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| Sujet: Identité chrétienne de l'Europe Mar 27 Mar 2007, 22:58 | |
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- 'Europe apostate risque sa mort culturelle
Le Monde
NDLR : Certes, il s'agit surtout, dans l'article, des propos du pape, mais ce n'est pas là-dessus qu'il faut se focaliser. Que l'on soit en faveur de la Constitution européenne ou qu'on la refuse, on ne peut qu'être alerté par la volonté de certains dirigeants de quasiment nier le fonds judéo-chrétien du Vieux Continent - et ce au profit de l'islam et de l'humanisme, même si ce fonds est pourvu en hérésies.
Le débat sur l'identité chrétienne et la place des religions en Europe a été relancé par Benoît XVI, samedi 24 mars, à Rome, devant 400 délégués des épiscopats européens, de mouvements laïques et d'autres Eglises invités par la Commission des conférences épiscopales de l'Europe (CCEE) pour le cinquantième anniversaire du traité de Rome.
De Jacques Chirac à Lionel Jospin, par respect de sa tradition laïque, la France avait été la première, dans les années 2000-2002, à s'opposer à la mention des racines chrétiennes de l'Europe dans le traité constitutionnel. Ce débat est apaisé dans une France en campagne où la question des relations entre l'Eglise et l'Etat est rarement abordée. Mais dans des pays comme l'Italie ou l'Espagne, l'Eglise est à la pointe de la résistance aux réformes touchant aux moeurs, comme le mariage homosexuel ou l'euthanasie.
Le pape a dénoncé l'"apostasie" de l'Europe, c'est-à-dire la rupture avec son patrimoine chrétien. Dans un discours alarmiste, il a appelé les hommes politiques catholiques à l'"objection de conscience" contre les lois touchant aux valeurs "universelles et absolues" (défense de la vie, de la famille) qui ne supposent aucun "compromis". Pour lui, l'identité de l'Europe est "historique, culturelle et morale", avant d'être "géographique, économique et politique". Elle est constituée de valeurs "que le christianisme a contribué à forger". En l'oubliant, l'Europe risque d'être "mise en congé de l'histoire".
"JE SUIS RÉALISTE"
Angela Merkel lui a répondu, dimanche 25 mars, à Berlin, lors des célébrations du cinquantième anniversaire du traité de Rome. Protestante, fille de pasteur, la chancelière convient que le destin de l'Europe est marqué par son "héritage judéo-chrétien" et que les Européens auraient tort de ne pas "revendiquer" leurs racines. Mais faire référence au christianisme dans de futurs traités européens sera "difficile", admet-elle. "Je suis réaliste et pas trop optimiste", en raison de "profondes traditions séculières de séparation de l'Eglise et de l'Etat".
Pour une affirmation plus explicite des valeurs chrétiennes, Mme Merkel sait pouvoir disposer du soutien du président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, du président polonais Lech Kaczynski, de Romano Prodi, qui a souhaité dimanche que soit "donné aux Eglises un rôle de consultation". Ajoutant : "En ces temps d'intégrisme, les Eglises sont un des éléments les plus stables de notre société."
A Rome, lors de ce congrès catholique, qui a aussi entendu Mario Monti, ancien commissaire européen, et Michel Camdessus, président des Semaines sociales de France, des réseaux militants se sont fédérés : le ZDK (Centre des catholiques allemands), les intellectuels du groupe ZNAK en Pologne, les Semaines sociales de France, l'Action catholique italienne, les intellectuels catholiques de Croatie, etc. La bataille sur la mention des racines chrétiennes dans un futur traité n'a pas été relancée. Comme dit Mgr Hippolyte Simon, délégué à l'Europe de l'épiscopat français : "Ces racines existent. A nous de les faire vivre."
Le Monde Source Vox Dei (protestant) qui semble cette fois, soutenir notre Saint Père. A suivre... Leodia
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Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.
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