Le Patriarche Alexis II à Paris

Alexis II plaide pour le retour de la morale en Europe
... dans son discours au Conseil de l'Europe. Extraits :

"Le continent européen a été soumis à l’influence de nombreuses cultures qui y sont présentes jusqu’à nos jours. Mais c’est justement dans le cadre du système chrétien des valeurs que s’est formée la représentation de la haute dignité de l’homme et des conditions de sa réalisation. [...]

Plus encore, la conception même des droits de l’homme, cette idée d’extrême importance de l’Europe, est née non sans l’influence de l’enseignement chrétien sur la dignité de l’homme, sa liberté et sa vie morale. [...]

Cependant, aujourd’hui il y a dans la civilisation européenne une fracture funeste dans le lien entre les droits de l’homme et la morale. Cela s’observe dans l’apparition d’une nouvelle génération de droits en contradiction avec la morale, de même que dans la justification d’actes amoraux à l’aide des droits de l’homme. [...]

Je suis convaincu que pour conserver l’identité culturelle européenne et surtout lorsqu’elle est en contact avec d’autres normes culturelles et d’autres civilisations, il est extrêmement important de conserver la dimension morale qui donne une âme et ennoblit la vie des Européens. [...]

[N]ous sommes convaincus qu’aucune conception du monde, y compris la conception laïque, ne peut insister pour avoir le monopole ni en Europe, ni dans le monde. C’est pour cela que nous considérons comme inadmissible le rejet de la religion hors de l’espace public. Le temps est venu d’admettre que la motivation religieuse a le droit d’exister y compris dan le domaine public."

Bonsoir
Nous voyons que les messages de certaines révélations privées d'aujourd'hui,non reconnues,parfois boudées par l'Eglise et même désavouées sans raison bien précises,rejoignent l'actualité d'une manière éloquente:
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2316488&rubId=1098

C'est une bonne nouvelle, je pense....

Cependant, je ne connais pas la différence qu'il y a eu au départ entre le catholicisme et l'orthodoxie. Je ne connais pas de personnes orthodoxes. Quelqu'un peut m'informer en quelques mots ?

Bonsoir Danielle,

La principale cause de discorde et ce qui a amené le schisme en 1054 est la notion de filioque c'est à dire, dans le credo, "Et in Spiritum sanctum, Dominum, et vivificantem : qui ex Patre Filioque procedit." Ce qui, en français se traduit par :
"Je crois en l’Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils."

Les orthodoxes, eux se limitent à "qui ex Patre procédit" "Je crois en l'Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père."

C'est pour cela que l'on dit que le schisme est dû au "filioque" (et du Fils).

Amicalement
Leodia

Bonsoir.
oui,cela est vrai.La question du" filioque" (=et du fils) dans le credo peut être facilement résolue en définissant,comme Credo officiel,celui de Apotres qui ne comporte pas ce mot.
Mais celà représente la partie émergée de l'iceberg.Le vaste empire de Contantin au IVème siècle comportait ces deux entités,lemonde grec et le monde latin.Au IXème,Charlemagne n'a pas arrangé les choses et ses thèologiens ont creusé le fossé avec cette question.Il y a aussi la différence des deux calendriers Julien et Grégorien qui fait que les fêtes liturgiques ne sont pas à la même date,particulièrement Pâques.Il y a enfin les raisons politiques et les guerres absurdes comme la catastrophique 4ème croisade qui recrutait des mercenaires,bandits de toute sorte,et qui ont saccagé et pillé Constantinople au lieu de libérer les Lieux Saints,ect...
Il reste à résoudre la question fondamentale de reconnaissance par les orthodoxes de la primauté universelle de Pierre.Déjà BenoiXVI a supprimé officiellement dans la liste des titres liés à la papauté:"patriarche d'occident"(je crois dans le discours de son investiture).Il montre par là qu'il est Patriarche universel.A tous de le reconnaître.

Bonsoir Frère Christian,

Vous semblez penser que Charlemagne a eu un effet néfaste sur l'Eglise, c'est bien le contraire. Il a unifié l'Europe chrétienne et a donné un renouveau au catholicisme dans un milieu hostile et dégénéré par l'arianisme, notamment.

Charlemagne est au même titre que Constantin un empereur chrétien.

Ces deux empereurs de l'empire romain ont été déclarés saints, par l'Eglise orthodoxe pour ce qui est de Constantin et par l'Eglise romaine pour ce qui est de Charlemagne bien que cette canonisation qui n'a pas été faite dans les normes soit redevenue une simple béatification, au début du vingtième siècle, si mes souvenirs sont bons.

