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| | Lettre du futur à Timothée | |
| | Auteur | Message |
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Séraphin Assidu
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| Sujet: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 17:58 | |
| Fête de l’Assomption 2034
Cher Timothée
Je réponds à ta lettre pleine de questions. Je suis un vieil homme maintenant, mais je me souviens, comme s’il s’agissait d’hier, les événements qui succédèrent à la restauration du Royaume de France quelques années après la folie meurtrière des années 2009 – 2010. En ce temps là j’étais un assez jeune prêtre, et je m’occupais, comme la plupart d’entre nous des systèmes de l’enseignement scolaire. Lorsque survint la fin de la république, et qu’Henry V accéda au trône de France, il avait établis une loi pour que ce soit des religieux qui s’occupent de l’enseignement scolaires des enfants, et je n’échappais pas à cette règle.
Au départ nous étions peu nombreux. Tu ne peux t’imaginer cette époque, toi qui n’étais pas encore né. Tout était à refaire. La République avait si bien formaté les mentalités, que peu de gens croyaient en Christ. Et forcément le nombre des prêtres s’en ressentit pendant un certain temps, même après le rétablissement du Royaume de France.
Je me souviens d’une journée en particulier qui me revient en mémoire. Elle y est restée gravée en lettre d’or comme les exergues des médailles Carthaginoises.
Ce matin là, je m’étais levé en retard, pourtant c’était le grand jour. Et afin d’aller plus vite, je ne pris pas le tramway électrique qui s’arrêtait à chaque station, mais je pris mon auto qui fonctionnait à l’hydrogène, depuis les normes royales en vigueurs contre la pollution du territoire. Lorsque j’arrivais auprès des bâtiments scolaires dont les panneaux solaires aveuglants réfléchissaient le rayonnement de l’astre du jour, j’entendis déjà l’hymne national chanté par les classes des filles chaque matin avant le début des cours. Le vent léger m’apportait par rafale, l’écho lointain de leurs voix.
« Vierge Mariiiiiiieeee toi Reine de Frannnnnnnce…… gardeeeee la fille ainéeeee de L’Eglise…par ton Fils Jésuuuuus Christ, notreeeeee Seigneur et noooootre Dieu… »
Je montais quatre à quatre les escaliers qui menait à la première salle de classe des filles du Lycée dont j’étais le recteur, et j’entrais. La Religieuse qui était également leur Professeur était un peu plus âgée que moi. Elle était née en 1970 et avait bien connu l’ancien monde. Je la saluais au moment où toutes les élèves âgées tout au plus d’une dizaine d’années, en uniformes d’un bleu profond, se levaient en signe de respect. Au fond de la classe se tenait la Professeur adjointe, en formation, au dessus de laquelle trônait un portrait d’ Henry V qui semblait me dévisager de ses deux yeux bleus profonds soutenus par sa barbichette noire. Ce portrait était situé à l’autre extrémité du tableau électronique, surmonté d’un grand crucifix de bronze polis.
Je pris la parole :
« Chers Sœurs et filles en Christ. Vous savez que c’est aujourd’hui un grand jour pour nous. Notre bon Roi Henry, cinquième du nom, viendra dans quelques heures, visiter notre école. Il se déplace exprès de la Capitale de France : « Lyon », pour nous rencontrer. Je compte donc sur vous, pour montrer une tenue exemplaire et irréprochable. Quelqu’un a-t-il des questions ou des commentaires à faire ? » Comme le silence répondait à ma question, je saluais par un sourire les deux religieuses Professeurs, et je quittais rapidement la salle de classe pour me rendre de l’autre coté du Lycée réservé aux garçons. Comme j’arrivais dans la salle de classe ou un religieux dispensait son enseignement à des garçons du même age que les filles, j’entendis un bruit de pas dans le couloir, et en me retournant, je le vis lui. Notre Roi.
J’étais sidéré, car je ne l’attendais que pour l’heure suivante. Il avançait à grand pas, un large sourire sur la face. Ses cheveux d’un noir parfait contrastaient avec la clarté de son doux regard, et de sa haute stature. Il avait le front haut, les sourcils arqués, les yeux longs et le nez aquilin. Il était vêtu simplement d’un pantalon classique et d’une courte veste en tissus léger qui s’arrêtait juste au dessus du chapelet suspendu à sa ceinture. Sobre mais élégant.
J’avançais vers lui, remplit de crainte et de timidité, de devoir m’adresser à un si grand personnage. « Majesté, lui dis-je. Nous sommes tous remplis d’une joie profonde de votre visite. Je suis le Père Charon recteur de ce lycée. C’est un grand honneur que vous nous faites. Soyez le bienvenue ! Mais nous ne vous attendions pas si tôt » Mon visage empourpré me brûlait. Je parlais au Sauveur de la France en personne, le lieutenant du Christ. Le plus grand des Rois que la France n’ait jamais eu, L’Empereur de l’Europe Chrétienne en personne.
Son sourire s’accrut et il me répondit simplement : « Je suis en avance, car pressé de voir votre école dont on dit tant de bien mon Père. Et grâce à Dieu, le tramway électrique n’avait qu’une seule station depuis l’aéroport. »
J’étais sidéré.
« Mais vous avez pris les transports en commun ? Vous… Avec le danger que cela représente pour votre personne ! Et sans gardes du corps… » Lui répondis-je.
« Un Roi doit être l’exemple de son peuple, me dit-il en souriant, je ne suis pas différents des autres fils du Royaume de France, et être le Père du Royaume, n’exempt pas d’être semblable aux autres. Et puis….mon peuple m’aime. Quel danger puis-je courir ? Le Peuple aime que son roi se mêle à lui. Songez à la joie de ses petites gens qui en rentrant du travail ce soir, pourrons dire à leur famille, j’ai parlé dans le bus avec notre roi. Quand à mes gardes du corps, en avais-je besoin, lorsque pendant la dernière guerre l’armée des envahisseurs, mille fois plus nombreuses que notre groupe, se trouvait en face de nous ? Non, je n’avais pour toute protection que mon Saint Ange et la Grâce de Dieu. Si ils ont suffit à me protéger en période de trouble au milieu de mes ennemis, ils suffiront bien encore en période de paix au milieu de mes amis. »
Je l’invitais à visiter notre classe des dix ans, et lui ouvrit la porte.
A la vue du grand Monarque, inattendu à cette heure, il y eut un « Hooooo ! » général et toute la classe se leva d’un bond pour saluer le Roi. C’était une trentaine d’uniformes bleus au garde à vous. Le religieux Professeur pâlit à l’extrême. J’eu la sensation qu’il aller se trouver mal. Il salua notre Bienfaiteur par un : « Recevez mes hommages Majesté » en s’inclinant respectueusement. Le Roi lui rendit son salut avec un sourire bienveillant. Et il lui dit : « C’est un grand honneur pour moi, de visiter votre établissement et de constater avec joie, les progrès qu’on y fait dans la connaissance et la vertu, c’est pourquoi je souhaiterais poser quelques questions aux fils de notre bon peuple. Mais auparavant, asseyez vous, ne restez pas debout »
J’étais dans tous mes états. J’imaginais le pire en tremblant et je priais Dieu que chaque élève sache répondre aux Royales questions dont j’ignorais tout. De son coté le religieux Professeur ne valait pas mieux que moi. Ses mains moites tremblaient visiblement par l’angoisse qui l’étreignait, et son front se couvrait d’une sueur froide.
