Le 15 janvier 1933, 12 jours après sa dernière apparition à Beauraing, La Vierge Marie est apparue à Banneux à une fille de 12 ans , qui s'appelle Mariette Béco.
Alors assise à la fenêtre de la maison de ses parents, par un temps très hivernale, elle aperçoit une lumière dans son jardin et puis une "Belle Dame" qui lui fait signe de s'approcher.
A chaque apparition, Mariette sort dehors, dans le froid, et elle suit la belle Dame.
le 19 janvier 1933, elle lui demande qui elle est :
- Qui êtes-vous madame ?
La dame lui répond :
- Je suis la Vierge des Pauvres
Ensuite, la vierge l'invite à plonger ses mains dans une source.
Une source pour toutes les nations [...] pour soulager les malades
« Belle Dame, vous avez dit hier : “Cette source est réservée pour moi.” Pourquoi “pour moi” ?
La Vierge répond en souriant :
– Cette source est réservée pour toutes les nations [...] pour soulager les malades. – Merci ! merci ! s’exclame Mariette, avant de répéter à haute voix : – Je prierai pour toi, au revoir. »
Le 11 février, à dix-neuf heures, Mariette sort à son habitude dans le jardin, accompagnée de six personnes. Elle récite un premier chapelet, sans que rien ne se passe.
« Si nous disions un second chapelet ? » suggère Mariette. Parvenue à la cinquième dizaine, elle tombe subitement à genoux, puis, comme lors des précédentes apparitions, elle se rend à la source, s’agenouille et trempe son chapelet dans l’eau froide.
– « Je viens soulager la souffrance », entend-elle.
L'appel à la prière
Le 15 février 1933 : « Croyez en moi, je croirai en vous [...]. Priez beaucoup, au revoir. »
Le 20 février 1933 : « Ma chère enfant, priez, priez beaucoup »
Le 2 mars 1933 : « Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu. Priez beaucoup. Adieu ! »
La reconnaissance officielle
Le lendemain, Mariette subit son huitième interrogatoire depuis le début des apparitions. Comme d’habitude, elle témoigne avec clarté et précision, sans jamais se contredire, ni se mettre en avant.
Le 25 avril 1933, la première pierre de la chapelle est posée.
Le 22 août 1949, l’évêque diocésain reconnaît officiellement les apparitions de Banneux.