Je suis persuadée que ces deux empereurs chrétiens qui ont eu un rôle primordial sur l'avancée du christianisme dans nos contrées verront leur rôle reconnu tôt ou tard de bien plus belle façon que ce qu'il en est aujourd'hui.

Quant à la question du filioque, je ne suis absolument pas de votre avis, il n'est pas question de l'abandonner, c'est primordial, car il s'agit de la Sainte Trinité.

Amicalement

Leodia

Merci pour les infos, si je comprends bien c'est un problème qui pourrait être résolu si le Pape Benoit XVI et Alexis II s'entendaient pour que le Pape soit le seul universel sur la terre qui mène la barque de Pierre.

C'est à suivre je pense...

Bonjour.
Mon avis sur la question de la procession du Saint-Esprit,du Père directement ou du Père et du Fils,est de ne rien abandonner mais de laisser l'opinion libre pour que les Orthodoxes s'y retrouvent.Pour eux,le Fils et l'Esprit sont comme les deux mains du Père.Le Père est source.Le Fils provient du Père et l'Esprit provient du Père.On confond souvent procession et envoi.Il est sur que lorsque l'Esprit Saint est envoyé,Il l'est par le Père et le Fils conjointement.

Méfiez-vous des faux prophètes
Lu dans Présent du jeudi 11 octobre 2007 numéro 6440
Tribune libre: article d'une personnalité extérieure au journal qui n'engage pas l'opinion de ce journal.

Voyage d’Alexis II : un autre son de cloche
Je me doutais qu’il se tramait quelque chose. Plusieurs informateurs m’avaient parlé de visites mystérieuses tendant à faire présager, à Kiev et ailleurs, une manipulation venue du Kremlin vers l’Eglise catholique, ce qu’un auteur contemporain a appelé « le syndrome de Krijanich ».
Malgré ses hypocrites protestations, il est manifeste que le voyage d’Alexis II, agent de l’ex-KGB, est un déplacement de propagande pour faire la promotion de son ami et chef Poutine, en ces temps de fronde ukrainienne, reprendre en main les Russes de l’immigration, et contrer le renouveau traditionnel de l’Eglise catholique romaine. Il est comique, pour ne pas dire plus, de voir le patriarche de Moscou et de toute la Russie (titre usurpé au XVIème siècle) soutenu par les poutino-maniaques de l’Occident, prétendre être « indépendant du pouvoir politique ». Tous les patriarches de Moscou ont été servilement à la botte des tsars d’abord, des bolcheviques ensuite. C’est même pour ça qu’ils ont été suscités lors de l’intronisation du patriarche Job, un Grec ivrogne et perdu de mœurs dont on fit, par fraude, ruse et cautèle le premier patriarche de toute la Rouss (car tel est le vrai titre) à Moscou au XVIème siècle. Le césaro-papisme hérité de Byzance est précisément le péché de cette Eglise orientale.
On va nous traiter de grincheux. On nous chante qu’il s’agit de « rapprochement des Eglises », et qu’il n’est pas charitable de se méfier. Le rapprochement avec l’Eglise Byzantine doit être le fait du patriarche de Constantinople, qui est le chef véritable de toutes les églises orthodoxes. Alexis II usurpe donc le rôle du patriarche suprême, roule les Français, et tente de contrôler les chrétiens orientaux de rite grec, abusant de leur bonne foi. C’est aussi une offensive pour faire oublier les uniates, éternels perdant de ces étranges rapprochements, martyrs apparemment inutiles, abandonnés par les catholiques occidentaux. Il s’agit, enfin de ramener dans le droit chemin de l’orthodoxie russe (qui doit gouverner la terre entière, un vrai chrétien est orthodoxe russe de Brest à Vladivostok, relire Dostoïevski) ces Ukrainiens, Géorgiens, Biélorusse, Lituaniens qui relèvent de l’orthodoxie et dépendent du patriarche de Moscou par personne interposée, comme Philarète de Kiev ou Cyrille de Smolensk. L’offensive de Charme et ensuite le knout. Ou la Sibérie.
Faire l ‘éloge d’Alexis II, c’est faire la promotion de Moscou. Une fois de plus les Français vont tomber dans le piège de la pseudo-sainte Russie. « Hier, ils nous disaient : nos sommes le christianisme, aujourd’hui ils nous disent nous sommes le communisme » écrivait dans Courrier national , il y a quarante ans, le prince Whakhtang Tsitsichvili, dernier descendant des Pagratides, les rois de Géorgie et d’Arménie, chevalier de Notre Dame. Aujourd’hui, on revient à la case départ.
Hervé de Saint-Méen

... intéressant! voilà en tout cas qui relance la question de la conversion de la Russie.