Le Grand Monarque commença. « Quelles sont les premières lois du Royaume de France ? ». Trente mains se levèrent en même temps pour répondre. Il désigna un élève qui se mit au garde à vous en répondant : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force, de toute ton âme. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tu honoreras ton Père et ta mère. Tu ne commettras pas de vol, ni de mensonges, ni d’adultère… »
« Très bien ! dit le Roi. Autre question. Pourquoi les uniformes des écoliers sont-ils bleus ? et pourquoi porter un uniforme ? » Trente mains se levèrent à nouveau. Et un élève répondit : « Parce que le bleu est la couleur de la Très Sainte Vierge Notre Mère et Reine. Et aussi, pour qu’il n’y ait pas de distinction sociale visible parmi les élèves, votre Majesté »
Le Roi lui sourit et reprit : « Peux tu me dire également pourquoi, on s’incline pour saluer une personne, et pourquoi l’usage de la poignée de main autrefois en vigueur a disparu ? »
« Pour plusieurs raisons Majesté répondit le garçon. L’usage de la poignée de main a été perdu à cause du contact direct avec une autre personne qui est un signe distinctif d’une mauvaise éducation. C’est un non sens à l’intégrité et à l’hygiène. Et on salut en s’inclinant ou en se découvrant parce qu’en abaissant la tête devant une autre personne on manifeste que nous sommes au service de cette personne à cause du second commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Notre Seigneur Jésus saluait ainsi, et ne tendait pas la main »
« Très bien dit le roi. Alors pourquoi Jésus se laissa t’il donné un baiser par Juda ? »
L’Elève était un peu déstabilisé. « Euh….je suppose votre Majesté…que…euh…que L’Esprit Saint me vienne en aide…euh…parce que c’était l’usage à cette époque pour ceux qui étaient Frères comme fils de Dieu. Jésus a parfois touché les malades, mais c’était parce que Lui qui était intègre puisse rendre son intégrité physique et spirituelle au malade. Il ne s’agit plus de salut, mais d’une résurrection de la santé ou de l’âme »
Le Roi se retourna vers nous avec un : « Prodigieuses, les réponses de cet enfant pour son âge »
« C’est le premier de la Classe Majesté » répondit le religieux Professeur avec fierté.
« Alors je veux aussi interroger le dernier de la classe » dit le Roi. J’étais mortifié et mon collègue encore plus que moi. Un enfant pale se leva, l’œil triste, fixant le sol, et couvert de honte.
Mon collègue désireux de protéger l’enfant s’approcha du Roi et chuchota à son oreille : « C’était autrefois un excellent élève. Mais depuis qu’il a perdu sa mère qui était veuve, il ne travaille plus. » L’œil du Roi fut ému de pitié et commença à s’humidifier. Son sourire disparut. Il semblait évoquer en lui-même un souvenir personnel pénible. Etait-il possible qu’un si grand homme ressente de la tristesse pour le malheur d’un enfant inconnu ?
IL se dirigea vers l’élève qui n’osait pas lever les yeux, puis lui dit : « Me permet tu de m’asseoir à coté de toi ? » L’enfant leva des yeux surpris et balbutia un timide « Oui…votre…Majesté ».
« On m’a dit qu’autrefois, tu travaillais très bien. Dans quelle matière excellais tu ? » lui demanda doucement le Roi.
« J’étais surtout bon en histoire…votre Majesté » répondit timidement l’enfant.
« Alors si je te pose une question en histoire, me donneras tu la joie d’y répondre aussi précisément que possible ? » reprit le Roi.
« J’essaierai de tout mon cœur… pour vous faire plaisir… votre Majesté » répondit l’élève.
« Très bien, si je te dis par exemple la date de 1515, qu’est ce que cela évoque pour toi ? » demanda le Roi.
« La naissance de Sainte Thérèse d’Avila votre Majesté ! » répondit sans hésiter l’enfant, pendant que toute la classe se mettait à pouffer de rire.
L’œil du Roi se fit plus sévère en regardant la classe. « Pourquoi riez vous ? dit-il. Votre petit camarade a parfaitement répondu à ma question. La Grande Thérèse d’Avila, ce prodigieux Docteur de L’Eglise est effectivement née en 1515. Cette date n’est pas seulement celle de l’épisode d’une victoire de l’un de mes aïeux. | |
| | | Séraphin Assidu
Nombre de messages : 412 Age : 55 Localisation : Sur Terre
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 18:01 | |
| C’est l’ignorance qui vous fait rire. Retenez cette leçon qu’avant de rire d’un sujet, il faut préalablement en vérifier tous les aspects, de peur d’étaler aux yeux de tous, le rire du sot preuve de votre ignorance. C’est encore Sainte Thérèse d’Avila qui disait d’observer toute chose, et de n’en retenir que ce qui est bon. Plus encore que les connaissances générales, je vous encourage à cultiver la bonté entre vous. C’est à ce prix qu’un peuple se tient conforme à la Divine volonté et vit dans la Paix et l’abondance ».
Tous les élèves avaient reprit un sérieux de marbre devant cet enseignement du Roi en personne.
« Et pour vous donner exemple, de cette bonté que je réclame à vous tous envers les moins chanceux de la vie, futurs fils du Royaume de France, je donne à votre camarade mon propre chapelet » reprit le Roi. Et il détacha son chapelet usé de sa ceinture pour le déposer dans la main de l’enfant.
Il n’y eu qu’un murmure parmi les élèves. « IL lui donne son propre chapelet… Le chapelet royal… celui qui a vaincu les Russes pendant la dernière guerre….il a de la chance… ç’est d’une valeur incalculable…j’aimerais être à sa place…etc. »
« Dis moi enfant, dit le Roi, je sais que tu n’as plus de maman ni de papa. Chez qui vis tu à présent ? »
« On m’a adopté votre Majesté. Ce sont de braves gens et ils m’aiment comme leur fils…mais moi…je m’ennuie de ma maman…même si je sais qu’elle est au Ciel.. » Répondit l’enfant en versant quelques larmes.
« La Mienne aussi est au ciel et elle me manque, reprit le Roi ému. Tu vois, je suis comme toi : orphelin de père et de mère. Mais je sais que je la retrouverai un jour, car la mort n’est qu’une séparation temporaire de notre famille. Une partie de la famille est sur terre, l’autre au ciel. Mais à la différence de toi, je n’ai pas de parents adoptifs pour m’aimer ici bas. Seulement un bon peuple que j’aime et qui m’aime, mais cela ne suffit pas à remplir mon cœur d’homme solitaire, car je n’ai plus du tout de famille. Pas même un fils ou un neveux à aimer. Accepterais tu d’être mon neveux par adoption ? »
Une joie nouvelle remplit soudainement les yeux du garçon qui répliqua : « Oh ! Oui votre majesté…mais…j’en suis indigne. »
« Laisse tomber les histoires de dignité. Nous sommes tous des fils de Dieu. Alors dés ce jour, tu m’appelleras « Oncle Henry ». Tu viendras me visiter chez moi, je t’apprendrai à faire de la voile. Je n’ai pas les moyens financiers d’avoir un bateau, car je ne touche que le salaire du petit peuple et je vis aussi pauvrement que le plus pauvre de mes sujets, mais j’ai des amis qui en ont un. Et par amour pour moi et mon nouveau neveux ils me le prétteront. Nous irons à la pêche ensemble. Et puis, je t’apprendrai à faire du cheval. L’un de mes amis à des chevaux. Tu aimeras voir mes oiseaux. Ils sont si simples, si gentils. Et puis j’irai te visiter chez toi. Es tu d’accord ? »
« Oh ! bien sur que oui votre Maj.…heu…oncle Henry. » répondit l’élève ivre de joie.
« Alors, puisqu’ à présent je suis ton Oncle, peux tu me promettre de me faire la joie de bien travailler à l’école ? »
« Oui Vot…Oncle Henry, je vous en fais la promesse. Je veux donner de la joie à votre cœur » dit l’enfant.
« Bien, donnons nous le baiser familiale de Paix » dit le Roi. Et l’enfant appuya deux gros baisers sonores sur les joues du grand Monarque.
Toute la classe murmurait : « Quelle chance il a…il embrasse le Roi…tu as vu ?... »
« Oncle Henry ! demanda l’enfant, puis je vous demander une faveur ? »
« Elle sera exécutée pour autant qu’elle soit sagesse et réalisable. » répondit le Roi
« J’aimerais oncle Henry, poursuivit l’enfant, que vous nous fassiez la joie de nous raconter l’un des épisodes de la guerre Russo- chino-musulmane que vous avez vécu dans la France d’avant, dans le vieux temps ou elle était encore une république prostituée à satan. »
« C’est d’accord répondit le Grand Monarque. Je vous raconterai l’un de ses épisodes cet après midi, car pour l’heure, je dois encore visiter la section des filles, ainsi que les élèves de terminale »
Comme il s’apprêtait à sortir, toute la classe se leva, tendit le bras à la façon Romaine et s’écria d’une seule voix : « Longue Vie à Notre Roi. Que Dieu protège notre Roi ! »
La Classe des fillettes était presque identique à celle des garçons.
