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 Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée

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Stefanos
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Stefanos


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MessageSujet: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptySam 27 Fév 2010, 00:12

Un extrait du dictionnaire de théologie catholique relatif à l'interprétation de l'écriture sainte. Que de personnes à l'origine d'hérésies (edit), aujourd'hui damnées (arianisme, monophysique, pélagianisme, luthéranisme, calvinisme, etc), auraient gagné à comprendre les fondements de l'herméneutique sacrée ... Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée Icon_cat

http://jesusmarie.free.fr/DTC_interpretation_ecriture_sainte.html



Dictionnaire de Théologie Catholique
début col. 2290

INTERPRÉTATION DE L'ÉCRITURE. — On ne trouvera pas ici un exposé, même sommaire des règles ordinaires de l'herméneutique sacrée. Elles appartiennent à une autre discipline et on en trouvera le résumé dans le Dictionnaire de la Bible de M. Vigouroux, t. III, col. 612-619. Le théologien doit les suivre, comme l'exégète de profession, dans l'interprétation de l'Écriture, mais il n'est pas de son rôle de les exposer et de les justifier. Il n'a à remplir de devoir que pour ce qu'on a appelé les règles spéciales et catholiques de l'explication des saintes Écritures. La Bible, en effet, n'est pas pour lui un livre ordinaire, remarquable seulement par son antiquité, l'excellence de son contenu et la beauté de la forme littéraire de quelques-unes de ses parties. C'est un livre inspiré, écrit par les auteurs sacrés sous l'action du Saint-Esprit, contenant la parole que Dieu adressait aux hommes par ce moyen et confié à l'Église, qui a charge de l'interpréter, comme monument de la révélation divine. L'exégète catholique doit non seulement étudier la Bible avec foi, humilité et respect. Il est tenu encore de la recevoir comme l'œuvre de Dieu, qui ne peut se tromper ni tromper personne, et par suite comme absolument exempte de toute erreur, au moins dans le texte primitif, tel qu'il est sorti des mains des hagiographes. Voir Inspiration de l'Écriture. L'interprétation de la Bible, considérée comme livre divin, est donc soumise à des règles spéciales, qu'un exégète catholique doit connaître, suivre et appliquer. Il est donc nécessaire de les exposer ici et d'en justifier l'emploi. Or, ces règles particulières sont au nombre de trois. L'exégète catholique doit : I. Interpréter l'Écriture d'après le sens tenu par l'Église. II. Ne pas se mettre en contradiction avec le sentiment unanime des Pères de l'Église. III. Se conformer à l'analogie la foi.

De ces trois règles classiques, la première est de beaucoup la plus importante et la plus féconde ; les deux autres n'en sont guère qu'un cas particulier. Elles demanderont dès lors beaucoup moins d'explications.

I. Règle fondamentale : adopter le sens tenu par l'Église. — 1° Principe de cette règle. — Elle est fondée sur le droit que possède l'Église de juger du véritable sens de l'Écriture. En vertu du pouvoir que l'Église a reçu de Jésus-Christ, son fondateur, d'enseigner aux hommes les vérités révélées par Dieu, voir Église, t.iv, col. 2175 sq. elle a l'autorité de déterminer infailliblement la pensée divine, contenue dans les Écritures inspirées, et de juger les explications des Livres saints, proposées par les exégètes. Dès le IIe siècle, en face des hérétiques, qui tentaient de justifier leurs erreurs par des textes scripturaires, qu'ils interprétaient à leur guise, les Père sont affirmé le droit exclusif de l'Église d'expliquer infailliblement le sens des écrits inspirés, et ils ont adopté son interprétation. Ils ont déclaré qu'il était nécessaire d'apprendre la vérité révélée de la bouche des successeurs des apôtres, parce qu'ils avaient la mission de l'enseigner et de la transmettre sans péril d'erreur.