Est-ce à mettre en rapport avec le lien qu'a mis Leodia sur le sujet "De nouveaux manuels d'histoire en Russie"? :

http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/poutine-histoire-propagande.html

A suivre...

Philippe

Bonsoir.
Je pense qu'il ne faut pas tout voir avec l'oeil de la suspicion,hier sur Sarko,aujourd'hui sur Alexis II.Il est vraissemblable que les deux grands théologiens,le Pape et le Patriarche,ont dû parler de sujets d'Eglise plutôt que des poncifs politiques de l'actualité!Cette rencontre est un bien et un progrès,comparé à près de 1000ans de schismes et d'excommunications réciproques.A quand l'intercommunion,une seule table eucharistique,une seule fraction du pain!
Des prophéties disent que dans les derniers temps,on appellera le mal:bien et le bien:mal.

Suite.Les deux églises se rapprochent,Alléluia!
Lorsque le Pape Jean-Paul II a célébré le 15ème centenaire du fameux Concile de Constantinople I,en 1981,tout le monde a remarqué qu'en récitant leCredo de ce Concile,il a omis volontairement le"filioque"(et du Fils)...

Je trouve ce fil O.K.

Tant mieux pour toi!
Les bonnes nouvelles continuent dans ce sens...
A lire dans La Croix du 16 Octobre 2007 cet article que je ne peux pas transmettre intégralement...[ Bayard Presse a tout prévu]:

Citation :

en page: 19
rubrique: La question du jour/
Catholiques et orthodoxes sont-ils tombés d'accord sur le rôle du pape ?.
Lundi à Ravenne (Italie) se sont achevés les travaux de la 10e assemblée plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Mgr Daucourt souligne l'importance de l'accord signé.
GAULMYN Isabelle de

Les églises orthodoxes acceptent une certaine forme de Primauté à propos de l'Eglise de Rome au plan universel...on parle même d"autorité" de l'evêque de Rome considéré comme "primus inter patrès"(premier entre les égaux).Même si un membre de la délégation orthodoxe a quitté la table des négociations,celles-ci ont continué,et l'accord est maintenant signé.
Le document final sera rendu public le 15 Novembre.
L'année 2007 aura montré une belle avancée dans ce domaine,réalisant
,pas à pas,les annonces prophétiques d'aujourd'hui!

Bon retour à notre ami Jean.
Voici un bon résumé des événements récents concernant l'oecuménisme:
LA CROIX

Citation :

31/10/2007 15:51
CITE DU VATICAN, 31 oct 2007 (AFP) - Le pape convoque les cardinaux pour faire le point sur l'oecuménisme

Le pape réunira les cardinaux le 23 novembre pour faire le point sur les relations de l'Eglise catholique avec les autres Eglises chrétiennes, à la veille du "consistoire ordinaire" convoqué pour créer 23 nouveaux cardinaux, selon des médias spécialisés.

Le "consistoire extraordinaire" sur l'oecuménisme n'a pas été annoncé officiellement par le pape, mais plusieurs cardinaux ont fait savoir qu'ils ont reçu une lettre de convocation pour deux séances de travail le 23 novembre.

Selon l'agence d'informations religieuses i-Media, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, doit présenter un rapport sur les relations oecuméniques.

Le pape a nommé le 17 octobre 23 nouveaux cardinaux qui recevront les insignes de leur charge le 24 novembre au Vatican au cours d'un "consistoire ordinaire".

En prenant ses fonctions en avril 2005, le pape avait annoncé sa volonté de travailler à la réconciliation entre toutes les confessions chrétiennes.

Les 30 mois de son pontificat ont cependant été marqués par des signaux contradictoires.

Ainsi Benoît XVI s'est rendu en novembre 2006 en Turquie pour y rencontrer le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée Ier.

Par ailleurs le métropolite Kirill, responsable des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe, s'est félicité mardi d'un "dégel" dans les relations avec le Vatican.

Mais le 10 juillet, la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié une note sur "certains aspects de la doctrine sur l'Eglise" confirmant la teneur d'un précédent document publié en 2000, "Dominus Iesus", selon lequel seule l'Eglise catholique peut se prévaloir d'être une Eglise. Cette déclaration a été vivement critiquée par les protestants.

Paix.
Voilà un fil qui s'inscrit parmi les actes de notre bien-aimé Pape.
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2319668&rubId=4078
Cette poignée de main peut être l'étincelle,le déclic pouvant faire basculer le pays de l'islam radical,pays le plus fragile aussi vu la présence des occidentaux et son désir d'émancipation!

Bonsoir
aujourd'hui Les accords ont été signés à Ravenne entre catholiques et Orthodoses,sauf le patriarcat de Russie,sur la primauté du Pape!

