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| Sujet: Evangile du 7 septembre Dim 07 Sep 2008, 14:48 | |
| - Citation :
- Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-46.
Les Pharisiens, ayant appris que Jésus avait réduit au silence les Sadducéens, se rassemblèrent. Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour l'embarrasser : " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi? " Il lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le plus grand et le premier commandement. Un second lui est égal : Tu aimeras ton proche comme toi-même. En ces deux commandements tient toute la Loi, et les Prophètes. " Les Pharisiens étant rassemblés, Jésus leur fit cette question : " Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils? " Ils lui disent : " De David. — Comment donc, leur dit-il, David (inspiré) par l'Esprit l'appelle-t-il Seigneur, quand il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds? Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils? " Et nul ne pouvait lui répondre mot, et, depuis ce jour, personne n'osa plus l'interroger. Commentaire : - Citation :
Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église Grandes Règles, Q. 2 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 50 )
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur » Nous avons reçu de Dieu la tendance naturelle à faire ce qu'il commande et nous ne pouvons donc pas nous insurger comme s'il nous demandait une chose tout à fait extraordinaire, ni nous enorgueillir comme si nous apportions plus que ce qui nous est donné... En recevant de Dieu le commandement de l'amour, nous avons aussitôt, dès notre origine, possédé la faculté naturelle d'aimer. Ce n'est pas du dehors que nous en sommes informés ; chacun peut s'en rendre compte par lui-même car nous cherchons naturellement ce qui est beau...; sans qu'on nous l'apprenne, nous aimons ceux qui nous sont apparentés par le sang ou par l'alliance ; nous manifestons enfin volontiers notre bienveillance à nos bienfaiteurs.
Or, quoi de plus admirable que la beauté de Dieu ?... Quel désir est ardent comme la soif provoquée par Dieu dans l'âme purifiée, s'écriant dans une émotion sincère : « L'amour m'a blessée » ? (Ct 2,5)... Cette beauté est invisible aux yeux du corps ; l'âme seule et l'intelligence peuvent la saisir. Chaque fois qu'elle a illuminé les saints, elle a laissé en eux l'aiguillon d'un grand désir, au point qu'ils se sont écriés : « Malheur à moi, parce que mon exil s'est prolongé » (Ps 119,5), « Quand irai-je contempler la face du Seigneur ? » (Ps 41,3) et « Je voudrais m'en aller et être avec le Christ » (Ph 1,23). « Mon âme a soif du Seigneur vivant » (Ps 41,3)... C'est ainsi que les hommes aspirent naturellement vers le beau. Mais ce qui est bon est aussi souverainement aimable ; or Dieu est bon ; donc tout recherche le bon ; donc tout recherche Dieu...
Si l'affection des enfants pour leurs parents est un sentiment naturel qui se manifeste dans l'instinct des animaux et dans la disposition des hommes à aimer leur mère dès leur jeune âge, ne soyons pas moins intelligents que des enfants, ni plus stupides que des bêtes sauvages : ne restons pas devant Dieu qui nous a créés comme des étrangers sans amour. Même si nous n'avons pas appris par sa bonté ce qu'il est, nous devrions encore, pour le seul motif que nous avons été créés par lui, l'aimer par-dessus tout, et rester attachés à son souvenir comme des enfants à celui de leur mère. Source : Per Ipsum
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Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.
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