Saint Irénée, le premier Père de l'Église qui ait eu à discuter avec les hérétiques, en appelle souvent à la tradition apostolique, qui s'est transmise dans toutes les Églises par la succession ininterrompue des évêques pour expliquer l'Écriture. Celle-ci enseigne clairement

fin col. 2290

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les grandes vérités, par exemple, que Dieu a fait toutes choses par son Verbe. Cont. hær., 1. II, c. XXVII, n. 2, P. G., t. VII, col.803. Mais elle est souvent obscure, ibid., c. XLVIII, col. 804-812, et elle a besoin d'être interprétée. Bien qu'elle soit une règle de la vérité, elle n'est pas l'unique règle de la foi. Elle ne contient pas toute la vérité. La plénitude de la vérité a été déposée dans l'Église par les apôtres. Les grandes vérités de la foi et du salut sont nettement enseignées par les Églises et transmises par la tradition. Si des doutes surgissent sur de petites questions, il faut recourir aux Églises d'origine apostolique. L. III, c. IV. n, 1, col. 855. Cette vérité est dans l'Église : Ubi charismata Domini posita sunt, ibi discere oportet veritatem, apud quos est ea quæ ab apostolis Ecclesiæ successit, et id quod est sanum et irreprehensibile conversationis et inadulteratum et incorruptibile sermonis constat. Ceux qui ont la foi en l'unique Dieu et dans l'œuvre de son Fils, ceux-là et Scripturas sine periculo nobis exponuni, neque Deum blasphémantes, neque patriarchas exhonorantes, neque prophetas contemnentes. L. IV, c. xxvi, n. 5, col. 1056. Les gnostiques n'ont pas conservé la vérité et ils expliquent mal l'Écriture, ou bien ils la rejettent ou ils la déclarent mensongère. Cum vero ad eam iterum traditionem, quæ est ab apostolis, quæ per successionem presbylerorum in ecclesils custoditur, provocamus eos,adversantur traditioni... Evenit itaque neque Scripturis neque traditioni consentire eos. L. III, c. i, n, 2, col. 845 sq. Cf. A. Dufourcq, Saint Irénée, Paris, 1905, p. 199-203 ; J. Hoh, Die Lehre des hl. Irenàus ûber das Neue Testament, Munster-en-Westphalie, 1919, p. 104-109 (qui discute l'opinion de Kunze, Glaubensregel, Hl. Schrift, Leipzig, 1899, p 101 sq.). Voir Irénée (Saint).

Dans son De præscriptionibus, Tertullien est très net sur le magistère de l'Église. Il oppose aux hérétiques une fin de non-recevoir dans leurs interprétations de l'Écriture. S'il y a des litiges, la tradition apostolique les tranchera, c. vi, vii, P. L., t. ii, col. 18, 19. Dans l'étude scientifique de l'Écriture, on ne doit pas perdre de vue la règle de la foi, c. xii, xiv, col. 26, 27. L'interprétation des Livres saints appartient à l'Église, aussi bien que leur conservation, c. xvii, xxxviii, xxxix, col. 30, 51, 92. Les hérétiques, qui n'acceptent pas la règle de la foi, que l'Église a reçue des apôtres, les apôtres du Christ, le Christ de Dieu, n'ont pas le droit d'interpréter les Écritures. Pour le faire dans leur sens, ils ajoutent, retouchent et modifient suivant leurs caprices, c. xxxvii, col. 50-51. Catholique, Tertullien a suivi ces principes, en expliquant le texte sacré ; devenu hérétique, il les a maintenus, mais la logique de l'erreur l'a entraîné, dans la pratique, à de fortes contradictions. A. d'Alès, La théologie de Tertullien, Paris, 1905, p. 242 ; J. Turmel, Tertullien, Paris, 1905, p. 43-57.

Clément d'Alexandrie, qui enseignait que l'Écriture est obscure et pleine de mystères, voir t. iii, col. 165-166, ne se bornait pas à dire que seul « le gnostique » chrétien pouvait la comprendre et expliquer ce que le Saint-Esprit avait dit obscurément, il ajoutait que le dépôt de la révélation est compris et manifesté par la tradition pieuse des apôtres du Seigneur. Les sens cachés et mystiques de l'Écriture, il faut les prêcher sur les toits, en expliquant les livres divins xaxà tov t5jç àXrfidcu. Strom., vi, 15, P. G., t. ix, col. 348.

