Coeurs unis en Jésus et Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Coeurs unis en Jésus et Marie


 
AccueilPortailRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Derniers sujets
» 28 mars : Saint Gontran de Bourgogne
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Hier à 23:29

» Méditation avec Le Traité de l'Amour de Dieu de St François de Sales
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Hier à 23:06

» 27 mars : Bienheureux Louis-Edouard Cestac
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mar 26 Mar 2024, 22:18

» 26 mars : Saint Pierre de Sébaste (St Pierre de Césarée)
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Lun 25 Mar 2024, 22:52

» 25 mars : Saint Dismas le Bon Larron
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Dim 24 Mar 2024, 22:20

» La Vraie Liberté
21 novembre Présentation de Marie Emptypar remi dec Dim 24 Mar 2024, 00:18

» 24 mars 2024 Dimanche des Rameaux
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Sam 23 Mar 2024, 23:23

» 23 mars : Sainte Rebecca (Ancien Testament)
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Ven 22 Mar 2024, 23:06

» 22 mars : Saint Basile d'Ancyre
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Ven 22 Mar 2024, 00:25

» 21 mars : La Servante de Dieu Soeur Marie-Marthe Chambon
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Jeu 21 Mar 2024, 00:09

» 20 mars : Saint Archippe
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mer 20 Mar 2024, 08:16

» 19 mars Saint Joseph époux de la Sainte Vierge Marie
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mar 19 Mar 2024, 00:24

» 18 mars Saint Cyrille de Jérusalem
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Dim 17 Mar 2024, 23:19

» 17 mars : Saint Joseph d'Arimathie (fête Eglise d'Orient)
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Sam 16 Mar 2024, 23:27

» 16 mars : Sainte Eusébie d'Hamage
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Ven 15 Mar 2024, 23:42

» 15 mars : Saint Longin
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Ven 15 Mar 2024, 02:21

» 14 mars : Bienheureuse Eve de Liège (de Saint Martin)
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mer 13 Mar 2024, 23:06

» 13 mars : Saint Léandre de Séville
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mer 13 Mar 2024, 07:31

» 12 mars : Saint Théophane le Confesseur (le chronographe)
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mar 12 Mar 2024, 00:23

» Du 11 au 19 mars 2024 Neuvaine à Saint Joseph avec le thème accueillir l'imprévu
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Lun 11 Mar 2024, 21:38

» 11 mars : Saint Euloge de Cordoue
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Dim 10 Mar 2024, 22:04

» 10 mars : Saint Macaire de Jérusalem
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Dim 10 Mar 2024, 00:11

» 9 mars : Sainte Catherine de Bologne
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Sam 09 Mar 2024, 07:57

» 8 mars Saint Jean de Dieu
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Ven 08 Mar 2024, 02:36

» 7 mars : Saint Nathan
21 novembre Présentation de Marie Emptypar ami de la Miséricorde Mer 06 Mar 2024, 23:15

Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

 

 21 novembre Présentation de Marie

Aller en bas 
AuteurMessage
ami de la Miséricorde
Assidu
ami de la Miséricorde


Nombre de messages : 12353

21 novembre Présentation de Marie Empty
MessageSujet: 21 novembre Présentation de Marie   21 novembre Présentation de Marie EmptyLun 21 Nov 2011, 10:34

XXXI Entrée de Marie dans le temple et Présentation
par la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

Voici ce qu'elle raconta le 8 novembre 1821 :

Aujourd'hui, de bon matin, Joachim alla au temple avec Zacharie et les autres hommes. Plus tard, Marie y fut conduite aussi par sa mère avec un cortège solennel.

Anne et sa fille aînée Marie Héli, avec la petite Marie de Cléophas, marchaient en avant ; puis venait la sainte enfant avec sa robe et son manteau bleu de ciel, les bras et le cou ornés de guirlandes. Elle portait à la main un cierge ou flambeau entouré de fleurs. Près d'elle, de chaque côté, marchaient trois petites filles avec des flambeaux pareils et des robes blanches brodées d'or. Comme, elle aussi, elles portaient de petits manteaux bleu clair, étaient entourées de guirlandes de fleurs et avaient de petites couronnes autour du cou et des bras. Ensuite venaient les autres vierges et petites filles, toutes habillées comme pour une fête, mais non pas uniformément : toutes portaient de petits manteaux. Les autres femmes fermaient la marche.

