Cher(e )s Frères et Soeurs
Je vous transmet le message que j'ai reçu ce matin.
Les Enfants de Medjugorje 2007
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le 10 janvier 2007
Chers enfants de Medjugorje,
Loués soient Jésus et Marie !
1 - Le 2 janvier, Mirjana Soldo reçut son apparition mensuelle et, à l'issue de l'apparition, elle partagea ce message avec nous :
"Chers enfants, en ce saint temps rempli des grâces de Dieu et de son amour qui m’envoie vers vous, je vous supplie de ne pas avoir un cœur de pierre. Que le jeûne et la prière soient vos armes pour vous rapprocher de Jésus, mon Fils, et pour le connaître. Suivez-moi et mon exemple lumineux. Je vais vous aider. Je suis avec vous. Merci !"
Mirjana ajouta ceci : "Durant tout le temps de l’apparition, l’expression sur le visage de la Vierge était douloureuse et triste. Elle me parla de choses que je ne peux pas encore dire. Elle nous bénit ainsi que les objets religieux. L’expression de son visage était spécialement sérieuse lorsqu’elle insista sur la bénédiction des prêtres. Elle nous demanda de prier et de jeûner pour eux".
Je ne peux vous cacher que les mots de Mirjana sur la tristesse de la Vierge nous ont profondément bouleversés. Juste après les célébrations de Noël et du Nouvel An, nous sommes sensés exprimer la joie et le bonheur ! Mais la Vierge devait avoir des raisons pour être si douloureuse ! Il suffit d’imaginer un coeur tendre, brûlant de communiquer son amour à un autre coeur, et qui trouve devant lui une pierre ! Une pierre n’absorbe pas la grâce de Dieu, elle y est imperméable. Quels fruits produisent la prière et le jeûne ? Dans un coeur de pierre qui décide de changer, la prière et le jeûne permettent à Dieu de réaliser ce qu’il aime, ce qu’il est le seul à pouvoir réaliser, Lui “qui change le rocher en étang et le caillou en source.” (Ps 114,
Dans cette première lettre de 2007, je souhaite à tous une Nouvelle Année sainte et bénie ! Que l’année 2007 soit le temps où nous consolerons la Sainte Vierge en travaillant sur nos coeurs et en les laissant se remplir d’amour !
2 - Un saint pour 2007 ?
La plupart d’entre vous connaissent et pratiquent notre belle tradition de recevoir un saint compagnon pour l’année (voir PS3). Le 1er janvier nous avons demandé à L’Esprit Saint de révéler le Saint qui a choisi d’aider “Les Enfants de Medjugorje” cette année. Vous auriez dû entendre le cri d’admiration qui a jailli lorsque nous avons lu le petit billet que l’un d’entre nous à tiré avec le nom de notre Saint. Pas étonnant ! Nous avons été choisis par la Reine de la Paix elle-même ! Voici la phrase qui l’accompagne: «Tu es important pour moi, j’ai besoin de toi » (message à Jakov, juillet 84). Et notre tâche est de ’Prier pour les plans de Marie à Meddjugorje’.
Puis cette pensée nous est venue : si nous recevons la Reine de la Paix en personne pour nous accompagner, c’est que nous aurons besoin d’elle plus que jamais cette année ! Alors ne la laissons pas au chômage, rappelons-nous combien elle est puissante auprès de Dieu par son humilité ! N’est-elle pas celle qui a été choisie pour écraser la tête du Serpent ? Prenons la décision de lire un de ses messages chaque matin et de le mettre en pratique, comme elle nous en supplie depuis longtemps. Alors sa divine paix, son ‘Shalom’, remplira tous les vides de nos coeurs causés par le matérialisme et nos péchés ! Plus fermement que jamais, prenons sa main de Mère et demandons-nous à chaque étape de la journée: “Mère, que ferais-tu, toi, dans la situation qui est la mienne ?”
3 - Une simple bénédiction !
Le 2 janvier, alors que la Vierge insistait avec tant de force sur la bénédiction des prêtres, Marie Madeleine venue du canada, avait de bonnes raisons de répondre ‘Amen !’. Voici une partie de son beau témoignage :
« J'ai quitté l'Église Catholique quand j'avais 13 ans, au cours de la "Révolution tranquille" du Québec, au Canada. Très engagée sur un chemin de spiritualité indoue pendant 22 ans, je n'avais nullement l'intention de retourner dans l'Église Catholique.Même si j'avais un oncle prêtre, je n'avais jamais pensé à l'Église pendant ces 22 années d’absence. Mon mari et moi habitions sur l'ïle de Vancouver à cette époque. Nous vivions dans cette ville depuis 7 ans et je n'avais jamais remarqué d'église.