Dans son homélie viii, n. 4, sur l'Épître aux Hébreux, P. G., t. lxiii, col 73-75, saint Chrysostome expose éloquemment à ses auditeurs comment ils pourront comprendre l'Écriture et comment, en face des hérétiques, qui l'expliquent diversement et qu'il nomme depuis Marcion jusqu'à Arius, il faut l'interpréter correctement. C'est un art qu'il est nécessaire

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d'apprendre, une doctrine qu'il faut suivre, en tenant la règle qui en a été donnée. Lui-même, il recherche le témoignage des autres, qui l'ont précédé, et il n'explique pas le texte sacré d'après quelques-uns seulement. C'est une manière discrète, mais claire pourtant, de dire qu'il y a une règle et qu'elle est commune dans l'Église catholique, la règle traditionnelle.

En étudiant personnellement les Livres saints, le grand docteur saint Jérôme ne recourait pas seulement à la grâce divine par la prière, il avait encore le culte de la tradition ecclésiastique. « Il s'en remettait si pieusement à l'autorité de la tradition, » a déclaré Benoit XV dans l'encyclique Spiritus Paraclitus du 15 septembre 1920, Acta apostolicæ sedis, 1920, t. xiii, p. 402, qu'il a pu affirmer avoir appris « tout ce qu'il sait, non par lui-même, c'est-à-dire auprès du maître très mauvais de la présomption, mais auprès des illustres hommes de l'Église. » (Epist., cviii, n. 26, P. L., t. xxii, col. 902). Il avoue, en effet, que jamais il ne s'est fié à ses propres forces en lisant les saints Livres (Ad Dominum et Rogalianum in l. 1. Par., præf. t. xxix, col. 401). Et voici comment dans une lettre, à Théophile d'Alexandrie (Epist., lxiii, n. 2, t. xxii, col. 607), il formule la loi suivant laquelle il avait ordonné sa vie et ses saints labeurs : « Sachez pourtant que nous n'avons rien plus à cœur que de sauvegarder les droits du christianisme, de ne rien changer au langage des Pères et de nous souvenir toujours de cette foi romaine louée par la bouche de l'apôtre. » La semence sainte, prédite par Isaïe, vi, 13, devait faire pulluler des apôtres sur toute l'Église. In Is., 1. III, c. vii, t. xxiv, col. 161. Cf. F. Valente, S. Girolamo e l’encyclica Spiritus Paraclitus, etc., Rome, s. d. (1921), p. 129-130.

Pour saint Augustin, l'Écriture est une règle de foi, quand elle est claire : Quidquid est, mihi crede, in Scripturis, altum et divinum est. De utilitate credendi, c. vi, 13, P. L., t. xxxiv, col. 74. Mais l'Écriture est parfois obscure, et quelques-uns de ses termes sont à tout le moins ambigus. Quand l'exégète se trouvera en présence de ces termes et ne pourra percer leurs obscurités que devra-t-il faire ? Consulat regulam fidet quam de Scripturarum planioribus locis et Ecclesiæ auctoritate percepit, conclut le docteur d'Hippone. De doctrina christiana, 1. III, c. ii, n. 2, P. L., t. xxxiv, col. 65. L'Écriture n'est donc pas une règle de foi parfaite et unique, l'autorité de l'Église est une règle de foi supérieure qui expliquera les obscurités de l'Écriture. D'autre part, l'abus que les hérétiques font de l'Écriture, en y cherchant un appui à leurs erreurs, oblige à soumettre l'interprétation de celle-ci à la règle de la foi de l'Église : Quoniam multi hæretici ad suam sententiam, quæ præter fidem est catholicæ disciplinæ, expositionem Scripturarum divinarum trahere consueverunt, ante tractationem hujus libri (la Genèse) catholica fides breviter exponenda est. De Genesi ad litteram, imperfectus liber, n. 1, t. xxxiv, col. 221. L'autorité de l'Église résulte de ce que son enseignement provient du Christ et des apôtres. Sequere viam catholicæ disciplinæ, quæ ab ipso Christo per apostolos ad nos usque manavit et ab hinc ad posteros manatura est, disait Augustin à Honorat, qu'il voulait retirer de l'erreur manichéenne. De utilitate credendi, c. viii, 20, t. xlii, col. 79. Cf. L. Moirat, Notion augustinienne de l'herméneutique, Clermont-Ferrand, 1906, p. 70-80.

