400.000 Anglicans demandent leur rattachement à Rome

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400.000 Anglicans traditionnalistes demandent leur rattachement à Rome par Ion (2008-05-23 18:24:20) Imprimer



Par l’intermédiaire d’une lettre officielle adressée le mois dernier par leurs évêques à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, la Communion Traditionnelle Anglicane (TAC), dont le primat, l’archevêque John Hepworth réside en Australie, a sollicité du Saint Siège un rattachement à l’Eglise catholique sur le principe d’une communion "pleine, entière et sacramentelle" ("full, corporate, sacramental union")

Cette lettre comporte, entre autres, les engagements suivants :


We accept the ministry of the Bishop of Rome, the successor of Peter, which is a ministry of teaching and discerning the faith and a “perpetual and visible principle and foundation of unity” and understand this ministry is essential to the Church founded by Jesus Christ.



We accept that the most complete and authentic expression and application of the catholic faith in this moment of time is found in the Catechism of the Catholic Church…


On attend la réponse de Rome ?

Ion

Source : site web de la TAC - The Messenger

Source :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=398783

Leodia

good news!

Bonne Nouvelle !

J'aimerais savoir ce qui les différenciait de nous les catholiques... quels étaient les "litiges"...

Merci !

Le schisme remonte au XVIe siècle, lorsqu'Henri VIII, suite à son excommunication pour remariage, crée sa propre Eglise indépendante de Rome. Finalement ... il assassine sa seconde épouse, mais le schisme demeure ! Triste époque

Une pasteure anglicane mariant 2 hommes...
Le 12 juillet 2008

Citation :

Benoît XVI espère que les anglicans évitent le schisme
A propos de la crise qui secoue la communion anglicane après l'approbation ces jours derniers en Angleterre du principe de l'ordination épiscopale des femmes, Benoît XVI a exprimé aujourd'hui l'espoir que les anglicans puissent éviter le schisme et trouvent le chemin de l'union. "Je vais d'abord prier - a ajouté le Saint-Père - nous ne devons pas intervenir à ce stade dans les discussions.

Le Tibre va-t-il se jeter dans la Tamise ?

Des anglo-catholiques de l'Église d'Angleterre prêts à se réconcilier avec Rome

Le texte qu'on va lire ci-dessous, traduit pour la première fois en français, est, je le crois, historique. Mais il nécessite, avant d'en prendre connaissance et de l'apprécier à sa juste valeur, quelques explications liminaires.

L'Église d'Angleterre, l'Église "établie", anglicane, traverse en ces jours la crise la plus sévère se son histoire, une crise concomitante à celle de la "Communion anglicane" qui "fédère" 77 millions de fidèles regroupés dans 38 Églises indépendantes.

Ces Églises n'ont entre elles qu'un lien ténu : la reconnaissance de l'archevêque de Cantorbéry comme "primat" de la Communion anglicane, un "primat" en vérité sans véritable pouvoir magistériel et qui se contente de présider, tous les dix ans, la Conférence de Lambeth qui réunit les évêques anglicans du monde entier. Mais sans doute vaudrait-il mieux tourner la phrase à l'imparfait, car ce lien ténu vient d'être rompu. Trois cents évêques anglicans - majoritairement africains et de la tendance évangélique de l'anglicanisme - représentant 35 millions de fidèles, se sont réunis à Jérusalem à la fin du mois de juin. Tout en se défendant de créer un schisme, ils viennent de se constituer en « Église dans l'Église » sous le nom de Fellowship of Confessing Anglicans. En opposition frontale à la dérive anglicane notamment sur la question du clergé homosexuel, ils récusent désormais la Communion anglicane et le primat de l'archevêque de Cantorbéry. On comptera sur les doigts des deux mains les évêques de cette Fellowship qui se rendront à la Conférence de Lambeth dont les travaux vont se dérouler du 16 juillet au 3 août.

Du côté de la tendance anglo-catholique, et notamment des anglo-catholiques de l'Église d'Angleterre, on se dit prêt à la quitter.

Le Times du 1er juillet, révélait que 1 333 membres du clergé de l'Église d'Angleterre (environ 10 % du total) dont 11 évêques en fonction (sur 114), avaient menacé les archevêques des deux provinces ecclésiastiques d'Angleterre (Cantorbéry et York, respectivement Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry, Primat de toute l'Angleterre et Métropolitain, et John Sentamu, archevêque de York et Primat de la province ecclésiastique septentrionale) de la quitter si la Conférence de Lambeth adoptait le principe de l'ordination épiscopale des femmes. Or ce principe le sera puisque le synode général de l'Église d'Angleterre, qui est son corps législatif, l'a, malgré l'opposition de Rowan Wiliams et de John Sentamu, et à une forte majorité (68,3 % dans le collège des évêques ; 81,6 % dans le collège du clergé ; 61,3 % dans le collège des laïcs.), approuvé le 7 juillet. Rome a exprimé son « regret » de ce « nouvel obstacle à la réconciliation » dès le lendemain, un nouvel obstacle qui semble désormais insurmontable. Plus le temps passe, plus l'optimisme d'un Paul VI et celui - plus relatif - d'un Jean-Paul II, quant au rapprochement avec l'Église d'Angleterre, s'évanouissent. On en revient, paradoxalement, à la situation d'il y a cinquante ans, et à la question que le bienheureux Jean XXIII posait au primat d'alors de l'Église d'Angleterre, Geoffrey Fisher, lors de sa visite historique en 1960 au Vatican : « Mais quand les anglicans rentreront-ils dans l'Église catholique ? ».