Leurs petits tailleurs bleus couvrant les genoux, ne laissait apparaître de la jambe qu’une paire de chaussette blanche sous des souliers noirs. Les Sœurs enseignantes accueillirent chaleureusement le grand monarque qui les remercia pour tous ses joyeux signes d’accueil. Puis vint le moment où le Roi interrogea les filles.
« Pourquoi la jupe ou la robe sont-elles obligatoires dans le Royaume de France, pour les femmes ? » questionna t’il
Une Trentaines de mains se levèrent en même temps pour répondre. Et une élève fut désignée.
« Parce que votre Majesté, de même qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être habillé en femme, il n’est pas bon pour la femme d’être habillée en homme. Le Seigneur nous le défend expressément dans la Sainte Bible. La Femme doit porter la marque unique et glorieuse de sa distinction de l’homme en portant une tenue vestimentaire adéquate et honnête. Ainsi ils se distinguent l’un de l’autre, portant sur eux la marque de leur distinction comme créature unique de Dieu »
« Est-ce à dire, que sans leurs vêtements, les hommes et les femmes sont semblables et égaux ? » reprit le Roi.
« Non votre majesté, répondit de nouveau la fillette, les hommes et les femmes ne sont pas égaux. Ils sont complémentaires. Or, il n’y a pas d’égalité sans dualité. L ‘égalité produirait la guerre dans le couple et donc dans la société. La Dualité n’existe pas dans la complémentarité de l’amour. Ils sont deux reflets différents du même diamant, sans être deux diamants, car le Seigneur a dit dans la Bible : Ils serons deux, mais ne feront qu’un. »
Le Roi, très surpris de la profondeur de la réponse de cette fillette, lui demanda : « D’où te viens toute cette connaissance ? »
« De mon Père votre Majesté. Il est théologien. Alors, le soir, il m’explique ce que je ne comprends pas toute seule. » Répondit la fillette.
« Tu diras alors à ton père, répondit le Grand Monarque, que je lui accorde ma royale bénédiction parce qu’il élève sa fille en bonne fille du royaume France, et en future sujette du Royaume des Cieux. »
Quelques minutes plus tard, comme il sortait de la classe sous les : « Longue Vie à Notre Roi. Que Dieu protège notre Roi ! », L’une des filles dit à sa camarade de table : « Et en plus il est bel homme… ! » Le Grand Monarque entendit ce compliment, s’arrêta, se retourna vers la fillette mortifiée d’avoir été entendu du Roi, et s’approchant d’elle en souriant il lui dit : « La vraie beauté est celle du cœur. Lorsque tu seras en age de fonder une famille, ne t’arrête jamais à la beauté d’un homme, mais attache toi à la bonté de son cœur et tu seras heureuse. Car la beauté passe, mais la bonté reste ! »
Une fois sorti dans les longs couloirs de l’établissements, nous marchions cote à cote, pendant que le chauffe-eau solaire, placé tout en haut d’un mat dans la cour du lycée, nous renvoyait par instant au travers du triple vitrage, les éclats aveuglants de sa surface miroitante, dans sa course rotative qui suivait le soleil. Depuis cet étage, on percevait nettement dans le lointain les toits des nombreuses petites fermettes qui exploitaient leurs parcelles de terrain, depuis que l’élevage avait été réduit. Je m’arrêtais pour montrer un lotissement au Roi en lui expliquant qu’il y avait autrefois à cet emplacement un super marché, fort heureusement aujourd’hui remplacé par un marché quotidien et d’innombrables boutiques d’artisans. Grâce à cette politique, le chômage et la misère avaient complètement disparu de France, et chacun pouvait être certain de recevoir le fruit de son labeur. Un Peu à notre droite, un blanc et royal drapeau incrusté d’une fleur de lys dorée surmontant les deux cœurs unis de Jésus et de Marie flottait fièrement dans le vent.
Nous arrivâmes enfin au niveau des classes terminales des jeunes adultes.
Quelques minutes plus tard, notre Roi était en discussion avec la « relève » du Royaume. Un élève répondait au roi Henry sur une question relative à la démocratie.
«… La Démocratie poursuivait l’élève, est une usurpatrice des peuples. Dans ce sens elle laisse croire aux peuples que leur choix est déterminant pour la direction d’un pays, alors que les usurpateurs qui sont en place au pouvoir ne sont mandatés par personne, bien qu’ils soient votés. Ainsi ils ne représentent qu’eux même et leurs propres intérêts. Usurpatrice une seconde fois, dans la mesure ou elle laisse croire au peuple que son choix politique est déterminant dans la conduite d’un pays, alors que le peuple n’a ni la qualité, ni l’intelligence, ni surtout la Grâce nécessaire requise pour conduire son propre pays. Usurpatrice enfin dans la mesure où le plus beau parleur sera élu à la tête par une multitude d’inconscients et que les intelligents seront châtrés de leurs prérogatives et de leurs pouvoirs exécutifs. La Politique de la démocratie est : « Puisque nous sommes nombreux à avoir tord, même si nous sommes tous des incapables, nous avons forcément raison ». Elle n’est en fait que la réplique terrestre, de l’ancienne rébellion satanique céleste. ET tous les systèmes révolutionnaires sont battis sur cette réplique. La Démocratie et la révolution sont des châtiments de Dieu pour un peuple, pas une liberté. Et l’origine satanique de la révolution et de la démocratie est prouvée par le fait même qu’elles ne tolèrent rien de ce qui est chrétien, ce qui n’est pas le cas de la monarchie. »
« Cela justifie t’il alors son remplacement par une monarchie absolue, voir tyrannique ? » rétorqua le Roi à l’étudiant.
« Non, votre Majesté, pas dans le système Français actuel en tout cas. Les Démocraties pour se tenir en place, enseignent faussement contre la monarchie en faisant l’amalgame entre les mots monarchie et tyrannie à tels points que ceux qui vivent dans une prison démocratiques, sont convaincus d’être libre. Ils croient l’erreur parce qu’elle est médiatique. Pourtant tyrannie n’est pas synonymes de monarchie. L’Histoire nous le prouve par exemple avec Staline, qui fut un tyran sanguinaire sans être un monarque, et il se trouva pourtant à sa mort, des gens suffisamment conditionnés par les techniques de l’éducation des masses, pour le pleurer. La Monarchie absolue est le système de gouvernement voulu par Dieu, même au Ciel. Ainsi, il nous est absolument nécessaire, de représenter politiquement sur terre ce qui existe au Ciel. Et en ce cas, le Monarque ne devient pas tyran, mais Père du peuple prêt à mourir pour son pays s’il le fallait. Les Sujets deviennent ses fils, et non ses esclaves, ses obligés ou ses contribuables. Et lui-même dépasse ses propres intérêts pour gouverner son peuple pour le bien des fils du royaume. C’est lui qui choisit, certes, mais c’est aussi lui seul qui reçoit l’onction, donc la grâce sanctifiante de conduire le royaume vers son plus grand bien pour le plus grand profit de tous. » | |
| | | Séraphin Assidu
Nombre de messages : 412 Age : 55 Localisation : Sur Terre
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 18:02 | |
| « Je souscris à votre excellente analyse mon jeune ami » répondit le Roi. Puis il demanda : « A votre avis, que pensez vous de l’interdiction des films violents et des films et revues à caractères pornographiques ? »
« Je pense votre majesté que ces films ou revues, sont une déformation de la réalité objective. Ils étaient autrefois utilisés pour flatter les plus bas instincts de l’homme afin d’en faire un animal sans âme, une immondice de la création. D’autant que cela influençait le comportement des gens par l’habitus que le visionnage de ses horreurs engendrait, et ainsi le sens critique et moral disparaissaient, laissant ainsi libre cours et favorisant l’accroissement des instincts dévoyés de brute ainsi qu’au développement d’une personnalité démoniaque plutôt que cherchant à l’annihiler. Toutes ses brutes furent tuées par la colère de Dieu avec juste raison, puisqu’ils n’avaient plus rien d’humain. »
Comme l’heure de midi approchait, nous sortîmes et allâmes nous restaurer à la cantine de l’école en compagnie de tous les élèves de l’établissement qui, après les acclamations d’usage envoyèrent comme délégué vers le Roi, un tout petit enfant qui se trouvait en première année de maternelle. Avançant timidement vers le Grand Monarque, le petit hésitant déclara sérieusement : « Ils m’ont dit de vous demander de faire la prière pour le repas votre Sire… ». Henry le souleva du sol, l’assit sur ses genoux. Lui déposa un baiser sur le front, puis le reposa sur le sol et le renvoya à sa place avec un grand sourire.