Saint Vincent de Lérins connaît deux moyens d'éviter les pièges des hérétiques : l'autorité de la loi divine et la tradition de l'Église catholique. Si quelqu'un dit que l'autorité du canon biblique suffit et qu'il n'est pas nécessaire d'y joindre l'autorité de l'intelligence que l'Église en a, il répond : Quia videlicel Scripturam sacram pro ipsa sua altitudine non uno eodemque sensu universi accipiunt, sed ejusdem
Fin col 2292


Début col 2293

eloquia aliter atque aliter alius atque alius interpretatur, ut pene quot homines sunt, tot illius sententiæ erut posse videantur et il nomme les hérétiques Novatien, Sabellius, Donat, Arius, Eunomius, Macedonius, Photius, Apollinaire, Priscillien, Jovinien, Pélage, Célestius, enfin Nestorius, qui interprètent diversement l'Écriture en faveur de leurs erreurs. Il en tire cette conclusion : Atque idcirco multum necesse est, propter tantos tam varii erroris anfractus, ut propheticæ et apostolicæ interpretationis linea secundum ecclesiastici et catholici sensus normam dirigatur. In ipsa item catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est. C'est le propre des catholiques de suivre cette règle célèbre dans l'interprétation de l'Écriture. Commonitorium Ium, n. 2, P. L., t. L., col. 640.


Dernière édition par Stefanos le Dim 28 Fév 2010, 11:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptySam 27 Fév 2010, 11:06

Stefanos a écrit:
Un extrait du dictionnaire de théologie catholique relatif à l'interprétation de l'écriture sainte. Que d'hérétiques, aujourd'hui damnés (arianisme, monophysique, pélagianisme, luthéranisme, calvinisme, etc), auraient gagné à comprendre les fondements de l'herméneutique sacrée ... Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée Icon_cat
Cher Stefanos, êtes-vous bien sûr que tous ces gens de bonne foi (!) sont aujourd'hui damnés ?
Avez-vous vos entrées chez le Bon Dieu pour être aussi affirmatif ?
Êtes-vous sûr qu'ils ne sont pas accompagnés de quelques Papes et autres "dignitaires "de l'Église Catholique Romaine ?


Dernière édition par Jonas le Sam 27 Fév 2010, 18:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptySam 27 Fév 2010, 13:30

Bonjour Stefanos, Jonas,

Merci Stefanos de nous partager ce texte. J'éprouve un grand amour de la Vérité, et des enseignements de l'Église.

Ton affirmation m'a quand même fait sursauter. Il y a eu bien des hérésies, et de gens qui y ont adhéré, mais qui sommes-nous pour juger. Il y a des damnés, et d'autres qui se sont égarés de bonne foi, sans avoir pleine conscience. Dieu est bon, et il est Miséricordieux. D'autres, qui n'ont jamais commis une hérésie et ont semblé de parfaits catholiques, se sont retrouvés dans l'Abîme. Laissons le jugement à Dieu, et prions toujours pour que ceux qui sont dans l'erreur, consciemment ou pas, trouvent vite la Lumière. Et que ceux qui se croient si purs, mais ne le sont pas de coeur, comme dans la parabole du pharisien et du publicain, se convertissent et retrouvent le chemin de l'humilité.

Merci pour ton texte.

Union de prière,

Emmanuel
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptySam 27 Fév 2010, 13:55

En parlant des hérétiques, je pensais aux auteurs d'hérésies : négation de la divinité de Jésus (arius), dualité de personnes de Jésus (Nestorius), prédestination des hommes (Calvin), etc.

L'interprétation de la Bible en dehors du magistère de l'Eglise est la racine même de l'hérésie.

Il va s'en dire qu'être catholique ne garde pas de la damnation, car l'on peut être damné bien qu'étant catholique, et l'on peut être sauvé, bien qu'étant hérétique.

Mais comme le rappelle justement Benoît XVI (dominus Iesus), l'Eglise catholique est l'unique voie de salut , car fruit de l'alliance de Dieu avec les hommes, et détentrice du dépôt de foi et des sacrements.

