fois.



Le scanner ne révéla rien d’autre que l’épuisement de son organisme.

Son escapade n’était qu’un sursis.

A partir des derniers jours de 2004, elle cessa peu à peu de s’alimenter et il fallut lui faire des perfusions telles qu’on n’arrivait plus à trouver un endroit pour les injecter, tellement ses membres étaient meurtris par les piqûres, et elle endurait de grandes souffrances et offrait toutes ses douleurs pour le saint Père.



La supérieure, Mère Marie Céline de Jésus crucifié raconte qu’un jour le 26 mai 2003, elle vit sœur Lucie devant une autre statue de la Vierge au Cœur immaculé de Marie qu’elle était en train de fixer. Et la religieuse dit tout à coup à la Révérende Mère « Notre Dame pleure !»

La Mère ne vit rien, mais Sœur lucie voyait…



Le 8 février, elle se confessa et envoya un message à la Vierge de la Capelinha. Dans la nuit du 11 du 12 février, sa toux s’aggrava. Le samedi 12, son cœur donna des signes de faiblesse. L’épuisement s’emparait de son corps amaigri. Ses membres inférieurs étaient gelés ; on réussit à faire une perfusion par la main gauche. Vers minuit, elle put embrasser la statue offerte par le Saint Père. Ses doigts, froids comme son visage, couraient encore sur les grains du chapelet du pape.



Le matin du dimanche 13 février, on retira la dernière perfusion, devenue inutile. Calme, éveillée et apparemment délivrée de la souffrance, elle contemplait le crucifix et fit signe de s’approcher de ses lèvres immobiles.



A partir de midi, elle commença à « s’en aller ». La respiration s’étouffait. Le décés était imminent, on appela toute la communauté.



Mgr Cleto commença les prières rituelles puis il improvisa des invocations, reprises par toutes :

- Que Jésus t’accueille, lui a qui tu as donné ta vie !

- Que notre Dame t’accueille,elle qui est plus brillante que le soleil et qui t’est apparue !

- Que l’ange du Portugal…

- Que le bienheureux François, la Bienheureuse Jacinthe t’accueillent, eux qui ont vu avec la toi la vierge Marie ! » etc…



A ce moment, une innefable paix régnait dans la chambre. Puis les yeux de Sœur Lucie s’ouvrirent pour la dernière fois, regardant chaque sœur, puis se fixant enfin sur ceux de la Mère, laquelle mit alors son crucifix devant sa face ; puis la religieuse ferma les yeux à tout jamais, le chapelet que le Saint Père lui avait offert en main et pour qui elle avait tant prié.



Son âme s’envolait vers Dieu.



Il était 17 h 25.



Née un jeudi saint, elle partait un dimanche, jour de Dieu, un 13, jour de Marie, en l’année de l’Eucharistie, la 98ème de sa vie. Le sceau du Tout-Puissant était là.



Les trois bergers reposent parmi les leurs, à Fatima.



Les obséques préliminaires d’Irma Lucia ont eu lieu dans la cathédrale de Coimbra, le 15, avec un grand concours de fidèles, touts les autorités religieuses du pays, le nonce, le cardinal Bertone et les représentants de l’Etat.



Après l’homélie du patriarche de Lisbonne, le Cardinal Jose da Cruz Policarpo, Mgr Cleto a évoqué le témoignage du Saint Père : « Au cours des années, j’ai noué des liens d’amitié spirituelle avec Sœur Lucie. Sa prière quotidienne m’a toujours soutenu, surtout aux heures de l’épreuve et de la souffrance. Que le Seigneur la récompense pour le grand service caché qu’elle a rendu à l’église.



Ayant désiré la cérémonie la plus simple, Sœur Lucie a été inhumée à même le sol dans le cimetière du carmel, en attendant son retour à Fatima.



Il avait été prévu que le corps de Sœur Lucie serait rapatrié dans sa terre natale un an après.



C’est donc au plus près de la fête de ses deux cousins qu’a été fixée la cérémonie d’inhumation définitive, le dimanche 19 février 2006. Tout se fit dans la discrétion, surtout à Fatima.



La tombe de Sœur Lucie était prête depuis quelques années, à côté de celle de Jacinthe, dans le transept gauche de la Basilique. C’est là qu’elle a été ensevelie, jusqu’à la résurrection.



Les pélerins sont donc heureux de pouvoir prier les trois voyants réunis.



Alors quelles sont donc les trois attentes correspondant aux dernières promesses ?



1. Le grand triomphe du Cœur Immaculé de Marie, qui sera le renouveau des cœurs et des âmes, pour aboutir à la conversion, au retournement de l’humanité.



2. La conversion de la Russie,



3. Une ère de paix dans le monde.



Chers frères et sœurs, je vous remercie infiniment d’avoir assisté à cette conférence sur les apparitions de Fatima.



Restons bien dans l’espérance du triomphe du cœur immaculé de Marie et offrons lui de nombreux rosaires.



Loué soit Jésus Christ et le cœur immaculé de Marie.



Amen.
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