On ne pouvait pas aller droit au temple en partant de leur logis, mais il fallait faire un détour et passer par plusieurs rues. Tout le monde se réjouissait à l'approche de ce beau cortège, auquel on rendait des honneurs à la porte de plusieurs maisons. La petite Marie avait dans ses allures quelque chose de saint et de singulièrement touchant.

Lorsque le cortège arriva, je vis plusieurs serviteurs du temple occupés à ouvrir, avec de grands efforts, une porte très grande et très lourde, brillante comme de l'or, et sur laquelle étaient sculptés des têtes, des grappes de raisin et des bouquets d'épis'. C'était la porte dorée. Le cortège passa par cette porte Il fallait monter cinquante marches pour y arriver ; je ne sais plus s'il y avait entre elles des intervalles de plain-pied. On voulut conduire Marie par la main, mais elle s'y refusa. Elle monta les degrés rapidement et sans trébucher, pleine d'un joyeux enthousiasme. Tout le monde était vivement ému.

Sous la porte elle fut reçue par Zacharie, par Joachim et par quelques prêtres qui la conduisirent à droite sous la large arcade de la porte, dans des salles élevées où un repas était préparé pour quelqu'un. Le cortège se sépara ici. La plupart des femmes et des enfants se rendirent dans le temple à l'endroit où priaient les femmes ; Joachim et Zacharie allèrent au lieu du sacrifice. Les prêtres firent encore quelques questions à Marie dans l'une des salles ; et, quand ils se furent retirés, étonnés de la sagesse de l'enfant, Anne mit à sa fille le troisième vêtement de fête, qui était d'un bleu violet, ainsi que le manteau, le voile et la couronne que j'ai déjà décrits lors du récit de la cérémonie qui eut lieu dans la maison d'Anne'.

Il est a remarquer que le tabernacle de Moise avait des couvertures de fête de trois espèces, dont celle de dessous, qui était la plus belle, était bleue et rouge. Il y avait encore par-dessus une quatrième couverture plus grossière. De même aussi la très sainte Vierge, dont le tabernacle de l'alliance était la figure, avait, outre ses habits de fête, un habillement de tous les jours. On peut consulter, quant à la triple, couverture du tabernacle et à la quatrième moins précieuse, le livre de l'Exode (XXVI, 1-14).

Pendant ce temps, Joachim était allé au sacrifice avec les prêtres. Il reçut du feu pris dans un lieu déterminé, et se tint entre deux prêtres dans le voisinage de l'autel. Je suis trop malade et trop distraite pour pouvoir mettre l'ordre nécessaire dans la description du sacrifice. Je ne me rappelle que ce qui suit.

On ne pouvait arriver à l'autel que de trois côtés. Les morceaux préparés pour le sacrifice n'étaient pas réunis en un seul endroit, mais rangés autour en différentes places. Aux quatre coins de l'autel étaient quatre colonnes de métal, creuses à l'intérieur, sur lesquelles reposaient comme des conduits de cheminée C'étaient de larges entonnoirs en cuivre qui se terminaient à l'extérieur par des tuyaux en forme de cornes, en sorte que la fumée s'en allait par là en passant par-dessus la tête des prêtres qui sacrifiaient.

Pendant que le sacrifice de Joachim se consumait sur l'autel, Anne alla avec Marie et les jeunes filles qui l'accompagnaient dans le vestibule des femmes, qui était la place où se tenaient les femmes dans le temple. Ce lieu était séparé de l'autel du sacrifice par un mur qui se terminait en haut par un grillage. Au milieu de ce mur de séparation, il y avait pourtant une porte. Le vestibule des femmes, à partir du mur de séparation, allait toujours en montant, en sorte que celles au moins qui étaient aux places les plus éloignées pouvaient voir, jusqu'à un certain point, l'autel du sacrifice. Quand la porte du mur de séparation était ouverte, une partie d'entre elles pouvait voir l'autel. Marie et les autres jeunes filles étaient debout devant Anne, et les autres femmes de la famille à peu de distance de la porte. A une place à part se tenait une troupe d'enfants du temple, vêtus de blanc, qui jouaient de la flûte et de la harpe.