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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptySam 27 Fév 2010, 18:33

Stefanos a écrit:
et l'on peut être sauvé, bien qu'étant hérétique.
Désolé, mais cela contredit ce que vous disiez dans votre premier message : Que d'hérétiques, aujourd'hui damnés (arianisme, monophysique, pélagianisme, luthéranisme, calvinisme, etc), auraient gagné à comprendre les fondements de l'herméneutique sacrée ..."
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptyDim 28 Fév 2010, 04:10

Bonjour,

Peut-être est-ce providentiel, mais je lisais, hier soir, une dictée dans Maria Valtorta qui nous permettait d'éclairer cette réflexion sur le Salut, et l'Église. Pour toi, Stéfanos, et toi Jonas, j'ai aussi cherché des paroles de Jean-Paul II que j'avais lues par le passé, et qui, je crois, vous intéresseraient. J'aime bien les deux textes, qui nous permettent d'approfondir.

Union de prière,

Emmanuel

-----------------------------------

Citation :

Dictée du 10 janvier 1944

L’Esprit de Dieu dit : (...)

J’attire à moi les justes de la terre et, même aux hommes droits qui ne connaissent pas le vrai Dieu, je donne des reflets de votre Dieu saint; c’est ainsi qu’il y a un filet de vérité dans toutes les religions révélées, déposé par moi, qui suis celui qui irrigue et féconde.

En outre, comme le jaillissement puissant d’une source éternelle, je déborde de tous côtés de l’Église catholique du Christ et, par le moyen de la grâce, des sept dons et des sept sacrements, je transforme les catholiques fidèles en serviteurs du Seigneur, en élus pour le Royaume, en fils de Dieu, en frères du Christ, en dieux dont le destin est si infiniment sublime qu’il mérite qu’on se sacrifie pour le posséder.

Tournez-vous vers moi. Vous saurez, vous connaîtrez et vous serez sauvés parce que vous connaîtrez la Vérité. Séparez-vous de l’erreur, abandonnez-la, car elle ne vous procure ni joie ni paix. Pliez le genou devant le vrai Dieu, devant le Dieu qui a parlé au Sinaï [4] et annoncé l’Évangile en Palestine, devant le Dieu qui vous parle par l’Église, que moi, l’Esprit de Dieu, j’ai rendue Maîtresse.

Il n’y a pas d’autre Dieu que nous : un et trine. Il n’y a pas d’autre religion que la nôtre, vieille de plusieurs siècles. Il n’y a pas d’autre avenir, sur la terre et au-delà, que ce qu’en disent les Livres sacrés. Tout le reste est mensonge destiné à être couvert de honte par celui qui est Justice et Vérité.

Demandez-nous la lumière — à nous qui sommes la Puissance, la Parole et la Sagesse — afin que vous ne marchiez plus sur de tortueux sentiers de mort, mais pour que vous puissiez vous aussi, qui errez, prendre la voie par laquelle ceux qui ont eu une foi humble, sage et sainte trouvèrent le salut parce que cela avait plu à Dieu, qui en fit ses saints."

http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440110.htm



Document du forum catholique, qui résume les écrits de certains papes à ce sujet, dont Jean-Paul II

Citation :
"HORS DE L'EGLISE, POINT DE SALUT" ?

Parmi les choses que l’Eglise a toujours enseignées et qu’elle ne pourra jamais cesser d’enseigner, "il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut hors de l’Eglise". Voici à ce sujet un texte de la S.C. du Saint-Office (Lettre de la SC du Saint-Office, 8 août 1949 – à l’archevêque de Boston. Ed. Desclée-Collection – a priori introuvable sur le web, sauf en guise de citation rattachée à Dominus Iesus).


“(…) Nous sommes obligés à croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités contenues dans la Parole de Dieu, Ecriture ou Tradition, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélées, non seulement par un jugement solennel, mais encore par son magistère ordinaire et universel (Conc. du Vatic. Sess. III, c III ; Denz). Or, pami les choses que l’Eglise a toujours prêchées et ne cessera pas d’enseigner, il y a aussi cette déclaration infaillible où il est dit qu’il n’y a pas de salut hors de l’Eglise. Cependant, ce dogme doit s’entendre dans le sens que lui attribue l’Eglise elle-même. Le Sauveur, en effet, a confié l’explication des choses contenues dans le dépôt de la foi, non pas au jugement privé, mais à l’enseignement de l’autorité ecclésiastique. Or, en premier lieu, l’Eglise enseigne qu’en cette matière il existe un mandat très strict de Jésus-Christ, car il a chargé explicitement ses apôtres d’enseigner à toutes les nations d’observer toutes les choses qu’il avait lui-même ordonnées (Mt XXVIII, 19-20).


