Les cours des céréales en hausse...

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Les inondations au Royaume-Uni, les pires dans le pays depuis 60 ans, font flamber les cours. Les fortes précipitations enregistrées ces derniers jours risquent de peser également sur les récoltes françaises.


Des conditions climatiques déplorables dans toute l’Europe


En Grande Bretagne, le pays a essuyé les pires inondations depuis 60 ans. Les courtiers craignent des difficultés d’approvisionnement à court terme, qui poussent les anglais à acheter à prix d’or le blé français et le blé allemand. Les régions du Worcestershire, du Gloucestershire et du Warwickshire sont toujours sous les eaux et le niveau de l'eau dans les rivières continue de monter.




Aux dires de certains experts, plus de 70% de l'orge et du colza sont prêts à être moissonnés mais l’opération s’avère pour l’heure impossible. Les agriculteurs ont également des difficultés pour planter, ce qui pose des problèmes à plus long terme. Paradoxalement à l’autre extrémité de l’Europe, c’est la sécheresse qui fait des dégâts. A cause de cela, en Hongrie la production de maïs devrait chuter de 50%.


En France, les opérateurs indiquent que les averses ralentissement la moisson, tandis que l’humidité dégrade la qualité des blés et des orges. Le cru céréalier devrait être bon au sud, et moins bon au nord de la Loire.


Les cours des céréales flambent


Les cours des céréales continuent de grimper ce lundi sur le marché physique et sur le marché à terme européen.


Ce matin la tonne de blé meunier livraison novembre s’échangeait autour de 197 euros, contre 192 euros à la clôture de vendredi. Sur le marché physique, la tension est également palpable. Ainsi à Rouen, la tonne de blé standard était proposée à l’achat autour de 196 euros, contre 190 euros en clôture de vendredi. Pour le blé de bonne qualité (meunerie), il fallait compter un peu plus, autour de 200 euros.


Les cours de l’orge (+2 à 4 euros) du maïs (185 euros la tonne à Rouen) et du colza sont également affectés par les intempéries, atteignant des plus hauts historiques sur le marché à terme.

Cela me fait penser à :

Apocalypse 6-5 : "Lorsqu'il ouvrit le 3ème sceau, j'entendis le troisième Vivant dire : "Viens"; je vis paraître un cheval noir, dont le cavalier tenait une balance à la main, et j'entendis au milieu des quatre Vivants une sorte de voix proclamer : "Un denier la mesure de blé! Un denier les trois mesure d'orge! Quant à l'huile et au vin, épargnez-les!"

Leodia

Je crois que les cours n'ont pas fini de flamber. D'un côté les intempéries, de l'autre la demande croissante de la Chine, troisième puissance mondiale dès la fin de cette année... Et l'idée diabolique de vouloir faire des carburants avec des céréales...


Fabriquer des carburants avec des céréales est une hérésie. Pour faire pousser le blé et surtout le maïs, il faut des tonnes d'engrais azotés produits à partir du pétrole. Pour cultiver ces céréales, il faut encore dépenser du carburant à base de pétrole, ensuite pour transformer la céréale en alcool il faut encore du pétrole. Bilan : nul ! Sans compter l'épuisement à terme des réserves d'humus du sol.

Pour revenir à la Chine, son économie est en pleine surchauffe. Elle doit maintenant ralentir ses exportations qui deviennent gigantesques. Elle doit relever ses taux d'intérêts, le taux de réserve obligatoire des banques, et mettre en place des mesures fiscales pour freiner ses exportations. Elle avale maintenant 10% de la consommation mondiale d'énergie, se plaçant ainsi au 2è rang après les Etats-Unis. Elle est 1ère en ce qui concerne l'agriculture, produisant 16% des céréales mondiales. A ce propos, j'espère que nous n'aurons pas à importer du blé de Chine, ce qui serait un comble.

Au point de vue climatique, la Chine n'est pas non plus épargnée. Ces derniers jours elle a eu l'équivalent de deux départements français complètement innondés. Au nord, le désert avance à une vitesse folle. Des vents de sable ont des effets très négatifs sur la vie et envahissent de plus en plus la capitale. Au point où nous en sommes, nous pouvons connaître bientôt la famine sur toute la planète. Les pommes de terre pourrissent à cause d'un excès d'eau. Ailleurs, c'est la sécheresse qui fait chuter la production agricole. Ou ce sont des maladies...

Bref, on dirait que les prophéties catastrophiques de Marie-Julie Jahenny deviennent une réalité pour nous. Il faut prier plus que jamais et économiser afin de partager, faute de quoi nous aurions des comptes à rendre au Seigneur.

A l'heure où l'on remet plus que jamais en question le repos du dimanche pour des raisons de rentabilité économique, cela me rappelle étrangement les pommes de terre dont il est question dans le message de La Salette :

"Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder! C'est ça qui appesantit tant le bras de mon fils.
Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon fils.
Si la récolte se gâte ce n'est rien que pour vous autres. Je vous l'avais fait voir l'an passé par les pommes de terre: et vous n'en avez pas fait cas! Au contraire, quand vous en trouviez de gâtées, vous juriez, et vous y mettiez le nom de mon fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n'y en aura plus."

C'est vrai que le message de La Salette prend de plus ne plus d'actualité !

Un jour,un frère m'a dit:"Tu ne gagnes pas le pain que tu manges!"
Alors,j'ai bien réfléchi,et depuis,je mange des biscottes.
(A classer dans les Apophtegmata patrum)

Attention, les biscottes contiennent de la matière grasse qui fait grossir !