C’est ce que nous apprend le blog Objectif Information avec la ville d'Anvers. Extraits :
Il y a environ trois ans, de jeunes hommes habillés en noir s’introduisirent dans les banlieues. Ils avaient été formés en Arabie Saoudite et en Jordanie et étaient des adeptes du salafisme, une variété radicale de l'Islam. Ils mirent en place des organisations de jeunesse, et prirent graduellement le contrôle des mosquées locales. "Les salafistes savent débattre et ils connaissent le Coran par cœur, à la différence des personnes d’âge mur qui géraient ces mosquées…De plus, ils ont de l’argent … l'un d'entre eux m'a dit qu'ils avaient des fonds saoudiens". Parce qu’ils maîtrisent l’art de la parole, les radicaux deviennent rapidement les porte-parole officiels de la communauté musulmane, et les interlocuteurs des autorités de ville. Mme Uijt den Bogaard fut le témoin de la façon dont ces dernières cédèrent aux exigences des salafistes, comme les plages horaires réservées aux femmes musulmanes dans les piscines municipales.
Un combat de tous les jours, qui prouve que la bataille contre les Islamistes ne se joue pas en Irak, mais en Europe ou plus précisément en Occident.