Après quoi il se leva, et tous se levèrent en silence, et écartant les bras, il dit d’un ton Grave : «Père, je te rends Grâce pour cette nourriture, daigne la bénir au nom de ton Fils Jésus Christ Notre Maître et Seigneur, et de l’Immaculée Vierge Marie Co-rédemptrice des peuples comme nous l’a enseigné notre regretté Saint BenoÎt XVI. Daigne bénir également cette journée, notre santé, et tous ceux qui de prêt ou de loin on participé à cette œuvre de restauration à laquelle nous sommes invités par l’effet de ta bonté. Ô Père, daigne bénir d’une grande bénédiction tous ceux qui sont présents ici, afin qu’ils portent du fruits spirituel pour la France et pour le monde. ET donne moi assez d’humilité et de sagesse pour conduire mon peuple terrestre, vers tes rives célestes » Puis il fit un grand signe de croix en ajoutant : « Au nom du père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen »
J’avais toujours du mal à croire, que cet homme qui déjeunait en face de moi, était l’illustre et très respecté empereur des terres Chrétiennes. L’un des plus grands hommes que la terre n’ait jamais porté. Sa simplicité, son humour parfois, ses sourires, ses regards, ne laissaient place à aucune trace d’orgueil. S’il m’avait dit qu’il était un simple balayeur, je l’aurais cru. Il vivait, dans une petite maison entourée d’un jardinet où se chevauchaient ses centaines de livres. Parfois il me disait en riant : « J’aurais pu vivre à Versailles, mais c’est inchauffable cette grande baraque ! »
Le Plus illustre d’entre nous, vivait comme un pauvre au milieu de nous. Et je contemplais cet homme incroyable, respecté et craint par la majorité des peuples de la planète, qui avait soumis le monde musulman, terrassé toute l’Asie, anéantis l’armée Russe, regagné des peuples à L’Eglise, cet homme prévu par plus de 500 prophéties, me parler de choses et d’autre en mangeant son fromage sur son plateau repas…c’était irréel.
Puis me revint en mémoire des prophéties presque oubliées à son sujet, et je me décidais de lui poser la question, alors que nous attendions le café. « Vous Savez Majesté, qu’une prophétie parlait de certaines particularités physique propre à vous reconnaître, à l’époque où nous ne vous connaissions pas. Je veux parler de celle qui décrit que vos deux orteils sont de dimensions inégales, et que le signe de Dieu apparaîtrait sur vos deux omoplates »
Avec un bon sourire il me répondit. « J’ai en effet un orteil un peu plus gros que l’autre et deux taches de vin, de naissance, en forme de croix sur les deux omoplates. La Prophétie disait juste. Cela n’a cependant pas empêché quelques usurpateurs assoiffés d’orgueil et de gloires de vouloir se faire passer pour moi à l’époque ancienne. Là où est la viande, le charognard arrive »
« Une autre prophétie disait que le nom de votre mère commençait par un Y et se terminait par un L. De même qu’elle disait que votre nom de baptême commençais par un J et se terminait par un S, tout comme Notre Seigneur » continuai- je.
« Le Prénom de maman était « Yvel », et mon nom de Baptême est « Jonas » me répondit-il, Là encore, votre prophétie disait vraie ».
Une question me brûlait l’esprit, et je le lui dis.
« Allez y, posez là, me dit-il, n’ayez crainte mon Père. Si je peux y répondre, j’y répondrai »
« C’est à Propos de l’Antichrist Majesté. Dans les années 2007,2008 on parlait beaucoup de l’arrivée de l’Antichrist. Or, les années ont passé démentant tous les pronostics, et il n’est toujours pas arrivé, nous ne savons d’ailleurs pas quand il arrivera. Ni même s’il est né. »
« Vous n’avez jamais lu Maria Valtorta ? Me demanda t’il »
C’étaient mes livres de chevets. Je lui répliquais « Si votre Majesté, mais je n’y ai rien lu de relatif à notre époque… »
« Alors, me répondit-il, c’est que vous n’avez pas bien saisi le sens de ce qu’elle écrit. Reprenons depuis le début. Vous me dites à propos de l’Antichrist : « nous ne savons d’ailleurs pas quand il arrivera. Ni même s’il est né ». Et moi je vous répond, l’Antichrist est né en Juin 1998. »
« Comment pouvez vous affirmer cela votre Majesté ? »
« Parce que j’ai lu l’encyclique de Saint Jean Paul II sur la Foi et la raison. Les Racines de la Foi sont la raison. Sinon nous tomberions dans les filets des sectes. C’est une chose propre aux sectes que de déformer les paroles du Christ et de dire à leurs adeptes : Croyez sans voir, qu’ils traduisent par : Croyez à ce que nous vous disons SURTOUT SANS REFLECHIR !. Si j’affirme cela, c’est parce que ma raison me dit que le Christ est né exactement à la fin du solstice d’hiver. Lorsque dans la nuit complète nous attendons que les jours s’allongent et redeviennent plus lumineux. Or, son antithèse l’Antéchrist, ne peut naître qu’en fin de solstice d’été, c'est-à-dire fin Juin, dans les environ du jour de la St Jean, lorsque les jours déclinent et qu’augmentent les ténèbres. Comprenez vous ? »
« Je vous suis tout à fait votre Majesté. Mais pourquoi en 1998 ? Rien ne nous interpelle sur cette date ? »
« D’après vous, combien font trois fois, six cent soixante six ? »
« Effectivement votre Majesté. Vu dans ce sens symbolique…Je sais que le 3 est le chiffre de la perfection, de l’aboutissement complet, et qu’en 1332 de notre Ere qui est égale à deux fois six cent soixante six, ce fut l’époque des grandes hérésies et des nouvelles philosophies qui se manifestèrent… »
« Ça c’est la seconde attaque Satanique, reprit le Roi. La Première fut en 666 de notre ère avec l’arrivée de l’ Ere Musulmane. Et la dernière en 1998 quand il fut permis à la science encore secrète de l’époque, de cloner l’être humain. »
« Je ne vous suis pas très bien votre Majesté »
« C’est pourtant simple. Répliqua le Roi. Vous avez 3 attaques sataniques. La première implante une fausse religion pour endiguer la vraie Foi au Christ. La Seconde se sert des philosophies anti chrétiennes et des hérésies pour détruire, cette fois ci, de l’intérieur la vraie Foi en Christ au sein même de l’Eglise si c’était possible. La Troisième est une attaque directe de Satan contre Dieu via la famille. Le Clonage est l’action de se reproduire seul. Or le couple humain est le symbole de la Trinité, puisque : Le Père aime le Fils, Le Fils aime le Père, et l’effusion de cet amour donne un troisième vivant : L’Esprit Saint. De même l’homme aime sa femme, la femme aime son mari, et de l’union des deux naît un troisième vivant qui est à la fois son père et sa mère. De deux ils ne font qu’un. Or, le clonage est une attaque directe contre cette trinité familiale, donc contre Dieu. Et parallèlement les pensées philosophiques anti Christ du XXem siècle amenèrent à faire croire à la femme qu’elle était libre, indépendante et surtout égale de l’homme, au détriment de l’Amour, donc du mariage, donc de la famille. Et la femme devint insolente, et l’homme irrespectueux envers elle. Le Mal s’est donc servit de toutes les formes de mal historique pour aboutir là. La boucle était bouclée et la bête pouvait donc naître, puisque son règne était prêt dans les consciences. Mais –et c’est là qu’intervient Maria Valtorta- le Christ nous apprend qu’il est nécessaire qu’il y ait une période de Paix, comme sur un ring de Boxe, qu’il faut marquer un temps d’arrêt à la vertigineuse descente vers le mal, pour que les Chrétiens d’un coté, et que les Satanistes de l’autres puissent se retremper chacun dans leur matière respective en vue du terrible assaut final. C’est le temps du Lys doré sur le drapeau blanc avec en dessous le symbole des cœurs unis. C’est le temps de Paix. Le Temps de la Gloire de L’Olivier symbole de Paix, par lequel était désigné dans la prophétie de Saint Malachie notre regretté Saint Benoît XVI qui commença cette ère. »
« A quoi correspond ce temps d’arrêt ? » lui demandai-je ?
