Dieu a voulu que l'homme soit une créature libre de ses choix. Si Dieu s’ingénie de mille façons à faire uniquement le bien, l’homme tributaire des conséquences du péché originel, peut manquer à son devoir d’œuvrer pour le bien et il peut même collaborer aux œuvres du mal sous l’influence de Satan.
De Dieu, il ne peut venir que le bien. De l'homme peuvent venir le bien et le mal. Le mal n'est jamais l'œuvre de Dieu. Sa source c'est Satan et ceux qui partagent son sort, soit les anges rebelles et les damnés.
Dans son infinie bonté et son infinie miséricorde, Dieu peut limiter, voire empêcher la manifestation du mal et ses conséquences, mais il ne le fait que dans la mesure où nous le laissons faire et où nous le lui demandons.
Essayons de comprendre pourquoi Dieu a-t-il laissé se dérouler de tragiques événements.
La fille de Bily Graham, le célèbre prédicateur américain, était interviewée par la journaliste de télévision, Jane Clayson. A cette journaliste qui lui demandait pourquoi Dieu n'intervient pas pour empêcher un tel massacre (11 sept. 2001) Ann Graham répondit :
– « Je crois que Dieu est profondément attristé par tout ceci, tout comme nous, mais cela fait des années que nous lui demandons de sortir de nos écoles, de sortir de nos gouvernements, de sortir de nos vies. Et comme Dieu est gentleman, je crois qu'il a simplement fait ce que nous lui demandions. Comment pouvons-nous espérer sa bénédiction et sa protection si nous lui demandons de nous laisser tranquilles ?
(…) Je crois que tout ceci a commencé quand Madeleine Muray O'Hare a déclaré qu'elle ne voulait pas de prière dans les écoles et on a dit : OK !
Ensuite, quelqu'un a dit qu'il était préférable de ne pas lire la Bible dans les écoles, et on a dit : OK !
Ensuite, on a dit que les directeurs d'écoles et les professeurs ne devaient pas réprimander leurs élèves ou leurs étudiants lorsqu'ils manquaient de discipline, et on a dit : OK !
Ensuite quelqu'un a dit : « Laissons nos filles se faire avorter si elles le veulent, sans avoir à le dire à leurs parents… » et on a dit : OK !
Ensuite, un membre d'une commission scolaire a dit : « Etant donné que les garçons sont ce qu'ils sont et que de toute façon ils feront ce que nous savons, et on ne les changera pas, donnons-leur tous les préservatifs qu'ils veulent et qu'ils se procureront à l'école… et ils n'auront pas à en parler à leurs parents, » et on a dit : OK !
Ensuite, des membres de notre gouvernement ont dit que peu importe ce qu'on fait dans nos vies privées, du moment que cela n'affecte pas notre travail… et on a dit : OK !
Et quelqu'un a dit : « Imprimons des revues avec bon nombre de photos de femmes nues et appelons cela "expression de la beauté féminine" » ; et on a dit : OK !
L'industrie du divertissement a dit : « Produisons des émissions et des films blasphématoires, qui montrent et encouragent violence et sexe ; enregistrons de la musique qui prône le viol, la drogue, le meurtre, le suicide et abordent même des thèmes sataniques… » et on a dit : OK ! Allons-y !
Et aujourd'hui, nous nous demandons pourquoi nos enfants n'ont pas de conscience, comment il se fait qu'ils ne connaissent pas la différence entre le Bien et le Mal et pourquoi cela ne les dérange plus de tuer des étrangers, leurs copains de classes, voire, eux-mêmes.
Peut-être peut-on trouver la réponse dans la parole de Paul : « On récolte ce qu'on a semé » (Gal. 6.7 ).
A une interrogation adressée à Dieu sur le « Net » :
– « Cher Dieu, pourquoi n'as-tu pas sauvé la petite fille qui a été tuée dans sa classe ? » vint la réponse suivante :
– « Cher étudiant inquiet, je n'ai plus le droit d'être dans vos écoles. Sincèrement. Dieu. »
C'est drôle de voir à quel point il est si facile de se débarrasser de Dieu et ensuite de se demander comment il se fait que notre vie soit devenue un enfer.
C'est drôle de voir combien tout le monde veut aller au paradis, pourvu qu'il ne faille pas croire, penser, ou dire ce que dit la Bible.
C'est drôle de voir quelqu'un dire : « Je crois en Dieu » mais suivre Satan, qui, au fait, croit lui aussi en Dieu.
C'est drôle de voir que lorsque vous en viendrez à distribuer ce message, vous ne l’enverrez pas à beaucoup de personnes de votre carnet d’adresses, parce que vous n'êtes pas sûrs de ce en quoi elles croient, ou bien ce qu'elles penseront de vous pour le leur avoir envoyé.
C'est drôle de voir combien je peux m’inquiéter davantage de ce que les autres pensent de moi que de ce que Dieu pense de moi.
Ne pensez-vous pas ?
Ann Graham
Extrait de la revue Stella Maris
Editions du Parvis