Rentrer dans l'Église catholique c'est la décision qu'ont prise un nombre non négligeable d'anglo-catholiques de l'Église d'Angleterre dont le porte-parole, est Andrew Burnham, évêque de Ebbsfleet. C'est son texte que nous vous proposons de découvrir ci-dessous. Cet évêque et au moins d'un de ses confrères, Keith Newton, évêque de Richborough, tous deux de la province ecclésiastique de Cabtorbéry, étaient à Rome, peu de jours avant la tenue du synode général, pour des entretiens secrets avec le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, entretiens qui se sont déroulés à l'insu de Rowan Williams mais aussi de la Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles... Il ne s'agissait de rien d'autre que de sonder les intentions de Rome et de discuter des modalités concrètes d'un retour "en masse" d'anglo-catholiques au sein de l'Église, notamment en matière liturgique - même si beaucoup d'anglo-catholiques pratiquent la liturgie tridentine. Andrew Burnham et Keith Newton sont ce qu'on appelle dans l'Église d'Angleterre des « flying bishops », des évêques volants ! Leur titre exact est « provincial episcopal visitor » (PEV), une fonction créée en 1994 par l'Église d'Angleterre, avec un « code of practice » (un guide pratique définissant les modalités) pour satisfaire aux exigences et aux besoins pastoraux des paroisses qui se refusaient à recevoir le ministère des femmes prêtres et même celui d'évêques diocésains qui en avaient ordonnées ou n'étaient pas opposés à ce type d'ordination. Andrew Burnham et Keith Newton sont les deux PEV de la province de Cantorbéry ; il en existe un troisième pour la province de York. Andrew Burnham est évêque à lui seul de 120 paroisses... Le dossier est difficile - car il s'agit de plus de 100 000 fidèles, de centaines de prêtres et de plusieurs évêques... - mais traité avec soin par Rome et surveillé de près par Benoît XVI. On peut conjecturer que ce dernier ne souhaite pas que se reproduise le "ratage" du premier retour à Rome de prêtres et de fidèles anglicans, en 1992, après que l'Église d'Angleterre eut accepté l'ordination sacerdotale de femmes. Le peu d'empressement - c'est le moins qu'on puisse dire - à les accueillir de la part des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles et les lamentables liturgies eucharistiques qui leur furent infligées dans les paroisses catholiques découragèrent le plus grand nombre qui fit retour à l'Église d'Angleterre... Un porte-parole de l'épiscopat catholique anglais, encore sous le choc de la révélation des entretiens secrets menés à Rome, a cru devoir déclarer qu'il n'était pas question d'un "retour en masse" d'un si grand nombre d'anglicans, et qu'il conviendrait de procéder au cas par cas... Rome a peut-être une autre idée : prélature personnelle ? administration apostolique ? église catholique de rite particulier ? Les semaines qui viennent seront déterminantes. On lira avec infiniment d'attention le discours que le cardinal Walter Kasper donnera à la Conférence de Lambeth où il est invité à s'exprimer...

En attendant voici l'article de "l'évêque volant" Andrew Burnham, tel qu'il a été publié dans l'hebdomadaire The Catholic Herald daté du 11 juillet.

« Nous allons donc avoir un guide pratique. Les anglo-catholiques doivent maintenant décider s'ils restent dans l'Église d'Angleterre dans laquelle, pour quelque temps, ils constitueront une colonie protégée - ou le ministère sacramentel des femmes évêques et des femmes prêtres n'est ni accepté ni reçu - ou bien s'ils doivent la quitter.

La quitter n'est pas aussi facile qu'il y paraît. On ne devient pas catholique, pour prendre cet exemple, en raison de ce qu'il y a de faux dans une autre dénomination ou une autre foi. On devient catholique parce qu'on reconnaît que l'Église catholique est ce qu'elle dit être et que la foi catholique est ce qu'elle dit être. En résumé, des anglo-catholiques resteront [dans l'Église d'Angleterre], tandis que d'autres la quitteront. Il est facile d'imaginer de mauvaises raisons pour rester ; et sans doute une ou deux mauvaises raisons pour en partir.

Il y a aussi des raisons honorables de rester. À l'image du clergé anglican qui refusa de jurer fidélité au roi Guillaume III ou à la reine Marie II à la fin du XVIIe siècle, ou au clergé catholique qui refusa de jurer fidélité au gouvernement de la France révolutionnaire un siècle plus tard, les "non-jureurs" d'aujourd'hui persévéreront malgré tout ou disparaîtront, mais ils seront demeurés fidèles à ce qu'ils ont cru et l'Histoire leur rendra hommage pour leur fidélité.

L'Histoire récente nous a enseigné que ceux qui restent - pour prendre l'exemple récent d'une situation semblable en Amérique du Nord ou en Scandinavie - ne le restent pas longtemps. La pression de la culture laïcisée qui leur tombe dessus finit par leur faire épouser les valeurs du siècle.

