Pensées et prières du Père Cruz, LE SAINT AMI des petits bergers de Fatima
« Dieu gouverne le monde, mais il se laisse gouverner par notre prière. »
« L'infirmité et la fatigue cérébrale constituèrent pour moi une vraie faveur en m'aidant à me souvenir de Nôtre-Seigneur. Voilà soixante-huit ans que je les porte. Elles m'ont détaché des choses de ce monde. »
« Pour mon âme, les deux grandes causes de grâce furent la maladie et la fréquentation des sacrements. J'aime beaucoup la parole de saint Alphonse : « Confession et communion, voilà la source de tous les biens. »
« Quand on lui demanda quelles prières il recommandait celle-ci : « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et ne vous aiment pas. »
« J'aime à ajouter : « Je vous remercie pour tous vos bienfaits et vous demande pardon pour mes péchés, et aussi pour les péchés de ceux qui ne vous demandent point pardon. Je désire vous recevoir dans mon âme avec les mêmes dispositions que votre Très Sainte Mère Marie, qui est aussi ma Mère. »
« Père éternel, au nom de votre Fils unique, je vous demande votre Bon Esprit dont vous parlez dans votre saint Évangile — un esprit d'humilité et de contrition de tous mes péchés, un esprit de foi, pur, humble, charitable, mortifié, soumis à votre Très Sainte Volonté. »
« Oh! Ma Très Sainte Mère, aidez-moi à vous aimer et à vous faire aimer. »
« Ma Très Sainte Mère, enfermez-moi pour toujours dans le Cœur de votre divin Fils et ne permettez pas que je tombe jamais dans le péché. »
« Doux Cœur de Jésus, soyez mon amour !
« Doux Cœur de Marie, soyez mon salut !
« Tout pour Vous, Cœur Sacré de Jésus !
« Jésus, Marie, Joseph, mon âme est à vous ; elle l'est et le sera à jamais, car je veux vous aimer jusqu'à la mort »
« Ô Esprit Saint, je vous adore. Éclairez-moi, guidez-moi, fortifiez-moi, consolez-moi. »
« Cœur eucharistique de Jésus, augmentez en nous la foi, l'espérance et la charité. »
« Mon Dieu, je veux vous voir en tout, voir tout en vous et pour vous. »
« Bénie, louée et éternellement exaltée soit la très juste, très haute et très aimable volonté de Dieu en toutes choses ! »
À chaque bienfait, le « Deo gratias » montait au cœur et aux lèvres du Père Cruz, mais dans les contrariétés également il s'écriait : « Béni soit Dieu ! », car il aimait à répéter qu'une action de grâces, pour cordiale qu'elle soit, ne vaut pas la louange donnée à Dieu dans la souffrance.