Citation :

15/11/2007 17:18
Catholiques et orthodoxes reconnaissent la primauté du pape


À Ravenne, la Commission mixte pour le dialogue théologique a examiné la principale question qui divise les deux Églises, à savoir l'autorité de l'évêque de Rome

Catholiques et orthodoxes sont d’accord sur le principe d’une primauté de l’évêque de Rome au niveau de l’Église universelle, mais non sur le mode d’exercice de cette fonction. C’est en substance le résultat auquel sont parvenus, le 14 octobre, à Ravenne, les membres catholiques et orthodoxes de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les deux Églises.

En abordant la question de l’autorité, on touchait un point particulièrement sensible des relations entre orthodoxes et catholiques, sur lequel s’était en partie jouée la rupture symbolisée par la date de 1054. Le texte rendu public jeudi 15 novembre - dont des versions circulaient déjà sur des sites orthodoxes – n’est pour l’instant qu’un « document de travail » (Pour lire le texte (en anglais et en italien), cliquez ici). Il n’implique pas l’adhésion des Églises. Que le patriarcat de Moscou ait décidé de quitter la rencontre de Ravenne en dit d’ailleurs la difficulté.

En 46 points, le « document de Ravenne » décline les thèmes de la « conciliarité » et de l’autorité de l’Église aux différents niveaux – local, régional et universel – de celle-ci. La conciliarité – ou synodalité, pour les orientaux, collégialité chez les latins – implique et exprime un consensus entre les membres de l’Église. L’autorité, elle, signifie le choix d’un « chef » reconnu par tous. Or, si catholiques et orthodoxes reconnaissent ces deux principes, ils ne l’appliquent pas de la même manière.

Les difficultés commencent au niveau régional
Au plan local des diocèses, pas de problème : les deux Églises sont proches. Le document rappelle que tout doit se faire « en concert », de manière synodale, même s’il y a un « protos » (en grec : premier, primat), à savoir l’évêque du lieu. Au niveau régional, les difficultés commencent : pour les orthodoxes, c’est le principal niveau, avec les patriarcats et autres responsables d’Églises autonomes. Dans l’Église catholique, ce niveau est moins important : ce sont les provinces, régions, ou, plus récentes, les conférences épiscopales. À ce niveau régional, rappelle le document, le « protos » ne peut rien faire sans les autres évêques, ni les autres sans lui (1).

Enfin, et c’est le plus difficile, le niveau universel. Catholiques comme orthodoxes proclament, dans leur Credo, que l’Église est « une et catholique ». Cette unité s’exprimait avant le schisme à travers les Conciles « œcuméniques », rassemblant tous les patriarches et s’imposant à tous les fidèles. Mais aussi à travers une autorité, celle de Rome. Rome occupe « la première place dans l’ordre canonique, et l’évêque de Rome (le pape) est donc le “protos” (primat) parmi les patriarches ».

Une réunion sur l'oecuménisme à Rome le 23 novembre
L’accord de Ravenne s’arrête là : les deux parties restent divisées sur les prérogatives liées à cette primauté romaine. Définir le contenu de cette autorité sera donc l’objet des prochaines discussions de la commission, pour servir ensuite à délimiter la nature de l’autorité du pape dans l’optique d’une réconciliation catholiques-orthodoxes.

Car, au niveau universel aussi, le primat implique la conciliarité entre tous les évêques. Ce qui signifie pour l’Église catholique, rappelle le document, un mode d’exercice différent de l’autorité du pape, laissant plus de place à la responsabilité des Églises locales ; Jean-Paul II avait ouvert une telle porte dans l’encyclique Ut unum sint.

« Il est impossible de considérer la forme de primauté des XIXe et XXe siècles comme la seule possible, la seule qui s’impose à tous les chrétiens », avait alors confirmé le cardinal Ratzinger. Vaste programme : ce n’est pas un hasard si, lors du consistoire du 23 novembre, Benoît XVI a choisi de consulter les cardinaux, justement, sur l’œcuménisme.

Isabelle DE GAULMYN, à Rome

(1) Les théologiens reprennent ici le « canon 34 des Apôtres », édicté dans les tout premiers siècles (texte dans La Documentation catholique n° 1 623 du 7 janvier 1973).

Les révélations de la Vraie vie en Dieu se réalisent en substance.Le P.Tardif,connu pour ses charismes,disait que ces révélations venaient de Dieu.Mieux vaut la reconnaissance des faits et des événements que celle d'une poignée de sceptiques même hauts placés!(et qui ne signent pas leurs documents!)

... "sauf le patriarcat de Russie"

C'est peut être le détail le plus important parce que ça pose la question de Fatima

Philippe