Obligations d’entrer dans l’Eglise

Le moindre de ces commandements n’est pas celui qui nous ordonne de nous incorporer par le baptême au Corps mystique du Christ qui est l’Eglise, et de rester unis à lui et avec son Vicaire par qui lui-même gouverne ici-bas son Eglise de façon visible. C’est pourquoi nul ne se sauvera si, sachant que l’Eglise est divinement instituée par le Christ, il refuse malgré cela de se soumettre à elle ou se sépare de l’obédience du pontife romain, vicaire du Christ sur la terre. Non seulement
notre Sauveur a-t-il ordonné que tous les peuples entrent dans l’Eglise, il a aussi décrété que c’est là un moyen de salut sans lequel nul ne peut entrer dans le royaume éternel de la gloire.


Le « désir » peut suffire

Dans son infinie miséricorde, Dieu a voulu que, puisqu’il s’agissait des moyens de salut ordonnés à la fin ultime de l’homme non par nécessité intrinsèque, mais seulement par institution divine, leurs effets salutaires puissent également être obtenus dans certaines circonstances, lorsque ces moyens sont seulement objets de « désir » ou de « souhait ». Ce point est clairement établi au Concile de Trente aussi bien à propos du sacrement de baptême qu’à propos de la pénitence (Sess. VI, c.V et XIX. Denz., n. 797 et 807.). Il faut en dire autant, à son plan, de l’Eglise en tant que moyen général de salut. C’est pourquoi, pour qu’une personne obtienne son salut éternel, il n’est pas toujours requis qu’elle soit de fait incorporée à l’Eglise à titre de membre, mais il faut lui être uni tout au moins par désir ou souhait. Cependant, il n’est pas toujours nécessaire que ce souhait soit explicite comme dans le cas des catéchumènes. Lorsque quelqu’un est dans l’ignorance invincible, Dieu accepte un désir implicite, ainsi appelé parce qu’il est inclus dans la bonne disposition de l’âme, par laquelle l’on désire conformer sa volonté à celle de Dieu. Ces choses sont clairement exprimées dans la Lettre dogmatique publiée par le souverain pontife Pie XII, le 20 juin 1943, « sur le Corps mystique de Jésus-Christ ». Dans cette Lettre, en effet, le souverain pontife distingue clairement ceux qui sont actuellement incorporés à l’Eglise et ceux qui lui sont unis par le désir seulement. (…) Vers la fin de la même encyclique, invitant à l’unité avec la plus grande affection ceux qui n’appartiennent pas au corps de l’Eglise catholique, il mentionne ceux qui, « par un certain désir et souhait inconscient, se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur ». Il ne les exclut aucunement du salut éternel, mais il affirme par ailleurs qu’ils se trouvent dans un état « où nul ne peut être sûr de son salut éternel » et même qu’ »ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l’Eglise catholique ». Par ces paroles, le Pape condamne aussi bien ceux qui excluent du salut éternel les hommes qui ne sont unis à l’Eglise que par le désir implicite, que ceux qui affirment erronément que tous les hommes peuvent se sauver à titre égal dans toutes les religions (Cf. Pie IX, Singulari quedem, Denz. N.1641 s. ; Pie IX, Quanro conficiamur moerore, Denz. N.1677.) »
Cité in CONNAISSANCE ELEMENTAIRE DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE (1984) - Action Familiale et Scolaire - p.145 ANNEXE 1 « Hors de l’Eglise, pas de salut »


On relèvera également ces lignes de Jean Paul II dans "Veritatis Splendor" :

"L'Eglise sait que la question morale rejoint en profondeur tout homme, implique tous les hommes, même ceux qui ne connaissent le Christ et son Evangile, ni même Dieu. Elle sait que précisément sur le chemin de la vie morale la voie du salut est ouverte à tous, comme l'a clairement rappelé le Concile Vatican II : "Ceux qui, sans qu'il y ait de leur faute, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent pourtant Dieu d'un coeur sincère, et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel." Et il ajoute : "A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie (Const.dogm. Lumen Gentium n.16)."
Veritatis Splendor - Jean Paul II - 1993

http://docs.leforumcatholique.org/src/DOCUFCNUM26.html
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptyDim 28 Fév 2010, 10:44