Après le sacrifice, on dressa sous la porte du mur de séparation un autel portatif couvert ou une table de sacrifice', avec quelques marches pour y monter. Zacharie et Joachim vinrent avec un prêtre de la cour des sacrifices à cet autel, devant lequel se tenaient un prêtre et deux lévites, avec des rouleaux et tout ce qu'il fallait pour écrire. Un peu en arrière étaient les jeunes filles qui avaient accompagné Marie. Marie s'agenouilla sur les marches ; Joachim et Anne étendirent leurs mains sur sa tête. Le prêtre lui coupa quelques cheveux qui furent brûlés sur un brasier. Les parents prononcèrent quelques paroles par lesquelles ils offraient leur enfant, et que les deux lévites écrivirent. Pendant ce temps, les jeunes filles chantaient le psaume quarante-quatre : Eructavit cor meum vertum bonum, et les prêtres le psaume quarante-neuf : Deus deorum Dominus locutus est, et les jeunes garçons jouaient de leurs instruments.

Cette table de sacrifice était placée sous la porte en question, parce que les femmes ne pouvaient pas aller plus loin. Joachim, lors de sa rencontre avec Anne, était descendu dans le passage souterrain au-dessous de l'arceau de cette porte ; Anne, du côté opposé.

Je vis alors deux prêtres prendre Marie par la main et la conduire par plusieurs marches à une place élevée du mur qui séparait le vestibule du sanctuaire d'avec ce dernier lieu. Ils placèrent l'enfant dans une espèce de niche située au milieu de ce mur eu "rte qu'elle pouvait voir dans le temple, où se tenaient rangés en ordre plusieurs hommes qui me parurent consacrés au temple. Deux prêtres étaient à ses côtés ; il y en avait sur les marches quelques autres qui récitaient à haute voix des prières écrites sur des rouleaux. De l'autre côté du mur, un vieux prince des prêtres se tenait debout près d'un autel, à un endroit assez élevé pour qu'on pût le voir à moitié. Je le vis présenter de l'encens dont la fumée se répandit autour de Marie.

Pendant cette cérémonie, je vis autour de la sainte Vierge un tableau symbolique qui bientôt remplit le temple et l'obscurcit, pour ainsi dire. Je vis une gloire lumineuse sous le coeur de Marie, et je connus qu'elle renfermait la promesse, la très sainte bénédiction de Dieu. Je vis cette gloire se montrer comme entourée de l'arche de Noé, de façon que la tête de la sainte Vierge s'élevait au-dessus de l'arche. Je vis ensuite cette arche de Noé prendre la forme de l'Arche d'alliance, et celle-ci à son tour comme renfermée dans le temple. Puis je vis ces formes disparaître, et le calice de la sainte cène se montrer hors de la gloire devant la poitrine de Marie, et au-dessus de lui, devant la bouche de la Vierge, un pain marqué d'une croix. A ses côtés brillaient des rayons à l'extrémité desquels se montraient, exprimés par des figures, plusieurs symboles mystiques de la sainte Vierge, comme, par exemple, tous les noms des litanies que l'Église lui adresse. De ses deux épaules partaient, en se croisant, deux branches d'olivier et de cyprès, ou de cèdre et de cyprès au-dessus d'un beau palmier, avec un petit bouquet de feuilles que je vis apparaître derrière elle. Dans les intervalles de ces branches, je vis tous les instruments de la Passion de Jésus-Christ. Le Saint Esprit sous une forme ailée qui semblait se rapprocher plus de 1a forme humaine que de celle de la colombe, planait sur le tableau, au-dessus duquel je vis le ciel ouvert, et le centre de la Jérusalem céleste, la cité de Dieu avec tous ses palais, ses jardins et les places des saints futurs : tout cela était plein d'anges, de même que la gloire qui maintenant entourait la sainte Vierge était remplie de têtes d'anges'.