« A l’arrivée triomphale du Christ à Jérusalem ! Avant ce temps, le Christ est plus ou moins persécuté. Mais la résurrection de Lazare signe à la fois, son titre de gloire pour le peuple, mais son arrêt de mort par ceux du temple. Vous remarquerez mon Père, que lorsque arrive le temps de l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem AUCUN membre du temple ne s’y oppose. Les Apôtres eux-mêmes pensent que ENFIN, le Christ est reconnu pour ce qu’il est, et que L’Eglise est déjà triomphante. Or, Rien n’est plus faux. Elle ne commença à triompher que par la résurrection après avoir passé l’épreuve en son Maître.
Que constatiez vous au début du XXI em siècle, sinon une persécution de L’Eglise malgré des miracles reconnus même par la science ? Et que constatez vous à notre époque Mon Père ? L’Eglise est pieuse, humble, zélée mais triomphante seulement en apparence…juste avant d’être crucifiée et de descendre 3 jours au tombeau. C'est-à-dire un peu plus de trois ans du règne bref mais terrible de l’Antichrist. Elle ne sera vraiment définitivement triomphante qu’après.
Or, ce temps, MON temps ne doit durer que Vingt cinq ans. Comme l’Antichrist est le Singe du Christ. Il voudra faire son entrée triomphante sur la scène du monde à l’age de trente trois ans, faites vous-même le calcul : 1998 plus dix ans, date ou démarra la guerre, et ajoutez y les vingt cinq ans de paix de mon règne. Vous tombez pile poil sur cet âge là. »
J’étais sidéré par la précision de sa réponse, tout en le regardant boire sa tasse de café.
Le temps passa à toute allure, et quelques quarante cinq minutes plus tard, nous retrouvions tous les élèves du lycée, réunis pour l’occasion dans la grande salle du gymnase, afin d’écouter notre roi leur parler de ses souvenirs de la grande guerre. Chacun était complètement plongé dans l’histoire, et posait parfois des questions afin d’améliorer la compréhension de l’ensemble.
« Un Soir que je me retrouvais à Nantes avec deux de mes fidèles compagnons, nous dit-il, nous fumes surpris par un détachement inhabituel de l’armée Russe dans ce secteur encore en zone libre. Fort heureusement, mes compagnons et moi-même avions toujours sur nous nos chapelets.
Alors que je disais à l’un de mes compagnons d’arme, que les Russes ne devaient pas encore nous avoir repéré, il se jeta soudain sur moi, et reçu dans son épaule gauche les | |
| | | Séraphin Assidu
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| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 18:04 | |
| deux balles qui m’étaient destinées. Je voyais bien qu’il souffrait, mais lui ne disait rien d’autre que : « Ce sont de simples égratignures ».
Mon fidèle Gabriel, mon autre compagnon d’arme se mit à plat ventre sur le ravin qui nous protégeait des balles de l’ennemi, et à l’aide de ses jumelles, tentait de repérer les agresseurs et de faire le bilan de notre situation. C’est seulement lorsque nous voulûmes faire machine arrière que nous nous rendîmes compte que nous étions bel et bien encerclé, et que le cercle ce rétrécissait de plus en plus.
D’autre part, les Russes avait commencé, à la suite du premier coup de feu qui aurait dû m’être fatal, par mitrailler dans notre direction. Les balles nous sifflaient aux oreilles, et les grenades explosaient de partout. C’était l’enfer. Et Gabriel nous dit, les yeux plantés dans ses jumelles : « Ils sont environ 10 000 à vue de nez et nous sommes trois…ou plutôt deux et demi, car E.G.R est blessé » E.G.R était le diminutif des trois premiers prénoms de notre ami.
C’est à ce moment là qu’EGR se tourna vers moi et me dit : « Qu’est ce qu’on mange ce soir ? » Dans les pires circonstances de la vie, il conservait toujours son superbe sens de l’humour.
Surpris je lui dis : « On nous tire dessus, et toi tu penses à ton estomac ? »
« Je pense surtout à tes royales côtelettes. Car si nous restons ici, les Russes vont faire de toi un « Couscous Royal » avec en brochette du Henry V à la sauce d’agneau pur et sans tache. Et vu que le ciel est plutôt plombé, et que je n’ai pas sur moi de parapluie pour cette pluie là, que fait-on ?
Gabriel qui était un ex champion d’échec d’avant guerre répliqua : « EGR a raison, il faut filer d’ici vite fait, sinon je crains qu’il n’y ait échec au roi par le cavalier ; et cette fois le cavalier est russe. »
« De toute façon, il nous est impossible de fuir à présent. Leur répondis-je. Nous n’avons plus d’autre choix que d’utiliser le chapelet »
« J’ai sur moi la prière de Léon XIII » nous dit Gabriel.
« Super ! s’écria EGR, on va enfin pouvoir commencer à désinfecter la région de cette racaille »
Et nous commençâmes à trois, à réciter l’authentique prière à Saint Michel Archange. Nous n’en étions pas arrivé à : « fuyez loin de nous, puissances ennemies » que deux tourelles supportant des câbles haute tension en acier s’effondrèrent sur une dizaine de chars d’assaut, dont les conducteurs périrent sur le champs. Puis nous vîmes de lourds nuages noirs s’amonceler dans le ciel pourtant serein, et il se mit à tomber des grêlons gros comme mes deux poings qui décimèrent une bonne partie de l’infanterie et endommagèrent sérieusement leur matériel. Nous étions épargnés par cette pluie mortelle. Mais la danse n’était pas terminée. Alors que nous avions terminé l’exorcisme, nous primes notre chapelet et commençâmes à réciter le Rosaire.
Il se produisit d’abord un léger tourbillon de brise, soulevant quelques feuilles mortes, puis le tourbillon s’amplifia encore, et grossit de manière démesurée jusqu’à se transformer en une tornade d’une puissance et d’une fureur incroyable qui soulevait comme de la paille tous les matériels militaires sur son passage, et les projetait au loin avec une violence extraordinaire. Des éclairs incroyables sortaient de cette tornade immensément puissante et frappait sans pitié l’armée ennemie. Les missiles qu’ils lançaient aspirés par cette tempête se détournaient sur eux et revenaient les frapper. Leurs propres grenades s’envolaient et explosaient à leurs pieds. Leurs balles elles mêmes se retournaient contre eux et venaient frapper ceux qui les avaient tiré. Tandis que nous priions, la nature combattait pour nous et détruisait avec une puissance sans faille et sans pitié, l’armée adverse.
A la fin, il n’en restait plus un de vivant, et le reste avait fuis comme il pouvait. Et Gabriel déclara calmement : « Ce coup là je ne le connaissais pas. Le cavalier vaincu par le fou…de Dieu ».
Sur la route du retour, nous tombâmes sur un blessé Russe couvert de sang qui, se mettant à genoux le front dans la boue, nous dit en tremblant de tout son corps et en pleurant : « Ispitaït jalost ménia bolchié koldouni » ce qui signifie « Ayez pitié de moi grands sorciers. »
EGR était le seul de mes compagnons à parler un peu le Russe à l époque. Il lui répliqua : « Moui nié ïavlïaiémcia koldounami no cinovïami bojimi. Iésli ti kotsèch bit snciénim, ti doljièn viérit v raspïati » : « Nous ne sommes pas sorciers mais fils de Dieu. Si tu veux être sauvé tu dois croire au christ. »
« Da, Da, ïa vierou v raspïatié » : « oui, oui, je crois au Christ »
Je m’approchais du pauvre homme, et je lui mis les mains sur la tête pour dire la prière des malades. Comme il reculait par crainte de mes mains, mon compagnon lui dit : « Opasalcia, aune, nach korol tébia solbiraïétsia viliétsit » : « N'ai crainte, lui notre roi va te guérir. »
Il voyait ses blessures se refermer instantanément, et il se jeta à mes pieds, baisant mes chaussures, en disant : « Spasiba, Bolchoï spasiba. » : « Merci, Merci beaucoup. »
Puis il se leva, regarda tour à tour mes compagnons et moi-même et nous dit : « ïa kotsou kriéchiénié ! », « Je veux le baptême ! » et il partit en courant en direction de la ville en disant : « Gdié Svïachiéniki ? Gdié Svïachiéniki ? » « Ou sont les Prêtres, où sont les Prêtres ? »
Puis je me tournais vers mon fidèle EGR et le guérit également. C’est pourquoi, Les Deux balles qu’il reçut dans l’épaule et qui me sauvèrent la vie, sont enchâssées aujourd’hui dans ma couronne.