À l'instar de ceux qui choisirent de quitter [l'Église d'Angeterre] au début des années 1990, ceux qui vont partir appartiennent à l'élite du clergé anglican.

La plupart d'entre eux n'est pas le moins du monde intéressée par les questions de genre, mais par une ardente recherche de l'unité et de la vérité catholiques. Pour eux, la décision de l'Église d'Angleterre de procéder à l'ordination de femmes évêques sans fournir de contreparties aux traditionalistes, rend peu solides voire intenables les prétentions de l'Église d'Angleterre à faire partie de l'Église une, sainte, catholique et apostolique.

Les guides pratiques ne sont que des sables mouvants. La vie sacramentelle de l'Église doit être bâtie sur un roc.

Comment pourrions-nous faire confiance à un guide pratique pour fournir une ecclésiologie praticable si chacune des suggestions que nous avons faites pour notre inclusion dans l'Église d'Angleterre a été catégoriquement refusée ?

Comment pourrions-nous faire confiance à un guide pratique quand au nombre de ceux qui le proposent figurent ceux qui ont tout fait pour saper et tenter d'abolir le guide pratique qui avait force de loi ces quatorze dernières années ?

Pour ce qui est des anglo-catholiques, le processus synodal est terminé. Certains essaieront de tracer de nouvelles lignes de partage sur le sable. Mais ce que le synode général de l'Église d'Angleterre a manifesté le 7 juillet (2008) c'est qu'il a - comme ce fut le cas le 11 novembre (1992) - décidé qu'il était unilatéralement compétent pour altérer les ordres sacrés. Il y eut une époque, vers la fin des années 1990, où il tenta même de changer le Credo. C'est un Magistère démocratique que nous avons vu à l'œuvre cette semaine à York, un Magistère démocratique qui a montré qu'il accordait moins d'importance à l'avis des porte-parole des évêques et archevêques qu'au résultat d'un vote à mains levées.

Ce que nous devons désormais demander humblement ce sont des gestes magnanimes de nos amis catholiques, et tout particulièrement du Saint Père Benoît XVI - qui connaît très bien notre grand désir d'unité -, et de la hiérarchie [catholique] d'Angleterre et du Pays de Galles. La grande majorité d'entre nous demande des dispositions susceptibles de permettre d'amener nos fidèles avec nous.

Dans cette attente, nous nous retirons au désert, nous observons et nous prions. »

En novembre dernier, le collège des évêques de la Traditional Anglican Communion, une communion internationale d’anglicans conservateurs, avait approuvé à l’unanimité la rédaction du texte d’une lettre adressée au Pape Benoît XVI visant à demander le retour à la pleine communion de l’Église catholique. Ces communautés refusent l’ordinations des femmes, les réformes liturgiques, le laxisme moral & la sécularisation qui minent l’Anglican Communion en crise. ► Lettre adressée à Benoît XVI par les Anglicans traditionnels

Sources : Blog Dei - ATP - Eucharistie Miséricorde


Leodia

Bonne nouvelle !

ET les brebis égarées reviennent au bercail !

Je ne comprend pas pourquoi on parle de risque de schisme avec les anglicans puisque par définition cette église est déjà shismatique,fondée sur cette abhération d'henri VIII et son libertinage,et refusant la primauté du Pape.Il y a un passage d'anciens anglicans à l'Eglise catholique et ceux qui restent admettent les frasques autorisées à l'image de leur fondateur!

Pour information: le schisme anglican ne vient pas seulement de la décision du roi Henri VIII de faire de l'Eglise d'Angleterre une Eglise autocéphale. Elle est surtout l'oeuvre de l'hérésiarque Cranmer qui a modifié le "prayer book " (qui est le livre de messe) à partir de plusieurs changements pour éliminer progressivement la notion de saint sacrifice, la notion de sacerdoce , de transsubstantiation , doctrine de la justification... Bref il s'agissait de suivre les directives de Luther , Calvin et Zwingli pour en faire une messe protestante. La reine Marie Stuart avait presque rétabli la situation, mais la reine Elisabeth a éliminé tout catholicisme. Le fait de savoir si les prêtres anglicans ont hérité du sacerdoce est très difficile à savoir mais elle a été tranchée au 19ème siècle par le pape Léon XIII.

Conclusion: L'Eglise d'Angleterre perd complètement son statut catholique en 1559 sous le règne d'Elisabeth par la loi d'uniformité , elle devient l'Eglise anglicanne.

Reference: La réforme liturgique anglicanne de Michael Davies édition Clovis.

Bonsoir à tous,

L'Eglise anglicane, c'est bien plus que 400.000 personnes. Ce doit être 77 millions de personnes. (à vérifier).
Ce qui se passe actuellement c'est qu'il risque d'y avoir un schisme à l'intérieur de l'Eglise anglicane du fait des deux tendances qui s'affrontent à l'intérieur de cette Eglise.

Le problème c'est que s'il y a un schisme à l'intérieur de l'Eglise anglicane , schisme d'une grande ampleur cela poserait des tas de problèmes.

Par exemple, en 1992, quand une partie, toute petite, a demandé a être rattachée à l'Eglise catholique cela s'est très mal passé dans la réalité du terrain et beaucoup n'ont donc fait qu'un aller-retour.