Le frère de mon père, Gérard Faivre, était un Père Blanc d'Afrique en retraite. Un jour, nous attendions sa visite imminente et cela nécessitait quelque préparation. Il m’avait demandé de contacter le curé de la paroisse voisine pour qu'il puisse y dire sa messe quotidienne. Je ressentais une certaine crainte et demandai à mon mari, Jeremy, de me montrer où se trouvait l'église de la ville. Jeremy me dessina un plan. Je découvris que nous habitions à moins de 5 kilomètres de l'église, et je ne l'avais jamais remarquée ! Le lendemain matin, je conduisis mon mari au travail et continuai avec mes fils en direction de l'église pour rencontrer le fameux curé et lui faire ma requête.
Alors que j’entrais dans la propriété de la paroisse, je remarquai un grand panneau avec les mots: REVENEZ A LA MAISON ! A lire cela, une flêche me perça le coeur et mon âme en fut ébranlée. Je frappai à la porte du Presbytere et fus accueillie par la secrétaire. Je demandai à voir le prêtre mais elle me dit qu'il n'était pas disponible ; c'était son jour ‘off’. Je n'imaginais pas que les prêtres aient un jour de congé, aussi j'insistai et dis que j'avais vraiment besoin de voir le curé. Cela la mit en colère. J'insistai à nouveau et lui dis qu'au moins elle pouvait lui dire que j'étais là et qu'il pourrait alors décider si oui ou non il voulait me voir. À ce moment-là, la porte de son bureau s'ouvrit. Le curé (le père Ralph) avait, de toute évidence, écouté la conversation. Il me fit entrer et me demanda qui j'étais et où j'habitais. Je lui demandai aussitôt la clé de la porte d'entrée pour que mon oncle puisse dire la messe. Je voyais en ce prêtre un être comme tout le monde.
J'avais livré mon message et je voulais passer aux autres tâches de la journée qui m'attendaient. Mais le père Ralph me demanda pourquoi il ne m'avait encore jamais vue à l'église. Je lui répondis: "L'église ? Pensez-vous que j'ai le temps d’aller à l'église avec deux petits enfants?!" "Oh, excusez-moi, me répondit-il, je ne savais pas que votre Dieu était différent du mien." Je me sentis un peu décontenancée et insultée par sa remarque. ‘Je n’ai pas un Dieu différent’, lui dis-je. Puis il dit: ‘Bien, puisque nous n'avons pas un Dieu différent, alors est-ce que je peux vous donner une bénédiction ?’ J'acquiescai. À ce moment-là je tenais mes deux enfants par la main. Le prêtre bénit chacun de nous sur le front du signe de la croix. J'eus la sensation d'une brûlure après la bénédiction. Puis il me demanda s'il pourrait venir rendre visite à la famille. ‘Bien sûr, quand vous voulez!’ Il sortit son agenda et nous nous mîmes d'accord pour le jeudi soir.
Ce jeudi-là, le père vint rendre visite à notre famille. Il invita les enfants et moi-même à venir à sa messe quotidienne, et je promis d’y aller pour voir. Je m’y rendis dès le lendemain. J’étais nerveuse. Dès mon entrée dans l’église je me mis à pleurer. Ces larmes durèrent un mois entier ! Dès lors, je me rendis à la messe tous les jours, j’y ressentais une grande sécurité et je passais inaperçue. Je savais que Dieu était là. Jeremy, mon mari, ne pouvait accepter que je trahisse ma ‘vie spirituelle’ à l’Ashram, et il était en colère. Nous avions un rôle d’anciens à l’Ashram. Strictes végétariens, nous faisions de la méditation presque 3 heures par jour, en plus des lectures spirituelles… Je dis à mon mari que je ne pouvais m’empêcher d’aller à la messe.
Cette année-là, lui et moi étions souvent en conflit dans nos discussions. Toutefois, le Saint-Esprit était si fort en moi que je sentais la protection de Dieu au fond de moi. Je pus ainsi résister à mes amis qui me pressaient de retourner à l’Ashram. Je commençai à prier. Jeremy s’aperçut de mon changement. Même les posters et photos de nos Gourous et de nos maîtres étaient changés en images de la Ste Vierge !
Dix-huit mois plus tard, Jeremy recevait la grâce de la conversion et rejoignait l’Eglise Catholique lui aussi ! Cela se passa il y a plus de vingt ans. Jusqu’à aujourd’hui, à chaque fois que j’entre dans une église et que je fais le signe de croix avec l’eau bénite, je ressens la même brûlure sur le front que lorsque le père Ralph me bénit pour la première fois. »
Voilà le chemin d’une simple bénédiction sacerdotale dans une âme…
Chère Gospa, quelque soit la température spirituelle ambiante, c’est toi que nous voulons suivre ! Sois patiente avec nous, prends nos coeurs endurcis, et transforme-les ! Nous voulons commencer à neuf avec toi !
Soeur Emmanuel +