Merci pour tous ces textes fort intéressants Emmanuel ! Veritatis splendor est un ouvrage d'une grande profondeur de vue.


quelques ajouts sur Dominus Iesus :

Dominus Iesus est le nom donné à une déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi vaticane sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de son Église. Elle a été écrite par le cardinal Joseph Ratzinger (futur et actuel pape Benoît XVI)et son secrétaire Tarcisio Bertone et approuvée par le Pape Jean-Paul II le 16 juin 2000. Il s'agit d'un document important pour l'Église Catholique Romaine qui réaffirme ainsi qu'elle est la seule source de salut pour l'humanité.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominus_Iesus

- - - - - - -

Excusez-moi encore si je n'ai pas été assez clair dans mon premier message. Loin de moi l'idée d'anathémiser tous ceux qui ne sont pas catholiques ... En revanche, il me semblait important de rappeler les dangers d'une interprétation de la Bible en dehors du magistère, qui est la source de tant de maux spirituels.
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptyDim 28 Fév 2010, 12:15

Bonjour Stefanos,

Il n'y a pas de problème, les malentendus se produisent souvent par écrit, ce n'est pas grave. Les textes que tu partages sont importants, merci de les avoir transmis sur le forum.

Union de prière,

Emmanuel
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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptyMar 02 Mar 2010, 22:41

L'unicité de la source de salut en l'Eglise catholique et la possiblité pour les hérétiques (et/ou schismatiques) d'être sauvés n'est en rien contradictoire.


Voici un extrait particulièrement éclairant de Dominus Iesus :

"Par l'expression subsistit in, le Concile Vatican II a voulu proclamer deux affirmations doctrinales: d'une part, que malgré les divisions entre chrétiens, l'Église du Christ continue à exister en plénitude dans la seule Église catholique; d'autre part, « que des éléments nombreux de sanctification et de vérité subsistent hors de ses structures », c'est-à-dire dans les Églises et Communautés ecclésiales qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique.56 Mais il faut affirmer de ces dernières que leur « force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique ».57

17. Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui.58 Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières.59 Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.60


En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique,61 ne sont pas des Églises au sens propre; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église.62 Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.63 "

- - -

A ce titre, un chrétien professant les hérésies de "la foi seule" et du "texte seul" peut être sauvé, car il bénéficie encore, bien que de façon partielle, d'une part de la grâce qui réside de façon complète au sein de l'Eglise catholique.

Toute autre est (mais c'est un avis personnel) le sort de l'auteur d'une hérésie, car il porte en lui une responsabilité qui le dépasse.




Pour le reste (et pour revenir au thème du sujet ...), mon intention n'était pas d'entrer dans un débat doctrinal sur la vocation salvifique de l'Eglise, mais seulement de rappeler les dangers d'une exégèse biblique étrangère au magistère.


Qui pourra mesurer tout le mal que l'arianisme, le monophysisme, le nestorianisme, le pelagianisme, le luthéranisme, le calvinisme auront fait à l'humanité ?

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MessageSujet: Re: Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée   Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée EmptyMar 02 Mar 2010, 22:54

Egalement (pour le plaisir Les hérésies à l'épreuve de l'herméneutique sacrée Icon_smile ) :

L'Église est « sacrement universel de salut »,79 parce que, de manière mystérieuse et subordonnée, toujours unie à Jésus-Christ sauveur, sa Tête, elle a dans le dessein de Dieu un lien irremplaçable avec le salut de tout homme.80 Pour ceux qui ne sont pas formellement et visiblement membres de l'Église, « le salut du Christ est accessible en vertu d'une grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l'Église, ne les y introduit pas formellement mais les éclaire d'une manière adaptée à leur état d'esprit et à leur cadre de vie. Cette grâce vient du Christ, elle est le fruit de son sacrifice et elle est communiquée par l'Esprit Saint ».81 Elle est liée à l'Église, qui « tire son origine de la mission du Fils et de la mission du Saint-Esprit, selon le dessein de Dieu le Père ». Dominus Iesus
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