Il faut savoir que l'Eglise catholique notamment anglaise a évolué dans les rites etc. un peu comme en France...

Et, qu'au niveau des rites, l'Eglise anglicane a, peu ou prou, le rite "extraordinaire".

C'est dire, que si il y avait un schisme au sein de l'Eglise anglicane et qu'une toute petite partie même seulement 10% des anglicans souhaitaient rejoindre l'Eglise catholique cela ferait tout de même plusieurs millions de personnes à intégrer qui ne sont pas tout-à-fait au même niveau que les autres.

Ajoutons à cela que les anglicans ne reconnaissent pas le dogme de l'immaculée conception pas plus que celui de l'assomption, on comprendra que vraiment rien n'est simple.

Leodia

Ce que j'indique ici, je le tiens de l'interview réalisée par RCF d'un prélat anglican vivant en France et diffusée sur les ondes ce matin même.

Citation :

Mali Ilse Paquin

La Presse

Collaboration spéciale

Londres

L'heure de vérité est venue pour l'Église anglicane et ses 77 millions de fidèles. La conférence de Lambeth, qui réunit les évêques anglicans tous les 10 ans, s'ouvre aujourd'hui à Londres sur fond de crise. Confronté au boycottage de 230 évêques traditionalistes, l'archevêque de Canterbury, le chef spirituel, tentera de réconcilier ses ecclésiastiques, déchirés sur la question de l'ordination des femmes et, surtout, des homosexuels.

Même si l'homosexualité ne sera pas au programme du sommet, l'absence du quart des évêques de la communion mondiale est lourde de sens.

Le malaise est d'autant plus grand que Gene Robinson, le premier pasteur ouvertement homosexuel à avoir été consacré évêque, est en tournée à Londres cette semaine. Banni de la conférence de Lambeth, l'Américain a été traité d'«hérétique» par un fidèle dimanche lors d'un sermon dans une église dans le sud de Londres.

L'Église d'Angleterre, l'Église mère de la communauté anglicane, a ajouté de l'huile sur le feu le 7 juillet dernier en approuvant l'ordination des femmes évêques, rejoignant ainsi les branches libérales américaine et canadienne. Onze de ses évêques avaient menacé de changer de confession.

Les ennuis de Rowan Williams, archevêque de Canterbury depuis 2002, ne s'arrêtent pas là. Son autorité a été ébranlée fin juin par une rébellion de 300 évêques conservateurs qui l'ont indirectement accusé d'encourager le «révisionnisme» et les «fausses interprétations» de l'Évangile.

Deux églises, une communion?

Au terme de sa conférence dissidente à Jérusalem, le nouveau mouvement s'est décrit comme une «Église dans une Église». Ses membres ont signé une déclaration niant que «l'identité anglicane soit nécessairement déterminée par l'archevêque de Canterbury.»

Surtout originaires d'Afrique, ils lui reprochent d'avoir toléré l'ordination de Gene Robinson en 2003. L'homme de 58 ans aux sourcils ébouriffés a d'ailleurs invité à Lambeth des sympathisants de l'évêque du New Hampshire.

Le mariage symbolique entre deux pasteurs dans une église de Londres à la fin de mai n'a pas aidé la cause du chef de l'Église anglicane.

Le schisme de la communion, elle-même née de la rupture entre le roi Henri VIII et l'Église catholique au XVIe siècle, est inévitable selon l'évêque de Fulham, John Broadhurst.

«La position des Églises d'Angleterre, du Canada et des États-Unis est inconciliable avec celle des anglicans africains, dit le conservateur en entrevue téléphonique. C'est pourtant dans cette région sous-développée que notre religion progresse le plus. «

Une question de temps

Lui-même opposé aux évêques homosexuels et de sexe féminin, il se dit poussé vers la sortie par les décisions de plus en plus libérales de son Église.

«Pourquoi ignore-t-elle soudainement nos principes et ce que Jésus a dit il y a 2000 ans? Désolé, mais le christianisme ne s'improvise pas», dit-il à La Presse.

Le pasteur modéré Martyn Percy minimise de son côté le conflit entre traditionalistes et progressistes.

«C'est une question de modernité, dit-il. Controversé il y a encore 50 ans, le divorce ne fait plus sourciller les anglicans. Le même scénario se répétera pour l'ordination des femmes et des homosexuels. «L'Église anglicane est victime de sa mondialisation, croit le théologien John Milbank. Ce n'est pas le moment pour l'archevêque de Canterbury de se prendre pour un martyr. Il devra exercer plus d'autorité s'il veut sauver la communion», dit le professeur de l'Université de Nottingham.

Source :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080716/CPMONDE/807160686/5160/CPMONDE

Et, pour compléter le tout,

cette prophétie de Marie-Julie qui n'a jamais été aussi actuelle :

L’Angleterre reviendra au Catholicisme, après les châtiments.