L'Eglise, dans les heures canoniques, répète souvent la prière Omnium nostrum habitatio est in , sancta Dei Genitrix, ce qui s'accorde bien avec la représentation où Marie parait sous la figure de l'arche de Noé, dans laquelle habitait tout ce qui était sauvé du déluge.

Qui pourrait rendre ces choses par des expressions humaines. Tout cela se montrait sous des formes si diverses, si multipliées, naissant les unes des autres avec de si continuelles transformations, que j'en ai oublié la plus grande partie. Tout ce qui se rapporte à la sainte Vierge dans l'ancienne et la nouvelle alliance, et jusque dans l'éternité, se trouvait représenté par là Je ne puis comparer cette apparition qu'avec celle que j'eus en plus petit il n'y a pas longtemps, et où je vis dans toute sa magnificence le saint Rosaire, que beaucoup de gens qui se croient habiles comprennent bien moins que les pauvres gens de la basse classe qui le récitent dans leur simplicité : car ceux-ci ajoutent à son éclat par leur obéissance, leur piété, et leur humble confiance dans l'Église qui recommande cette prière. Lorsque je vis tout cela, toutes les magnificences et les beautés du temple, ainsi que les murs élégamment ornés qui étaient derrière la sainte Vierge, me parurent ternes et noircis : le temple lui-même sembla bientôt disparaître ; Marie et la gloire qui l'entourait remplissaient tout. Pendant que toutes ces visions passaient sous mes yeux, je ne vis plus la sainte Vierge sous la forme d'une enfant ; elle m'apparut grande et planant en l'air, et je voyais pourtant les prêtres, le sacrifice de l'encens et tout le reste à travers cette image : on eût dit que le prêtre était placé derrière elle, annonçait l'avenir et invitait le peuple à remercier Dieu et à le prier, parce que de cette enfant il devait sortir quelque chose de grand. Tous ceux qui étaient présents au temple, quoiqu'ils ne vissent pas ce que je voyais, étaient graves, recueillis et profondément émus Le tableau s'évanouit par degrés, ainsi que je l'avais vu apparaître. A la fin, je ne vis plus que la gloire sous le coeur de Marie, et la bénédiction de la promesse qui brillait au dedans ; puis cette vision aussi disparut, et je vis de nouveau la sainte enfant avec sa parure, seule entre deux prêtres.

Les prêtres prirent les couronnes qui étaient autour ce ses bras ainsi que le flambeau qu'elle avait à la main, et les donnèrent à ses compagnes. Ils lui mirent sur la tête une espèce de voile brun, et, lui ayant fait descendre les degrés, ils la conduisirent par une porte dans une salle voisine où six autres vierges du temple, mais plus âgées, vinrent à sa rencontre en jetant des fleurs devant elle. Elles étaient suivies de leurs maîtresses, Noémi, soeur de la mère de Lazare, la prophétesse Anne et une troisième. Les prêtres reçurent entre leurs mains la petite Marie, après quoi ils se retirèrent. Les père et mère de l'enfant, ainsi que leurs plus proches parents, se trouvaient là aussi ; on acheva les chants sacrés, et Marie prit congé de sa famille. Joachim surtout était profondément ému ; il prit Marie dans ses bras, la serra contre son coeur, et lui dit avec larmes : " Souviens-toi de mon âme devant Dieu ". Marie se rendit alors avec les maîtresses et plusieurs jeunes filles dans le logement des femmes, attenant au côté septentrional du temple proprement dit. Elles habitaient des chambres qui avaient été pratiquées dans les gros murs du temple. Elles pouvaient, par des passages et des escaliers, monter à de petits oratoires placés près du sanctuaire et du Saint des saints.

