La France, pourtant de tradition catholique, voit la crémation faire de plus en plus d’adeptes.
Autrefois pratiquée uniquement par les francs-maçons, elle est autorisée dès 1898 par les églises protestantes. L’interdit pour les catholiques est levé en 1963 avec le Concile Vatican II : « À condition que ce choix ne manifeste pas une mise en cause de la foi en la résurrection des corps et l’immortalité de l’âme. » La messe de funérailles doit avoir lieu avant l'incinération, il faut également que l’urne soit placée dans un columbarium ou un cimetière et non sur la cheminée du salon familial. Les cendres ne doivent pas non plus être dispersées, ce geste étant lié au culte des morts.
Selon le Credoc, la crémation serait passée de 1% en 1975 à 26% actuellement et devrait atteindre les 50% d’ici 2030. Cette augmentation est en partie dû à l’évolution des pratiques religieuses (51% des français se disent catholiques contre 80% en 1990, source CSA).