Leodia

1509
Henri VIII devient roi d’Angleterre à 18 ans.
Mariage du roi Henri et de Catherine d’Aragon.
1513
Election du Pape Léon X.
1515
Wosley est crée cardinal puis grand Chancelier.
1517
Martin Luther appose ses 95 thèses sur la porte de l’Eglise de Wittenberg (Allemagne) , c’est le début de la Réforme.
1519
Charles Quint, neveu de Catherine d’Aragon est élu empereur du St Empire romain germanique.
En suisse , début de la réforme protestante sous l’impulsion de Zwingle.
1521
Luther est condamné comme hérétique à la Diète de Worms.
Henri VIII publie son Assertio Septem Sacramentorum (défense des 7 sacrements) contre l’hérésie de Luther.
Le pape Léon X lui décerne le titre de Fidei Defensor (Défenseur de la foi).
Mort de Léon X, élection de Adrien VI.
1523
Mort d’Adrien VI, élection de Clément VII.
1524
Soulèvement des paysans en Allemagne, Luther s’associe aux princes et justifie la répression brutale en des termes d’une cruauté inexcusable.
1527
Henri entame une procédure en vue d’obtenir l’annulation de son mariage avec Catherine d’Aragon. Le cardinal Wosley reçoit pour instructions d’obtenir cette annulation dans les plus brefs délais.
1529
Echec de Wosley. Il est démis de sa charge et remplacé par Sir Thomas More.
1531
Henri VIII est proclamé chef suprême de l’Eglise d’Angleterre.
1532
Démission de sir Thomas More
En France , début de la réforme protestante de Calvin.
Mariage secret de Thomas Cranmer et de Marguerite Osiander (nièce d’un réformateur Luthérien).
1533
mariage du roi Henri VIII et d’Anne Boleyn qui est enceinte.
Le Statute of Appeals interdit tout appel de Rome d’un jugement d’un tribunal écclésiastique d’Angleterre, ce qui revient à refuser de reconnaître l’autorité du Pape : l’Eglise d’Angleterre se trouve retranchée de l’unité de l’Eglise catholique.
Cranmer est sacré archevêque de Cantorbéry. Il prête serment habituel d’obéissance au Pape.
Cranmer prononce l’invalidité du mariage de Catherine et du roi.
Cranmer proclame la licéité et la validité du mariage avec Anne.
Cranmer couronne Anne reine d’Angleterre.
Le Pape Clément VII excommunie Henri et tous ceux qui ont pris part à la procédure devant le tribunal de Cranmer. Il déclare invalide l’annulation du mariage avec Catherine et le mariage avec Anne.
1534
Mort de Clément VII , élection du Pape Paul III qui convoquera le Concile de Trente à partir de 1545.
Loi interdisant le paiement à Rome du Denier de Saint Pierre. Ce paiement est transféré au Roi. Le droit de nommer les évêques est réservé au roi.
Dénonciation de l’autorité du Pape par la convocation de Cantorbéry et par celle d ’ York.
Acte de suprématie nommant Henri « suprême et unique chef terrestre de l’Eglise d’Angleterre, appelée Anglicana Ecclesia. Le refus de prêter serment d’acceptation de l’Acte devient un acte de haute trahison passible de la peine de mort.
La lenteur de la procédure suivie, qui finit par entraîner un schisme , s’ajoutant aux hésitation du pape Clément VII et à ses tentatives de régler le conflit par la diplomatie, permirent à nombre de consciences troublées d’accepter la version du roi et de rejeter l’autorité du souverain pontife. Tous les évêque d’Angleterre à l’exception de Saint John Fischer, évêque de Rochester , le plus petit et le plus pauvre des diocèses, se soumirent à la volonté du roi. L’un des rares laïcs à résister fut Saint Thomas More.
1535
Thomas Cromwell ( un laïc) est nommé vicaire général. Il devient le principal conseiller du roi pour les affaires ecclésiastiques.
Les évêques sont contraint de remettre leurs bulles papales de nomination et reçoivent en échange des lettres de nomination sous sceau royal. La lettre spécifie que toute juridiction ecclésiastique ou séculière tire son origine première de l’autorité du roi.
Le nom du Pape est effacé du missel et des livres liturgiques.
Sir Thomas More , John Fisher et quelques chartreux sont éxécutés pour avoir refusé de prêter le serment de suprématie.
1536
Mort de Catherine d’Aragon. Le jour des obsèques Anne Boleyn accouche d’un enfant mort-né.
Anne est accusé d’adultère, elle est décapitée.
Le roi épouse Jane Seymour.
Calvin publie son ouvrage L’institution de la religion chrestienne. Il gouverne à Genève en véritable chef d’Etat.
Cromwell conseille à Henri de devenir le roi le plus riche de la Chrétienté en détruisant les monastère et en s’appropriant leurs biens. Il veille en personne à la suppression des petits monastères en 1536 et des grands en 1539.
Promulgation des Dix Articles d’inspiration luthérienne. Le nombre des sacrements est réduit à 3 et la justification est expliquée en des termes qui ne font que traduire la doctrine de Mélanchton. Cependant les doctrines de la présence réelle et du purgatoire sont maintenues, on peut prier les saint et solliciter leur intercession et les images sont autorisées mais seulement en tant que rappel des saints et de leur vie de sainteté. Les sacramentaux tels que l’eau bénite, les cendres et le pain bénit sont autorisés.
Le Parlement abroge drastiquement le nombre de jours de fêtes à la consternation des fidèles. C’est la première attaque ouverte contre l’ordonnance traditionnelle de l’observance religieuse dans les paroisses.
Séries d’injonctions destinées à assurer la conformité avec les Articles. Le clergé paroissial doit mettre en place des Bibles en Latin et en Anglais. Obligation de prêcher la doctrine des 10 Articles et de faire en sorte que les fêtes abrogées ne soient plus observées. Le culte des Saint est attaqué sous prétexte de lutter contre la superstition et l’hypocrisie.
Soulèvement de la population du Nord de l’Angleterre causée par la réduction des fêtes chomées la dissolution des petits monastères et la propagation de l’hérésie. Les rebelles sont 30 000 , trop puissant pour les troupes royales. Henri promet de satisfaire les exigence des rebelles ; ceux ci croient sur parole et dispersent les troupes.
1537
Nouveau soulèvement dans l’East Yorkshire qui fournit à Henri un prétexte pour ne pas tenir ses promesses. Il exerce une terrible vengeance sur les chefs.
200 rebelles sont exécutés.
Impression d’un livre de 200 pages nommé Bishops’Book qui renferme la doctrine des 10 articles d’inspiration protestante. Il ne constitue pas un acte officiel du roi mais il est imprimé avec la permission du roi pour être lu dans les eglises.
Mort de Jane Seymour.