Voilà l’histoire de notre première victoire sur les forces Russes. Dieu combattait pour nous à notre place. Et cette puissance de Dieu détruisit à la fin 5 650 451 soldats ennemis toutes nations confondues. »
Le Soir nous nous rendîmes chez Cyril, un ami émigré en Bretagne. Toutes les sœurs et Saintes femmes étaient présentes ainsi que Nathalie et une partie de son groupe de prière et nos autres compagnons. Avant le repas, Cyril ouvrit la Bible au hasard et sa main tomba sur ce chapitre du Psaume :
« Seigneur, jugez ceux qui me veulent du mal, triomphez de ceux qui m'assaillent. Qu'ils soient confondus et rougissent de honte ceux qui en veulent à ma vie, Qu'ils reculent et soient confondus ceux qui méditent ma perte. Qu'ils soient comme la poussière au souffle du vent, et que l'Ange du Seigneur les chasse devant lui. Que leur voie soit ténébreuse et glissante, et que l'Ange du Seigneur les poursuive. Car, sans cause, ils ont caché leur filet pour ma ruine, c'est sans fondement qu'ils ont porté blâme contre moi. Que la ruine tombe sur lui à l'improviste, que le filet qu'il a caché le saisisse ; qu'il y tombe et périsse. Et mon âme exultera dans le Seigneur, elle goûtera l'allégresse dans Son salut. »
C’était très exactement ce qui venait de se passer.
Mais il ne faut pas que vous pensiez que tout se passa ainsi pour le mieux. Mes principaux ennemis et adversaires, des soldats de Satan inspirés par lui, étaient bel et bien Français. J’avais contre moi toutes les forces politiques de l’époque, mais leur gâchis était si immense que le peuple ne les écoutait plus depuis longtemps. Le Plus grave était cette succession de faux Rois qui se prétendaient Grand Monarque sans en avoir le titre ni le pouvoir, et qui, par de douces et mielleuses paroles prétendument révélés par le Christ, en induisait un grand nombre en erreur. Leurs partisans s’injuriaient entre eux. Cela ralentit considérablement mon arrivée au pouvoir, car ses usurpateurs détournaient le peuple de France au profit de leur immense orgueil de loup déguisé en agneau.
C’était à ce point que les armées militaires Françaises combattaient d’un coté et perdaient des batailles en se faisant inutilement décimer, tandis que notre petite troupe remportait des victoires à 10 contre 10 000 et sans autres armes que le chapelet .Voila le dégât militaire qu’avaient créés ses faux rois usurpateurs par leur orgueil. Jusqu’à ce que les Français se rendent enfin compte de notre avancée sur l’ennemi, et obligent le semblant de faux dirigeants encore en place- et qui tenaient à leur place- de mettre les armées militaires derrière notre troupe. Depuis ce jour il n’y eut plus de perte dans l’armée, car nos avions, et missiles étaient protégés par nos prières.
C’est donc le peuple de France, qui me supplia de reprendre le trône qui me revient de droit. Et je reçus l’onction Royale à Reims de la part d’un Evêque qu’il nous fût difficile de trouver- les autres ayant fuit ou étant morts- dans la Cathédrale dont il ne restait plus que les murs. Symbole de la Chrétienté en ruine quand reviendrait le Roi de France.
Un élève d’une quinzaine d’année leva la main pour poser une question :
« Votre Majesté, vous parlez de vos compagnons, et vous citez deux prénoms. N’étiez vous que trois ? Connaissons nous encore ces hommes ? Sont-ils morts ? Comment on commencés les évènements ? »
« Pas un seul de mes compagnons, mes soldats de la Croix, ne périt durant ce conflit. Nous étions une douzaine d’hommes, sans compter les saintes femmes qui priaient pour nous. Je n’ai cité que les deux noms de ceux qui vécurent cet épisode précis, mais il y avait aussi : Jean Marc, Michel, Jean François, Paul, Laurent, Cyril, Laurence, Marie, Nathalie, Milène et tant d’autres qui sans expressément faire partie du groupe me soutenaient et m’aimaient. Dieu a voulu que la prière de mes gens boutent hors de France, tous nos envahisseurs Russes, Chinois et Musulmans qui souhaitaient se partager la terre du Royaume de France après la grande chute économique, qui appauvrissant notre pays, avait contribuée à un soulèvement populaire qui commença par les banlieues, et dégénéra en cruelle guerre civile. Ce temps fut très court. Trois mois tout au plus, mais abominable.
Les forces de gauches et les Musulmans se crurent quelques temps maître du pays et imposèrent leur abominable loi martiale. C’était atroce. Il y eut une guerre terrible entre l’occident Chrétien et les Musulmans. Et les Russes et les Chinois constatant que notre pays était à terre, et dirigé par des fous qui se battaient entre eux, décidèrent de lancer une attaque afin de nous envahir. Lorsque le dernier Président fut abattu, on cacha sa mort durant trois jours, mais ce fut l’élément déclenchant pour l’attaque ennemie qui commença par Orléans ou atterrirent leurs flottes aéroportées. Le soir ils n’y étaient pas, et le matin ils y étaient. Paris fut rasée ce jour là en moins de 3 jours. Le Troisième jour seule 88 personnes en ressortirent vivants.
C’est peu avant cette époque, fin 2008 que je rencontrais mon fidèle EGR à Kalinovka en terre Ukrainienne. Vous le connaissez sous le nom plus connu de « Législateur », car c’est lui qui écrivit sur mon ordre, dés cette époque, et dans le plus grand secret, les lois aujourd’hui en vigueur qui régissent notre beau Royaume. Il n’est pas mort, mais est devenu un Staretz, un moine ermite qui termine ses vieux jours dans la solitude, la prière, et le jeûne. Quand à Gabriel, il est aujourd’hui votre Saint Evêque de Reims. Je l’avais rencontré en France à peu prés à la même époque. Certains de mes autres compagnons sont morts, mais de vieillesse. »
Une autre élève d’environ 16 ans leva la main : | |
| | | Séraphin Assidu
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| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 18:05 | |
| « Vous venez de L’Est votre Majesté. Où habitiez vous avant guerre, et quel était votre métier ? Comment avez-vous su que vous étiez le futur Grand Monarque ? »
« Lorsque mon illustre aïeul encore enfant dut s’enfuir déguisé en pauvre de la prison du temple après la décapitation de Saint Louis XVI, et qu’il fut échangé par un vrai enfant pauvre mais mort, il fut apporté en Autriche chez ses grands parents maternel qui le cachèrent. Ceci put se faire, Grâce à La Bonté de mon illustre aïeul Saint Louis XVI qui lui avait procuré de solides et indéfectibles amitiés parmi ses sujets dans le plus grand secret. Puis il se maria et fonda une famille et il s’établit au Liechtenstein sous une fausse identité. Toute ma famille étant pauvre, elle n’attira pas l’attention de ceux qui nous recherchaient en bien ou en mal depuis la révolution. C’est là que je suis né. C’est là que je travaillais un certain temps comme ouvrier dans un garage.
