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| Sujet: Evangile du 05 octobre Dim 05 Oct 2008, 21:52 | |
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Commentaire du jour : Saint Jean Chrysostome - Citation :
- Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,23-35.
C'est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulu régler ses comptes avec ses serviteurs. Quand il se mit à régler les comptes, on lui amena un débiteur de dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'on le vendît, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait pour que paiement fût fait. Alors le serviteur, tombé à ses pieds, demeurait prosterné, disant : " Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. " Touché de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit sa dette. Ce serviteur, à peine sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers. L'ayant saisi à la gorge, il l'étouffait, disant : " Paie ce que tu dois. " Son compagnon de service, tombé à ses pieds, le suppliait, disant : " Aie patience envers moi, et je te paierai. " Mai lui ne voulait pas, et il s'en alla le faire mettre en prison jusqu'à ce qu'il eût payé sa dette. Ce que voyant, ses compagnons de service furent grandement contristés, et ils vinrent raconter à leur maître ce qui s'était passé. Alors le maître le fit appeler et lui dit : " Serviteur méchant, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'as supplié. Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon de service, comme moi-même j'ai eu pitié de toi? " Et son maître irrité le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé toute sa dette. Ainsi vous traitera mon Père céleste, si chacun de vous ne pardonne à son frère du fond du cœur. " Commentaire :
Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église Homélies sur saint Matthieu, n° 61 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p.214)
Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12) Le Christ nous demande donc deux choses : condamner nos péchés, pardonner ceux des autres, faire la première chose à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais « du fond du coeur », pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal peut te faire ton ennemi, qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même ?... Si tu te laisses aller à l'indignation et à la colère, tu seras blessé non par l'injure qu'il t'a faite, mais par le ressentiment que tu en as.
Ne dis donc pas : « Il m'a outragé, il m'a calomnié, il m'a fait quantité de misères. » Plus tu dis qu'il t'a fait du mal, plus tu montres qu'il t'a fait du bien, puisqu'il t'a donné occasion de te purifier de tes péchés. Ainsi, plus il t'offense, plus il te met en état d'obtenir de Dieu le pardon de tes fautes. Car si nous le voulons, personne ne pourra nous nuire ; même nos ennemis nous rendent ainsi un grand service... Considère donc combien tu retires d'avantages d'une injure soufferte humblement et avec douceur. Source : L'Evangile au quotidien : forme extraordinaire : Per Ipsum
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Que les Coeurs Unis de Jésus et Marie nous protègent et nous guident.
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