Suppression des grands monastères Henri avait besoin d’argent et iol distribue une majeure partie des biens à la noblesse, à la gentry et au négociants qui constituaient les classes les plus fortunés d’Angleterre ; il lie ainsi leurs intérêts à la Réforme.
1538
La Bible en Anglais doit être placées dans toutes les églises.
Promulgation d’injonctions visant à réduire les exercices de piété les plus populaires, le culte des Saints des reliques des images.
Excommunication de Henri VIII par le pape Paul III.
1539
Loi confirmant la cession de tous les grands monastère au roi et l’abolition des ordres religieux en Angleterre.
L’acte des 6 Articles renverse la tendance luthérienne des 10 Articles, de la bible en Anglais et des injonctions de 1536 et 1538. Ces articles réaffirment la doctrine catholique fondamentale, ils affirment ou prescrivent
La transsubstantiation
La communion sous une seule espèce pour les laïcs
Le célibat des prêtres
Le caractère inviolable des vœux de chasteté
La nécessité des messes privées
La nécessité de la confession individuelle.
Cet Acte engage Latimer à abandonner son siège episcopal et à Cranmer d’envoyer sa femme et ses enfants en Allemagne.
1540
Cromwell négocie le mariage désastreux avec la peu séduisante Anne de Clève. Il est arrêté et exécuté pour trahison.
Répudiation d’anne de Clèves.
Henri VIII épouse Catherine Howard.
1542
Catherine Howarde est décapitée.
Henri VIII épouse Catherine Parr.
3 hérétiques sont brûlés à Windsor en application des 6 articles.
1543
Sous l’influence de Gardiner et à la déception de Cranmer, le King’s book de tendance conservatrice remplace le Bishop’s book d’une orthodoxie beaucoup moins affirmée.
1544
La traduction anglaise de la litanie qui est une compilation effectuée par Cranmer est autorisée ( il y a des litanies en latin utilisées en angleterre et la litanie latine de Luther de 1529).
Le parlement reconnaît les deux filles du roi Henri Marie et Elisabeth.
1545
Le Chantry Act autorise le roi à confisquer les biens de toutes les institutions charitables.
1546
Mort de Luther.
1547
Mort de Henri VIII et accession de Edouard VI âgé de 9 ans.
Edouard Seymour, duc de Sommerset devient protecteur du Roi. Seymour , Cranmer et d’autres crypto protestant dominent le Conseil et vont se servir du roi pour imposer leur doctrine. Abrogation de la loi des 6 articles. Publication du Book of Homilies ouvertement protestant qui est essentiellement l’œuvre de Cranmer. Il présente la justification par la foi seule comme « une doctrine très sûre et certaine pour les chrétiens » et enseigne les autres doctrines fondamentales du protestantisme dans les termes les plus clairs. On ordonne au clergé de lire à la grand-messe des extraits du livre des homélies. Gardiner refuse et il est jeté en prison.
Cranmer fait venir du continent des conseillers réformateurs extrémistes en provenance du continent. Ils vont exercer une influence considérable sur la composition des livres liturgiques.
Promulgation d’une série d’injonctions ordonnant la destruction des images, suppression des jours de fêtes et des jours de jeûnes, condamnation de la récitation du rosaire, interdiction de brûler des cierges sauf ceux sur l’autel, interdiction des processions.
Le parlement abroge les 6 articles.
1548
Commencement du grand pillage : suppression des images des églises, destruction des reliquaires vitraux abrogation de la bénédiction des cierges ces cendres et des rameaux.
Un nouveau rite de communion est introduit.
Autorisation du mariage des clercs.
1549
Premier acte d’Uniformité pour imposer le premier Book of common prayer de Cranmer.
Cranmer remplace la messe catholique par un service de communion protestant.
Répression brutale du soulèvement de l’Ouest pour le rétablissement de la messe latine.
1550
Le nouvel ordinal de Cranmer est rendu obligatoire.
Destruction des autels.
Election du Pape Jule II qui convoque à nouveau le concile Trente ( sessions 9 à14)
Alignement de la réforme en angleterre sur celle de l’Europe continentale.
1551
Création d’une commission chargé de l’inventaire des objets précieux des églises du Royaume, qui seront confisqués au profit du roi. Commission désignés pour s’emparer des revenus et des biens des dernières chantreries , hôpitaux écoles afin de payer les dettes du Roi. Ce pillage réduit le clergé paroissial à la mendicité.
1552
Promulgation du deuxième Acte d’uniformité ; il rend obligatoire le second book of common prayer de Cranmer, strictement protestant. L’absence à l’église le dimanche et fête est un délit et celui qui assiste à une messe latine est passible d’emprisonnement .La communion dans la main est obligatoire.
1553
Publication des 42 articles de la religion de Cranmer qui constitue la base doctrinale de l’anglicanisme, leqel se trouve livré à une théologie calviniste plus que luthérienne. Sont aussi publié un catéchisme protestant et un manuel de prières.
Mort d’Edouard VI.
Marie est proclamée reine à Londres dans la liesse générale.
Cranmer est condamné à mort mais sa peine est commué en emprisonnement à la tour de Londres.
Rétablissement du catholicisme comme religion du Royaume.
1554
Le légat du pape absout le royaume d’Angleterre du péché de schisme. Réconciliation avec le Saint-Siège.
1555
Abrogation des statuts à l’encontre du saint siège. Execution de Cranmer.
Election du Pape Paul IV premier pape de la réforme catholique.
Philippe II devient roi d’Espagne.
1558
Mort de Marie.
Accession au trône D’Elisabeth Ier. Rompue à la dissimulation et au mensonge, elle n’a pas d’autres principes religieux que l’obéissance et le respect qu’elle estime lui être dus.
1559
Couronnement d’Elisabeth. Par le « serment de couronnement » elle s’engage à défendre la foi catholique.
Les évêque d’Angleterre sont convaincus qu’en prêtant ce serment elle se parjure tous sauf un refusent de la couronner.
Election du Pape Pie IV, convoque de nouveau le concile de Trente (session 15 à 25)
Elisabeth impose un Acte de suprématie révisé. Cet Acte retranche une nouvelle fois l’Angleterrre de l’unité de L’Eglise catholique. Tous les évêques refusent de prêter serment. Déposition de la hiérarchie toute entière.
Troisième Acte d’uniformité qui impose de nouveau le book of Common prayer avec quelques modifications. (adopté avec 3 voix de majorité). Le protestantisme devient la seule religion légalement admise en Angleterre et au pays de Galle.
1563
Imposition des 39 articles.
1566
Election du Pape Pie V.
1569
Insurrection du Nord.
1570
Saint Pie V excommunie la reine Elisabeth 1er.