Ma mère cette grande Chrétienne mourut alors que j’étais encore jeune, je n’avais pas dix ans, et je fus recueilli dans une brave famille Chrétienne qui émigra un temps au Tyrol. Là j’y fortifiais ma Foi. Je voulais devenir Prêtre, ou moine, mais je doutais de ma vocation. Puis je tombais sur les Prophéties qui parlaient du grand Roi de France, et maman m’avait appris que nous descendions de la branche Royale. J’avais donc de sérieux doutes sur mon futur. Mais je souhaitais attendre l’ordre de Dieu. Et puis, je me sentais incapable de diriger un Royaume comme la terre de France. J’avais conscience de mon incapacité. Mais comme il était écrit que le Grand Monarque serait très pur, je me gardais dans la chasteté et la continence en évitant le mariage, puisque je me devais d’être vierge pour mon accession au trône et surtout pour recevoir l’onction royale de la Sainte ampoule.
Un jour le Seigneur m’apparut et chassa mes doutes en me disant : « C’est Toi que j’ai choisi pour relever le Royaume de France. J’enverrai au devant de toi mes fidèles serviteurs, ceux qui savent reconnaître ma voix en ces temps troublés. Ils t’aideront. N’aie aucune crainte. Je serai toujours avec toi jusqu’à la fin. J’enverrai mon messager quand l’heure sera venue ».
Je voyais bien l’état de la France aux informations télévisées de l’époque, et cela me faisait mal de voir dans quel état elle se trouvait à cause de son apostasie. Depuis l’étrange,r j’étais pour ainsi dire, protégé de ses maux. Puis un jour au plus fort de la crise, un ange m’apparut et me dit : « Lève toi, c’est l’heure du relèvement ». J’avertis mes amis aux quatre coins de la France, et je partis pour Nantes. »
Une fillette leva la main et questionna : « Votre Majesté, Pourquoi il y a un grand trou à Paris ? Et pourquoi il y a un grand obélisque, plus grand que le précédent ? Et pourquoi la place s’appelle la place du crachat ? »
« Paris est une terre maudite à cause de toutes les lois mauvaises qui y furent proclamées. C’est pourquoi les orages et les tremblements de terre s’abattirent sur elle et notamment sur la chambre des députés, y laissant un trou d’une immense profondeur où cette chambre satanique, fut précipités, et ses dirigeants avec elle, jusqu’au sein de l’enfer. Je ne ferai pas combler ce trou, car il doit rester ouvert en mémoire des horreurs qui furent faites en France. C’est pourquoi, j’ai, en lieu et place de l’antique Tour Eiffel qu’aucun d’entre vous n’a connu, fait élevé un obélisque immense, symbole de L’Egypte et de la prostitution, sur lequel est gravé le nom de tous les usurpateurs qui prirent la fonction de dirigeants de la France après Louis XVI. Ils voulaient entrer dans l’histoire. Ils y sont. Comme un mémorial dressé à leur folie satanique, pour que le monde n’oublie pas le nom de ceux qui ont détruit le royaume et l’amenèrent au bord du gouffre. Et cette place, la seule de France à ne pas porter le nom d’un Saint, a pris le nom de place du crachat, puisque les gens crachent sur cet obélisque élevé à la mémoire des assassins. »
L’Heure s’avançait et le Roi répondit encore à quelques questions, puis il se leva, et dit : « prenons tous notre Chapelet, et disons le avant de nous quitter pour la gloire de Marie et la remercier que la France soit redevenue la fille aînée de L’Eglise » Et nous récitâmes le Chapelet avec lui, avant de le quitter sous des tonnerres d’applaudissements.
Comme je le raccompagnais jusqu’à la sortie, où l’attendait une foule de personne et de photographes alertés de sa venue chez nous, l’un d’eux, vraisemblablement un Procureur de la Justice Royale, se détacha du groupe et le salua courtoisement. Puis il s’approcha de lui et lui chuchota longuement quelque chose à l’oreille. Le Roi lui répondit :
« Bien, les autres sont revenus enfin à la foi, mais leur chef ? »
Comme le Procureur chuchotait de nouveau à son oreille, le Roi reprit :
« A-t-on tout fait, y compris et surtout avec douceur et bonté pour qu’il revienne sur son apostasie ? »
L’autre chuchota encore quelque chose, et le grand Monarque dit alors :
« Qu’on le mette à mort. Et qu’on médiatise sa mort. Les autres réfléchiront. »
Devant ma surprise évidente, il me dit tristement : « Nos agents on repéré une formation anti Chrétienne et ils ont pris leur chef. Il hurle son apostasie la plus totale. Cette secte n’a fait que des ravages de par le passé. L’Histoire nous le prouve. Mais l’histoire nous indique aussi que les temps anti Christiques sont proches, hélas. Comme le dit la prophétie : vingt cinq ans de Paix auront eu tôt fait de faire oublier les erreurs passées. Je devrais dans quelques années, me rendre à Jérusalem, afin de déposer au pied de la Croix, ma couronne et mon sceptre avant de mourir. J’aurai obéit à l’ordre de Dieu. J’ai rechristianisé le monde, détruit les sectes, convertis les Juifs et les Musulmans. J’ai presque accomplit ma tache. Adieu mon Père, et que le Seigneur vous protège. Je parlerai pour vous auprès de notre bien aimé souverain pontife Pierre II »
Puis il s’éloigna de son pas élégant. Même de dos, il avait une allure Royale.
Le Temps a passé depuis cette époque bénie. Notre bon Pape Pierre II a du fuir du Vatican. Il est à présent errant quelque part. Et l’autre imposteur, ce faux prophète, mis en place par l’antichrist à la place de notre bien aimé pape, tache de faire disparaître l’ Eglise Romaine en désignant l’Antichrist comme vrai Fils de Dieu à cause des miracles hallucinants que ce fils de Satan est capable de produire en usant de forces démoniaques. Tu as entendu parler tout comme moi de ces deux hommes qui font des miracles et s’opposent aux forces de l’antéchrist. Ils sont Elie et Enoch, que Dieu avait conservé vivant en chair au ciel, jusqu’à notre époque. Tu dois suivre l’enseignement de ces deux témoins de Dieu, qui ont été tués, mais, comme tu l’as vu toi-même, sont ressuscités.
Et ma lettre se termine ici mon bien aimé Timothée. Je sais que tu la recevras, bien que les portes de ma cellule et de cette froide et humide prison construite par les serviteurs de l’antichrist soient sévèrement gardés. Mais tout leur matériel électronique ne détecte pas encore les anges gardiens. Et le miens attend patiemment que j’ais terminé cette lettre pour te la porter.
Pardonne moi, si mon écriture tremble un peu, car les brûlures des tortures électriques qu’ils m’infligent au quotidien pour que j’apostasie Notre Seigneur, et le jeûne, m’empêchent de tenir correctement mon stylo. D’autant qu’il n’est pas facile d’écrire avec un œil unique. (Ils m’ont crevé l’autre). J’attends dans une grande paix mon exécution qui aura lieu demain matin à l’aube. Ils me crucifieront comme notre maître. Au moins, ils n’auront pas besoin de me battre ou de me fouetter auparavant, car cela ils l’ont déjà fait. Je ne suis qu’une boule de douleur et de blessure.
Ne pleure pas sur mon départ, car je vais vers le Père comme martyr. Quant à toi, garde confiance, il ne reste que trois mois avant que l’antichrist ne soit détruit par le retour glorieux de Notre Seigneur. Je vais mourir dans la joie, car finalement nous avons fait le bon choix. Nous avons tenu bon jusqu’au bout, et nous sommes déjà victorieux. Les temps ont été écourtés. Nous avons remporté la palme. Nous sommes Vainqueurs !
Que Dieu te garde et te bénisse !
Ton Frère en Christ
Père David Charon | |
| | | majuscule soleil Assidu
Nombre de messages : 792 Localisation : chatanooga
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Lun 22 Sep 2008, 21:21 | |
| - Citation :
- Comment avez-vous su que vous étiez le futur Grand Monarque ? »
Je savais bien que cela sentait le soufre! Mais,là,on laisse faire! | |
| | | fuya Assidu
Nombre de messages : 741 Age : 44 Localisation : france
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mar 23 Sep 2008, 10:04 | |
| - Citation :
- L’autre chuchota encore quelque chose, et le grand Monarque dit alors :
« Qu’on le mette à mort. Et qu’on médiatise sa mort. Les autres réfléchiront. » Jésus n'a t'il pas dit " Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la premiere pierre" est ce l'exemple qu'il nous a montré ? Il est mort pour nous sauvé........... Il n'a pas dit " Tu ne tueras point " ??? Nb: Comme dit M soleil cela sent le souffre............. | |
| | | Séraphin Assidu
Nombre de messages : 412 Age : 55 Localisation : Sur Terre
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mar 23 Sep 2008, 10:22 | |
| L'une des anciennes prophéties dit pourtant (cela m'avait surpris aussi) qu'il fera mettre à mort les apostats. Je n'ai fait qu'intégrer cette prophétie (comme les autres d'ailleurs) dans cette histoire qui par ailleurs (je le rappelle pour ceux qui n'auraient pas compris) est purement fictive, et ne s'appuie que sur les diverses prophéties écrites à son propos.
