témoignage : foetus et droit public

Juste un petit témoignage rapide :

En 2003, j'effectue un pélerinage avec les dominicains (le rosaire) et je porte comme intention de publier un article dans une revue juridique pour soutenir mon travail de thèse.

Le pélerinage à lieu en octobre. En novembre, la présidente pour laquelle je travaille au tribunal part en vacances et me confie un dossier de référé (dossier urgent) avec pour consigne "de me débrouiller pour trouver une solution juridique, afin que le couple reste en France et ne soit pas expulsé".

Il s'agissait d'un dossier "d'étranger" avec reconduite en Autriche. La femme est enceinte sur le point d'accoucher et la jurisprudence actuelle ne me permet pas de les faire rester.

Une dernière solution : reconnaître la personnalité juridique au foetus, afin de faire jouer l'artice 8 de la convention européenne des droits de l'homme sur le respect de la vie familiale.

J'associe donc à cet article 8 un viel adage latin (infans conceptus, pour les connaisseurs), je rédige l'ordonnance, la présidente revient de vacances ...

Surprises : la présidente confirme l'ordonnance ; la préfecture saisit le conseil d'Etat; le conseil d'Etat confirme l'ordonnance et publie la sienne propre aux tables du lebon (distinction) !

quelques mois plus tard, je publie un article sur le sujet dans une des revues parmi les plus lues par les juristes : L'actualité juridique de droit adminsitratif ..

Pour plus d'info :

http://www.jeanmonnetprogram.org/TOC/search.php?pagemode=search&authorid=-1654735884

Bonsoir Stefanos et bienvenue sur ce forum,

Je salue l'initiative et le courage de s'opposer (sans violence) à l'avortement qui est aujourd'hui l'attaque la plus sournoise et la plus hypocrite de notre société contre la dignité de la vie.

Nous sommes en résistance contre cet acte légalisé et accepté par la majorité de nos concitoyens.

Si je parle d'avortement, c'est que seule la reconnaissance légale de l'embryon et du foetus, à considérer comme un être humain et donc à protéger, pourrait permettre d'enrayer le crime le plus discret et le plus largement répendu de notre temps.

Cordialement,
François

Bonsoir Stefanos, heureuse initiative, tient nous au courant des développement. C'est vraiment la pire abomination qui soit que l'avortement et jamais je n'arriverai à comprendre cet acte barbare, pire que l'holocauste car ces petits êtres sont sans défenses, c'est 30 millions d'êtres humains, ces petits anges de Dieu qui sont ainsi sacrifiés sur l'autel de l'hédonisme à chaque année à travers le monde. Nos sociétés ont beaucoup de sang sur les mains.

Ô Dieu, ne verse pas sur nous tout le vin de ta justice que nous mériterions, car peu survivraient, j'implore ta miséricorde et je prie pour que change ces coeurs endurcies. Amen!