Benoît XVI, Pape de l'Unification de l'Église?

tiré d'eucharistie miséricorde

Benoît XVI est à mes yeux le Pape de l’Unification de l’Eglise (Abbé Laguérie)

Aujourd'hui, cinquième jour de la Neuvaine à la Miséricorde divine. A quinze heure, au moment de réciter la prière de la neuvaine, nous recevons un article qui s'inscrit dans le sens de l'invocation de ce jour, nous le publions avec plaisir: « Benoît XVI est à mes yeux le Pape de l’Unification de l’Eglise ».

Commençons par la Prière de ce cinquième jour:

« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes des hérétiques et apostats, immerge-les dans l’océan de Ma Miséricorde. Ce sont elles qui, dans Mon amère agonie, Me déchiraient le Corps et le Cœur, c‘est à dire l'Église. Mais lorsqu'elles s'unissent de nouveau à l'Église, Mes blessures se cicatrisent et j'éprouve une consolation dans Ma Passion. »

Prions pour ceux qui errent dans la Foi.

Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la bonté même, et qui ne refusez pas la lumière à ceux qui Vous la demandent, recevez dans la demeure de Votre Cœur très Miséricordieux les âmes des hérétiques, des apostats et de tous ceux qui errent dans la Foi. Que Votre Par Lumière les attire à l’unité de l’Église. Ne les rejetez point de Votre protection, mais faites qu’eux aussi glorifient la largesse de Votre Miséricorde.

Père Éternel, jetez un regard de compassion sur les âmes des hérétiques et apostats, qui persistant obstinément dans leurs erreurs, ont gaspillé Vos dons et abusé de Votre grâces. Ne regardez pas leurs méchanceté, mais l’amour et la Passion amère de Votre Fils, qui Vous priait avec tant de ferveur, afin qu’il retrouvent au plus tôt cette unité, et que de concert avec nous, il glorifient Votre Miséricorde dans les siècles. AMEN


LA TRADITION CATHOLIQUE

« Benoît XVI est à mes yeux le Pape de l’Unification de l’Eglise », déclare l’ancien curé de Saint Nicolas du Chardonnet, l’Abbé Laguérie.

Benoît XVI à accepté votre retour dans le giron de l’Eglise. Pourquoi ?

Il y a aujourd’hui dans l’Eglise une place à part entière pour la Tradition, la messe grégorienne et le travail apostolique. J’en suis très heureux car jusque-là on pouvait dire la messe, mais sans avoir de vraie paroisse. Or, maintenant, c’est possible, et Saint Éloi à Bordeaux, qui compte quelque 700 fidèles, en sera le prototype.

Nous y célébrons sans passe-droit la messe en latin magnifiant ainsi un patrimoine liturgique magnifique. Cette messe injustement appelée « messe de Saint Pie V », est en réalité la messe grégorienne de Saint Grégoire le Grand, pape en l’an 590. Benoît XVI est à mes yeux le pape de l’unification de l’Eglise. Il l’a dit et redit, il va à pas menus mais sans jamais s’arrêter, satisfaisant ainsi l’immense majorité des catholiques, dont la plupart sont traditionalistes. Pour moi, l’Eglise catholique et sa tradition ne font qu’un.

Comment cela s’est-t-il conclu ?

Tout s’est passé au grand jour. J’ai fait une demande de dépose de statuts à Rome en avril 2006. Dossier examiné avec attention par le cardinal Castrillon Hoyos à la tête de la Congrégation pour le clergé, par les commissions de droit canonique et par la secrétairerie d’État, avec l’autorisation du cardinal Ricard, évêque de Bordeaux, où se situe notre siége social. Une fois l’accord de chacun obtenu, nous sommes allés à Rome pour finaliser les statuts et, le 8 septembre dernier, a été officiellement fondé l’Institut du Bon Pasteur.

Avec quel argent ?

Aucun pour le moment. Nous n’avons pas un sou en poche ! Malgré cela, j’ai investi sans aucune subvention 760.000 euros dans la restauration de l’église Saint Eloi quasiment en ruine. Mais, j’ai toujours pensé que les questions d’argent venaient après et que le Bon Dieu y pourvoirait.

Le Pape vous a donc pardonné ?

En réalité, je ne l’ai jamais offensé. Benoît XVI sait que, malgré les difficultés passées, nous sommes catholiques et prêtres fidèles au magistère infaillible de l’Eglise. Il décide de nous utiliser et nous a simplement demandé de reconnaître ce que nous reconnaissions déjà bien avant, soit l’autorité pontificale et l’existence de Vatican II ;

Allez vous vous développer ?

Nous avons cinq prêtres – tous en soutane bien sur – un diacre et quatre nouveaux prêtres vont être prochainement ordonnés, sans compter la quinzaine de prêtres d’Amérique latine qui souhaitent nous rejoindre et six séminaristes. Nous débutons très humblement mais l’Institut du Bon Pasteur est appelé à un rapide développement avec son séminaire de Courtalain près de Chartres, où seront dispensés trois années de philosophie – celle de saint Thomas d’Aquin – puis trois de théologie. Nous avons aussi une école primaire de 60 élèves annexée à la paroisse de Saint Eloi à Bordeaux.

Où vous situez vous politiquement ?

Ni à droite ni à gauche, sans clivage politique. Il y a dans l’Eglise un troupeau qui croit que Jésus-Christ est le fils de Dieu. D’ailleurs, si Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal me demandaient de célébrer une messe lors de l’une de leurs manifestations, je le ferai sans hésiter.

Qui sont les quatre ralliés de Sa Sainteté ?

Abbé AULAGNIER : 63 ans, licencié en théologie et ancien élève du séminaire français de Rome. Supérieur pendant dix-huit ans du district de la Fraternité. Futur responsable du séminaire de Courtalain (Eure-et-Loir).

Abbé HERY : 46 ans, centralien, licencié en théologie et en philosophie, écrivain et bras droit de l’Abbé Laguerie.

Abbé DE TANOUARN : 43 ans, docteur en philosophie, directeur du Centre Saint Paul à Paris.

Abbé FORESTIER : licencié en mathématique, directeur de l’école primaire Saint Eloi de Bordeaux, à mi-temps dans l’organisation du Séminaire.

Très bonne nouvelle !

Toujours en union avec vous durant la Neuvaine à la Divine Miséricorde !

Cette histoire de réunification, me fait repenser à la Prophéties de St Malachie qui décrit Benoït XVI comme: Gloria Olivae. ( La Gloire de L'Olivier) symbole de paix. Et cela parait assez logique, car le soir tombe, la nuit spirituelle avance, il est temps que toutes les brebis rejoignent leur Pasteur, avant d'affronter la noirceur et l'obscurité temporaire.

On ne peut que se réjouir de la réunification de l'Eglise,sans oublier la réunification Des églises annoncées dans les prophéties,et même avec la conversion des juifs si on en croit St Paul.
Il faut espérer la pluralité des rites sous un seul chef,le Pape,car il ne faut pas compter que les Byzantins,ceux qui chantent en grec et en slavon,se mettent au Grégorien.La pluralité existe déjà avec les Uniates,Coptes,Melchites,Arméniens...
Si le Pape BenoitXVI est le dernier,il a encore beaucoup à accomplir!