Séraphin | |
| | | fuya Assidu
Nombre de messages : 741 Age : 44 Localisation : france
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mar 23 Sep 2008, 11:30 | |
| Oui j'ai du manquer un episode, je n'avais pas compris. De quels prophétie parle t'on ? Toutefois il est vrai que je ne comprends pas le passage que j'avais cité Merci de ta réponse Seraphin | |
| | | Séraphin Assidu
Nombre de messages : 412 Age : 55 Localisation : Sur Terre
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mar 23 Sep 2008, 12:21 | |
| Voici un court extrait de deux prophéties parmis les nombreuses qui existent sur divers points qu'on retrouve dans mon texte.
La Sibylle Tiburtine (0030 avant J.C.)
La prophétie fort ancienne que le Liber Mirabilis, ainsi que la tradition, faute de mieux, attribuent à la Sibylle Tiburtine, d’avoir annoncer à l’Empereur Auguste (63 av. J.C. à 14 ap. J.C.) la naissance du Christ et son retour en gloire. Un manuscrit du XIIème siècle rapporte que l’Empereur Auguste ayant interrogé la Sybille pour savoir s'il y aurait un homme plus grand que lui, une vierge lui apparut alors dans une grande splendeur sur l'autel du temple de Junon, tenant en ses bras un enfant, et une voix venant du ciel lui disant : « Voici la vierge qui va concevoir le Sauveur du monde», puis, «celle-ci est la chère fille de Dieu».
La Sybille de Tibur aurait aussi annoncé l’avènement du Grand Monarque. Un certain roi des Grecs, des Francs et des Romains, convertira les païens et les juifs. Ayant vaincu tous ses ennemis, il se rendra à Jérusalem où il déposera les insignes de sa royauté, confiant la chrétienté aux soins de Dieu.
Alors surgira en Gaule, un Roi des Grecs, des Francs et des Romains, d’une stature élevée, beau de figure, son corps et ses membres auront les plus belles proportions.
Il portera écrit sur son front : « Cet homme doit véritablement venger le Royaume des Chrétiens, l’arracher au joug d’Ismaël, le conquérir sur les sarrazins » ; nul des sarrazins ne pourra alors régner.
Par sept fois, il leur fera le plus grand mal, ruinera leur empire, les frappera ; après quoi la paix règnera chez les Chrétiens jusqu’aux temps de l’Antéchrist.
En ce temps-là, les richesses seront abondantes la terre produira des fruits en quantité, si bien que trois boisseaux se vendront un denier.
Le Roi des Francs, Grecs et Romains, réclamant pour lui tout l’empire des Chrétiens, dévastera toutes les îles et les cités païennes, renversera les temples de l’idolâtrie, et appellera tous les païens au baptême.
La Croix sera dressée dans tous les temples, et quiconque ne l’adorera pas sera puni par le glaive.
Du nord, sortirons les peuples les plus féroces qu’avait comprimé le roi Alexandre, à savoir Gog et Magog…
Le Roi des Romains, quand il verra ces peuples s’avancer, convoquant ses troupes, les combattra à outrance et les réduira en pièces.
Il viendra ensuite à Jérusalem, et, gravissant le Golgotha, y déposera son diadème et toute sa pompe royale et abandonnera son trône à Dieu le Père et à Jésus-Christ le Fils. Il posera la couronne sur la Sainte Croix, et lèvera ses mains ; aussitôt s’élèveront dans le ciel et la Sainte Croix et sa couronne royale.
Un prince d'iniquité sortira alors de la tribu de Dan, on l'appellera l'Antéchrist…etc
Saint Catalde (0550)
Saint Catalde, évêque de Tarente.
Un roi sortira de l’extraction et tige du lys très illustre, ayant le front élevé, les sourcils hauts, les yeux longs et le nez aquilin.
Il rassemblera de grandes armées, chassera les tyrans de son royaume, qui fuiront devant sa face pour se cacher dans les montagnes et les cavernes ; car tout aussi que l’épouse est jointe à son époux, la justice sera associée avec lui.
Il aura guerre avec les Chrétiens jusqu’à l’an quarante de son âge et subjuguera les Anglais et autres insulaires ; après quoi, il passera la mer avec des armées très nombreuses, entrera dans la Grèce et sera nommé Roi des Grecs.
Il subjuguera ensuite les Colchiens, Chypriens, Turcs et Barbares.
Il fera un édit que quiconque n’adorera le Crucifié sera mis à mort.
Enfin, il donnera repos aux Chrétiens et à son peuple.
Puis, entrant à Jérusalem et étant sur le mont des oliviers, il y fera ses prières à Dieu.
Et, après avoir mis bas sa couronne royale et rendu grâce à Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, il expirera avec des tremblements de terre et autres signes admirables. ------------------------------------------------------------------------------
Fraternellement
Séraphin | |
| | | fuya Assidu
Nombre de messages : 741 Age : 44 Localisation : france
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mar 23 Sep 2008, 23:12 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mer 24 Sep 2008, 18:31 | |
| Cher Seraphin, à la lecture de ces prophéties ne crois tu pas tout de même qu'il puisse y avoir un sérieux risque de confusion entre le grand Monarque (ou le grand Pontife) et l'Antéchrist? C'est en tout cas la question que je me pose car l'Antechrist, du moins dans un premier temps, se fera passer pour un libérateur...
Philippe-Antoine |
| | | jr Assidu
Nombre de messages : 175 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mer 24 Sep 2008, 21:21 | |
| Il y a de plus un travail exegétique à faire parmi ces prophéties. Quand un texte traite d'une sybille de l'an -30 qui parle de sarrazins, il y a un problème de chronologie qui laisse à penser des rajouts ou des interprétations postérieures qui déconsidèrent l'ensemble du texte. | |
| | | Séraphin Assidu
Nombre de messages : 412 Age : 55 Localisation : Sur Terre
| Sujet: Re: Lettre du futur à Timothée Mer 01 Oct 2008, 09:45 | |
| - Philippe-Antoine a écrit:
- Cher Seraphin, à la lecture de ces prophéties ne crois tu pas tout de même qu'il puisse y avoir un sérieux risque de confusion entre le grand Monarque (ou le grand Pontife) et l'Antéchrist?
C'est en tout cas la question que je me pose car l'Antechrist, du moins dans un premier temps, se fera passer pour un libérateur...
Philippe-Antoine Tout dépend du contexte et de la date, Cher Philippe Antoine. Il est dit que l'antéchrist arrivera à la fin du rêgne du Grand Monarque. Donc, il est à supposer que cet antéchrist aura provoqué lui-même (incognito) un grand chambardement à la fin du rêgne de paix, pour se faire passer pour un libérateur. Les deux époques sont différentes. Ainsi, du temps du Christ, les Prêtres du temple étaient divisés à propos du Messie. Certains affirmaient que le Rêgne du Messie serait éternel et qu'Il dominerait sur les nations, en se référant aux écritures. Et d'autres affirmaient, toujours en se référant aux écritures, que le Messie devait mourir. Donc, tout le monde était dans la contradiction. Nous, à notre époque, comprenons les deux sens de cette écriture qui, à première vue parait contradictoire. Et je reste persuadé, que les Chrétiens du futur qui vivront à l'époque de la fin du rêgne du Grand Monarque, sauront faire bien evidemment la différence, entre leur Roi usé et vieilli, et l'usurpateur qui arrivera à la tête de la planete. Ce que nous ne comprenons pas, ou peu, aujourd'hui, sera éclatant à notre regard demain. Fraternellement Séraphin | |
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