SociétéÉglise anglicane
Le divorce sera-t-il consommé?



Mise à jour le mercredi 16 juillet 2008 à 12 h 09PartagerTexte
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Photo: AFP/Shaun Curry La cathédrale de Canterbury

Le spectre d'un schisme au sein de la communion anglicane plane sur la conférence de Lambeth, à laquelle 600 évêques anglicans du monde entier participent à compter de mercredi, à Canterbury, en Angleterre.

Cette conférence sur l'avenir de la communion anglicane, qui rassemble l'ensemble des évêques et archevêques anglicans tous les 10 ans, se déroule en effet sur fond de controverse entre les traditionalistes et les libéraux, qui s'affrontent sur la question de l'ordination des femmes et des homosexuels.

L'Église d'Angleterre, « Église mère » de la communion anglicane depuis sa fondation par Henri VIII en 1534, a autorisé l'ordination des femmes la semaine dernière, déclenchant une nouvelle vague de réprobations au sein de la frange conservatrice.

En 2003, l'ordination de l'évêque homosexuel Gene Robinson par l'Église épiscopalienne américaine avait déjà rebuté les traditionalistes au sein de la communion anglicane, qui compte quelque 77 millions de fidèles.

À la fin du mois de juin, des traditionalistes de la communion anglicane réunis à Jérusalem ont annoncé la création d'un nouveau mouvement au sein de l'Église anglicane, qui ne reconnaît pas l'autorité de l'archevêque de Canterbury. Ce dernier est le chef spirituel de la communion anglicane, mais il n'a pas de pouvoir formel sur les 38 « provinces » de la communion, qui sont juridiquement autonomes.
La « province » canadienne


L'Église anglicane du Canada est l'une des 38 provinces au sein de la communion anglicane. Elle dit compter 800 000 fidèles, répartis dans une trentaine de diocèses partout au pays. Son primat est le révérend Fred Hiltz.



Les instigateurs de ce mouvement, qui dit représenter la moitié des anglicans du monde, maintiennent que les ordinations de femmes et d'homosexuels sont contraires à la Bible. Ils affirment toutefois qu'ils ne veulent que préserver l'héritage anglican et qu'il ne s'agit pas d'un schisme. Il n'empêche qu'environ 200 de ces évêques traditionalistes, dont un grand nombre d'Africains, boudent la conférence de Lambeth.

Photo: AFP/Shaun Curry L'archevêque de Canterbury, Rowan Williams.

Dans un message de bienvenue adressé aux prélats, l'archevêque de Canterbury, chef spirituel de la communion anglicane, n'a pas manqué de faire allusion au litige.

« Notre communion traverse des temps très difficiles et nous ne pouvons pas ignorer les divisions et les conflits qui nous ont blessés ces dernières années. Mais, comme le seigneur le dit [...], c'est dans l'union avec lui que nous trouverons la paix », écrit Rowan Williams.

Au terme d'une session plénière, qui aura lieu en fin d'après-midi mercredi, les évêques feront une retraite de trois jours à la cathédrale de Canterbury. Leurs discussions thématiques auront lieu à compter de lundi et se poursuivront jusqu'au 3 août.

HISTOIRE À SUIVRE DANS LES PROCHAINES SEMAINES...

Gilles. Ville de Québec - Canada




Source: radiocanada.ca

Le baptême des anglicans , de la plupart des protestants et de tous les orthodoxes est valide. On ne baptise qu'une seule fois (pourvu que le rite de l'eau et la mention trinitaire soit donné ce qui est le cas). Donc s'il y a retour à l'Eglise catholique, il n'y aura que l'imposition des mains qui sera effectué.

Catéchisme de l'Eglise Catholique
Le lien sacramentel de l’unité des chrétiens

1271 Le Baptême constitue le fondement de la communion entre tous les chrétiens, aussi avec ceux qui ne sont pas encore en pleine communion avec l’Église catholique : " En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le Baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique ... Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur " (UR 3). " Le Baptême est donc le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui " (UR 22).

Bonjour "jr" !

Merci pour votre réponse, je n'avais pas pensé à consulter le Catéchime de l'Église Catholique (1992).

Donc, un témoin de Jéhovah ou tout autre membre d'une secte qui a été baptisé sans l'ablution de la Sainte-Trinité, doit nécessairement passer par le baptême catholique.

Gilles. Ville de Québec - Canada

En gros c'est cela mais il y a toujours des subtilités.
Encore un lien.

http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/bapteme_oecumenisme_prot_video_image.htm

PROBLÈMES ŒCUMÉNIQUES CONCERNANT LE BAPTÊME
1. Quelle valeur l’Église catholique reconnaît-elle au baptême célébré par les églises protestantes ?

Elle le considère comme valide s’il a été célébré par une église luthérienne, calviniste ou anglicane. Pour les autres communautés chrétiennes, il faut obtenir des renseignements sur la manière dont elles célèbrent le baptême pour savoir si leur baptême est valide.
La cérémonie faite par l'Armée du salut n'est pas considérée comme valide par l'Église catholique. Voir http://www.armeedusalut.fr/congeva.html

2. Peut-on faire un baptême oecuménique ?

Le baptême nous fait entrer dans une communauté ecclésiale. Il faut donc choisir dans quelle Église on veut entrer ou faire entrer son enfant. On ne peut pas, par exemple, être à la fois catholique et protestant.
Mais on peut demander au prêtre catholique d'inviter le pasteur protestant ou réciproquement. Le prêtre et le pasteur se partagent les rôles dans la célébration du baptême.

3. Comment se fait l'adhésion d'un baptisé non catholique à l'Église catholique ?

Il faut d'abord entrer en contact avec la paroisse catholique de son domicile et avec le prêtre chargé des relations oecuméniques. L'adhésion à l'Église catholique exige une préparation suffisante pour connaître la foi et la communauté catholique. Il faut aussi choisir un répondant catholique.
L'adhésion se fait officiellement au cours d'une messe, après l'homélie. Le candidat récite le Credo et le célébrant impose la main sur sa tête en disant : "N., le Seigneur vous reçoit dans l'Église catholique... " (Cf. Rituel, initiation chrétienne adulte)

Droit Canon ( remarque hors sujet mais regardez le canon 871 )
http://pastoralefamiliale.free.fr/txtcodedroitcanonique.htm#_Toc47260474

Can. 869 – § 1. S’il y a doute qu’une personne ait été baptisée ou que le baptême lui ait été administré validement, et que le doute subsiste après une enquête sérieuse, le baptême lui sera administré sous condition.

§ 2. Les personnes baptisées dans une communauté ecclésiale non catholique ne doivent pas être baptisées sous condition, à moins qu’il n’y ait un motif sérieux de douter de la validité du baptême, eu égard aussi bien à la matière et à la formule utilisées pour son administration, qu’à l’intention du baptisé adulte et du ministre qui a baptisé.

§ 3. Si, dans les cas dont il s’agit aux §§ 1 et 2, un doute subsiste sur l’administration du baptême ou sur sa validité, le baptême ne sera pas conféré avant d’avoir exposé à la personne qui doit le recevoir la doctrine sur le sacrement du baptême, s’il s’agit d’un adulte, et de lui avoir fait part, à elle ou à ses parents s’il s’agit d’un enfant, des motifs pour lesquels la validité du baptême antérieurement célébré est douteuse.

Can. 870 – L’enfant abandonné ou trouvé sera baptisé, à moins qu’une enquête diligente n’établisse qu’il a été baptisé.

Can. 871 – S’ils sont vivants, les fœtus avortés seront baptisés dans la mesure du possible.