Les parents de Marie revinrent à la salle voisine de la porte dorée où ils s'étaient arrêtés d'abord, et y prirent un repas avec les prêtres. Les femmes mangeaient dans une salle séparée. J'ai oublié, parmi beaucoup d'autres choses, pourquoi la fête avait été si brillante et si solennelle. Je sais pourtant que ce fut par suite d'une révélation de la volonté divine à cet égard. Les parents de Marie avaient de l'aisance. Ils ne vivaient pauvrement que par esprit de mortification et pour pouvoir faire plus d'aumônes. Ainsi Anne, pendant je ne sais combien de temps, ne mangea que des aliments froids. Mais ils tenaient leurs gens dans l'abondance et les dotaient.- J'ai vu beaucoup de personnes qui priaient dans le temple. Il y en avait aussi un grand nombre qui avaient suivi le cortège jusqu'à la porte du temple.-Quelques-uns des assistants durent avoir un pressentiment des destinées de la sainte Vierge, car je me souviens de quelques paroles que sainte Anne, dans un moment d'enthousiasme joyeux, adressa à quelques femmes, et dont le sens était : " Voici l'Arche d'alliance, le vase de la promesse, qui entre dans le temple. "-Les père et mère de Marie, ainsi que les autres parents, s'en retournèrent aujourd'hui jusqu'à Bethoron.

Je vis aussi une fête chez les vierges du temple. Marie dut demander aux maîtresses et à chaque jeune fille en particulier si elles voulaient la souffrir parmi elles. C'était l'usage d'agir ainsi. Il y eut ensuite un repas et une sorte de petite fête où quelques-unes des jeunes filles jouèrent de certains instruments de musique. Le soir, je vis Noémi, l'une des maîtresses, conduire la sainte Vierge dans la petite chambre qui lui était destinée et d'où l'on pouvait voir dans le temple. Il y avait une petite table et un escabeau ; dans les angles étaient disposées des tablettes. En avant de cette petite chambre était une place pour la couche et une garde-robe, ainsi que la chambre de Noémi. Marie parla à celle-ci de son désir de se lever plusieurs fois la nuit, mais Noémi ne le lui permit pas pour le moment.

Les femmes du temple portaient de longs et amples vêtements blancs avec des ceintures, et des manches très - larges qu'elles relevaient pour travailler. Elles étaient voilées. Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu qu'Hérode ait fait rebâtir à neuf le temple entier. Je vis seulement qu'on y fit sous son règne divers changements. Lorsque Marie vint au temple, onze ans avant la naissance de Jésus-Christ, on ne faisait pas de travaux dans le temple proprement dit, mais, comme toujours, on travaillait aux constructions extérieures : cela ne cessa jamais.

Le 21 novembre, la soeur dit ce qui suit : J'ai vu aujourd'hui la chambre qu'habitait Marie au temple. Dans la partie septentrionale du temple, vis-à-vis du sanctuaire se trouvaient dans le haut plusieurs chambres qui communiquaient avec les habitations des femmes. La chambre de Marie était l'une des plus reculées vis-à-vis du Saint des saints. On passait du corridor en levant un rideau dans une pièce antérieure, qui était séparée de la chambre proprement dite par une cloison de forme convexe ou terminée en angle. Dans l'angle, à droite et à gauche, étaient des compartiments pour mettre des habits et des effets ; vis-à-vis de la porte pratiquée dans cette cloison, des marches conduisant plus haut à une ouverture devant laquelle était une tapisserie, et d'où l'on pouvait voir dans le temple. à gauche, contre le mur de la chambre était un tapis roulé qui. Lorsqu'il était étendu, formait la couche où Marie reposait.

Dans une niche de la muraille était placée une lampe près de laquelle j'ai vu l'enfant debout sur un escabeau, lire des prières dans un rouleau de parchemin. C'était très touchant. Elle avait une petite robe rayée de blanc et de bleu et parsemée de fleurs jaunes. Il y avait dans la chambre une table basse, de forme ronde. Je vis entrer la prophétesse Anne. Elle plaça sur la table un plat où étaient des fruits de la grosseur d'une fève et une petite cruche. Marie avait une adresse au-dessus de son âge ; je la vis déjà travailler à de petites pièces de toile blanche

Les contemplations qui précèdent étaient ordinairement communiquées par Anne Catherine Emmerich vers le temps de la fête de la Présentation de Marie. Voici ce qu'on a recueilli en outre, d'après des récits faits à diverses époques sur le séjour de Marie au temple.

Source : livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saintmichel-princedesanges.com/
 
21 novembre Présentation de Marie
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Coeurs unis en Jésus et Marie :: De Religione :: Prières et actions communautaires :: Prières pour notre temps et actions communautaires-
Sauter vers: